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Mécanisation agricole au Burkina : Compter désormais avec les équipements et services « WAATCO » !

jeudi 3 août 2017.

 

Les producteurs burkinabè peuvent donc se réjouir avec l’installation de la société West Africa Agro Tech Compagny (WAATCO) Burkina qui a inauguré, vendredi, 28 juillet 2017 à Ouagadougou, une salle d’exposition d’équipements agricoles, de systèmes d’irrigation et d’approvisionnement en énergie. C’était en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation et le Larlé Naaba Tigré, entrepreneur agricole.

En plus du matériel agricole de qualité d’origine, la société offre aux producteurs, des pièces de rechanges, un personnel expérimenté pour assurer la maintenance des engins sur toute l’étendue du territoire. Ainsi, après le Ghana et de la Côte d’ivoire, la société West Africa Agro Tech Compagny (WAATCO) se lance à la conquête du Burkina. Depuis le 28 juillet 2017, la nouvelle salle d’exposition, le service et le centre de formation ainsi que le dépôt de pièces de rechange sont bien en place et ouverts aussi bien aux producteurs qu’au public sur l’avenue Yennenga.

Représentante exclusive au Burkina de deux multinationales indiennes de référence dans leur domaine respectif, WAATCO envisage « le développement par la révolution verte » au Pays des Hommes intègres. Des producteurs burkinabè, présents à l’inauguration de la salle d’exposition des produits WAATCO, ont eu l’embarras du choix entre les tracteurs, les moissonneuses, les machines agricoles de marque « SONALIKA » et les systèmes d’irrigation, pompes à eau, les groupes électrogènes « KIRLOSKAR GREEN ».

A l’image du Larlé Naaba Tigré, vulgarisateur et entrepreneur agricole, des paysans burkinabè sont les premiers utilisateurs à témoigner de la robustesse des engins agricoles, également jugés très économes en matière de consommation de carburant. « Je salue l’arrivée de WAATCO au Burkina. J’utilise des tracteurs de marque SONALIKA dans mon champ avec à la clef, un rendement de 85 tonnes de maïs l’année dernière », a confié le Larlé Naaba Tigré.

L’ancien député à l’Assemblée nationale reconverti à l’agro-business a donc saisi l’occasion pour inviter les opérateurs économiques du pays à investir dans la formation aux métiers de l’agriculture. A l’en croire, les équipements de pointe de la société WAATCO sont une aubaine pour réussir dans le domaine de l’agriculture.

Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo s’est, quant à lui, réjoui de la perspective qu’offre l’installation de la première salle d’exposition, des ateliers de maintenance et de formation, des dépôts de pièces détachées, de fourgonnettes de services mobiles de WAATCO Burkina à Ouagadougou. Il a déclaré que les tracteurs multifonctions ainsi ‘’disponibilisés’’permettront de relever le ratio agriculteur/tracteur, d’augmenter la production et d’améliorer le niveau de vie et de revenus des paysans burkinabè.

Le ministre a particulièrement apprécié l’engagement du Président-directeur général de la société d’offrir du travail et des services après-vente au monde paysan.

Dans la perspective de pouvoir livrer durablement à plus grande échelle des tracteurs, des outils agricoles et des services aux agriculteurs burkinabè, le premier responsable de WAATCO Burkina, Akoliya Patel, a sollicité un soutien du gouvernement à travers un partenariat public-privé. D’ores et déjà, WAATCO Burkina a investi 20 millions de dollars américains et prévoit 200 millions de dollars pour les cinq prochaines années avec le soutien du gouvernement burkinabè.

O.O
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Vos commentaires

  • Le 3 août 2017 à 09:27, par NYKAP En réponse à : Mécanisation agricole au Burkina : Compter désormais avec les équipements et services « WAATCO » !

    Une très bonne chose, une telle initiative tendant à une véritable mécanisation agricole du Burkina Faso à condition que :
    - les prix pratiqués soient acceptables (à la portée des burkinabé) ;
    - l’implantation de cette société s’accompagne réellement d’un transfert de technologie allant dans le sens d’une formation de techniciens burkinabé en vue de la construction d’unités de fabrication de machines agricoles modernes "made in Burkina" ; rappelez vous qu’en matière d’industrialisation, le pays a reculé au nom d’une certaine "mondialisation", ce qui est mauvais pour la formation et l’emploi des jeunes (exemple : SIFA qui s’est fait doublée par les motos et tricycles chinois ; ils n’ont pas vu à temps qu’on pouvait remplacer l’âne par un moteur pour la traction des charrettes asines), ...
    Ne soyons pas surpris plus tard si cette société subit le sors d’autres si ses produits ne sont pas concurrentiels (qualité, prix, S.A.V, etc.).
    - Enfin, des politiques publiques ambitieuses et visionnaires pour tracer le sillon dans la durée et qui prennent en compte sérieusement cette question. Ce sillon doit pouvoir résister à tous les courants politiques sur 15, 20 voire 30 ans. Car une chose est sure, quels que soient ceux qui seront au pouvoir, le contexte socio-économique du Burkina sera le même (à quelques évolutions près), pays agricole dont plus 80% de la population tirent ses revenus du travail de la terre.
    Bonne chance... Wait and see.