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Gouvernance économique au Burkina : Le Cadre sectoriel de dialogue évalue les résultats à mi-parcours

LEFASO.NET | Par Moussa DIALLO
vendredi 28 juillet 2017.

 

Pour l’opérationnalisation du Plan national de développement économique et social (PNDES), 14 cadres sectoriels de dialogue (CSD) ont été adoptés. Ces CSD correspondent aux secteurs de planification et visent à harmoniser les actions et efforts pour une meilleure coordination de développement du Burkina. La 2e revue annuelle à mi-parcours 2017 du CSD « Gouvernance économique » s’est tenue, le 27 juillet, à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants ont examiné et adopté le projet de rapport diagnostic du secteur. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la jeunesse, de l’insertion et de la formation professionnelle, Dr Smaïla Ouédraogo, par ailleurs 1er vice-président de ce CSD.

La revue annuelle à mi-parcours constitue une tribune d’échanges autour des actions de la matrice sectorielle des réformes stratégiques et d’investissements structurants et du cadre logique sectoriel. La présente session avait pour objectif d’apprécier les résultats atteints à mi-parcours dans le secteur « Gouvernance économique » et de donner des orientations sur les mesures correctives en vue d’atteindre les objectifs fixés en fin d’année. « Cette revue à mi-parcours va permettre d’examiner et adopter le projet de rapport diagnostic du secteur « Gouvernance économique ». Une fois validé, ce rapport servira de socle pour l’élaboration de la politique du secteur de planification« Gouvernance économique » dont le document est attendu pour fin septembre 2017 », a précisé Dr Smaïla Ouédraogo, le 1er vice-président du CSD « Gouvernance économique ».

Le secteur gouvernance économique comprend : le ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), chef de file ; le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur ; le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation ; le ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale ; et le ministère de la jeunesse, de l’insertion et de la formation professionnelle.

D’importantes réalisations, mais…

Des réalisations importantes ont été enregistrées à mi-parcours. Il s’agit, entre autres, de :
- la mise en œuvre de la facture normalisée et l’interconnexion du système informatique de la direction générale des douanes avec ceux des pays voisins qui se poursuivent ;
- l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2017, sous forme de budget-programme conformément aux directives de l’UEMOA ;
- le transfert des ressources financières de l’Etat aux collectivités territoriales de 57 157 707 000 FCFA pour l’année 2017 ;
- l’adoption de la loi portant création d’une caisse de dépôts et consignation et de la loi régissant les dépôts et consignations ;
- la mise en place du pôle de croissance du Sahel, du pôle éco-touristique de l’Est et des agro pôles de Samendeni et du Sourou qui se poursuit ;
- etc.

…le résultat est en deçà des attentes

Mais, selon le vice-président du CSD « gouvernance économique », le résultat atteint à mi-parcours est en deçà de la moyenne. « Même si des difficultés liées à la remontée des informations ne permettent pas de cerner à cette étape l’ensemble des réalisations, il faudra prendre les mesures qui s’imposent afin de pouvoir évaluer à la revue annuelle 2018 les performances atteintes avec plus d’objectivité. En effet, les programmations physiques et financières dans la mise en œuvre des réformes et des investissements doivent être plus précises de sorte à en faciliter le suivi et l’évaluation à terme », a-t-il soutenu. Au regard des difficultés liées à l’absence de ressources pour la réalisation de certaines actions, cet exercice devra permettre de revoir les ambitions du gouvernement et de ses partenaires d’ici à la fin d’année.

Moussa Diallo
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