Gratuité des soins de santé au Burkina : Les acteurs s’intéressent aux bonnes pratiques et aux insuffisancesUne année après la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans, quels sont les acquis et les grandes orientations à définir pour corriger les insuffisances ? La troisième rencontre nationale de suivi de la mise en œuvre des mesures de gratuité des soins a débuté ce mardi 25 juillet 2017. Ce sont exactement 27 262 040 633 FCFA que l’Etat burkinabè a déboursés entre le 2 avril 2016 et le 30 mai 2017, pour l’achat des soins gratuits. Selon le ministre de la santé, Pr Nicolas Méda, cette somme représente environ 14 % du budget national.
A en croire le ministre de la santé, la gratuité des soins aura permis de multiplier les flux des patients dans les formations sanitaires. « Les flux des patients ont été multipliés par 2 ou 3 dans certains endroits. Malgré cela, les cliniciens et les agents de santé ont fourni des soins de qualité aux populations », a-t-il signifié. Au cours de cette rencontre qui s’étend jusqu’au mercredi 26 juillet, le ministre de la santé a convié l’ensemble des acteurs, notamment les experts de santé publique, les partenaires techniques et financiers et les acteurs de la société civile, à mettre le patient au centre des réflexions. Notons que la présente session s’inscrit dans le cadre des rencontres bilan semestrielles de suivi de la mise en œuvre de la gratuité des soins. Durant ces deux jours, il sera également question de faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la rencontre de novembre 2016 et de présenter, entre autres, l’évolution des principaux indicateurs de gratuité, les résultats de gestion du risque financier, les résultats de contrôle de l’usage rationnel des médicaments, de répertorier les bonnes pratiques et les insuffisances et de formuler des recommandations. Nicole Ouédraogo |
Vos commentaires
1. Le 26 juillet 2017 à 11:59, par Zongo En réponse à : Gratuité des soins de santé au Burkina : Les acteurs s’intéressent aux bonnes pratiques et aux insuffisances
Mr le ministre, surtout combattez les mauvaises pratiques dans nos structures sanitaires pas seulement dans le cadre de la gratuite mais tout le ou les circuits.