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Mission onusienne au Darfour : Le Bataillon Laafi 8 du Burkina de retour au bercail

LEFASO.NET | Marcus KOUAMAN
mardi 18 juillet 2017.

 

Le Bataillon Laafi 8 est en fin de mission. Après 13 mois de service au sein de la mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD), un premier contingent de 182 hommes et femmes, sur un total de 800, a foulé le sol burkinabè ce lundi 17 juillet 2017.

21 juin 2016-17 juillet 2017. Cela fait 13 mois que la Sergent-chef de l’armée burkinabè, Angèle Nikièma et ses frères d’armes qui composent le Bataillon Laafi 8, sont en mission de maintien de la paix au Darfour (Soudan). Ravie de revenir dans sa mère patrie, elle ne peut que rendre grâce à Dieu de les avoir accompagnés durant cette mission.

Accueillis à leur arrivée par les autorités militaires, les 182 « éléments », constituent la première vague des 800 qui composent cette mission. Selon le Colonel-major Yaya Séré, Directeur central des opérations de soutien à la paix, le commandement est très satisfait de la mission accomplie par les « éléments », depuis le premier Bataillon jusqu’à ce dernier.

En témoignent les félicitations des autorités nationales et de celles de la MINUAD sur la qualité et la discipline des hommes. Successivement, d’autres vagues comme celle-là, suivront, ce jusqu’au 22 juillet 2017. « Il s’agit d’un retour définitif pour ce qui est du bataillon. Il n’y aura pas de relève », a lancé le Colonel-major. Donc, il n’y aura pas de Bataillon Laafi 9, pour prendre la relève. Seulement une unité de police constituée restera au Darfour.

De retour avec ses hommes, le Chef de bataillon Didier Bamouni, Commandant adjoint du Bataillon Laafi 8, garde un bon souvenir de cette mission qu’il qualifie « d’exaltante », malgré l’environnement qui prévaut au Soudan et les difficultés en terme de logistique. « Ce que je retiens, c’est toutes les actions que nous avons menées au service de la paix dans cette région particulière du Darfour en termes de patrouille, de mise en confiance des populations locales. Et en termes d’actions civilo-militaires auprès des populations les plus vulnérables ». De son avis, cette mission était suffisante et a marqué les esprits, étant donné que c’est le dernier bataillon « sur le théâtre des opérations au Darfour ». A tel point que les populations n’ont pas manqué de signifier leur mécontentement pour se départ du bataillon.

Marcus Kouaman
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