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Productions des journalistes sur les biotechnologies agricoles : OFAB-Burkina Faso a institué un prix d’excellence

LEFASO.NET | Par Marcus Kouaman
lundi 17 juillet 2017.

 

Le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole section du Burkina Faso (OFAB-Burkina Faso), a organisé un diner de presse ce vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Diner au cours duquel la 1ère édition du prix d’excellence dans le journalisme sur les biotechnologies agricoles a été lancée.

C’est dans le souci de promouvoir la communication sur les nouvelles avancées scientifiques et technologiques en matière agricole et favoriser la circulation de l’information juste, que le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole section du Burkina Faso (OFAB-Burkina Faso), lance ce prix. Selon Dr Edgar Traoré, Coordonnateur de OFAB-Burkina Faso, le prix OFAB 2017 du meilleur article sur les biotechnologies agricoles, vise à distinguer trois œuvres journalistiques qui contribuent clairement à la promotion de technologies innovantes en matière de développement agricole, comme moyen de lutte contre la faim et la pauvreté.

Les participants au dîner de presse

Initié par la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF), ce prix, premier du genre en Afrique, concerne les catégories Presse écrite et/ou en ligne, la Télévision, la Radio, ainsi que les Médias sociaux (Facebook, Twitter, blog…). Peuvent donc faire acte de candidature les journalistes nationaux ou étrangers, les free-lances et les blogueurs. Les œuvres en compétition sont uniquement celles produites et diffusées dans un organe de presse burkinabè paraissant au Burkina Faso ou dans un blog dans la période du 1er janvier au 31 juillet 2017, en langue française ou anglaise sans distinction de genre rédactionnel.

500 000 FCFA pour le premier prix

Dr Edgar Traoré, Coordonnateur de OFAB-Burkina Faso

Les candidatures sont reçues du 25 juillet au 10 août 2017 à l’adresse ofaburkina@gmail.com, avec en copie bayalae@gmail.com, et sous format papier. Pour les productions de l’audiovisuel, les candidats devront soumettre leurs œuvres sous forme de CD (deux), de qualité professionnelle ou semi-professionnelle ou sur clé usb. Tout en joignant une brève présentation de l’œuvre en une page maximum, un curriculum vitae du journaliste, une photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport. Le tout adressé au secrétariat OFAB sous couvert du secrétariat de la direction de l’INERA (Institut de l’environnement et des recherches agricoles), à Ouagadougou, sis à Gounghin à côté de l’échangeur de l’Ouest.

Un jury devra statuer sur le œuvres en se basant sur l’originalité, la qualité, l’intérêt, l’exactitude des informations scientifiques, les illustrations. Avant de proclamer les résultats lors d’une cérémonie de distinction le vendredi 1er septembre 2017 dans la capitale burkinabè. Comme récompense, le troisième recevra 200 000 FCFA et une attestation, le second aura 300 000 FCFA, une attestation et un trophée, le premier remportera 500 000 FCFA, une attestation et un trophée. Ces trois lauréats par la même occasion décrocheront leur ticket pour un séjour en Ouganda, afin de concourir avec les gagnants des autres pays pour le prix continental.

Dr Oumar Traoré, Point focal OFAB-Burkina Faso

Lors de ce diner de presse, les participants ont eu droit à une présentation de ce qu’on appelle communément biotechnologies agricoles, ainsi qu’un plaidoyer pour un journalisme scientifique. Des présentations faites respectivement par Dr Oumar Traoré, Point focal OFAB-Burkina Faso et Dr Emile Bazyomo, Consultant sénior.

En rappel, OFAB est un projet de la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF), qui est présent dans plusieurs pays dont le Ghana, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Nigéria et le Burkina Faso. Au pays des Hommes intègres, un accord de collaboration pour faciliter l’établissement et l’animation de l’OFAB-Burkina Faso a été signé en 2012 avec l’Institut de l’environnement et des recherches agricoles (INERA), le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF).

Marcus Kouaman
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