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Rapport de la commission d’enquête du Conseil supérieur de la magistrature : Le public doit accéder au contenu.

COMMUNIQUE
samedi 15 juillet 2017.

 

Le 06 juillet 2017 la commission d’enquête du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) informait l’opinion publique nationale et internationale de la remise de son rapport d’enquête à la présidente du CSM. Selon les termes du communiqué, la commission a conclu à l’existence de manquements à l’éthique et à la déontologie dans vingt-neuf (29) des cinquante-et-un (51) dossiers examinés, impliquant trente-sept (37) magistrats principalement et incidemment trois (3) avocats, cinq (5) greffiers, quatre (4) OPJ et APJ de la Gendarmerie nationale.

Le REN-LAC félicite le CSM et les membres de la commission pour le travail abattu en vue d’assainir le corps de la justice burkinabé des fléaux de la mal gouvernance et de la corruption.

Il note que la commission a confirmé l’existence des pratiques corruptrices longtemps dénoncées par des structures et/ou citoyens au niveau de la justice. Tout en espérant que ce soit le point de départ de la renaissance de la justice burkinabé, dynamique qui fera d’elle une institution plus crédible et au service du justiciable, le REN-LAC encourage les différents destinataires de ce rapport et en premier lieu le Président du Faso en sa qualité de garant de l’indépendance de la justice, à tout mettre en œuvre pour que des suites appropriées lui soit données aussi bien sur le plan disciplinaire que pénal.

En tout état de cause, le REN-LAC entend jouer pleinement sa partition afin que les procédures appropriées soient déclenchées dans le sens de réprimer les mis en cause à la hauteur de leur forfait. D’ores et déjà, il demande avec insistance que le rapport soit rendu public afin de permettre aux citoyens notamment aux dénonciateurs et aux acteurs de la lutte contre la corruption d’assurer une veille citoyenne adéquate.

Fait à Ouagadougou le 14 juillet 2017

Le Secrétariat exécutif



Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2017 à 06:15, par ka En réponse à : Rapport de la commission d’enquête du Conseil supérieur de la magistrature : Le public doit accéder au contenu.

    Comme je disais dès que ce rapport a été remis à l’exécutif, ‘’’ce rapport est à saluer au moment où les Burkinabé ne font plus confiance a ses magistrats :’’’ Mais je regrette que dans ce rapport d’espoir d’éradiquer l’injustice, on nous a pas communiqué les noms des fraudeurs pour qu’on sache qui est qui, et ne pas généraliser les choses en mouillant tous les magistrats de notre pays, dont certaines et certains sont de bonne foi. Je confirme, et pour que ce rapport soit crédible et transparent, il sera mieux de nous détailler les faits des fraudeurs.