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Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

LEFASO.NET | Par Nicole OUEDRAOGO
jeudi 13 juillet 2017.

 

L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 12 juillet, sous la présidence de Roch Kaboré. A l’ordre du jour, le rapport relatif aux 12 décrets d’application de la loi portant statut du personnel de la garde de sécurité pénitentiaire, le bilan du baccalauréat session 2017, la présence d’individus armés sur l’axe Konkuy Koro et Dakuy (Djibasso).

Félicitant les populations de l’axe Konkuy Koro et Dakuy pour leur collaboration, le ministre de la communication a noté que le conseil a fait le point sur la situation qui prévaut sur cet axe. En effet, dit-il, les populations ont signalé aux forces de défense et de sécurité, la présence d’individus armés dont l’interpellation a abouti à des échanges de tirs. Et si aucun blessé n’a été enregistré du côté des forces de défense burkinabè, Remis Fulguance Dandjinou soutient que le ministre de la sécurité a confié que les ratissages se poursuivent, afin de mettre la main sur ces individus.

Au titre du ministère des affaires étrangères, le conseil a adopté un projet de loi portant autorisation de ratification du traité révisé de l’autorité du développement intégré de l’Etat du Liptako- N’Gourma, adopté le 24 janvier 2017. Ce traité révisé s’étend sur 3 axes majeurs que sont : la réduction de la pauvreté, le développement durable et le renforcement de la sécurité des 3 pays membres (Burkina, Mali et Niger).
Au département de la justice, le conseil a adopté un rapport relatif à 12 décrets d’application de la loi portant statut du personnel de la garde de sécurité pénitentiaire. Selon le ministre de la communication, ces décrets s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration du cadre juridique et l’exercice des activités de la garde de sécurité pénitentiaire.

S’agissant du ministère de l’économie et du développement, le conseil a adopté une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de financements conclus le 11 mai 2017, entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID). D’un montant de 18 milliards de francs CFA, ce programme relatif au programme de développement durable des exploitations pastorales au Sahel Burkina, vise à améliorer durablement la productivité et la compétitivité de la filière laitière ainsi que celle des petits ruminants, à accroitre la valeur ajoutée des petits ruminants et à créer des emplois pour les jeunes et les femmes. Sont visées par ce projet, les régions du Sahel, du Nord, l’Est, les haut-Bassins, les Cascades et la Boucle du Mouhoun.
BAC 2017, un taux de succès de 38,13%

Faisant le point de la session 2017 du BAC, le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, a noté que la présente session s’est bien déroulée, à l’exception de l’ouverture malencontreuse d’une enveloppe qui a conduit à une reprise du sujet de français. Pour ce qui est du bilan, on retiendra que le Burkina a enregistré un taux de succès de 38,1 3%, soit un total de 28 310 admis, sur 74244 candidats présents. Et le ministre Maïga de souligner qu’avec un taux d’admission de 39,62% en 2016, le Burkina compte néanmoins 1000 admis supplémentaires au titre de l’année 2017. A cet effet, il a confié que des mesures sont prises pour accroitre les capacités d’accueil des universités. Aussi, il ressort que la région du Centre -Est a réalisé la meilleure performance avec un taux de succès de 46,15%. Avec un taux d’admission de 35,19%, la région de l’Est occupe la 13ème place.

Nicole Ouédraogo
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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2017 à 05:02, par Zemosse En réponse à : Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

    Quelle platitude, vous avez besoin de classer les régions en ce qui concerne le BAC ?

  • Le 13 juillet 2017 à 08:13, par YOUL En réponse à : Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

    ne dénoncez pas la population car désormais ces derniers pourront etre la cible des terroristes. et la collaboration n’existera plus entre population et FDS

  • Le 13 juillet 2017 à 09:11, par BURKINABE En réponse à : Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

    Avec ces sans foi ni loi, il faut doubler de vigilance sur toute l’étendue du territoire. Ils n’ont que ça comme travail, donc il faut que ça soit des ratissages sans pitié, sans pitié. En plus de cela, il faut que tout soit bien coordonné du côté du Mali afin qu’ils ne soient pas tout le temps repoussés vers le Burkina pour donner du fil à retordre à nos braves forces de sécurité qui sont fatiguées maintenant. Le Mali doit soient prendre ses responsabilités pour les anéantir au lieu de les repousser vers nous parce que nous en avons mare. C’est la peur au ventre tout le temps pour nos populations, il faut que ça finisse. Il faut faire très attention avec cette probable mort de Malam Dicko. Il peut se faire passer pour mort et faire plus mal encore à ses compatriotes, donc vigilance, prudence et redoublement d’effort pour avoir toutes les preuves de sa mort afin que nos cœurs soient un peu apaisés. Nous sommes de cœur avec vous, dignes forces de sécurité. Que le Tout Puissant vous couvre de son sang précieux afin que ces incrédules ne vous fassent pas de mal. Allez, courage à vous et que Dieu protège davantage le Burkina Faso !

  • Le 13 juillet 2017 à 09:53, par le bobo En réponse à : Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

    Mes parents ont dénoncé mais mes esclaves semblent souvent proche de la complicité...

  • Le 13 juillet 2017 à 15:55, par George En réponse à : Individus armés sur l’axe Djibasso :’’Les ratissages se poursuivent’’

    Non mais que se passe - t -il avec ce gouvernement ? Au baccaularéat, le taux d’admis n’a été que de 38.13% !!!

    En d’autres termes, un taux d’échec de 61.87% !!!!

    Et notre ministre dit tranquillement, comme si de rien n’était que : "néammoins on enregistre 1000 admis de plus par rapport à 2016 !" Ou le taux de réussite n’était que de 39.62%, svp ! Donc un RECUL en 2017 de 1.49% par rapport 2016 !

    Il ne voit même pas que les résultats scolaires ne sont pas bons,qu’il y a urgence d’y rémedier. L’an passé, ce n’était déjà pas bon et cette année, c’est encore pire et notre bon Ministre, dit tranquillement : "on a eu 1000 admis de plus par rapport à 2016 !"

    Mais, attends, Roch, tu ne vois pas que l’équipe dont tu t’es entourée pour mener à bien ton programme n’est pas bonne ? à l’exemple de ce Ministre de l’education ? ou bien du Premier Ministre, himself, qui va chanter les louanges de Bagrépole à l’Assemblée Nationale, avant de se voir informer par le Président de l’Asemblée nationale que la peinture qu’il venait de faire de Bagrepole n’avait rien à voir avec ce que lui même, Salif Diallo, a constaté, de visu, sur le site de Bagrépole lors de sa vite avec des élus de la région ?

    Ou bien nos FDS, passées maîtres en matière de ratissage, après que les jihadistes aient fini de semer la mort et quitté les lieux ? Si elles ne se font pas taillés en pièces, et masquent leur incompétence en déclarant qu’elles font face une guerre dite asymétrique à laquelle, elles ne seraient pas préparées ?

    Comme si Barkhane et les autres armées, qui y font victorieusement face, n’avaient été formées que pour ça. Poussant la France et son Président Macron, las de cette incompétence notoire, à exiger, lors du somment du G5, des résultats sur le terrain ?

    Où conduit-on le pays comme ça ? En tout cas, au niveau de l’éducation nationale NOUS EXIGEONS D’URGENCE DES ETATS GENERAUX DE L’EDUCATION NATIONALE pour diagnostiquer la cause de ces mauvais résulats répétitifs et trouver des solutions appropriées pour les corriger et les prévenir.

    Car nous n’envoyons pas nos enfants à l’école, nous ne nous sacrifions pas à payer leur frais de scolarité pour qu’en fin d’année un ministre irresponsable viennent annoncer, benoîtement, que deux tiers de nos enfants ont échoué.

    Et que des responsables d’etablissement, aux classes surpeuplées, comme ce collège à Tanghin, annoncent fièremment qu’ils pratiquent la politique de l’entonoir de la 6ème à terminale ! Nous n’acceptons pas cela.

    Et si c’est de propos délibéré, comme cela semble être le cas, que les épreuves de fin d’années, qui devraient être de simples tests de connaissance, sont chaque fois durcies pour faire échouer le maximum possible, pour soi disant désengorger les classes du cycle supérieur public, nous demandons aux autorités les diplômes requis, pour inscrire et prendre en charge nous mêmes, au niveau supérieur, l’éducation de nos enfants.

    Dieu merci de bons établissements privés à l’intérieur et à l’extérieur du pays existent pour ce faire.