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Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

Un point de vue de Jacques BATIENO, professeur de philosophie, Paris (France)
mercredi 12 juillet 2017.

 

L’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire du haut commissariat aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) remet au gout du jour l’affaire Bassolé. Ce qui rappelle à notre mémoire, il y a quelques mois, l’imminence d’une liberté provisoire de Bassolé pour raisons de santé. Une libération provisoire qui a avorté sans autre forme de procès, situation qui n’est pas sans poser question.

Cette information délivrée par des canaux très sérieux et dignes de foi était a fortiori la conséquence d’un avis médical. La volte-face à laquelle l’on a finalement assistée aussi, car si le juge, en définitive, a pris une telle décision c’est bien à l’issue d’un avis médical contraire. Le juge, en effet, ne peut prendre un tel risque sans avis médical. Aussi, se pose-t-il la question de savoir si c’est le même médecin qui, en l’espace de quelques heures ou jours, aurait donné simultanément deux avis médicaux contradictoires. Ou bien, est-ce l’œuvre de deux médecins différents ? Ou bien encore, la décision d’une libération provisoire avait-elle été prise sans avis médical préalable ? Nous restons perplexes et inquiets face à cet imbroglio médico-judiciaire, d’autant que la santé de Bassolé ne s’est pas améliorée depuis, et qu’il continue d’effectuer des séjours en clinique.

Cet embrouillamini médico-judiciaire, surtout dans son aspect judiciaire, semble connaître une éclaircie en l’avis du Groupe de travail de l’ONU qui déclare la détention de Djibrill Bassolé arbitraire et demande sa libération immédiate, tout cela assorti de quelques exigences. Pour notre part, cet avis n’est pas une surprise, car il vient confirmer ce que, avec d’autres, nous dénoncions depuis. Ce qui est déconcertant en revanche, c’est que Bassolé n’ait pas pu bénéficier au moins d’une mise en liberté provisoire, alors même que certains mis en cause, et non des moindres dans cette affaire, en ont bénéficiée. Cette situation d’injustice est aussi celle que le Groupe de travail de l’ONU a voulu relever à travers l’avis qu’il vient d’émettre. Une injustice qui est intimement liée à un arrière plan politique dont le droit et l’institution judiciaire ne sont que les instruments ou le bras armé. On peut, dès lors, considérer que c’est le droit de la force qui s’exprime ici.

De fait, l’avis du Groupe de travail des Nations Unies nous renvoie au visage la réalité de ce qui se passe lorsque le droit est dit en toute objectivité. Comme nous avons eu l’occasion de l’exprimer récemment, on ne peut pas s’arranger avec le droit, car c’est lui qui constitue le socle de la paix sociale à laquelle toute société démocratique aspire. C’est pourquoi on ne peut pas et on ne doit pas rendre la justice en fonction de situations extérieures au droit, par exemple en fonction des desiderata d’une opinion publique surtout revancharde. Dans cette perspective, tous les démocrates le savent, la force ne fait pas droit. Qui plus est, on ne peut s’empêcher de reconnaître avec Rousseau que « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir ». Je laisse à chacun la liberté d’interpréter cette formule qui sonne comme un manifeste politique, et d’en tirer les conséquences pour une bonne gouvernance.

Néanmoins, je puis dire que c’est précisément pour cette raison qu’il faut condamner avec la dernière énergie toute prise de pouvoir par la force, c’est précisément pour cela que le putsch de 2015 n’avait politiquement aucun sens, et c’est précisément pour cela qu’il faut le condamner avec la dernière énergie. Or cette attitude, à laquelle tout bon démocrate adhère nécessairement, n’exclut pas une application impartiale de la loi et le respect des procédures de justice. Ainsi, condamner le putsch ce n’est pas profiter de lui pour régler ses comptes. Condamner le putsch, ce n’est pas s’en servir à des fins politiques. Dans tous ces cas de figure, c’est la force qui fait droit. On affirme alors le droit de la force, tout en niant la force du droit. Il semble que Djibrill Bassolé soit victime de ce droit de la force qui, par ailleurs, traverse l’espace politique et législatif burkinabè depuis le Conseil National de la Transition (CNT).

Le Groupe de travail de l’ONU, par son avis, rappelle l’Etat burkinabè et son institution judiciaire à leurs obligations vis-à-vis du justiciable Bassolé. Ce qui soulève la question suivante : le Burkina Faso va-t-il respecter ses engagements internationaux liés à cette affaire en exécutant cette injonction du Groupe de travail des nations unies ? Nous exprimons ici nos réserves quant à la volonté de l’Etat burkinabè de satisfaire aux dispositions de l’ONU.

D’abord parce que le gouvernement, par la voix de son ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, a récusé l’avis et a annoncé l’introduction d’un recours en réexamen de l’affaire par la procédure de révision comme cela est prévu par les textes. Nul n’est besoin ici d’insister, d’une part, sur certaines incohérences et contradictions de l’argumentaire du ministre par rapport à l’attitude de l’Etat burkinabè, depuis le CNT, vis-à-vis des juridictions internationale et communautaire surtout ; et d’autre part sur la reconnaissance implicite du bien fondé de l’avis du Groupe de travail en affirmant un déficit d’information de celui-ci qui, le cas échéant, lui aurait permis d’émettre un autre avis. Une position qui, certes, est de bonne guerre, mais qui illustre la difficulté dans laquelle se trouve l’Etat burkinabè dans cette affaire.

Ensuite, l’histoire récente du Burkina Faso (depuis le CNT) nous enseigne que ce pays a souvent évoqué le droit communautaire et international, lorsque cela l’arrangeait, et souvent en tirant les choses par les cheveux, afin de justifier des décisions législatives et politiques. Mais lorsqu’il fallait appliquer des décisions de ces juridictions communautaires, la tendance était à une remise en cause de ces décisions qui ne semblaient pas faire son affaire. Or, l’avis du Groupe de travail de l’ONU rentre dans cette dernière catégorie.

Pourtant, même si on peut considérer que le recours annoncé s’inscrit dans la droite ligne d’une procédure de justice légitime, l’Etat burkinabè gagnerait en crédibilité à exécuter dès maintenant cet avis. D’autant que le Groupe de travail, en sa conclusion, indique clairement : « Le Groupe de travail rappelle que le Conseil des droits de l’homme a engagé tous les Etats à coopérer avec lui et les a priés de tenir compte de ses avis, de faire le nécessaire pour remédier à la situation de toutes personnes arbitrairement privées de liberté et de l’informer des mesures prise à cette fin ». D’autant que, par ailleurs, cet avis n’entrave en aucune façon l’instruction du dossier qui, semble-t-il, est désormais achevée, et que d’autres mis en cause ont été élargis. Mais cela confirme peut-être le lourd soupçon de subjectivité et d’arbitraire qui pèsent sur cette affaire.

Paris le 10 juillet 2017

Jacques BATIENO, professeur de philosophie, Paris (France)



Vos commentaires

  • Le 11 juillet 2017 à 16:10, par Nansamda En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Monsieur Jacques BATIENO, malgré votre titre vous n’avez pas tiré leçon de ce qui est l’homme blanc. Vous avez raison, l’aliénation est en marche.
    Depuis quand l’ONU est un modèle de respect des droits humains ? Regarde juste à côté, dans la méditerranée. Tes frères africains y meurent tous les jours. Pourquoi et comment ? Cherchez Monsieur le professeur vous aurez la réponse.
    Les Présidents Irakien et Libyen ont été assassinés sous les yeux de l’ONU.
    Mon frère c’est faux ce qu’ils disent. Moi je ne croira plus un homme politique blanc.
    Au lieu de travailler pour ces gens qui traumatisent le monde depuis longtemps, laisse les burkinabé régler cette affaire.
    Depuis quand tu as réclamé justice pour tous ces gens morts sous le régime du CDP ?

  • Le 11 juillet 2017 à 16:11, par Burkimbila En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    De la part d’un BATIENO qui défend son frère BASSOLE, ça ne nous surprend pas. Le groupe de travail de l’ONU n’est pas au dessous de la souveraineté du BURKINA FASO. Que disent t-ils de ceux qui ont été massacrés pendant le putch ?
    Ils n’ont qu’à aller apprendre le droit aux djihadistes et terroristes cela leur sera très utiles...

  • Le 11 juillet 2017 à 17:22, par VISION En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Toujours un grand plaisir, de lire un grand esprit.
    Ma conclusion a moi me vient bien de Rousseau : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir ».

    Merci.

  • Le 11 juillet 2017 à 18:03, par Pascal En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    S’il vous plait, libérez ces gens pour qu’on ait la paix. La violence en politique n’a pas commencé avec eux. C’est avec les Sankara, que c’est venu au Burkina. Et si on déplore les pertes en vies humaines de l’insurection/coup d’état, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi les parents des Nezien Badembié, Fidèle Guébré, Lingani, Zongo Henri, etc.

    Et si justice, on tient, il faudrait poursuivre aussi pour tous ces crimes de sang qui méritent tout autant que justice soit faite. Comme pour les parents des victimes de l’insurrection/coup d’état.

    De deux choses l’une donc, ou on tratite tous les cas de crimes politiques que notre pays a connus depuis les Sankara, jusqu’a Diendéré, ou on passe l’éponge sur tout, pour être équitable. Car faire de la fixation sur les seuls cas de l’insurrection/coup, en omettant royalement les autres crimes politiques, est foncièrement inéquitable, injuste et très malsain.

    Une vie n’étant pas plus qu’une autre.Et un parent n’est pas plus qu’un autre parent.

  • Le 11 juillet 2017 à 18:13, par Tam En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Mr Batieno
    Pourriez-vous nous dire dans quelle université ou quel lycée de Paris vous enseigner la philosophie ?

  • Le 11 juillet 2017 à 18:17, par payim En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    "Cette information délivrée par des canaux très sérieux et dignes de foi était a fortiori la conséquence d’un avis médical. La volte-face à laquelle l’on a finalement assistée aussi, car si le juge, en définitive, a pris une telle décision c’est bien à l’issue d’un avis médical contraire.........Nous restons perplexes et inquiets face à cet imbroglio médico-judiciaire"

    Monsieur BATIENO, cela veut dire tout simplement que vos fameux canaux , sois-disant très sérieux, n’étaient pas digne de foi.

  • Le 11 juillet 2017 à 18:31, par KOBINABA En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Mr L Avocat philosophe felicitation pour votre travail de Lobing pour la liberation de mr Bassolet.Seulement je n ai pu m empecher de me poser la question de savoir pourquoi votre preoccupation est autant selective.Pcq des injustices nous en connaissons tellement mais je n ai pas souvenance que vous etes defenseur des droits de l Homme,oubien elle est selective.Si on ne doit rendre la justice en fonction de situations exterieures au droit on ne doit pas non plus defendre les gens en fonction des affinites.Des personnes arbitrairement detenues ou privees de liberte le monde en connait tellement.Le Groupe de travail invite tout les Etat a tenir compte de ses avis et apres...Le plus fort n est jamais assez fort pour etre toujours le maitre....effectivement Mr Bassolet n est plus le Maitre du jeu... A qui le tour ?

  • Le 11 juillet 2017 à 21:00, par Razambia En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Cher Pascal tous ceux qui ont perdu un parent sont libres d ester en justice.Personne ne les empeche.Pour toi donc si demain quelqu un encore commet un crime on va passer l eponge au nom de la paix.Quel raisonnement !!!!

  • Le 11 juillet 2017 à 21:22, par Inch’ALLAH En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Vive Bassole ! Vive le droit ! A bas l’ arbitraire et ses soutiens !

  • Le 11 juillet 2017 à 21:54, par SOME En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    A ce qu’il me semble, il doit y avoir une erreur de frappe a moins que ce soit moi qui n’aie pas compris. Cette phrase « Ce qui rappelle à notre mémoire, il y a quelques mois, l’imminence d’une liberté provisoire de Bassolé pour raisons de santé » : cette phrase semble ne pas avoir de sens. Je n’ose pas croire a un defaillance terminologique de la part de l’auteur. Ce serait encore plus incomprehensible et deroutant pour quelqu’un qui se dit professeur de philosophie. L’imminence releve du futur et non du passé.

    « Aussi, se pose-t-il la question de savoir si c’est le même médecin qui, en l’espace de quelques heures ou jours, aurait donné simultanément deux avis médicaux contradictoires. » J’eus apprecié que le professeur de philosophie, pour une question de hauteur et largeur de vue, mentionnat un precedent qui creve les yeux et anesthesie les cerveaux, en l’occurrence l’affaire Thomas Sankara. Cette meme ONU, ou disons la commission des droits de l’homme de cette organisation, avait donné raison a la famille Sankara et condamné l’état burkinabe a reparer le tort et, entre autres, a rectifier l’acte de deces qui disait que Thomas Sankara était mort de mort naturelle, et aussi que l’etat burkinabe devait indiquer a la famille le lieu d’inhumation afin qu’elle puisse faire le deuil. Or cette meme ONU est revenue sur sa propre decision quelques mois apres pour dire le contraire sans qu’il n’y ait aucun fait nouveau qui l’ait amené a se contredire elle meme.

    Il aurait été utile de mettre en parallele le cas Thomas Sankara avec cette hypothese que tu poses. Je ne comprends pas comment un professeur de philosophie puit occulter ce contrefait là. Si d’aventure un meme medecin aurait donné deux avis medicaux contradictoires, cela ne devrait point te choquer puisqu’un simple medecin ne fait que suivre un si parfait exemple donné par les experts d’une institution grassement payés pour ne s’occuper que des droits humains, mais se comportent de cette facon.

    Or dans le cas Thomas Sankara, ce ne sont pas des supputations et hypotheses intellectuelles, mais une realité actée par cette meme institution dediée a ce domaine precis. Alors qui s’arrange avec le droit, ce droit qui constitue le socle de la paix sociale dans toute democratie ? Ce groupe des droits de l’homme de l’ONU était où quand ton Bassolé là, il tuait et opprimait les pauvres populations ignares des droits humains que defend l’ONU ? Où etaient-ils face aux assassinats, emprisonnements d’où on ne ressortait pas, etc. D’autres intervenants l’ont suffisamment signalé dans les divers forums sur ce sujet pour que je m’attarde dessus.

    Mais je sais que ce n’est pas l’objectivité qui t’habite et motive ton ecrit. Tout comme ce n’est pas l’objectivité qui motive le groupe de l’ONU, qui ne dit pas le droit en toute objectivité comme il se doit (comme tu l’avances toi meme dans ton propre ecrit). Qui s’arrange avec le droit si ce n’est pas eux de l’ONU, qui attribuent aux articles de droit des geometries tres variables.

    Tes questions sont bien loin d’etre seulement des figures de style comme tu sembles nous laisser entendre. Bien au contraire, elles te disqualifient dès le depart en t’enlevant toute objectivité dans une analyse qui peine à se vouloir comme telle. Mais tu n’as pas tardé a decouvrir ton vrai visage (pour ceux qui ne l’avaient decouvert avant). Là au moins tu deviens honnete.

    Tout cet embrouillamini n’a d’autre but que de defendre ton Bassolé. Tu aurais pu tout de meme citer quelques noms de personnes qui sont dans la situation de Bassole et qui ont été elargis. Dis nous qui sont ces gens puisque tu ecris « Ce qui est déconcertant en revanche, c’est que Bassolé n’ait pas pu bénéficier au moins d’une mise en liberté provisoire, alors même que certains mis en cause, et non des moindres dans cette affaire, en ont bénéficiée. » Mais donne nous des exemples qui illustrent tes dires. Tu en seras plus convaincant. Cette injustice que tu veux lire et que l’ONU denonce, elle n’existe que dans vos idees qui ne sont pas du tout objectives et ne proviennent pas du droit, du vrai droit.

    « Dans tous ces cas de figure, c’est la force qui fait droit. On affirme alors le droit de la force, tout en niant la force du droit. » : a quoi nous rime cette phraseologie pompeuse et creuse qui se degonfle vite des que l’on tente d’y deceler quelque contenu que ce soit ? Ce forum du fasonet n’est pas le forum dans la Rome antique où tout edile putatif vient s’essayer a l’art oratoire afin de se lancer dans la vie publique. Sur ce site nous argumentons pour nous entraider a nous edifier nous-mêmes. Tu te tortilles pour mystifier et cacher ton soutien à un coup de force raté, et crier a l’injustice parce que ce peuple que vous avez exploité pendant 27 ans s’est relevé ; mais vous avez voulu lui remettre le joug autour du coup afin de continuer à le maintenir dans l’esclavage.

    Tu ne mystifies personne. Nous avons plutôt pitié pour ce genre d’individus qui rament a contre courant du cours de la vie, car ils sont attachés a une galere a tout jamais. Si toi tu soupconnes quelque subjectivité dans le traitement de ce dossier, nous on ne soupconne aucunement quelque objectivité que ce soit dans ton ecrit : il n’y en a aucune malgré la posture que tu tentes de te donner.

    Mon frere Bationo, tu embrasses une lutte qui depasse tes pretentions. Tu as le droit de defendre ton gars ; mais de grace occupes toi de ce que tu maitrises : ne t’aventures pas dans relations internationales quand tu ne t’y connais pas. A moins que tu ne tordes intentionnellement le droit international pour servir ta cause. On en a l’habitude avec ton bassolé depuis 27 ans ainsi qu’avec sa clique internationale. Pleurnichez qu’il n’en soit plus ainsi. Desormais le vrai droit sera dit, et dit par le peuple, ce peuple, ce vulgum pecus, que tu meprises tant, « en fonction des desiderata d’une opinion publique surtout revancharde  », mais qui neanmoins s’imposera a toi et ta clique. Utilisez tous vos stratagemes et tous vos reseaux, mais le peuple fier et libre et patriote du burkina libre et fier, a relevé la tete, plus jamais vous ne la lui ferez ployer.
    SOME

    • Le 12 juillet 2017 à 19:43, par Lombo Doua Kani En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

      "Dans tous ces cas de figure, c’est la force qui fait droit. On affirme alors le droit de la force, tout en niant la force du droit. ».Grand- frere, laisse-les. Il n’a meme pas reussia resoudre ses propres contradictions bassements ventrales et il veut s’ essayer a la dialectique Marxiste. Quelle dialectique toi tu connais pour vouloir ecrire comme Karl Marx ? Et il dit qu’ il est propre de phio. Meme un eleve moyen de philo Niveau Premiere a uen plus grande haurtuier de vue. Ouais, monsieur veut jouer le porte- voix de son parent et il ne se preoccupe pas de defendre des principes. Bado a deja une grappe de’ avocats paye pa l’ argent public qu’ il a accumule illicitement depuis longtemps. Tu es un faux prof de philo-la, tu n’es pas a la hauteur. Donne- nous ton adresse on va verifier avec Google. Aujourd’ hui tout est sur internet. Ca nous impressionne de dire que tu es prof de philo ?Et si ca nous impressionne, en tout cas, ca nous impressionne tres tres negativement. Basolet sera bel et bien juge et tous ceux qui le defendent pour leurs interets, vous serez sideres. Tout se passe comme si la seule chose retenue contrre lui, c’est les elements sonores-la.Nous tous, on n’a pas vu le fond du dossier, alors calmons- nous et attendons le jour-la seulement.Selon quelques idees du Cle Sita Sangare, meme si on met en dehors cette bande magnetique sonore, tout ce qui a ete dit a ete prouve. Soro a promis envoyer de l’ argent dans deux jours pour que Djibril entre dans la base pour travailler les elements parce que quand on donne en haut, ca ne descend pas Il oublie que lui meme Bassolet, ses doigts se collent a l’ argent. On a vu comment l’ essence des agents de securite etait un peu seulement distribue en juin or ca devait l’ etre depuis janvier. Ona vu la revolte des casques parce que ces gens -la avaient commence a trop aimer le peuple et ils voulaient que nous portions des casques. mais c’ est la femme de quelqu’ un qui devait avoir le monopole de ces casques.Bilan, 3 jours de revolte. Mais l’ helico qui est alle a Niangoloko avec un pilote de la base- la, c’ est pas pour recuperer le colis ? Tout le monde sait que le Petit- Gros, on l’ a laisse partir mais il est mouille j’ usqu’ au cou. Djibril est un gros malin mais son cas cette fois- ci, c’est l’ oiseau ruse Konon-fiin qui est tellement ruse qu’ il a fini par tisser son aile dans son nid.Il se debat maintenant mais c’est pas facile de se debattre avec une seule aile.Il a servi ses maitres avec devouement contre les interets du peuple. Il a ete recompense au- dela meme de ses attentes. Ses maitres ont ete punis par les dieux, lui aussi il doit avoir sa part de punition.Dieu aime le Burkina.

  • Le 12 juillet 2017 à 00:20, par TAPSOBA DESIRE En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Lu et désapprouvé ! Il y a des hommes qui feraient mieux de rester définitivement dans l’ombre. Inutile donc de s’apitoyer sur leur sort . Ils devraient plutôt profiter de leur séjour en prison pour méditer tout le mal, toute la souffrance qu’ils ont infligés à leurs propres compatriotes, en étant soit complices silencieux des actes d’injustice,soit défenseurs zélés d’un système impitoyable ! Bassolé à qui on a remis main à main le dossier sait-il seulement ce qui est advenu des cheminots non signataires du protocole de Sitarail ( Groupe Bolloré ) ? Sait-il combien d’années ils ont patienté avant que la justice ne daigne se prononcer sur les cas qui relève d’une violation flagrante du droit du travail burkinabê ? Sait-il combien d’autorités politiques et morales ont été saisies du problème depuis 2002 ? Sait-il combien de cheminots sont morts dans un dénuement total et certains sans même avoir touché leur pension de retraite, un droit acquis ? Au fait quel pays a refusé l’applicabilité de la convention de Genève en matière de traitement de prisonniers au prétexte que la lutte contre le terrorisme ne peut s’encombrer de détails comme les droits de l’homme . Quel pays a de ce fait légitimé la torture et les pratiques les plus sordides dans une base dénommée Guantanamo ? L’ONU a-t-elle eu le courage d’engager des sanctions à l’égard des USA qui, depuis les révélations sur le sort des prisonniers de Guantanamo, ne sentent plus liés par le traité qu’ils ont pourtant ratifié par deux fois en 1929 et 49 ? Pourquoi le Burkina serait plus tenu d’honorer ses engagements vis à vis de la communauté internationale quand beaucoup d’autres si dérobent selon leurs intérêts ? Simplement parce qu’il plus aisé de faire pression sur un petit état sans dissuasion nucléaire comme la Corée du Nord, et de surcroît placé sous perfusion financière !!!

    • Le 12 juillet 2017 à 19:17, par Sam Titenga Pere Bis En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

      Claire comme de l’ eau de roche. Quand tu evoque le cas des cheminots du burkina, j’ aie des larmes aux yeux. Mon oncle est mort de chagrin pour le sort qu’ on les a reserver. Djibril a ete un politique cupide et malhonnete et je ne comprand pas pourquoi les gens s’ apitoiyent sur son sort. Si le droit et la justice voulaient dire quelque chose dans ce pays, ce monsieur n’ avait meme pas purger ses peines finir pour les 25 kilos d’ or voles a Niangoloko et ses des petits gendarmes qui ont paye a sa place. Nous n’ oublierons jamais aussi le cas de l’ Adjudant - Chef Semde, ce gendarme qui a ete melanger dans l’ histoire des faux et usage du faux dans le cas de David Ouedraogo. Pour ceux qui ne le savent pas, il a fait produire un faux papier par l’ adjudant Semde pour direcomme quoi qu’ il a ete garde a la gendarmerie alors qu’ on a passe tout le temps a le torture au Conseil de l’ Entente et sur la Colline de Laye sur la route de ouahigouya pour une histoire de faux coups d’etat avec une seule vieille kalachnikov comme preuve.Semde est mort de mort suspecte comme tous les executants de basse besognes dans l’ affaire Norbert Zongo. Je suis terrifie quant je pense a ce homme depourvu de toute moralite puisse etre porte general apres 19 ans sans servir l’ armee. Vraiment, nos militaires sont courageux, meme. Regardez ceux qui ont servi loyalemnt leur pays. Pendant que lui il sautait dans les avions et allait dans les sallons feutres et les toastsous les lanbris dores, il reveint encore apres tout ca et c’est lui qu’ on donne general alors que son vrai grade, ca ne depasse pas commandant. N’ oublions pas meme qu’ il a ete forme dans une ecole qui n’est meme pas bonne dans la sous- region.Si moi j’ etait oficier superieur, j’allais mouri de chagrin. Mais Dieu reparre les injustcies et le mal que chacun comet, c’est vite ratrappe... Moi je n’ai pas de problemes si quelqu’ un paye les mechantes choses qui l a fait.

  • Le 12 juillet 2017 à 10:01, par Koudraogo Ouedraogo En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Quelqu’un aurait-il le rapport en question ? Je cherche partout.. tout le monde en parle et personne ne le met en référence !

  • Le 12 juillet 2017 à 12:15, par la foudre En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    PASCAL BLAISE ET AUTRES DOIVENT SE RETOURNER N FOIS DES LEURS TOMBES...
    PHILOSOPHE POUR CLASSE DE TERMINALE !!!!!!!!
    COMBIEN DE NOS COMPATRIOTES SONT MAL JUGES DE KANKAN A DOUALA ....EN PASSANT PAR GOMA ET ........BRAZZA..........................!
    ET COMME PAR HASARD ON EXAMINE POUR LE FILS WADE BASSOLET ET COMPAGNIE !

  • Le 12 juillet 2017 à 12:48, par pagnangde En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Pardon. Laissez Bassolet donner les informations depuis qu’il suit Blaise i.e depuis l’affaire de l’assassinat de David Ouedraogo qu’il a couvert avec des faux PV sans être inquiété jusqu’à l’ordre qu’il a donné de tuer ses propres compagnons d’armes ; ses propres enfants a Samorogouan.
    Le groupe de l’ONU peut spéculer sur sa détention, demander sa libération immédiate mais ne peut pas garantir sa survie.
    Des que Bassolet sera libéré sans jugement ou sera acquitté après jugement, il mourra. Si ce n’est pas par crise cardiaque, ça sera par action de l’homme. A bon entendeur, salut

  • Le 12 juillet 2017 à 13:58, par Baroudeur En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Si Mr. BASSOLE est justiciable Pourquoi le faire sortir car il n’est pas la seule personne en detention arbitraire. Combien de burkinabe sont-ils a croupir dans nos prison ? Si on est tous egaux en droit, ce General en carton ne merite pas la liberte. Le groupe des experts des NU peut-il chiffrer a ce jour combien de burkinabe restent en detention arbitraires ? Pourquoi se tabler sur le seul cas BASSOLE ? Est-il au-dessus de tous les citoyens burkinabe ou bien au-dessus de la loi ? La credibilite de ce groupe de travail est a revoir. Ils devraient d’abord faire le point de tous les citoyens en detention arbitraire avant d’arriver au cas BASSOLE ? C’est les memes BASSOLE qui n’ont pas voulu de l’aboutissement du dossier Sankara, Norbert ZONGO et autres. On se rappelle de son influence a ce que certains membres de la commission d’enquete refusent de signer la rapport. Chacun de nous devra souffrir de sa mesaventure sur terre. Qu’il purge sa peine comme il se le doit. Lorsqu’on se croit ruser, on finit toujours par etre emporter par sa ruse.

  • Le 12 juillet 2017 à 20:26, par YIRMOAGA En réponse à : Djibril Bassolé : De l’ombre à la lumière ?

    Parmi les gendarmes qui ont extrait l’or du véhicule du trafiquant Pafadnam, jugés et condamné, un sous officier supérieur avait juré que Bassolet allait les retrouver en prison tôt ou Tard ? La prophétie semble se réaliser même si c’est pas à la MACO qu’il loge ?
    En son temps, il semblerai que l’or est parti du côté de la première dame, promesse a été faite aux gendarmes que tout allait bien se passer, mais trahi, ils ont été condamnés sans le principal acteur, et par la suite une succession de promotions jusqu’à Général, malgré sa disponibilité ?Voilà que la prophétie veut se réaliser si on le transférait à la MACO ? La vie et les emboitions surréalistes ?
    Ceux qui sont qu’on le libère on leur raison que la raison divine ignore ?