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Conseil supérieur de la communication : Un agent devant le Conseil de discipline

LEFASO.NET | Par Aïssata Laure G. Sidibé
mercredi 5 juillet 2017.

 

Ce mardi 4 juillet 2017, le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la communication s’est réuni pour se prononcer sur le cas d’un de ses agents. Celui-ci est accusé d’avoir divulgué un acte administratif.

Conformément à l’article 37 portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la fonction publique, la présidente du CSC a saisi le Conseil de discipline mis en place suivant l’Arrêté du 9 août 2016. La raison ? Un membre du personnel a commis un manquement à l’obligation de réserve et de discrétion. « Le secrétaire général du CSC convoquait l’ensemble du personnel à une assemblée générale prévue pour se tenir le 9 juin 2017, et dont l’ordre du jour portait sur des informations relatives à la réquisition du personnel dans le cadre des élections municipales complémentaires du 28 mai dernier.

Cette note de service, qui est un acte administratif d’ordre interne a été transmise au personnel par la méthode habituelle, celle des agents de liaison. Cette note n’était pas destinée au public hors du CSC », explique le président du Conseil de disciple, Louis Modeste Ouédraogo dans sa déclaration liminaire.

Cependant, ledit acte a fait l’objet de publication par le membre du personnel sur sa page Facebook le 8 juin, soit la veille de la tenue de l’AG, déplore M. Ouédraogo. « La publication a été suivie de commentaires désobligeants et de jurons. Elle a été supprimée de la page quelques heures plus tard », avant d’ajouter.

Selon M. Ouédraogo, la communication au public d’un tel document ne pouvait être justifiée par aucune nécessité de service ou avoir été ordonné par le supérieur hiérarchique de l’intéressé. De ce fait, le conseil de discipline va se pencher sur cette affaire. Et ce, au cours de sa première réunion. A la fin, il doit informer la présidente du CSC, Nathalie Somé/Hien, de la décision prise.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2017 à 11:44, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina Faso : Le Conseil de discipline du CSC tient sa première réunion

    ’’Cette note n’était pas destinée au public hors du CSC ’’.

    - Haaaa !! Vive l’ère de l’internet ! Tout ce qui est camouflé sort.

    Que cet agent aille récquérir les conseils d’un bon avocat et traîner le CSC devant les tribunaux s’il est condamné, et si ce ne sont pas des secrets du service qui étaient contenus dans la lettre. Ceci puisque le CSC ne peut nullement le condamner pour les propos désobligeants et des jurons tenus par d’autres intervenants. Il a publié son post mais il n’a pas invité les gens à réagir. C’est aussi simple que celà !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 5 juillet 2017 à 13:19, par Sibson En réponse à : Burkina Faso : Le Conseil de discipline du CSC tient sa première réunion

    Bien dit Koro Yamyelé, le CSC a intéret à resoudre ses problemes de finances k de commencer par voiloir sanctionner les petits agents

  • Le 5 juillet 2017 à 16:22, par DAO En réponse à : Burkina Faso : Le Conseil de discipline du CSC tient sa première réunion

    deux petits commentaires :
    - le conseil ne prend pas de decision mais fait des recommandations au chef de l’Institution qui décide
    - koro Yamlé : la question est simple : avait-il le droit oui ou non de publier cet acte ? c’est tout !
    s’il n’avait pas le droit son acte constitue en soi une faute ! qu’il ait demandé ou pas de réagir à sa publication. Ce n’est pas une affaire de "petit agent" une faute est une faute ; le Conseil de discipline appréciera de la gravité ! c’est aussi simple !
    où est le rapport avec l’affaire en cours actuellement au CSC (Rapport de l’ASCE)
    Pourtant d’habitude vous êtes plus objectif que ça cher Koro Yamlé
    Respectueusement vôtre !

  • Le 5 juillet 2017 à 21:32, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Le Conseil de discipline du CSC tient sa première réunion

    Pour une fois, le CSC veut montrer aux journalistes amateurs qu’il doit impérativement appliqué le code de déontologie des journalistes au Burkina à la lettre, et de sanctionner de manière impitoyable tout manquement. Malheureusement cette affaire comme le dit mon ami Kôrô Yamyélé, ne mérite pas cette sanction, c’est une affaire interne qui devait pu être régler discrètement après avoir retiré cette fameuse révélation sur FACEBOOCK. Je pense que madame la présidente du CSC veut à travers cette petite affaire, veut se racheter d’une autre chose. Sinon chaque jour à travers les radios de la place, quand on écoute quelques journalistes de pacotille qui révèlent de n’importe quoi sans faire attention, le code de la déontologie des journalistes n’est pas respecté, et ces derniers méritent des sanctions exemplaires pour une tolérance zéro.