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Développement média international : Les acteurs veulent sauver des vies par la communication

LEFASO.NET | Par Rita Bancé/Ouédraogo
jeudi 29 juin 2017.

 

Les acteurs de Développement média international (DMI) ont organisé ce jeudi 29 juin 2017 à Ouagadougou une cérémonie de présentation officielle des résultats du premier essai randomisé contrôlé sur la réduction de la mortalité à travers la communication de masse. L’étude a montré que la campagne a augmenté de 35% les consultations pour les enfants de moins de cinq ans.

A en croire le directeur régional Afrique de l’Ouest, Mathew Lavoie, l’étude scientifique a prouvé statistiquement que la campagne radiophonique menée par DMI et ses radios partenaires a permis d’augmenter de 35% les consultations pour les enfants de moins de cinq ans, une augmentation des soins prénataux et les accouchements dans les centres de santé dans les zones d’intervention. Cette campagne a également permis de réduire la mortalité infantile de 6,3%. Ces campagnes sont menées aussi bien à la radio, à la télévision que sur les téléphones portables.

En ce qui concerne, les campagnes radiophoniques, il s’agit précisément de réaliser des spots radio d’une minute et les diffuser dix fois par jour et des émissions interactives cinq fois par semaine. Les scénarii sont inspirés des résultats de la recherche formative. Le côté dramatique est intensifié pour inciter le changement de comportement.

Pour cet essai contrôlé sur la santé maternelle et de l’enfant au Burkina Faso, la DMI a travaillé avec sept radios partenaires dont : radio lotamu (Solenzo) ; radio Munyu (Banfora) ; radio Djowoampo (Bogandé).

Quant au ministre en charge de la communication, Rémi dandjinou, Co-parrain de la cérémonie, a pour sa part, félicité l’entreprise DMI et ses radios partenaires. « La présentation de cet essai randomisé est très important, c’est aussi dire que nous pouvons avoir aujourd’hui des changements de comportement à travers une communication bien appropriée et bien ciblée. Il y a de nombreux projets qui sont mis en œuvre dans notre pays, le volet communication apparait comme une portion congrue alors que nous pouvons avoir des économies majeures en terme de coût, en terme d’infrastructure, en terme de garantie du cadre de vie si nous avons une communication approprié », a tenu à noter le ministre.

« Nous apportons notre soutien total à Hamed Kossa et à Oméga Fm »

Actualité oblige, le ministre a donné son point de vue sur ce qui s’est passé entre le journaliste de la radio Oméga fm, Hamed Kossa et des membres de la CORA/BF.
« Nous devons nous respecter d’abord, respecter le cadre du travail et se dire que si nous voulons construire un Etat de démocratie ; le respect d’autrui est important. Quels que puisse être les éléments qui se posent, je pense qu’il ne faut pas porter atteinte au cadre de travail de l’autre. Il ne faut pas porter atteinte à la personne physique de l’autre. S’il était avéré qu’il y a eu une force ou une violence exercée contre Hamed Kossa, je voudrais ici même, appeler de toutes mes forces à ce que les personnes qui ont posé les actes soient sanctionnées. Nous déplorons vraiment ces actes. Nous apportons notre soutien total à Hamed Kossa et à Oméga Fm pour ce qui s’est passé. Nous ne pouvons pas imposer aux Burkinabè un mode de consommation, il faut que les artistes et les producteurs de cinéma travaillent à élever la consommation », a relevé le ministre en charge de la communication, Rémi Dandjinou.

Rita Bancé/Ouédraogo
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