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Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

LEFASO.NET | Par Romuald Dofini
jeudi 29 juin 2017.

 

Le conseil municipal de la commune de Bobo-Dioulasso tient, du 28 au 30 juin, la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2017. Au cours de cette session, le bourgmestre de la commune n’a pas manqué de rappeler aux différents conseillers, la situation que travers sa commune. « L’argent ne rentre pas », a-t-il déploré.

Réunis autour de 15 points inscrits à l’ordre du jour, les différents conseillers de la commune de Bobo-Dioulasso auront pour tâche principale d’examiner le budget supplémentaire, gestion 2017. Au cours de cette session, le maire de la commune Bourahima Sanou, n’a pas manqué de rappeler aux distingués, les difficultés que traverse sa commune. « L’argent ne rentre pas », a-t-il dit.

En effet, la commune de Bobo-Dioulasso rencontre d’énormes difficultés pour mobiliser ses propres ressources. Selon le maire Bourahima Sanou, la commune perd près de la moitié de ce qu’elle devrait mobiliser. Une situation qui, selon lui, est alarmante. C’est pourquoi, il a tenu à informer les différents conseillers sur cette question afin qu’ensemble ils puissent trouver des solutions adéquates pour la mobilisation des recettes pour le développement de la ville de Sya.

L’incivisme fiscal a pris de l’ampleur au Burkina Faso et plus précisément dans la commune de Bobo-Dioulasso. La population ne paye pas les impôts et les taxes comme il se doit. Et cela pourrait s’expliquer, selon le maire, par le manque de confiance entre la population et les responsables de la commune, notamment les agents des impôts. Toutefois, le conseil dit être à la recherche de solutions pour pouvoir remédier à cela. Car la commune doit pouvoir compter sur ses propres ressources pour son fonctionnement et non sur des financements étrangers.

Aussi, a t-il appelé les différents conseillers à beaucoup plus d’organisation afin de trouver des voix et moyens pour la mobilisation de ces ressources financières. Il déplore toutefois que Bobo-Dioulasso, par ailleurs capitale économique du Burkina Faso, n’a que cinq milliards de Francs CFA comme budget de fonctionnement.
« L’activité économique devrait pouvoir bien marché ici et on devrait pouvoir atteindre dix milliards de Francs CFA en terme de budget de la commune », a laissé entendre le président du conseil.

Ainsi, espère t-il combattre l’incivisme fiscal en invitant tous les conseillers et agents financiers de la commune à surtout travailler dans la transparence et aussi à sensibiliser les populations sur le payement des taxes et impôts. « Il faut que la population sache que les taxes qu’elle paye vont dans le budget de la commune. Nous devrions travailler à l’adhésion de la population dans le développement de la commune et pour cela, il faut que l’administration communale soit engagée et réorganisée. Il faut également que les agents puissent montrer un gage réel dans la transparence de la gestion de nos finances », a t-il souhaité.

A Bobo-Dioulasso, force est de constater un peu partout dans la ville qu’il y’a des bâtiments de la commune qui sont habités anarchiquement et gratuitement par des privés. Et même qu’il y a des installations d’eau et d’électricité et les gens en profitent sur le budget communale.

Cependant, le maire dit avoir pris conscience de la situation et rassure que tout est mis en œuvres pour la résolution de ce problème. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]



Vos commentaires

  • Le 29 juin 2017 à 17:12, par Oussou En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Bobo Dioulasso,est notre fierté.Pour ce faire je suggère à la commune de cesser le bras de fer avec les régies de recettes .Sans elles,il n’ y a pas de recouvrement des impôts locaux et de taxes.Mettez les moyens à leur disposition,en retour vous verrez que ça ira.La crise de confiance disparaîtra à tous les niveaux. L’argent est le nerf de la guerre ,dit-on.Le recensement fiscal est du ressort des services des impôts.Le recensement fiscal est la base et la clé de l’élargissement de l’assiette fiscale. En ce moment,la commune aura un maximum du budget d’investissement issu du recouvrement. Il n’y a pas de faiblesse à être flexible et à développer un leadership à même de désamorcer toutes frondes.Bon vent au Conseil municipal de Bobo Dioulasso,ville historique éternelle et symbole du social et de la chaleur humaine.

    • Le 30 juin 2017 à 09:16, par Nafolo En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

      Oussou tu dois être de cette galaxie des agents des impôts qui se croient indispensable aux communes. Vous plomber les budgets des communes par vos prises en charge mirobolant. Exemple d’une commune : 2 agents des impôts chargés du recouvrement des taxes ont été pris en charge par la commune à hauteur de 5000f par agent donc 10000f pour les deux. Le soir lorsqu’ils faisaient le décompte, ils ont fait un recouvrement de 8000f. Mais le potentiel fiscal existe, mais reconnaissons que l’attitude impolie des agents des impots, du trésor et de manière générale des agents du MINEFID ne favorise pas un recouvrement optimal des recettes et la, le maire a parfaitement raison. Des agents arrogants, des agents corrompus, des délinquants à la limite. LES AGENTS DU MINEFID CONSTITUENT UN VERITABLE PROBLEME DE DEVELOPPEMENT DU BURKINA. Parole de Nafolo

      • Le 30 juin 2017 à 11:59, par Oussou En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

        Bravo Nafolo ! tu es fort en art divinatoire ! Laissons la bagarre et les injures,et apportons des critiques constructives pour le développement de Bobo Dioulasso. Je t’invite à boire le thé dans mon grin demain soir.

      • Le 30 juin 2017 à 15:39, par Génération futur En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

        Je me permets d’intervenir et demander à Monsieur le Maire qu’il nous dise c’est "quel argent" qui ne rentre pas.
        Est-ce la Taxe sur l’Occupation de la Voirie Publique (OVP), la Contribution des Moyennes Entreprises (CME), la Contributions des Patentes, La taxes de Jouissance, La Taxe de Résidence, la Taxes sur les Charrettes, la Taxes sur les Chiens,etc.

        Le problème qu’il pose n’est pas seulement le propre de Bobo, mais pratiquement de toutes les communes du Burkina.
        Et je vous assure que les agents de recouvrements n’y sont pour rien. C’est principalement la faute des Maires et de ses conseillers municipaux. Pour exemple, à Ouagadougou, le Maire à juste voulu réajuster les loyers du patrimoine communale ; l’opposition n’a pas été d’accord et le projet semble être abandonné.
        La CME est en déca des potentialités dans toutes les communes parce que les Maires n’ont pas encore la culture de sensibiliser les commerçants afin que les agents du recouvrement puissent faire le travail dans les marchés. Aussi, ces derniers n’osent s’y aventurer (j’en sais quelque chose, j’ai failli être molester dans un marché plusieurs fois par des commerçants).

        Pour ce qui concerne l’OVP, les maires encouragent les installations anarchiques au bord des voies. Devant chaque porte ou espace publique, des commerçant s’y installent sans aucune procédure ou formalité (ce sont des militants qu’il ne faut pas heurter). Il nait alors une difficulté d’identification claire des occupants de ces lieux, rendant tout travail d’imposition et de recouvrement difficile.

        Plus grave, le personnel chargé du recouvrement de l’OVP est en sous nombre et pas qualifié. J’insiste sur le "pas qualifié" car il n’a pas été formé sur les enjeux des finances publiques.
        Et ce que je vais déplorer enfin, c’est le fait que le commerçant ne se retrouve pas. Il a affaire à deux entités de recouvrement : le services des impôts pour le recouvrement de la CME et le service de la Mairie (ou du trésor) pour l’OVP.
        Je suggère que le commerçant reçoive un seul avis d’imposition. Ce qu’il veut savoir, c’est combien "je paye dans l’année". Cette philosophie avait d’ailleurs inspirer le législateur dans les années 1990 pour l’adoption d’un impôt synthétique, qu’il avait appelé la Contribution du Secteur Informel (CSI), devenu aujourd’hui CME.
        Mais bon ! les politiciens veulent des électeurs, alors que l’électeur, ça se caresse dans le sens des poils.
        Monsieur le Maire, si "l’argent de rentre pas", réorganiser bien le système de recouvrement de vos taxes adoptées par délibération du conseil municipal.

    • Le 30 juin 2017 à 13:08, par Rel En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

      Oussou les agents des impôts sont des voleurs des escrocs des mendiants larmoyants soucieux de leur ventre au détriment de l’intérêt de la nation. Vous volez le peuple en offrant une porte de sortie aux entreprises. Je suis comptable de formation et je peux pas comprendre q’un agent des impôts qui a grever tout récemment pour améliorer s’est conditions viens proposer de diminuer le chiffre d’affaire d’une entrprise de 5milliard à 1.5milliard pour la somme de 500mil f. J’ai honte

  • Le 29 juin 2017 à 18:37, par Raso En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Les gens paient mais ne voient aucun changement à leur cadre de vie. Pourquoi voulez-vous qu’ils continuent à le faire ?

  • Le 29 juin 2017 à 19:48, par abc En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Pour le developpement du Grand ouest ,il faut quitter le parti politique des autres , ensuite creer son propre parti et aller a la conquete du pouvoir d’etat . Seule la lutte lbere.
    Mr. le maire , le MPP et autres ne feront jamais le bonheur de la ville de Sya. Leves toi donc et crees ton parti politique .

    • Le 30 juin 2017 à 16:29, par Sawadogo En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

      abc, commence à créer ton parti, tu pouuras même l’appeler du nom de ton ethnie ou si tu veux par le nom du grand groupe ethnique d’appartenance. Ça ne changeras rien, tu continueras à te morfondre dans ta douleur sans fin. Mon frere, decharge ton coeur de tant de rancoeur pour les "autres", sinon ta santé en pâtira.

  • Le 29 juin 2017 à 20:01, par Mafoi En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    La presque quasi totalité des maires du Burkina sont perçus comme des receleurs de parcelles par la population et cela,à juste raison car le passé plaide pour eux.Malheureusement comme le présent n’est pas aussi reluisant,comment voulez-vous que les mêmes aillent de manière volontariste s’acquitter de leur devoir fiscal ?Je pense que si vous êtes de bonne foi,c’est à dire si vraiment vous êtes là pour vos administrés,il faut aller les chercher en les convainquant avec des projets clairs au lieu de chercher à les racketter pour faire juste tourner votre boutique

  • Le 29 juin 2017 à 21:08, par Chiasson En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Quand certains maires ou anciens maires de Bobo font étalage de signes extérieurs de richesses mal acquis : villas, grosses voitures et fermes estimées à au moins 1 million de dollar (500.000 000 fcfa) sans être inquiétés ; il ne faut pas s’étonner que telle impunité, incite au refus de contribution fiscale dans le chef du citoyen lambda.
    Bobo 2010 et bien d’autres sites, regorgent de villas, parcelles qui sont en réalité le fruit des détournements des deniers publics. Faîtes un audit et saisissez par voie judiciaire ces biens là. Le pouvoir tant décrié aujourd’hui de la Transition, avait bel et bien mis le pied dans le plat et mis le doigt là où ça fait mal. Pas mal de maires bobolais s’étaient retrouvés derrière les barreaux. Qu’en est-il des raisons ou des causes délictuelles qui les y ont amenés.? On les revoit de nouveau se pavaner lors de cérémonies en ville. Avant de donner des leçons de patriotisme aux commerçants, soyez vous les hommes politiques, exemplaires.

  • Le 29 juin 2017 à 21:30, par Juste En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    L’argent ne peut pas rentrer si vos policiers municipaux se transforment en "coupeurs de route" pour racketter la population. Bobo a mal à ce niveau et ne soyez pas étonnés d’une munie insurrection dans votre cité. C’est vrai que chacun veut devenir riche tout de suite et maintenant mais le cas de Bobo dépasse l’entendement. Mieux, les contrôles sont parfois teintés d’ethnicisme et cela n’est pas bon signe pour la ville qui m’a vu naitre et que j’aime tant.

  • Le 29 juin 2017 à 21:53, par Yahman En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Tu es maire parce que tu as un plan de mobilisation des ressources !!pas pour venir nous dire que l’argent ne rentre pas.ça on le savait bien longtemps oubien qu’est ce que tu croyais ?
    Qu’est ce doit mobiliser pour que tu gères ?
    Je comprend l’opportunité de ce constat.

  • Le 30 juin 2017 à 02:25, par kassamba Inkassable En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Bobo n est capital eco.que de nom ;toutes les activites eco.adm. ont ete concentree a Ouaga de sorte que la population actuelle de Bobo na presque pas de revenu..le Maire nes tpas un magician pour resoudre tous les problemes tout de suite.Commencons dabord a decentraliser l administration cad la masse monetaire en circulation..et on verra. Aux USA adminitretion federale nest pas concentree a DC..
    Bougouri ke oun gne na..

  • Le 30 juin 2017 à 05:54, par LUSTRE En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Monsieur le Maire, moi je n’est pas la solution votre problème , mais tout ce que je peux dire est qu’il faut sortir des sentiers battus pour réussir, en d’autres termes, il faut prendre des
    risques et innover dans la gestion communale.
    Beaucoup et courage à vous et que les ancêtres de la ville de SYA vous assiste et guide.

  • Le 30 juin 2017 à 08:18, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    ’’La population ne paye pas les impôts et les taxes comme il se doit’’.

    - Monsieur le Maire, la population paye les impôts pour qu’en retour elle bénéficie de bonnes routes, de bonnes infrastructures. Mais de celà rien du tout. Alors pourquoi payer les impôts si rien n’est investi en retour ? Vous-même vous savez que Bobo-Dioulasso est complètement délabrée !?

    Et puis je vais vous dire qu’en économie politique, un État, une collectivité ont deux fonctions. Sachez-le pour de bon, c’est deux fonctions et ce sont : La fonction d’extraction (taxes, impôts, contraventions, etc.) et la fonction de redistribution (financement des infrastructures, etc. pour l’usage des citoyens). Mais vous n’investissez rien, et c’est la fonction d’extraction qui vous intéresse, et vous êtes là avec votre chapeau de charlatan pour dire que les citoyens ne payent pas les impôts !

    Et puis je vais vous dire que bâtir sa politique de développement sur les impôts est tout simplement de l’ignorance de ce qu’est le développement. Et sachez que trop d’impôts tue l’initiative privée, empêche les PME/PMI de se développer et inhibe l’emploi. Voilà pourquoi votre ville est totalement morte ! Vous misez trop sur les impôts !

    CONCLUSION : Citoyens de Bobo-Dioulasso, ne payez pas les impôts si en retour vous ne voyez pas les impacts dans votre quotidiens ! Monsieur le Maire, l’incivisme fiscal est aussi un moyen de lutte et de pression.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 30 juin 2017 à 08:20, par Thién En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Appliquer les textes avec toute la rigueur et prenez l’argent où il se trouve !
    Ne jouer pas au populisme dans le sens de votre prochaine reélection !
    Libérez vous de vos carcans politiques et montez sincèrement au front !
    Montrez patte blanche et mettez vous devant en donnant le bon exemple !

  • Le 30 juin 2017 à 08:37, par L’Autre Africain En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Monsieur le maire, comment voulez vous que l’argent rentre si vous vous portez à dos les régies de recettes (les Impôts et le Trésor) ? Vous avez essayé de monter les agents communaux et même la population contre ces régies, on pensait que vous aviez une autre solution pour recouvrer les recettes communales.
    Certes le peu de recettes recouvrées va dans le budget communal comme vous le dites et après il part où, quant on sait que certaines Institution du pays exécutent plus de 90% de leurs budgets hors normes.
    Quand Bobo ne se développe pas mais ses maires "se développent", comment voulez vous que l’incivisme fiscal ne s’installe ?
    C’est vrai que quand on enlève le miel de la ruche, on ne peut s’empêcher de se lécher les doigts, mais quant on finit par emporter toute la ruche de miel, là y a problème.
    Loin de moi toute apologie de l’incivisme, qu’il soit fiscal ou pas, mais commencez à bien utiliser le peu d’argent qui rentre et vous verrez que vous pourrez renverser la propension à l’incivisme fiscal dans votre ville.
    Amicalement votre !

  • Le 30 juin 2017 à 08:47, par la verite En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Vous etes là pour faire rentrer l’argent et travailler pour le developpement de Bobo. Le reste on s’en fou point barre !!!

  • Le 30 juin 2017 à 08:49, par wendbenedo En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Il y a l’incivisme fiscal c’est vrai mais le maire doit aussi se poser des questions sur les biens meubles et immeubles de ses policiers ! Si la moitié des contraventions vont dans les caisses de la commune, la moitié reste dans les poches des policiers.

  • Le 30 juin 2017 à 09:15, par Jeune Premier En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Qu’etais-tu avant de devenir maire ? Montre-nous tes recus d’impots et s’ils sont honores, alors nous payerons. Nous n’allons pas payer les impots pendant qu’on nous vole nos parcelles, confisque nos maisons en se cachant derriere des institutions bancaires, detourne nos deniers publics avec des exemples comme le SIAO, les fonds routiers, nos vehicules voles a la presidence, et j’en passe. Nous n’allons pas payer et venez nous decapiter un a un. Nous n’allons pas payer point barre...

  • Le 30 juin 2017 à 09:44, par Jeune Premier En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Il y a des gens qui ne vivent que de la politique. La politique est un moyen de servir un peuple en montrant sa loyaute, son integrite et son amour pour ses concitoyens. Son patriotisme pour la quete du developpement de son pays l’incite a travailler pour meriter la confiance de ses concitoyens. Il faut d’abord etre un homme de metier, c’est-a-dire quelqu’un qui travaille. Sinon comment quelqu’un qui ne connait pas travailler peut-il trouver du travail a quelqu’un qui n’en a pas. En bon exemple quel travail fasaient Rock, Salif et Simon quand ils ne faisaient pas la politique ? Ces gens peuvent-ils nous trouver du travail ? Mais dans nos pays surtout depuis l’avenement de la rectification, la politique est devenue un moyen de s’enrichir illicitement. J’aurais souhaite que nos populations revoient leur maniere d’elire leurs dirigeants car nous resterons toujours croupis a la mendicite occidentale.

  • Le 30 juin 2017 à 10:40, par Le Bobolais En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    M. Le Maire, vous ne pouvez pas avoir l’argent. Apparemment vous n’exister même pas... Rien n’a changé dans bobo depuis que vous êtes assis à la mairie. Nous savons tous qu’il y’a des parking réservé aux transporteurs. Pourquoi ils ne vont pas garer là-bas ? C’est des ronronnement de camion à partir de 20h ou 5h du matin dans nos quartiers. Venez les verbaliser.... Nos quartiers sont devenue des garages de camions remorques... des magasin de stockage de carburant, de vivre, des dépositoires de vieille carcasse de véhicules etc.... Nous n’avons plus de route même pour accéder à nos concessions.... Et vous êtes là vous regarder et ne dite rien.... Vraiment j’ai envie de quitter Bobo.

  • Le 30 juin 2017 à 11:04, par SPI En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Le maire et ses soit disant "distingués" nous pompent l’air. Rien qu’à les écouter parler lors des sessions qu’ils organisent ; on sent qu’ils ne sont pas là pour le développement de la ville. "Ils veulent faire vite pour ne pas partir les mains vides"

  • Le 30 juin 2017 à 11:14, par Togssida En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Il faut éviter la langue de bois ! Il n’ y a pas un problème de confiance entre les Impôts et les contribuables. C’est plutôt envers la commune que l’on pourrait parler de manque de confiance. Les Impôts n’ont aucun pouvoir sur l’argent collecté. Les Impôts ne gèrent pas les recettes recouvrées. Rendez donc à, César ce qui est a César. Si les contribuables doutent du bon usage de leur argent, c’est à la Mairie de prendre ses responsabilités. Il ne faut par ailleurs pas oublier que la Mairie de Bobo a préféré tenir un bras de fer avec les Impôts sans aucune raison. Il ne doit pas jouer au surpris si les recettes ne rentrent pas. S’il méprise les Impôts c’est qu’il a d’autres sources de financements !

  • Le 30 juin 2017 à 13:49, par Toēenga En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Abc faut quitter dans ça. Faut quitter le régionalisme avec ton esprit précaire.

    Le bobolais, ne quitte pas bobo pour cette raison là. Faut oeuvrer à améliorer les choses.

    Toēenga

  • Le 30 juin 2017 à 14:58, par Diarradougou En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Voyez vous ! Les réactions des Bobolais sur le forum.
    Énormément de critiques. Beaucoup de coups de gueule. Un peu d’insultes. Et finalement peu de contributions constructives ... bref, un lieu commun. Du pur Bobo.

    Comme disent nos voisins Ivoiriens. "Quittez dans ça !". Changez de logiciel. Les mêmes attitudes. Les mêmes réflexes. Causent les mêmes effets. La stagnation d’une ville. Qui ne pourrait aller qu’en s’enfonçant. Tant que ses fils et filles ne renaissent pas avec une mentalité de Winner ! En faisant bloc commun et regardant dans la même direction et en œuvrant ensemble.

    De grâce donc. Conservez vos biles pour d’autres occasions qui en valent le coup.

    Bobo sera ce que ces filles et filles voudraient qu’elle soit. De tous horizons. En exploitant au mieux son cosmopolitisme. Ou alors elle continuera à être une ville-épave. Bonne pour la poubelle.

  • Le 30 juin 2017 à 16:16, par WALAYE En réponse à : Commune de Bobo-Dioulasso : « L’argent ne rentre pas », déplore le maire Bourahima Sanou

    Depuis que ce maire a engagé le bras de fer avec les régies de recettes, ce résultat ne surprend personne. Tout ce qu’il reprochait au trésor et au impôts se faisait partout, lui i s’est cru plus que les autres et voilà le résultat. Allons seulement. WALAYE