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Formation professionnelle : Les nouveaux référentiels de 15 métiers élaborés et validés

jeudi 29 juin 2017.

 

Les travaux d’élaboration et de validation de référentiels de formation et de certification de 15 métiers sont à leur aboutissement. Ce jeudi 22 juin 2017, au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), les résultats desdits travaux ont été présentés au ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouedraogo.

Du 24 octobre 2016 au 17 mai 2017, au moins 90 professionnels des domaines de la maçonnerie, de la menuiserie, de la mécanique, pour ne citer que ceux-là, se sont retranchés pour tracer les sillons de ces nouveaux référentiels. Ces acteurs du domaine en étroite collaboration avec les cadres des ministères en charge de la formation professionnelle, de l’éducation nationale, de l’agriculture, ainsi que de tous les départements dans lesquels se font des formations professionnelles, n’ont pas lésiné sur les moyens pour élaborer des référentiels de qualité qui répondent aux normes communautaires.

Des documents d’une grande importance qui viennent s’adjoindre aux douze autres déjà existante depuis 2012. Ce qui porte à 27 les référentiels de formation et de certification, au grand bonheur des aspirants au Certificat de qualification professionnelle (CQP) ou encore au Brevet de qualification professionnelle (BQP). Cela en attendant cinq autres référentiels en cours d’élaboration et de validation. Cette attitude, laisse transparaitre la volonté du gouvernement de donner une formation qualifiante à la jeunesse burkinabè afin d’ajouter de la plus-value dans l’exercice de ces métiers.

Selon le ministre en charge de la Formation et de l’insertion professionnelle, Dr Smaïla Ouedraogo, tous (les acteurs) ont été mis à contribution dans le but de développer des compétences utiles afin de faire, « d’un maçon un bon maçon, d’un mécanicien un bon mécanicien et d’un menuisier un bon menuisier ». Ce travail vient donc, confirmer l’orientation du gouvernement dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui veut faire de la formation professionnelle un cheval de batail pour résoudre les questions d’employabilité et d’emploi de la jeunesse.

Il ne suffit pas d’élaborer et de valider des référentiels pour autant les ranger dans des tiroirs, vue que la divulgation pose souvent problème. Pour y remédier, le ministre compte exploiter plusieurs canaux à savoir les Directions régionales de son département, la Chambre des métiers, le patronat et bien entendu la Chambre consulaire. « Nous allons avoir des séances de travail, des ateliers de vulgarisation. Même au niveau de l’Union africaine, cette année, le Burkina Faso a fait une inscription pour faire en sorte que la formation professionnelle soit la question fondamentale qui va être traitée tout au long de l’année 2018 », a-t-il laissé entendre.

M.K
Lefaso.net
Crédit photo : E Bakala (Sidwaya)



Vos commentaires

  • Le 29 juin 2017 à 08:23, par bendre En réponse à : Formation professionnelle : Les nouveaux référentiels de 15 métiers élaborés et validés

    Bonjour,félicitation pour le travail abattu mais il reste encore à faire, à savoir la formation des formateur sur leurs utilisations et aussi le renforcement des capacités des formateurs car vous savez bien que la technologie évolue mais malheureusement nos formateurs n ont que de vielles connaissances et sont quasi obsoletes

  • Le 1er juillet 2017 à 14:54, par Wolfgang E. Schmidt // 76337 Waldbronn Allemagne En réponse à : Formation professionnelle : Les nouveaux référentiels de 15 métiers élaborés et validés

    Bonjour,
    Je me permets de réagir suite à la lecture de l’article pour féliciter les autorités du Burkina Faso pour l’intérêt qu’elle porte à la formation professionnelle gage de développement d’un pays dans ce sens qu’elle demeure le socle incontestable de l’autonomisation des jeunes , de leur emploi et de la professionnalisation des métiers qui seront enseignés . Je m’appuis sur l’exemple Allemand dont le développement est tributaire de la maitrise de ce secteur.
    Depuis 22 ans je me suis inverti au Burkina pour apporter mon expertise (je suis ingénieur en électricité et ancien directeur d’une école de formation professionnelle (Albert-Einstein-Schule) à Ettlingen en Allemagne qui a formé beaucoup de burkinabè actuellement actifs dans l’enseignement et la formation de jeunes au Burkina). J’ai soutenu une initiative du Dr Joseph Conombo par la construction et l’équipement complet d’un centre de formation professionnelle à Tampinko (Kombissiri). Ce centre est rétrocédé gracieusement à l’Etat qui a affecté des professeurs mais malheureusement n’a jamais affecté des élèves dans ce centre qui pourtant possède tout ce qu’il faut comme infrastructures (ateliers, dortoir, salles de classe groupe électrogène, forage avec AEPS, plaques solaire avec énergie solaire, équipement en matériels didactiques) pour une formation pratique et théorique efficiente. Lors de mon récent passage au centre en Octobre 2016, c’est avec stupéfaction que j’ai constaté le délabrement avancé des investissements fautes d’appui et d’intérêt de je ne sais qui. Donc comprenez ma joie de constater l’intérêt que les plus hautes autorités du votre Pays accorde à ce secteur vital. Je nourris l’espoir que cet intérêt sera porté sur le centre de Tampinko et qu’à l’avenir une solution urgente sera trouvée pour redynamiser ce centre fruit de beaucoup d’efforts fournis par des partenaires multiples qui souhaitent voir leur efforts reconnus acceptés et utile à la communauté.
    C’est très bien d’élaborer des référentiels mais je pense qu’il faut allier à cela la formation des formateurs et intégrer la formation pratique des jeunes de préférences dans leur langue maternelle. Il y’a beaucoup de jeunes déscolarisés qui peuplent les villages et sans avenir certain, les former sera j’en suis sûr une bonne option pour leur intégration dans le circuit de l’auto emploi.
    C’est juste ma vision contributive à la question sans prétention de donner de leçon à qui que ce soit. Le sujet m’intéresse beaucoup et je ne saurais passer sous silence.
    Je réaffirme ma disponibilité à accompagner le Burkina dans toutes les initiatives relevant du domaine de la formation professionnelle ce, dans les limites de mes possibilités.
    Wolfgang E. Schmidt
    Waldbronn / Allemagne

  • Le 1er juillet 2017 à 17:02, par Wolfgang E. Schmidt // 76337 Waldbronn Allemagne En réponse à : Formation professionnelle : Les nouveaux référentiels de 15 métiers élaborés et validés

    Bonjour,
    Je me permets de réagir suite à la lecture de l’article pour féliciter les autorités du Burkina Faso pour l’intérêt qu’elle porte à la formation professionnelle gage de développement d’un pays dans ce sens qu’elle demeure le socle incontestable de l’autonomisation des jeunes , de leur emploi et de la professionnalisation des métiers qui seront enseignés . Je m’appuis sur l’exemple Allemand dont le développement est tributaire de la maitrise de ce secteur.
    Depuis 22 ans je me suis inverti au Burkina pour apporter mon expertise (je suis ingénieur en électricité et ancien directeur d’une école de formation professionnelle (Albert-Einstein-Schule) à Ettlingen en Allemagne qui a formé beaucoup de burkinabè actuellement actifs dans l’enseignement et la formation de jeunes au Burkina). J’ai soutenu une initiative du Dr Joseph Conombo par la construction et l’équipement complet d’un centre de formation professionnelle à Tampinko (Kombissiri). Ce centre est rétrocédé gracieusement à l’Etat qui a affecté des professeurs mais malheureusement n’a jamais affecté des élèves dans ce centre qui pourtant possède tout ce qu’il faut comme infrastructures (ateliers, dortoir, salles de classe groupe électrogène, forage avec AEPS, plaques solaire avec énergie solaire, équipement en matériels didactiques) pour une formation pratique et théorique efficiente. Lors de mon récent passage au centre en Octobre 2016, c’est avec stupéfaction que j’ai constaté le délabrement avancé des investissements fautes d’appui et d’intérêt de je ne sais qui. Donc comprenez ma joie de constater l’intérêt que les plus hautes autorités du votre Pays accorde à ce secteur vital. Je nourris l’espoir que cet intérêt sera porté sur le centre de Tampinko et qu’à l’avenir une solution urgente sera trouvée pour redynamiser ce centre fruit de beaucoup d’efforts fournis par des partenaires multiples qui souhaitent voir leur efforts reconnus acceptés et utile à la communauté.
    C’est très bien d’élaborer des référentiels mais je pense qu’il faut allier à cela la formation des formateurs et intégrer la formation pratique des jeunes de préférences dans leur langue maternelle. Il y’a beaucoup de jeunes déscolarisés qui peuplent les villages et sans avenir certain, les former sera j’en suis sûr une bonne option pour leur intégration dans le circuit de l’auto emploi.
    C’est juste ma vision contributive à la question sans prétention de donner de leçon à qui que ce soit. Le sujet m’intéresse beaucoup et je ne saurais passer sous silence.
    Je réaffirme ma disponibilité à accompagner le Burkina dans toutes les initiatives relevant du domaine de la formation professionnelle ce, dans les limites de mes possibilités.
    Wolfgang E. Schmidt
    Waldbronn / Allemagne