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Santé : L’accès aux médicaments de qualité au cœur d’une réunion conjointe de l’OMS et de l’OOAS

LEFASO.NET | Par Justine Bonkoungou (Stagiaire)
mercredi 28 juin 2017.

 

Du 28 au 30 juin 2017 se tient à Ouagadougou une réunion conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) sur l’amélioration de l’accès aux produits médicaux de qualité certifiée. Une réunion au sortir de laquelle une feuille de route sera établie pour permettre aux populations des pays de la CEDEAO de bénéficier de l’accès aux produits de santé de qualité.

La disponibilité des produits médicaux de qualité est l’une des préoccupations majeure en matière de santé publique dans les pays de l’Afrique de l’ouest. Malgré les efforts des gouvernements et des partenaires pour améliorer la disponibilité, l’accessibilité et la qualité des médicaments, force est de constater que dans la plupart pays d’Afrique de l’ouest, l’accès aux produits pharmaceutiques de qualité laisse à désirer. Et ce, en raison des insuffisances que connaissent les systèmes pharmaceutiques et d’approvisionnement de ces pays.

Ces insuffisances selon le Dr Fatimata Zampaligré, représentant la Représentante de l’OMS au Burkina Faso, sont de divers ordres. Il s’agit entre autres de la faiblesse des systèmes de règlementation, de l’absence d’autorité de règlementation indépendante et forte, de la prolifération du phénomène de faux médicaments, la fréquence élevée des ruptures des produits de santé, etc.

Pour donc pallier ces insuffisances qui sont le plus souvent transfrontalières, l’OMS et l’OOAS conjuguent leurs efforts afin de mener des actions coordonnées. Selon le Dr Zampaligré, cette réunion est en cohérence avec les actions déjà engagés dans le cadre de l’harmonisation de la règlementation pharmaceutique dans les ensembles régionaux et sous régionaux par l’OMS.

Une réunion importante pour les pays de l’Afrique de l’ouest

Pour le Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, secrétaire général du ministère de la santé, cette concertation est à saluer parce que « le médicament est très important lorsqu’on parle de système de santé. Et on dit communément que pas de médicament, pas de programme de santé, pas de système de santé. Il était donc important que nous nous réunissions sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation ouest-africaine de la santé pour voir comment on peut mettre en place des mécanismes pour assurer la disponibilité de médicaments sûrs, efficaces, abordables à l’endroit de nos populations. »

Le Dr Cécile Macé, pharmacienne et conseillère technique au sein du département médicaments essentiels et produits de santé à l’OMS a tenu à préciser, que pour l’OMS cette réunion est une opportunité pour mieux comprendre la situation de l’accès aux médicaments et aux produits de santé en Afrique de l’Ouest.

La réunion est aussi l’occasion pour l’Organisation mondiale de la santé « de voir comment avec l’OOAS, nous pouvons joindre nos efforts pour appuyer les pays dans l’amélioration de l’accès aux produits de santé de qualité pour s’assurer que les besoins des populations soient couverts et que des produits de santé de qualité soient disponibles dans les structures de santé à tout moment », explique, le Dr Cécile Macé.

Au sortir de la rencontre, les priorités seront identifiées et permettront d’établir une feuille de route en vue d’améliorer l’accès aux produits de santé de qualité certifiée dans les pays de la CEDEAO.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 29 juin 2017 à 13:20, par ci En réponse à : Santé : L’accès aux médicaments de qualité au cœur d’une réunion conjointe de l’OMS et de l’OOAS

    L’accès aux médicaments de qualité est une préoccupation pour les burkinabé , on remplace actuellement les bon produits par des génériques indien mais au même prix que les bon produits,
    des antibiotiques en passant par les produit du traitement des hypertendus , des diabétiques . ex.
    les produits banals qui ont fait leur preuve disparaisse au Burkina , il faut commissionner dans un pays voisin ou à défaut payer les commandes spéciales qui coûte excessivement cher , ce qui n’est pas de la faute au pharmaciens qui commande ses produits.