Programme d’investissement Forestier dans les communes : Les acteurs s’accordent sur les modalités et les actions préalables à menerCeci est un communiqué du Ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique. Le Programme d’investissement forestier (PIF) du Burkina Faso a tenu le jeudi 18 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier d’information sur son mode d’intervention dans les communes et sur l’état de préparation du Burkina Faso à la REDD+. L’atelier qui, a regroupé environ 200 personnes, a permis aux participants composé essentiellement des gouverneurs des cinq (05) régions couvertes par le PIF, des maires des trente-deux (32) communes d’intervention du Programme, des représentants d’Organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations partenaires ainsi que des partenaires techniques et financiers, de prendre connaissance du processus devant aboutir à l’élaboration et à la mise en œuvre des Projets de développement intégrés communaux pour la REDD+. Il s’agissait également de soumettre les outils conçus par le Programme dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale REDD+ à l’appréciation des acteurs invités. En effet, après les phases d’études et d’élaboration de nouveaux outils, qui ont parfois mis à mal la patience des bénéficiaires, le PIF devrait, à présent, se lancer résolument dans une phase active à travers des investissements concrets sur le terrain. Etat de préparation du Burkina Faso à la REDD+ En effet, le processus de sécurisation foncière décliné dans le manuel simplifié d’exécution, de suivi et d’évaluation des PDIC/REDD+ doit être mieux explicite. C’est pourquoi, ils ont souhaité que des sessions d’information et de formation plus approfondies sur les outils de planification territoriale et de sécurisation foncière développés par le PIF. Alors, qu’en ce qui concerne la mise en œuvre opérationnelle des PDIC/REDD+, il a étésuggéré que les outils de planification territoriale qui ont été élaborés par d’autres acteurs du développement local (ONG et association, projets et programmes) soient capitalisés. Car la complémentarité des outils devrait permettre au PIF d’atteindre les résultats souhaités. Enfin, les collectivités territoriales ont manifesté le besoin de bénéficier de formation sur le PIF et la REDD+. A cet effet, les présidents des conseils régionaux ont marqué leur accord pour recevoir des formateurs du PIF lors des rencontres des conseils Régionaux. Le Burkina Faso et la REDD En rappel, REDD+ signifie « réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière », et l’ajout du « + » correspond à la prise en compte de l’augmentation des stocks de carbone, notamment à travers des pratiques sylvicoles adaptées ou des plantations. Son principe est de rémunérer les pays en développement et émergents via des contributions provenant des pays industrialisés, que ce soit par le biais d’un marché ou d’un fonds. Notre pays entend donc profiterdu mécanismeinternational qui se prépare pour la REDD+, et bénéficier des incitatifs financiersofferts aux pays en développement pourréduire ses émissions dues à la déforestationet à ladégradation des forêts. Ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique |