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Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

mardi 30 mai 2017.

 

Ce vendredi 26 Mai 2017, un accident de la route a causé la mort d’un enfant de 5ans à Toundogosso, village situé à 15 km de Bobo-Dioulasso non loin du carrefour Yegueresso.

Selon le père du défunt, c’est en voulant traverser la route que son enfant a été percuté par un motocycliste et a trouvé la mort sur le champ. Le conducteur de la moto en partance pour Gaoua dit être allé à Bobo-Dioulasso acheter la nouvelle moto pour retourner à Gaoua. Pour le géniteur du défunt, le jeune homme était en pleine vitesse. C’est ce qui justifie le fait « Qu’ Il a trainé l’enfant sur plus de 30 m ». Sous le choc, le motocycliste a eu la vie sauve grâce aux sapeurs-pompiers venus faire le constat, à l’arrivée de la gendarmerie. Surchauffées, les populations réclamaient la tête du jeune.

Les populations munies de bâtons, de gourdins, de fouets ont bloqué le passage avec des troncs d’arbres, obligeant les passagers à stationner de 14h à 19h. Après plusieurs négociations menées par la gendarmerie nationale et la police nationale, les riverains de Toundogosso ont accepté lever les barrières mais à une condition : que soient érigés des dos d’ânes (couramment appelés gendarmes couché). De l’avis de ces derniers, il ne se passe pas un mois sans qu’il n’y ait d’accidents de la route. Cette condition acquise, les populations à l’aide de cailloux, de troncs d’arbres et de terre ont érigé les dos d’ânes. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Dalou Mathieu Da correspondant régional
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 31 mai 2017 à 00:34, par Voltaïque indigné En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    Mes condoléances pour le jeune sacrifié par l’irresponsabilité d’un homo-Burkinabè de l’après insurrection, l’homme sauvage comme le loup, lâche comme l’hyène bête comme le Kakapo et qui n’a aucun respect pour la vie humaine..
    Il roulait comme si la route lui appartenait à lui tout seul fier de sa nouvelle moto avec aucun bon sens en traversant l’ agglomération ; même si on n’a pas passé le permis de conduire le minimum.....Coté Ecole on passe le temps à apprendre des futilites au enfants en classe sans penser au code de route, comment traverser une route .....etc, des b-a-b-a nécessaires à la vie. Après le cas de l’élève écrasé au niveau de l’échangeur de l’est le décompte macabre de nos enfants innocents qui ne savent pas traverser la route parce qu’on ne leur a pas "enseigner", continue..

  • Le 31 mai 2017 à 07:42, par Kotigui En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    Paix à âme de l’enfant vous voyez à heure des vacances ces enfants sont laisser à eux même soit rentrer en brousse chercher des fruits sauvage qu’ils cherchent à vendre aux passant souvent ils voient le véhicule ou les motos arriver en klaxonnant ils ne ne quittent pas La pire c’est à l’approche de l’engin il essai de courir pour passer et pendant ce temps les parents et ces hors la loi sont ou écouter han cequenna incivisme c’est tout le pays qui est noyer pourquoi bloquer la route c’est vrai il y’a eu mort d’homme à qui la faut un enfant de 5ans sur une voie aussi animer par ces véhicules et moto quand même franchement quoi ils essai de trois regard la télé ces gens paix à l’âme de l’innocent

  • Le 31 mai 2017 à 08:04, par kaman sorobin En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    Toutes mes condoléances à la famille du défunt. Mais, je pense que les parents non pas joué leur rôle de protecteur du mineur. Il est aussi inadmissible qu’on laisse un enfant de moins d cinq traverser une route aussi importe que celle de Diébougou. A nous tous de tirer la leçon.

  • Le 31 mai 2017 à 09:51, par L’Intègre En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    hé dieu ! ça sa depasse le mot incivisme. imaginez si un de ces paysans au champ par érreur coupe son pied avec sa dabà ; je sais qu’il ira se plaindre soit avec le forgeron soit avec le commerçan qui l’a vendu la dabà.
    il faut vraiment que les autorités se ressaisissent car souvant trop de liberté est anti liberté. personne ne souhaite la mort de quelqu’un mais il fo aussi se poser la question sur la responsabilité de l’enfant qui voulait traverser ou des parents qui n’ont peut être pas appri l’enfant à comment traverser une route et aussi sur le destin puise que ça n’a pas commencer par lui.
    ya des chose qu’il faut pas negocier car inacceptable, le dernier grave accident qui s’est passé vers pô a fait combien de morts ? est que la route a été fermé ? bloquer cette grande voie de 14h à 19h quel consequences ?
    paie à l’âme de l’enfant.

  • Le 31 mai 2017 à 10:57, par Sage En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    Paix à l’âme de l’enfant.
    je ne sais pas de quoi ceux qui parlent d’incivisme des populations ou de bien garder les enfants, parlent. A moins d’enfermer ses enfants à la maison, je ne vois pas le parent qui peut garder ses enfants tout le temps ; enfants, la plupart d’entre nous, sommes sortis de nos cours pour aller jouer et avons traverser les routes tous les jours que Dieu a faits (de toutes les façons, à moins d’être en pleine brousse, dès que tu sors de ta maison, tu es en face d’une route). Il faut que ceux traversent les villages respectent les limitations de vitesse ; certaines traversent des villages comme si c’était une course rallye. Pour faire face à l’hécatombe, certains villages érigent eux-même des ralentisseurs et c’est pas de l’incivisme et c’est mieux. Dans certains pays, si vous tuez quelqu’un dans un villages par excès de vitesse, faites tout pour ne pas être pris, sinon vous êtes purement et simplement lynchés par les villageois, sans autre forme de procès. Donc finalement les ralentisseurs arrangent aussi bien les villageois que les "fous de vitesse" ; ils auront tous la vie sauve.

    • Le 31 mai 2017 à 16:09, par Nebkièta En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

      Que l’âme du disparu repose en paix. Mes condoléances à sa famille.
      Mon cher sage, il faut se rendre à l’évidence que l’on ne peut pas bloquer le développement d’une nation pour ces incidents. Qu’est qu’en bloquant la circulation les éplorés pourraient obtenir. Il se pourrait que parmi les bloqués il y ait des gens qui sont allés acheter des médicaments pour retourner soigner des malades, ou d’autres qui seraient aller vendre des légumes, du bois de chauffe, ... pour retourner chez eux sauver des situations. Certes, c’est dur de regarder le corps sans vie d’un enfant déposé sur la chaussé, mais est -ce raisonnable de bloquer la circulation de personnes qui ne sont pas impliquées ni concernées directement par le drame ? Non, reconnaissons que c’est un comportement inacceptable, c’est de l’incivisme, je dirai même plus. Quant à ce que vous dites sur les risques que courent les responsables de ce genre de drames dans certains pays, je suis désolé de vous dire la même chose. C’est de l’incivisme également qui devrait pas connaître d’encouragement quel que soit le pays.

  • Le 31 mai 2017 à 12:17, par sidbala En réponse à : Accident sur l’axe Bobo –Diébougou : Un enfant décédé

    le Burkina est devenu un far-west ou chacun dicte sa loi. je déplore le décès de l’enfant suite à l’imprudence et la non maitrise de l’engin par l’usager (orpailleur venant d’acquérir une nouvelle moto), mais je regrette le comportement des populations qui se sont pris aux autres usagers en bloquant la route. j’ai personnellement été victime de ces hors la loi qui ont bloqué la route de 14H jusqu’à 19H avec des ralentisseurs hors mesure et des cailloux et des troncs d’arbres. ils s’en prenaient même aux usagers en les menaçant de représailles. ou va mon pays dans ces conditions ? l’État doit se réveiller et vite et la ou il faut rétablir l’ordre il faut le faire sans concession au lieu de negociations stériles. force doit rester à la loi quelque soit la situation.