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Conseil national de la jeunesse : Bientôt de nouveaux textes pour régir la faitière des organisations de jeunesse

LEFASO.NET | Marcus Kouaman
mardi 2 mai 2017.

 

Ce samedi 29 avril 2017 à Ouagadougou, des membres du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) étaient en conclave avec des responsables du ministère en charge de la Jeunesse. Au cœur des échanges, la restitution des conclusions des travaux de la commission technique chargée de proposer de nouveaux textes qui vont régir l’instance nationale.

C’est pour suivre la restitution des conclusions des travaux de la commission technique que des responsables au niveau des treize régions du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) se sont retrouvés dans la capitale autour du bureau national. Egalement présents pour l’occasion, les treize Directeurs régionaux en charge de la jeunesse et ces derniers ont pu prendre connaissance de ce que sera le nouveau visage du CNJ-BF, si ces textes venaient à être adoptés.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Pour Larba Pilga, Directeur général de la jeunesse et de l’éducation permanente du ministère en charge de la Jeunesse, c’est sur demande du bureau exécutif du CNJ-BF que cette commission technique a vu le jour. Après avoir échangé donc avec leur ministre de tutelle, Dr Smaïla Ouedraogo, le Conseil a formulé le vœu d’avoir un appui technique et financier afin d’une restructuration. Le ministre n’ayant trouvé aucun inconvénient à cela, a instruit ses collaborateurs pour que cela se fasse.

Larba Pilga, Directeur général de la jeunesse et de l’éducation permanente

C’est ce qui fait que rapidement, une commission technique composée des membres du CNJ-BF, des représentants du ministère de la jeunesse, du ministère de l’Administration territoriale (Direction des libertés publiques), d’un représentant des partenaires techniques et financiers (UNFPA), a été mise en place. « Cette commission a regardé encore les textes fondateurs du Conseil national de la jeunesse et a également proposé un certain nombre de documents dont un code électoral », a laissé entendre Larba Pilga.

Après la relecture, les élections

La commission a donc jugé nécessaire de rencontrer les acteurs pour faire la restitution des conclusions des travaux. Cette rencontre a permis de partager les documents élaborés par la commission technique aux acteurs afin qu’ils se l’approprient, repartent diffuser cela auprès des organisations de jeunesse pour amendement. Avant que l’on ne parle d’adoption ou encore de renouvellement des instances dirigeantes du Conseil. Cette restructuration, espère le Directeur général Pilga, redonnera ses lettres de noblesse au CNJ-BF qui joue le rôle d’interface entre le ministère et les organisations de jeunesse.

Le président par intérim du CNJ-BF, Mamoudou Ouédraogo

Un souhait vivement partagé par Mamoudou Ouédraogo, président par intérim du CNJ-BF. A la tête de bureau national de l’instance depuis fin novembre 2014 (lendemain de la chute du régime Compaoré), il a dû batailler avec ses camarades pour que le Conseil ne périsse point. En fin de mandat, il tient à dynamiser la faitière en procédant au renouvellement des organes. « Pour ce processus, nous avons fait des propositions de textes et il appartenait à notre organisation d’inviter nos représentants qui sont dans les différentes localités du Burkina », a-t-il confié.

Selon lui, beaucoup de critiques depuis la mise en place du Conseil en 2008, ont été prises en compte. Ce qui a guidé une extension du Conseil des régions vers les communes du pays des hommes intègres afin d’avoir plus de répondants. L’idée d’un code électoral vient comme une garantie à la transparence et à la crédibilité du scrutin. Avec ces innovations, les intérimaires pensent donner plus de sérieux à cette vitrine de la jeunesse du pays des hommes intègres qui a à peine une décennie d’existence.

Lorsque ces textes répondront aux aspirations de la jeunesse, un congrès extraordinaire sera convoqué pour adoption. S’en suivra le temps de l’élection du nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ-BF).

Marcus Kouaman
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