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Financement de l’UNFPA : L’ONU regrette la décision des Etats-Unis de se retirer

Ceci est un communiqué du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Ouagadougou.
mercredi 5 avril 2017.

 

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a indiqué regretter profondément la décision des États-Unis de cesser le soutien financier au Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) qui pourrait avoir des effets dévastateurs sur la santé des femmes et des filles vulnérables et de leurs familles à travers le monde.

« Le Secrétaire général estime que la décision repose sur une perception inexacte de la nature et de l’importance du travail de l’UNFPA », a indiqué son porte-parole dans une déclaration à la presse diffusée mardi 04 avril 2017.

« En tant que Haut-Commissaire pour les Réfugiés pendant plus de dix ans, le Secrétaire général a vu de première main le caractère vital des activités de l’UNFPA », a poursuivi son porte-parole. « Il appelle les donateurs à accroître leur soutien à l’UNFPA pour lui permettre de poursuivre son travail critique pendant cette période difficile », a-t-il ajouté.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a également dit regretter la décision du gouvernement américain de refuser tout financement futur pour ses activités vitales dans le monde entier.

« Cette décision repose sur l’affirmation erronée selon laquelle l’UNFPA « soutient ou participe à la gestion d’un programme d’avortement coercitif ou de stérilisation involontaire en Chine », a déclaré le Fonds dans un communiqué de presse publié mardi.

L’UNFPA a réfuté cette affirmation, « car tout son travail favorise les droits de l’homme, des individus et des couples à prendre leurs propres décisions, sans contrainte ni discrimination ». L’agence onusienne rappelle que les États membres des Nations Unies ont longtemps décrit son travail en Chine comme une force pour le bien.

Les contributions américaines ont permis de sauver la vie de dizaines de milliers de mères

« Les États-Unis, l’un de nos membres fondateurs, se sont longtemps associés à l’UNFPA pour protéger et promouvoir la santé reproductive et les droits des femmes et des filles, favorisant ainsi des femmes et des filles en meilleure santé et leurs familles », a rappelé le Fonds. « Le soutien que nous avons reçu au fil des années de la part du gouvernement et du peuple des États-Unis a sauvé des dizaines de milliers de mères de décès et d’incapacités évitables, et plus particulièrement aujourd’hui, alors que les crises humanitaires mondiales se développent rapidement ».

Les précédentes contributions américaines ont permis au FNUAP de combattre la violence liée au genre et réduire le fléau des décès maternels dans les milieux les plus fragiles du monde, dans les zones de conflit et de catastrophes naturelles, y compris l’Irak, le Népal, le Soudan, la Syrie, les Philippines, l’Ukraine et le Yémen.
L’UNFPA œuvre dans plus de 150 pays et territoires abritant plus de 80% de la population mondiale.

Avec le soutien des États-Unis, l’UNFPA en 2016 a pu éviter la mort de 2 340 femmes pendant leur grossesse et accouchement, empêcher 947 000 grossesses non désirées, assurer 1 251 opérations chirurgicales de la fistule, empêcher 295 000 avortements dangereux et aider 3 millions de couples à éviter des grossesses non désirées.

« Nous avons toujours apprécié les États-Unis comme un partenaire de confiance et un chef de file pour aider à garantir que chaque grossesse soit désirée, que chaque accouchement soit sans danger et que le potentiel de chaque jeune soit accompli », a souligné l’UNFPA. « Nous espérons donc poursuivre notre travail avec les États-Unis pour répondre à ces préoccupations mondiales et rétablir notre partenariat solide pour sauver la vie des femmes et des filles à l’échelle mondiale ».

Source : https://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=39253

Contact :
Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Ouagadougou
Tél : (226) 25 30 60 76 / 25 33 65 03 – site web : http://ouagadougou.unic.org
E-mail : unic.ouagadougou@unic.org/cinu.oui@fasonet.bf



Vos commentaires

  • Le 6 avril 2017 à 08:13, par Truth En réponse à : Financement de l’UNFPA : L’ONU regrette la décision des Etats-Unis de se retirer

    Je pense que les états Africains ou les dirigeants ne songent qu’a se remplir les poches, au lieu de travailler pour le bien-être de leurs populations, doivent en tirer leçon du refus des USA de financer le UNFPA. Il faudrait que chaque état soit en mesure de prendre sa population en charge et ne attendre la charité des pays occidentaux. Cela passe par l’exploitation de leurs ressources et doivent arrêter de brader ces ressources qui pourraient amener ces pays africains à ne plus tendre la main. Les USA ne vont pas passer indéfiniment leur temps à mettre de l’argent là ou ils n’ont leur intérêt ! Il ne faudrait pas leur lancer la pierre, les traiter de tous les noms parce qu’ils refusent de financer le UNFPA. Il appartient à nos pays africains d’être un peu plus intelligents.

  • Le 6 avril 2017 à 08:15, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Financement de l’UNFPA : L’ONU regrette la décision des Etats-Unis de se retirer

    - Moi je suis totalement d’accrd avec les USA. Ces trucs genre UNFPA, UNICEF, PNUD et autres sont des grosses boîtes remplies de gros fonctionnaires avec de gros salaires et avec peu de résultats, et une administration archi lourde. Voyez comment les sénégalais ont inondé ces boîtes. Ils sont partout ces gorguis et ils cultivent le favoritisme partout ! Voyez même au Burkina ici dans ces boîtes ! Rien que des sénégalais et des gens de l’Afrique centrale.

    Oui USA, refusez de contribuer à jetter l’argent des contribuables américains pour payer de gros salaires et des grosses voitures à des gros fonctionnaires !!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 6 avril 2017 à 12:59, par kenfo En réponse à : Financement de l’UNFPA : L’ONU regrette la décision des Etats-Unis de se retirer

      Oui. Je suis d’accord avec Kôrô Yam. Toutes ces boîtes dites grosses sont en fait des gouffres financiers très recherchés des sangsues du peuple ; des gens qui veulent être très bien payés à ne rien faire à condition qu’on leur donne une femme de ménage. Il faut fixer leurs salaires en fonction de celui que gagne le Chef de l’état du pays d’accueil....Vous verrez que certains vont fuir ces institutions onusiennes qui nous narguent. Les USA pourraient avoir raison. Alors que les autres aussi fassent attention ; Trump va sucrer le baabenda de tous. A nos marques....

      Kenfo

  • Le 6 avril 2017 à 17:58, par Dibi En réponse à : Financement de l’UNFPA : L’ONU regrette la décision des Etats-Unis de se retirer

    Oui, les USA, première puissance impérialiste criminelle défend avant tout ses intérêts qui sont ceux liés à l’économie de guerres et de l’armement qui servent prioritairement sa puissance économique dans le monde ; Tout l’occident est sur cette ligne, contrairement aux Arabes qui veulent nous fourguer leur culture islamique soit disant de paix et non sans ambiguïtés racistes.
    Les Nègres sont ainsi faits : des débilités économiques et culturelles !
    Alors pourquoi les USA et l’Occident s’embarrasseraient de bouches dites inutiles qui peuplent le monde et plus particulièrement l’Afrique où d’une façon générale, la misère et la faim de populations entières constituent le dernier soucis des élites criminelles en veston cravate au pouvoir ; et qui semblent ne rien savoir de l’économie de guerre et de l’armement des Occidentaux, par arriération, aliénation et débilitation intellectuelle. Mieux, elles collaborent et aident les USA et les Occidentaux dans leur prédation de l’Afrique.
    Que ces élites peuplent les institutions dédiées à l’intégration de l’Afrique au grand capital n’a rien détonnant. C’est leur mission où des Sénégalais bien pourris constituent la tête de pont de cette intégration réseautique à l’impérialisme occidental. Les Burkinabè non plus ne sont pas en reste ; et régulièrement la presse néocoloniale burkinabè ne manque pas de louanger chaque fois qu’une pourriture du pays réussit son entrée dans ce cercle pourri du haut fonctionnariat international. Elle se met aux courbettes pour nous servir des parcours universitaires et professionnels dithyrambique ; mais au fond à vomir quand on sait à quoi ces individus qui sont plutôt à mépriser, sont missionnés.
    Na an lara an sara !