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Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

LEFASO.NET | Par Oumar OUEDRAOGO
mercredi 29 mars 2017.

 

Qu’est-ce qui coince au niveau du gouvernement au sujet de ce phénomène de taxis à gaz ? Après le moratoire et plusieurs sursis, le gouvernement avait (enfin) annoncé, début février dernier, « la fin de la récréation » pour cette pratique aussi « pernicieuse » que « dangereuse ». Seulement, deux mois après cette sortie au ton strict et ferme, personne ne semble comprendre quelque chose dans cette inertie de l’exécutif face à cette pratique dont la dangerosité, en ces temps qui courent, a pourtant maintes fois été démontrée par les autorités elles-mêmes.

Face à la presse le 2 février 2017, le gouvernement, par le truchement du ministre des transports et de la mobilité urbaine, annonçait que « les services de police ont l’instruction de saisir les véhicules munis de bonbonnes de gaz au cours de leur contrôle ». Deux mois après, c’est toujours le silence. Si du côté des autorités, c’est un mystère de boule, au niveau des organisations de taximen, l’on ne cache pas ses sentiments, mitigés.

De l’avis de ces responsables, pour une question aussi cruciale, cette attitude de rétropédalage masqué du gouvernement n’est autre qu’une façon d’exhorter à l’incivisme. « Quand tu prends une décision, il faut aller jusqu’au bout. Sinon, c’est une façon d’encourager l’incivisme », lancent-ils au gouvernement.

Selon les explications, l’on compte quatre syndicats de taximen à Ouagadougou et quatre à Bobo-Dioulasso. Si l’ensemble de ces organisations de la capitale économique et trois de Ouagadougou forment la Fédération nationale de syndicats de taximen du Burkina (FNST/Burkina), favorable à l’abandon du gaz (donc à un retour au moteur diesel), un syndicat de la capitale s’opposerait et mènerait campagne pour l’usage du gaz. « Si les autorités étaient passées immédiatement à la répression, le problème était résolu aujourd’hui. Soit c’est la loi, soit ce n’est pas la loi. Quand le gouvernement est sorti pour annoncer la répression, presque 90% des taxis avaient enlevé leur dispositif de gaz et nous étions vraiment heureux parce qu’on pensait que les actes allaient suivre immédiatement. Mais, comme il n’y a pas réaction, l’autre syndicat (favorable au gaz, ndlr) est allé sur une chaîne télé de la place pour dire que l’usage du gaz n’est pas interdit et nos membres ont commencé à rejoindre son camp. (…). Au départ, les syndicats qui luttaient contre le gaz étaient écoutés mais, aujourd’hui, comme ils ont sensibilisé intensément et le gouvernement a reculé, ils ont tous les taximen sur leur dos. Et c’est dommage ; parce qu’aujourd’hui, en plus des populations, nous avons affaire aux taximen qui pensent que le gouvernement nous a donnés de l’argent pour qu’on lutte contre le gaz, ils nous taxent de corrompus, etc.

Pourtant, tout le monde connaît le danger du gaz dans les taxis, mais personne ne veut regarder la réalité en face. Si on avait su que ça allait être lent comme ça, on n’allait même pas s’engager. Mais nous attendons…, à cette allure, le jour viendra où nous aussi allons faire une assemblée générale pour dire à nos membres que le gaz n’est pas interdit », s’insurge un des responsables de la Fédération nationale de syndicats de taximen du Burkina. « Les taxis à gaz sont des explosifs ambulants », qualifie-t-il avant de mettre à nus certains risques. « Imaginez un peu ces taxis avec une femme enceinte à bord … ; pour elle-même et pour l’enfant qu’elle porte. Même les clients ayant des problèmes respiratoires…, c’est un vrai danger. Le taxi à gaz est un danger partout ; à la maison où il est garé, en circulation, aux lieux de stationnements publics …

Le pire est que même les véhicules personnels sont entrés dans la pratique. Il y a un mécanicien au centre-ville qui installe le système à gaz et si tu y arrives, tu vas voir beaucoup de véhicules personnels en train d’installer le système à gaz (…). », alertent ces responsables de la FNST/Burkina qui poussent loin dans leur analyse en établissant le risque dans le contexte global de menace terroriste. « Imaginez même la chaleur à Ouaga, des taxis à gaz sur le goudron… (…). Remarquez aussi qu’avant, les taxis dégageaient beaucoup de fumée. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

C’est l’effet du gaz butane. Un taxi qui utilise le gaz ne peut plus dégager une fumée, le gaz est tellement fort qu’il brûle tous les résidus dans le pot d’échappement. C’est pour vous dire à quel point ce gaz qu’on utilise dans les taxis est dangereux pour les usagers, les populations. Certains taximen veulent faire croire que dans certains pays, les gens circulent avec le gaz ; ils oublient que non seulement ce sont des véhicules hybrides mais encore, le gaz qu’ils utilisent n’ont rien à avoir avec le butane (c’est un gaz spécial) et en plus, ce dispositif est uniquement utilisé en cas de panne sèche pour permettre au conducteur de retrouver la prochaine station pour se ravitailler en carburant », illustre un des interlocuteurs, responsable de taxis.

Une face cachée dans cette affaire ?

Pour des leaders de taximen, « on n’a même pas besoin de textes » pour mettre fin à la pratique. « On se lève, on arrête les gens, celui qui a une bouteille de gaz, on l’enlève et la remet à la SONABHY. Rien que cela, ça va décourager les utilisateurs », minimisent-ils avant de rappeler que le gaz a été subventionné pour les ménages, pas pour les véhicules.

Sur les éventuelles raisons de cette ‘’inaction’’ du gouvernement, certains responsables de syndicat pensent que le fait d’avoir annoncé le renouvellement du parc de taxis dès 2017 peut expliquer en partie cela. ‘’On dit que le parc sera renouvelé dès 2017. Mais, aujourd’hui, nous sommes quasiment au quatrième mois de l’année, rien comme informations. L’on ne nous dit même pas ce qu’il y a. On a même demandé des audiences en vain, le ministre est toujours en voyage. On ne sait vraiment pas ce qui se passe. Peut-être que c’est parce que l’Etat n’a pas les moyens de renouveler le parc des taxis qu’il n’est pas pressé pour lutter contre les taxis à gaz.

Si c’est cela aussi la raison, ça se dit ! ’’, émettent-ils, informant que depuis 1959 que le taxi existe au Burkina, il n’y a pas eu un renouvellement du parc. « C’est seulement à la CAN 98 qu’il y a eu 20 véhicules », révèlent-ils. Outre cette hypothèse liée au renouvellement du parc, des leaders de la FNST/Burkina pensent que la question est aussi « politique ». Sans pour autant entrer dans les détails sur ce dernier aspect. Une déclaration que ne nient pas certaines sources de l’administration publique, proches du dossier. En clair, des promesses électorales sont aujourd’hui une épine au pied des autorités.

« Dès lors, la question devient délicate », confie-t-on. Toujours selon les mêmes sources suscitées, même si l’on peut comprendre la ‘’préoccupation’’ de ces syndicats, il n’en demeure pas moins que leur combat aux côtés du gouvernement implique des conditions notamment, leur demande à l’Etat d’accorder une subvention de 500 mille FCFA par taxi ‘’pour faciliter le retour au moteur à diesel’’. Dans cette situation, passer à la répression vaudrait à leurs yeux, l’acceptation par l’Etat de cette condition pécuniaire. Comme le dirait l’autre donc : « voilà le débat ! ».

A lire aussi :
- « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo

- Taxis alimentés au gaz butane : Fin du phénomène le 30 septembre 2016 au plus tard

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 29 mars 2017 à 08:13, par Bedel En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Simon parle trop ; et en plus il ne sait pas parler et il est pressé de parler. Chaque fois il se casse la figure en se prononçant sur des dossiers brulants alors qu’il ne fait rien. Quand les gens critiquent, il se fache et il parle mal. Voila encore une fois il se fait vilipender par les taximen apres s’être fait humilié par les koglweogos sans compter les fils de chiens de terroristes qui planent sur nos têtes comme l’épée de damoclès.

    • Le 29 mars 2017 à 11:53, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

      Sauf qu ici vous vous trompez de cible car Simon ne saurait assumer ce qui ne lui revient pas,tout simplement parce qu il n est pas ministre des transports et de la mobilité urbaine.Avant que les hommes de Simon de la sécurité agissent, il faut bien que Abdoulaye Soulama sache ce qu il veut et prenne une décision.

  • Le 29 mars 2017 à 08:27, par Paix En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Cela est étonnant que les syndicats souhaitent l’arrêt de l’utilisation du gaz dans les taxis, pendant que l’autorité par son silence semble encouragée sans le vouloir l’incivisme. Qu’est ce qui se passe dans ce pays enfin ? Ou il y a un problème de laxisme ou tout simplement un manque de compétence. Cela se voit dans bien de domaines. Des décisions qui doivent être prise ne le sont pas. Cela ne participe pas à la recherche de la paix sociale. Si nous prions pour la paix et la cohésion sociale, il faut que les dirigeants montrent qu’ils sont à la hauteur n’attendez pas un malheur pour sortir cela ne vous sera d’aucun intérêt. s’il y a des raisons que cela soit porté à la connaissance de la population.

  • Le 29 mars 2017 à 08:52, par Jeune Premier En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Au Burkina, le premier a poser des actes inciviques c’est l’Etat. L’Etat ne vit que pour lui-meme. C’est-a-dire que les autorites ne pensent qu’a leurs interets au detriment de nous autres pauvres diables. Comment demander aux citoyens de respecter les regles alors que ceux qui les votent et les encadrent en abusent ? Mais comme chaque peuple merite ses dirigeants, on s’en fout point barre...

    • Le 29 mars 2017 à 16:01, par Sidpasata Veritas En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

      L’État Burkinabè n’est pas à une incohérence près. Hier à la télé on voyait des ministres fiers d’encourager les écoliers par le biais d’un concours pour "une école sans sachets plastiques". On pousse les enfants, pauvres petits innocents à ramasser les sachets et pendant ce temps on continue permettre aux adultes coupables d’importer, de fabriquer et de commercialiser impunément ces mêmes sachets. On a l’impression que les autorités croient qu’il suffit de parler des problèmes et ils finiront par disparaitre, sans aucun autre effort, comme par enchantement ! C’est exactement de la même manière que le gouvernement procède pour les revendications sociales des syndicats : il tente de discréditer leurs luttes pour qu’elles s’arrêtent, parce que nos autorités préfèrent toujours faire disparaitre (dissimuler) les effets, sans pour autant éradiquer la causes. On ne veut pas lutter contre la corruption, la gabegie, la mauvaise gestion et la mal-gouvernance ; on se contente de faire semblant de le faire. On se contente de crier au loup avec tout le monde, mais l’autorité de l’État n’est jamais actionnée pour combattre les cause profondes des maux qui minent notre société et le vivre-ensemble de la Nation entière. On crie sur les plus faibles dès le moindre écart en vociférant : "incivisme !!" Mais jamais les délinquants aux cols blancs qui écument l’économie et les finances nationales sont intouchables !!! ça finira mal si ça continue ainsi !

  • Le 29 mars 2017 à 09:00, par l’enfant du sud-ouest En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Ainsi naît l’incivisme,voter une loi et ne pas l’appliquer est une forme d’incivisme de la par des autorités !!!!!wait and see !

  • Le 29 mars 2017 à 10:01, par Donmozoun En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Elle est où l’autorité de l’état ? Ou l’utilisation du gaz butane dans les taxis est prohibée ou elle ne l’ai pas ; je pense que nous devons arrêter de jouer avec certaines choses ; Pourquoi ’état devrait-il accorder une subvention aux taxi ? J’étais heureux en Février de voir la police faire des contrôles et immobiliser les taxis à gaz mais j’ai vite déchanter. Vraiment dommage que force n’est pas rester à la loi et vous voulez que nous soyons droits, que nous soyons responsables, que nous soyons intègres. Les taxis ne sont qu’un exemple. le sachet plastique en est un autre ; la cigarette. Quand je vois que les pays qui nous servent de références et de repères de comparaison ne lésinent pas sur certaines choses, je suis triste. i

  • Le 29 mars 2017 à 11:19, par Tinto En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Pour moi, la question de l’autorité de l’État prime sur tous les autres sujets. C’est l’autorité de L’État qui est la seule solution à tous ces problèmes d’incivisme qu’on ne cesse de dénoncer. Sans gouvernail, pas d’orientation ! Sans fermeté, pas de résultat ! Mai enfin, pourquoi nos autorités manquent tant d’autorité ? Le problème est où ?

  • Le 29 mars 2017 à 12:09, par Vérité En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Ha Oui !! "dure est la loi, mais c’est la loi" dit un adage. Il ne faut pas aller jusqu’à adopter une loi et par la suite ne pas pouvoir l’appliquer. C’est au fondement même de l’autorité de l’Eta qu’on touche. Tout le monde le reconnait, y compris ces taximan que le gaz butane n’a pas pour destination, l’utilisation dans les véhicules. Cela est aussi dangereux pour les utilisateurs eux même que toute la population. Ou bien les gens veulent attendre un drame avant de se réveiller ? Si le drame arrive à l’utilisateur lui seul, ce serait un moindre mal mais malgré tout, cela n’aurais par dû arriver. Mais dans le cas ou cela atteint un grand nombre de personnes, croyez vous qu’il y aura de la place pour un quelconque regret ?!! Je ne penses pas. Que ceux qui doivent prendre leurs responsabilisés les prennent, et le plus vite sera le mieux.
    Quant à ceux qui demandent une subvention pour pouvoir changer de système, ont-ils demandé l’autorisation préalable de l’Etat avant d’utiliser le gaz dans leurs véhicules ? je crois que cet argent serait plus utile ailleurs.

  • Le 29 mars 2017 à 12:36, par Horus En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Du courage et des mesures énergiques s’imposent. Le ministre Souleymane Soulama doit se bouger et faire avancer les choses. Le risque que représente ces taxis est trop grand pour les laisser circuler. Il s’agit d’une question de sécurité publique. Imaginez le désastre qui se produirait si une de ces bombes ambulantes explose dans la circulation à une heure de pointe, à proximité d’une station essence... Croisons les doigts mais n’attendez pas que l’irréparable se produise

  • Le 29 mars 2017 à 13:15, par La Sagesse En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    il faut que le gouvernement se montre plus responsable en s’assumant. Il faut de la rigueur dans l’application des mesures et faire respecter l’autorité de l’Etat.

  • Le 29 mars 2017 à 14:55, par Razambwende En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Cher ami mange devant toi et laisse chacun se débrouiller pour manger. Depuis que tu es à Ouagadougou, quel jour as tu entendu qu’un TAXI A PRIS FEU PARCE QU’IL EST AU GAZ ? Combien de voitures à essence et de moto ont pris feu à Ouaga alors interdisons tout de suite l’utilisation de l’essence. La sécurité à 100% n’existe pas mais surtout la prudence et la vigilance. Il n’ y a pas de fumée sans feu alors si tes camarades TAXIMENS disent que vous êtes corrompus alors c’est toi même qui le dit car c’est celui qui se sent morveux qui se mouche alors ...
    Même l’utilisation du gaz à domicile est dangereux mais je pense que tu en utilises. Commence par interdire le gaz à madame pour sécuriser ta famille.
    Beaucoup de pays autres que le Burkina avec des conditions climatiques mauvaises utilisent le gaz comme combustible de véhicule mais il n’y a pas de problème. Laissez le bas peuple se débrouiller car il est actuellement très difficile de manger 2 fois par jour pendant que d’autres mangent 3 fois sinon 4 fois par jour.
    Soyons tous sages car ventre creux n’a point d’oreille et à force de trop tirer sur la ficelle, elle finira par se casser et tout le monde perd.
    TROP DE LOIS TUE LA JUSTICE ET TROP DE RIGUEUR REND INCIVISTE !!!!!!!!!!!!

  • Le 29 mars 2017 à 15:14, par Sage En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    A ne pas confondre avec "La sagesse" et "Le Sage" qui sont des personnes différentes.

    Je pense que nous même clients, pouvons faire quelque chose dans cette affaire. C’est simplement de ne pas prendre un taxi avec une bombonne de gaz. C’est parce qu’ils ont des clients que ça continue. L’Etat a beau prendre des mesures, il y aura toujours des têtus qui vont essayer de passer entre les mailles du filets, comme ceux qui brulent les feux. Quand on est polyglottes, il faut parler aux gens dans la langue qu’ils comprennent ; ces gens comprennent la langue de l’argent dehhhhh ; s’il y en a plus, faute de clients, ils vont vite arrêter.

  • Le 29 mars 2017 à 16:31, par le citadin de ouaga En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Il faut que le ministre des transports et de la mobilité urbaine se réveil. rien de nouveau dans ce ministère, aux heures de pointe on a les poids lourds qui nous gênent beaucoup. pourquoi ne pas interdire les poids lourds pendant les heures de pointes (pour raison de fluidité dans la circulation urbaine).

  • Le 29 mars 2017 à 23:32, par yarga En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    Voilà un ministère ou l’on compte le plus grand nombre de corrompus,complices,faussaires de cartes grises,de permis,de détournement de fonds et rackets avec l’ OTRAF au Ghana,créant des prix de reviens élevés au transport du corridor ghanéen,cela se répercutent sur les prix de détaillants ;les plaintes sont courantes mais le ministre ne réagit pas.

    Soit,il est complice,soit il est incompétent et salit de jour en jour la gestion des transports .Qu’il se présente à une antenne directe,sur la RNB et il aura de nos nouvelles...........................

  • Le 2 avril 2017 à 19:55, par Papson En réponse à : Taxis à gaz : Le gouvernement pris dans la nasse ?

    L’État a simplement démissionner et attend le pire pour jouer au pompier.c’est dommage pour le pays.