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Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

lundi 27 mars 2017.

 

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a introduit un recours contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 24 mars dans l’après-midi. L’UPC reproche à la CENI sa décision d’ouvrir les élections du 28 mai 2017 à tous les partis et formations politiques qui le désirent, dans les communes de Zogoré, de Bouroum Bouroum et de Béguédo.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Il faut rappeler que la loi burkinabè ignore la nature d’une « élection complémentaire ». Devant ce vide juridique, la CENI a requis l’avis du Conseil d’Etat et demandé des précisions au gouvernement. Ni l’un, ni l’autre n’a dit à la Commission ce qu’il faut faire concrètement.

C’est alors qu’une plénière extraordinaire des commissaires a été convoquée, et la décision prise est d’ouvrir le scrutin à tous.
Pour la CENI, cette option est celle qui a le plus de chances de ne pas réveiller les tensions qui ont rendu impossible la tenue du scrutin le 22 mai 2016.
Il faut souligner que, jusqu’à présent, tout se passe plutôt bien. Aucun cas de violence n’a été constaté.

La CENI poursuit, par conséquent, le déploiement de son chronogramme.
Toutes les décisions prises par la CENI sont susceptibles d’être contestées devant le juge. La CENI réitère son invite à l’ensemble des acteurs du processus électoral à s’investir pour permettre aux citoyens des 19 collectivités d’exprimer leurs suffrages, dans un climat apaisé.

Yacouba Ouédraogo
Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne



Vos commentaires

  • Le 27 mars 2017 à 07:02, par ISMO En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Bonjour,
    Il faut déjà être malhonnête pour oser poser cette question, à savoir s’il faut ouvrir aux autres partis.

    Soit C’est un nouveau scrutin dont on parle, soit un scrutin complémentaire. Je dis bien complémentaire. Une reprise ne veut en aucun cas dire un recommencement.

    Raison pour laquelle nous somme toujours en arrière. Il suffit de n’avoir pas participé à une élection, tout mettre en oeuvre pour que le processus capote et à la reprise tu t’insère dedans. C’est simple comme bonjour.

    Mayéwendé !!! Mais qu’est ce que Newton que je respecte bien est entrain de nous servir. On dirait qu’il ne réfléchi plus et ne pose pas les questions qu’il aurait lui même posé s’il n’était pas à la CENI. Maitre KERE nous manque déjà.

  • Le 27 mars 2017 à 07:07, par L’ESPOIR En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Le contraire allait me choquer où je dirais alors nous avons un vrai changement politique et notre chère Faso est devenu un Etat de Droit et de la Démocratie. Cher UPC ne vous fatiguez pas car il y a de cela deux jours où un internaute disait que le "Singe ne change jamais sa manière de s’asseoir" et je ne le croyais pas mais avec cette réaction de la CENI confirme sa thèse.

  • Le 27 mars 2017 à 07:42, par Lavie En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Election complémentaire, supplémentaire ou reprise d’élection etc : le principe devrait être simple comme pour un match de football à rejouer. Ce sont les équipes qui étaient préalablement en compétition qui doivent rejouer le match. Autoriser des nouveaux partis ! Pourquoi n’est pas reprendre tout le processus : les listes électorales (mineur devenu majeur) ; le nombre de bureaux de vote (Hameau devenu village) ; CEPI (même s’il y a une seule commune) etc. Ici, le caractère exceptionnel devrait être la boussole. Bref, merci pour l’information et courage dans votre mission. Le gouvernement et le Conseil d’Etat ne vous ont pas aidé à anticiper.

  • Le 27 mars 2017 à 07:51, par Vérité En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Il est vrai qu’il faut rechercher la tenue d’élections apaisées mais il faut aussi respecter la loi et les décisions de justice. C’est ça aussi la démocratie. La CENI ne peut pas à elle seule décider d’ouvrir sans l’accord préalable des principaux concernés. Si non ce serait un précédent très dangereux. Prochainement, si les gens ne sont pas d’accord avec telle ou telle candidature, ils feront tout pour que les élections n’aient pas lieu afin qu’elles puissent être reprise prochainement avec tout le monde.

  • Le 27 mars 2017 à 08:04, par Rolbi En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Donc si un parti n’a pas pu déposer ses listes pour quelque raison que ce soit, il suffit de créer des troubles, rendre impossibles les élections et revenir dans la course lors des élections complémentaires. NAB, tu nous déçois, on te suit de près.

  • Le 27 mars 2017 à 08:22, par Désiré En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Monsieur le Directeur, un recours a été déposé contre la CENI, c’est devant la justice qu’il faut aller s’expliquer.

  • Le 27 mars 2017 à 08:56, par Portalis En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Le Conseil d’Etat n’a pas rendu d’avis ? (dites-le !) L’avis est insuffisant ? (publiez-le !). Et le Gouvernement, qu’a-t-il dit concrètement ? (dites-le !). Soyez explicite, dame CENI, pour que l’opinion comprenne vraiment votre décision.

    • Le 27 mars 2017 à 10:08, par Biola En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

      Le gouvernement n’a rien à dire dans ce débat. C’est à la CENI de s’assumer. Si le gouvernement donne des orientations à la CENI, on criera ingérence et volonté de frauder. le rôle du gouvernement à mon avis, est de mettre les moyens à la disposition de la CENI et à elle maintenant de s’assumer ou se tourner vers le conseil constitutionnel en cas de blocage.

  • Le 27 mars 2017 à 09:14, par Sougrsoba En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Certes, il existe un vide juridique mais le bons sens voudrait qu’on n’ouvre pas ces élections complémentaires à tous les partis politiques. En voulant éviter des tensions sociales, nous sommes en réalité entrain de les différer. En effet, des hommes politiques parce que leurs partis avaient été écartés de la course aux élections passées ont travaillé à empêcher le bon déroulement de ces élections voire le blocage de certains conseils municipaux. Naturellement, ces politiciens s’attendaient à de telles décisions qui leur permettraient d’être à nouveaux dans la course. Si cette décision passe, soyez en sûrs que les prochaines élections seront stratégiquement émaillées par de tels incidents animés par des politiciens en perte de vitesse et leurs militants mal formés pour bloquer le processus électoral dans certaines localités et attendre encore des élections complémentaires où ils feront partis de la course. Où est la sanction ? Complémentaire n’aura donc pas tout son sens à moins qu’on me prouve le contraire.
    Des vides juridiques, il en existera toujours mais ayons souvent le courage de suivre le bon sens.

  • Le 27 mars 2017 à 09:43, par BACHIR En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    POUR LES PRINCIPES DES CHOSES JE CROIS QUE LA CENI DEVRAIT SUIVRE LA DEMARCHE DE L’UPC JUSTE POUR DIRE AUX UNS ET AUTRES D’ÊTRE DISCIPLINES SINON S’IL FAUT RECOMMENCER A ZERO C’EST A DIRE A FAIRE APPEL A TOUTES LES FORMATIONS ET PARTIS POLITIQUES A SOUSCRIRE A NOUVEAU ; LES GENS VONT RÉPÉTER CES MÊMES ACTIONS EN EMPECHANT LE BON DEROULEMENT DES ELECTIONS TOUTE FOIS QU’ILS NE SONT PAS A TEMPS POUR DÉPOSER DES DOSSIERS DE CANDIDATURE. SI JE PRENDS LE CAS DE BOUROUM-BOUROUM OU NOUS AVIONS TOUS SUIVIS LES CHOSES A LA PRESSE ÉCRITE OU CERTAINS LEADERS POLITIQUES ONT PUBLIE DES DÉCLARATIONS ACCUSANT UNE CERTAINE MILITANTE ANALPHABÈTE EN POLITIQUE DU MPP QUI SERAIT A LA BASE DES TROUBLES OU ELLE A EU A DÉCLARER QU’IL N’ Y AURA PAS LES ELECTIONS DANS CETTE LOCALITÉ PARCE QUE LEURS DOSSIERS DE CANDIDATURE NE SONT PAS VALIDES. RÉSULTAT FINAL NOUS AVONS TOUS TÉMOINS DE L’INCENDIE DU SIÈGE DE CECI DE BOUROUM-BOUROUM QUI EST UN BIEN PUBLIC. A CETTE DAME NON SEULEMENT N’EST PAS MIS AUX ARRÊTS MAIS A EU PROMOTION D’ÊTRE NOMMÉE MINISTRE. QUELLE BÊTISE ? DONC IL FALLAIT SIMPLEMENT RESPECTER LES CHOSES AVANT INCENDIE OU JE NE SAIS ENCORE COMBIEN DE PARTIS QUI ÉTAIENT A JOUR DANS CETTE LOCALITÉ SE FAIRE ÉLIRE. SI NOUS AVONS OSE CHASSER MON ONCLE LE CAPITAINE BLAISE COMPAORE AU POUVOIR PARCE QUE NOUS DISIONS QU’IL AVAIT LAISSE LA CHOSE PUBLIQUE AUX MAINS DES INDIVIDUS MÊME SI CERTAINS LEADERS OU HOMMES FORTS D’AUJOURD’HUI FAISAIENT PARTIR DE CE CLAN QUI PILLAIENT LA NATION ; IL FAUT QUE NOUS ALLONS CONTINUER A SE LANCER DANS CET MÊME ESPRIT SINON NOUS ALLONS REVENIR AU CASE DE DÉPART. ALPHA BLONDY LE MUSICIEN IVOIRIEN A CHANTE CECI : " LES MÊMES EFFETS PRODUISENT LES MÊMES CAUSES". NOUS NE DEVRONS PAS OUBLIER CETTE PHRASE.

  • Le 27 mars 2017 à 10:15, par SERY BAYI En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Tout simplement inacceptable,
    Sacrilège,
    Autant reprendre les élections présidentielles avec les Eddy KOMBEIGO et autres, pour apaiser le climat social

  • Le 27 mars 2017 à 10:55, par "LE VIEUX" En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    LE CONSEIL D’ETAT ET LE GOUVERNEMENT ONT TACLÉ MONSIEUR NEWTON AMED BARRY POUR PERTURBER SON MANDAT. CETTE ELECTION VA CONSACRER LE DEBUT D’UNE PROFONDE DECHIRURE ENTRE LES BURKINABÈ ET MR BARRY SERA LE SEUL RESPONSBLE. LUI QUE L’UPC A APPUYÉ BEC ET ONGLES PENDANT SON ELECTION A LA TETE DE LA CENI. JE N’AI JAMAIS EU CONFIANCE A CE MONSIEUR DANS CES MULTIPLES FACETTES. EXEMPLES :
    - PROBLEME AVEC L’ETAT AU TEMPS DE BLAISE ;
    - PROBLEME AVEC SON MEILLEUR AMI BENINOIS ;
    - PROBLEME AVEC ISAAC ZIDA PENDANT LA TRANSITION ;
    - SON CHOIX POUR REPRESENTER LA FAIB A LA CENI ???
    LE QUESTION DE ZOGORE, BOUROUM-BOUROUM ET BEGUEDO EST SIMPLE. LA REPRISE D’UN MATCH ANNULÉ SE FAIT AVEC LES MEMES EQUIPES. IL FAUT AVOIR LE BON SENS QUANT VOUS ETES DEVANT UN PROBLEME.
    J’INVITE L’UPC A LUTTER POUR FAIRE RESPECTER LA LOI ET LE BON SENS.

  • Le 27 mars 2017 à 11:22, par Karfolo En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Pourquoi ouvrir à tous ? Cette une reprise sur decision de justice ou d’un conseil de Ministre . La processus concerne les mêmes acteurs et non rechercher de nouveaux acteurs. Vous donnez une occasion en or Pour sans loi ni foi de sévir. Ce n’est pas du ressort de la ceni d’ouvrir ces ELECTIONS.

  • Le 27 mars 2017 à 11:54, par Laafi Wè Bée En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    je suis tout a fait dèaccord avec vous mr Portalis mes que la CENI dit haut et fort pourquoi ses elections qui aurait pue etre diriger par les chefs de delegation special regarder un peut la somme mobiliser pour ses eelections mes ses vraiment stupide, mes tout compte fait la CENI reste la CENI.

  • Le 27 mars 2017 à 11:59, par ispo En réponse à : Élections complémentaires : La commission électorale réagit au recours introduit par l’UPC

    Si au préalable y’avait eu une quelconque sanction contre ceux qui ont troublé la tenu de ces élections dites complémentaires on pouvait comprendre la CENI ; mais on voit là que la CENI est entrain de cautionner une pratique ou une stratégie qui naturellement va se répéter. Le cas de BOUROUM-BOUROUM est énervant d’ailleurs on les voyait venir mais on faisait confiance à la CENI mais..... Prions Dieu pour que nos deux milliards et quelques ne soient tombés dans l’eau et précipité des délégations spéciales.