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Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

Déclaration
dimanche 26 mars 2017.

 

Dans cette lettre ouverte adressée au président du Faso, le Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso qui regroupe six associations de la diaspora burkinabè en France, rejette le Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger (CSBE) comme cadre légitime de dialogue avec la diaspora burkinabè.

A Son Excellence
Monsieur Roch Marc Christian KABORE,
Président du Burkina Faso

C’est avec une vive consternation que nous apprenons que le CSBE France, (Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Extérieur), par le Consulat Général à Paris, a reçu mandat, daté du 07 février 2017, de procéder à une consultation des burkinabè de France, sur des « propositions de révision du code électoral ». Cette consultation demandée par le Ministère des Affaires Territoriales, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure n’a fait l’objet d’aucune communication digne de ce nom. Elle a donné lieu à une « mission anti-démocratique » qui engage pourtant l’avenir des Burkinabè vivant en France. C’est une grande première à laquelle s’opposent les organisations burkinabè et l’ensemble des compatriotes de cette diaspora.

Monsieur le Président, le CSBE a été créé de toutes pièces par le ministère des Affaires Etrangères durant le pouvoir de Blaise Compaoré. Le rôle qui lui fut confié, servir de fer de lance des attentes du pouvoir et de contrôle des opinions au sein de la communauté burkinabè, est antidémocratique. C’est pour cette raison qu’il n’a jamais eu une initiative propre, se contentant de répercuter les consignes venant d’en haut, se cantonnant dans ce rôle d’antichambre et de caisse de résonnance du pouvoir en place.

De ce fait, une telle structure ne correspond en rien à la vie démocratique dont fait montre l’ensemble de nos compatriotes à travers leurs propres organisations. Faut-il rappeler que le mandat des délégués CSBE actuels est révolu depuis plus de deux ans ? En revanche s’il est vrai que l’on compte parmi eux des démocrates, le rôle qu’ils souhaiteraient y jouer semble d’office voué à l’échec.
Nous comprenons mal qu’après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ayant chassé Blaise Compaoré et son régime, le vôtre s’accommode toujours du CSBE. Cette structure ne correspond pas à la volonté des burkinabè en France, attachés à la jouissance de leur liberté d’opinion, d’organisation. Or, certains membres de votre gouvernement continuent d’entretenir à l’endroit du CSBE France des relations de représentation de la diaspora burkinabè en France, à l’instar de cette mission du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, tout comme Monsieur Alpha BARRY, Ministre des Affaires Etrangères et des burkinabè de l’extérieur, par des apartés accordés au CSBE France. En persistant sur l’utilisation de telles méthodes antidémocratiques, comme celles relatives à la désignation des représentants des burkinabè de l’extérieur, au sein de la commission constitutionnelle, ces représentants font preuve de déni de démocratie à l’égard de notre communauté.

Par ailleurs, une convocation a été adressée au CSBE France, le 17 mars dernier, lui demandant de faire parvenir les avis des compatriotes burkinabè en France sur le projet constitutionnel ; ce qui participe des mêmes méthodes éculées. Face à un processus aussi important pourquoi n’avoir pas pris toutes les dispositions utiles, pour recueillir le maximum de contributions. Cela aurait correspondu à ce que votre pouvoir a énoncé, sa volonté d’associer au mieux les burkinabè de la diaspora au processus démocratique et au développement national.

Pourquoi alors se contenter du cadre CSBE France pour une consultation aussi importante, alors que c’est la communauté burkinabè de France, sans exclusive, qui est concernée ?

Quelle contribution efficace notre communauté et ses organisations peuvent-elles apporter à un projet aussi essentiel, dans un temps aussi contraint qu’inopérant, après cette tentative de rattrapage qu’est cette convocation, à moins d’une semaine de la consultation (mardi 21 pour dimanche 26 mars) ?

Devrions-nous nous contenter d’entériner un projet de loi fondamentale sans nous l’avoir approprié, alors même qu’il engage chaque burkinabè et l’avenir de notre pays dans l’approfondissement de la démocratie ?

Monsieur le Président, vous avez devant vous les preuves manifestes que nous devrions encore davantage intégrer les enseignements de l’insurrection populaire et la résistance de notre peuple, pour mettre en application ses attentes. Il nous faut assumer résolument et définitivement l’esprit de cette insurrection.

Monsieur le Président, nous en appelons à votre responsabilité devant tous les burkinabè où qu’ils se trouvent.

Après des années de pressions et de lutte pour la reconnaissance et la jouissance de leur droit de vote, les burkinabè de l’extérieur n’entendent pas devenir le jouet électoral de quelque structure que ce soit. Ils entendent jouir pleinement de leur liberté de pensée, d’opinion et d’action. C’est au nom de ces droits dont le respect est inconditionnel que votre pouvoir ne peut plus continuer de cautionner de telles structures, ni valider de telles pratiques.

Ce respect est d’autant facilité que la communauté burkinabè en France est très bien organisée. Elle l’est par l’engagement de ses membres, elle l’est par son attachement aux valeurs démocratiques et à la solidarité nationale. Cette maturité lui donne le droit de s’exprimer librement à travers ses représentants légitimes. Responsable, notre communauté a pris sa place dans le débat national. Elle a joué son rôle dans la lutte pour la démocratie et pour le développement, à chaque étape importante de notre histoire nationale. C’est elle qui est concernée à la fois par les élections à venir, qui sont une première pour elle, par la consultation sur le projet de constitution et par toutes les autres phases ultérieures qui concerneront le sort des burkinabè.

Monsieur le Président, au lendemain de votre élection, vous avez fait le serment de respecter les attentes démocratiques des burkinabè. Vous avez exprimé votre volonté de rompre avec les vieilles pratiques de votre prédécesseur, au nombre desquelles la corruption, le clientélisme en tous genres. L’opinion s’accorde sur le fait que votre propre élection a fait honneur aux principes de transparence, propice à la consolidation de la démocratie au Burkina Faso. Par conséquent, nos attentes ci-dessus exprimées méritent votre plus haute considération.

Cette lettre ouverte qui vous est adressée vise à vous rappeler le respect de votre serment pris devant le peuple burkinabè, au lendemain de sa victoire insurrectionnelle, votre engagement à faire appliquer le droit, en toute transparence, à veiller résolument au renforcement du processus démocratique au Burkina Faso et ce, partout où vivent des burkinabè.

La Diaspora burkinabè en France, ses organisations indépendantes savent compter sur votre esprit de dialogue et de justice pour renforcer ce processus démocratique.

Attachés comme vous aux valeurs de la démocratie, nous vous prions d’agréer, Excellence, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses et démocratiques.

Paris, le 24 mars 2017

Organisations du Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso, signataires :
-  Association des Étudiants Burkinabè en France (AEBF)
-  Comité International Joseph Ki-Zerbo pour l’Afrique et sa Diaspora (CIJKAD)
-  Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples – Section de France (MBDHP-SF)
-  Pour l’Émergence Africaine, Mouvement pour la Réflexion, la Démocratie et le Développement Durable en Afrique
-  Union des Burkinabè du Grand Ouest de la France (UBGOF)
-  Union pour le Progrès et le Changement -France (UPC-France)

Ampliation :
- Monsieur Simon COMPARORE, ministre des Affaires Territoriales, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure
- Maitre Halidou OUEDRAOGO, président de la commission sur le projet constitutionnel
- Chrysogonne ZOUGMORE, président du MBDHP



Vos commentaires

  • Le 25 mars 2017 à 17:44, par Ka En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Félicitation a la diaspora Burkinabé en France, comme aux Etats Unis qui commencent à ouvrir les yeux sur l’arnaque flagrante, surtout pour cette doléance adresser avec diplomatie et sincérité a son excellence monsieur le président du Faso et ses acolytes qui nagent dans la continuité, en oubliant que le peuple souverain a dit que rien ne sera plus comme avant. Je partage a 100% cette doléance qui est légitime. Et comme j’ai l’habitude de le répéter, ’’’’sans une politique juste, une classe donnée comme celui du président Roch Kaboré ne pourra maintenir sa domination sur un peuple averti et mûri, et par conséquent ne sera en mesure d’accomplir ses promesses au peuple.’’’’ Monsieur le président, même si vous aviez à vos côtés un diviseur né pour régner sans partage, soyez digne d’un vrai politique comme votre père vivant devant vous, un mossi digne de ses convictions qui vous a fait : Pour vous dire son excellence, d’avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps, surtout qui a fait fuir son initiateur, pour autoriser l’exploration d’autres voies qui rassembles toutes les compétences du pays, afin de réaliser des objectifs concrets qui vont pour le peuple, et non pour les beaux yeux d’un diviseur et ses proches, minoritaire aux 18 millions des Burkinabé. Encore une fois, merci a la diaspora Burkinabé en France pour sa vigilance, pour un pays comme le nôtre dans une quête de développement et de réconciliation nationale. Le temps des favoritismes d’individu a individu dans les affaires de l’état est résolu son excellence monsieur le président.

  • Le 25 mars 2017 à 20:44, par diaspora Allemande En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    abas les CSBE qui ne se soucient pas de la communaute et qui ne rendent pas a leurs compatriotes.

    Ensemble mettons fin a cette mascarade qui n’ a que trop dure.

  • Le 27 mars 2017 à 06:24, par Ka En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Je suis désolé Lompo sur ma page FACEBOOK : ’’’Mon intervention sur Lefaso.net montre mon inquiétude des votes de la diaspora qui sera la base d’un conflit des élections de 2020 a venir, et qui nous conduira à celles de la Cote d’Ivoire avec des pertes de vies. Il vaut mieux régler ce problème du CSBE avec des ambassades et de leur mentor ministre des affaires étrangères qui joue en flagrant délit avec les nerfs de la diaspora qui vie dans des pays poumon de la vraie démocratie, et qui en connaisse plus sur l’injustice. Merci de me lire.’’’

  • Le 27 mars 2017 à 09:03, par SIDPAWALMDE En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Vous n’avez vraiment rien à dire de sérieux ? Etes-vous sûrs d’avoir la bonne information sur le CSBE ? Je trouve que vous avez de l’imagination fertile qui aurait pu vraiment servir la cause de l’Etat si vous pouviez vraiment vous pencher sur les apports qu’on vous demande pour assurer une bonne révision de la constitution. Le CSBE est une structure créée par le Ministère des Affaires Etrangères et gérée par des agents formés par le même ministère. Cette structure ne saurait être à la solde d’un quelconque politique comme vous l’insinué. A moins que vous ayez les données sur l’appartenance des agents du Ministère des Affaires Etrangères aux partis politiques. Si vous récriminez ces agents, c’est autant dire que vous rejetez les agents publics car ces agents sont bien des agents publics. Si vous évoquiez la nécessité de renouveler les textes portant sur la désignation des représentants CSBE dans les différents pays afin qu’on puisse changer ceux qui sont déjà désignés, j’aurais pu vous comprendre mais la considération que vous avez à l’égard des agents qui travaillent dans cette structure est très déplacée et injuste dans la mesure où ils ne font que leur travail. Ils sont recrutés pour ce travail et ils le font de tout coeur, pensant servir bien leur pays. Apprenez à mieux vous imprégner de comment ces agents se battent pour vous servir et ce malgré les maigres moyens à leur disposition, avant de vous lancer dans des élucubrations de ce genres. Pour ma part, l’heure des bagarres inutiles est passée, que ceux qui veulent travailler pour la patrie travaillent, ceux qui veulent rester à la traîne, qu’ils continuent mais ne tirer pas tout le monde dans votre position qui n’apportera rien à notre chère pays si tant est que vous l’aimez vraiment.

  • Le 27 mars 2017 à 10:26, par Jonassan En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Votre lutte est de bonne semence et elle traduit les problèmes d’autres diaspora après l’insurrection des 30/31 octobre.
    Une seule fausse note : cette association de l’UPC parmi vos signataires. Cela nuit à la crédibilité de vos propositions et à la sincérité de vos engagements.
    Tenant compte des enseignement de l’insurrection populaire du pré-insurrection et du post-insurrection, il n’est pas permis à une association ou un regroupement qui se respecte de mettre sa confiance dans un parti politique, de l’opposition ou pas. Quand vous avez besoin d’eux, interpellez-les tous. Ont-ils les mêmes objectifs que vous ? Ke dal ; pour les uns c’est "L’accaparement du gâteau quel qu’en soient les moyens" et pour vous "c’est l’intérêt de tout le peuple quoiqu’il arrive". SE MEFIEZ DES PARTIS POLITIQUES est le plus grand enseignement à retenir après tant de LUTTES RECUPEREES par les goujats créateur de misère. Je ne comprends pas que vous ayez si peur d’être récupéré et que vous invitez à la table ceux dont récupérer est devenu la raison d’être. C’est une erreur manifeste, le reconnaîtrez-vous ? Tant pis, sinon mais alors ; soyez prêts à en payer le prix. GRANDISSEZ EN INTEGRITE ET VOUS EN GOUTEREZ LE BONHEUR.

  • Le 27 mars 2017 à 11:12, par eric En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    d’ avis avec jonassan. votre crédibilité est en branle avec cette cosignature UPC

  • Le 27 mars 2017 à 16:51, par Le Sage. En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Bonjour à tous !

    Je partage l’avis de SIDPAWALMDE. Quand ces voyous composés de la racailles des vieux gougeats de gauchots, anciens syndicalistes véreux prendront la place des délégués CSBE, ils se rendront compte de la difficulté de la tâche, tout comme le MPP se rend compte des difficultés de gouvernement de M. Blaise Compaoré. Des gens comme les Salif Diallo, Ahmed Newton Barry, Barry Minsitre des affaires Etrangères, Tahirou Barry Ministre de la culture ont fait la politique du "ôtes-toi que je m’y mette" ne peuvent pas souffler le feu. Ces gueulards de Syndicalistes comme Didier Ouédraogo, Sirima du Grand Ouest ne seront pas à la hauteur de la tâche.

  • Le 28 mars 2017 à 16:14, par WHYSKI En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Je suis donc d’accord avec Monsieur Salif DIALLO, que le CSBE dans sa forme actuelle ne permet pas d’associer véritablement tous les membres de la disapora surtout avec des gens radicalement mauvais comme Monsieur Paul Roger NIKIEMA délégué CSBE du Grand Ouest qui s’est toujours opposé à tout dans le cadre des activités CSBE et prêt à se mettre en avant rien que pour ses intérêts personnels égoïstes. N’en parlons pas des individus comme Monsieur Désiré TAPSOBA autre délégué CSBE du nord qui s’est caractérisé semble t-il par son opposition insensée aux autorités de l’ambassade et du consulat général alors qu’il ne vient à aucune activité de l’ambassade. Oui, il faut réformer le CSBE, mais c’est ensemble qu’il faut organiser et porter cette réforme, non pas en écrivant des lettres ouvertes comme si une demande d’audience au Président Roch Marc Christian KABORE avait été refusée à ces syndicalistes rétrogrades qui n’ont jamais fait quoi que ce soit pour le pays. Ceux qui utilisent cette méthode de lettre ouverte sont déjà crevés, la bouche ouverte, au bord de la route puisqu’ils n’ont aucun carnet d’adresses pertinents et n’ont jamais apporté une aiguille pour les populations dhéséritées de notre pays. Foutez-nous la paix car on n’a jamais construit un pays en opposant une partie des gens contre l’autre partie, à croire que le burkinabè est vraiment naturellement méchant et ne peut faire quelque chose de bon à part critiquer et mettre à bas son frère. Whyski.

  • Le 28 mars 2017 à 16:16, par WHYSKI En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Les ampliations que vous faites servent à quoi ? Ces gens mêmes se cherchent au pays, pauvres syndicalistes. Si on va aux élections vous verrez que vous ne serez rien ici en France comme vous n’avez jamais rien été pendant trente ans en France. Vous mourrez également sans avoir aucun honneur de notre diaspora parce que vous êtes tout simplement mauvais.

  • Le 29 mars 2017 à 17:45, par Kélèmassa TRAORE En réponse à : Lettre ouverte au président Roch Kaboré : Des Burkinabè de France dénoncent la légitimité du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

    Les aigris tapis derrière leurs claviers pour insulter des honnêtes et courageuses personnes de la trempe des Didier ne rendent aucun service au pays....Donnez vos vrais noms en lieu et place de vos pseudos à la con du genre Whisky, Le sage et autres....
    Ce sont les organisations signataires de cette pertinente Lettre Ouverte qui indiquent la vraie voie à Roch, Simon , Salif and Co....
    Le CSBE a été le jouet de l’ancien régime sous Blaise. Maintenant nous disons STOP c’est terminé ! Les malfrats politiques n’auront plus droit de cité dans le Burkina nouveau en construction !
    Ceux qui sont aujourd"hui aux manettes du pays doivent se mettre à la page ouverte par le vent insurrectionnel qui a balayé (un peu) la pourriture qui a régné pendant 30 ans au Faso.
    N’en déplaise aux aigris qui ne savent que baver leur haine sur leurs claviers, partout dans la Diaspora Burkinabè à travers le monde, toutes les personnes de bonne foi ont fini par comprendre qu’on se foutait d’eux à chaque fois que le régime présente le CSBE comme l’authentique porte-paroles de leurs intérêts.
    Ceux qui connaissent un temps soit peu les réalités des Burkinabé de France ne peuvent qu’applaudir aux justes revendications qu’exposent ces dignes filles et fils du Faso dans leur déclaration....
    Que le prétendu sage continue d’aboyer avec son Whisky plein la gueule, nous disons bravo aux signataires. La grande majorité silencieuse est de votre côté. Continuez sans vous laisser impressionner par les anciens nouveaux porteurs de valise du pouvoir. On les connaît malgré leur peur bleue qui les amène à se cacher derrière des pseudos...
    A bon entendeur,
    Kèlèmassa TRAORE