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Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

LEFASO.NET | Moussa DIALLO
jeudi 9 mars 2017.

 

Au cours de sa séance plénière tenue, le 07 mars 2017, l’Assemblée nationale a validé la mise en place de deux commissions d’enquête parlementaire. La première s’intéressera au système de santé dans notre pays et sera présidée par l’opposition, à savoir Julien Kouldiati de l’Union pour le progrès et le changement. La seconde, quant à elle, va se pencher sur le système de l’enseignement au Burkina et sera présidée par un la majorité, en l’occurrence un ancien secrétaire général des enseignements secondaire et supérieur, l’honorable Luc Yé. Aussi, au cours de la même session plénière, le président du parlement a annoncé le lancement d’un tournoi de football des députés dans les prochains jours.

Le parlement vient de décider de mener des enquêtes parlementaires sur les systèmes de la santé et de l’enseignement au Burkina Faso. Deux secteurs qui rencontrent d’énormes difficultés. La mise en place de ces deux commissions d’enquête intervient après les commissions d’enquête sur le foncier urbain et les mines en 2016. La conférence des présidents tenue le 06 mars 2017 a examiné la question avant de la soumettre à la plénière du lendemain. Et, c’est à l’unanimité que les députés présents ont approuvé la mise en place de ces commissions.

Tout est parti de souhait de la commission santé et éducation d’organiser des missions d’information sur ces deux questions. « Mais, les missions d’information sont relativement restreintes et le temps accordé également court pour traiter des domaines du genre. C’est pourquoi, j’ai soumis à la conférence des présidents l’idée de commissions d’enquête parlementaire. Sans oublier qu’en fin d’année, nous devons faire une évaluation globale de l’action gouvernementale. Et ces deux questions, il faut que nous puissions vraiment bien les cerner parce que c’est un problème national. Chacun sait qu’il y a des blocages, mais jusque-là les solutions ne sont pas satisfaisantes », a expliqué Salifou Diallo, le président de l’Assemblée nationale.

Les membres des deux commissions ont également été désignés au cours de la séance plénière du 07 mars. Chaque commission compte dix membres conformément à la réglementation. La commission d’enquête sur le système de santé sera présidée par l’honorable Julien Kouldiati de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). La commission sur l’enseignement sera dirigée par Luc Yé du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ancien secrétaire général du ministère des enseignements secondaire et supérieur. Après la mise en place de deux commissions, le président Salifou Diallo a invité leurs présidents à réunir dans les meilleurs délais les membres de leur commission pour mettre en place le bureau de la commission, mais aussi et surtout écrire les termes de référence afin de commencer leur travail le plus tôt possible.

Eviter les propos qui démoralisent nos troupes au Sahel

Actualité oblige, la question sécuritaire a été abordée au cours de la séance plénière. Plusieurs députés sont intervenus sur la question ces derniers, dans les médias. Salifou Diallo appelle les députés à faire très attention dans leurs propos et demande à tous à l’union face au péril terroriste. « Nous ne voulons pas museler quelqu’un, les gens sont libres. C’est une question très sérieuse et les propos peuvent parfois démoraliser les troupes sur le terrain. Là, ce n’est pas une lutte de l’UPC, du CDP ou du MPP, c’est une cause nationale et nous devons faire en sorte, au-delà de nos points de vue différents, défendre notre pays, défendre notre territoire, c’est pourquoi j’invite ceux qui auront à parler, soit dans les journaux, soit dans radios, sur cette question, d’aller dans le sens de toujours encourager la défense de notre pays. Ce n’est pas le moment d’incriminer tel ou tel segment de la société sur cette question », a-t-il lancé. Car, estime-t-il, tout ce qui peut contribuer à affaiblir ou démoraliser nos troupes ne doit pas venir des députés.

Sur la même question, la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale avait manifesté son intention d’aller au Sahel pour encourager les populations et les rassurer. Mais, le gouvernement leur a demandé de différer cette sortie afin de ne pas perturber les opérations qui s’y mènent actuellement, a annoncé le patron du parlement.

Bientôt un tournoi de football des députés

Aussi, la séance plénière du 07 mars 2017, les députés de la 7e législature ont décidé du lancement d’un tournoi de football des députés. Et tous les députés, quel que soit leur bord politique, sont appelés à se mettre ensemble pour soutenir leur équipe d’abord au niveau provincial, puis au niveau régionale. Ce sont 272 équipes qui devraient s’engager pour ce tournoi, avec 6800 joueurs sur toute l’étendue du territoire national. « C’est pour que les députés de chaque province et de chaque région puissent, à travers le football, renforcer les liens entre l’élu national et les populations.

L’objectif, c’est aussi de faire en sorte que des provinces sortent des talents pour notre équipe nationale », a expliqué le président du parlement. Dans ce cadre, une convention entre le ministère des sports, la Fédération burkinabè de football (FBF) et l’Assemblée nationale sera signée le 13 mars 2017. C’est le ministère des sports et la FBF qui auront en charge l’organisation pratique des matchs et le financement assuré par la représentation nationale. Le tournoi sera officiellement lancé le 25 mars 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du Nord.

Moussa Diallo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 9 mars 2017 à 04:04, par Karfolo En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Mr Salifou Diallo, n’est il pas mieux de vous occuper du problème de sécurité au Nord et de nos enfants et enseignants qui ont déserté les écoles ? Nous voulons jouer au ballon , mais La sécurité et l’intégrité du Pays d’abord.

  • Le 9 mars 2017 à 05:42, par paul yapi En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Ou en êtes vous avec les résultats de l’enquête sur le foncier. Evitez "l ’enqutite aigüe". finalement où en êtes vous avec la loi sur les retraits etc...

  • Le 9 mars 2017 à 06:01, par hum En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Tout à fait d’accord pour ces deux commissions et je souhaite que le diagnostic soit sans complaisance pour nous sortir du bourbier de l’éducation, valoriser la profession soignante ( ceux qui sont réellement en contact avec le malade suivez mon regard ), donc rendre les soins accessibles à ceux qui vous ont voté (la paysannerie donc les plus faibles financièrement)

  • Le 9 mars 2017 à 06:46, par Gangobloh En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Merci à l’assemblée nationale pour cette idée. Il était temps qu’un œil extérieur voit de ce côté. Des séminaires, des états généraux par ci par là de ces deux (2) secteurs n’ont rien donné sur le terrain . Au niveau de la santé, la conscience professionnelle a disparu et laissé place à la "déontologie commerciale ". On ne recherche plus la santé du malade mais comment lui soutirer des sous . A l’enseignement aussi ce n’est pas simple. Les enseignants se plaignent du surnombre des effectifs dans les classes mais ont le temps d’ être des répétiteurs ou vacataires. Espérons que ces enquêtes parlementaires permettront de trouver enfin le chemin pour une santé pour tous et bonne éducation pour nos enfants .

  • Le 9 mars 2017 à 08:35, par Salif D En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Mon cher Salif, tes discours et actes ne sont plus audibles ni crédibles. L’opinion t’a classé à jamais comme le disciple ; conseiller du Diable, pour qui la fin justifie les moyens, prêt à tout ....même à créer un conflit ; pour rester visible.......Voilà à quoi cela aboutit quand on s’amuse trop à jouer au plus futé, éternellement à l’intrigant, En passe d’être considéré comme le Lucifer National, prompt à chercher à créer des troubles chez les autres, ..On finit par ne plus être capable d’emballer même un bébé...

  • Le 9 mars 2017 à 08:51, par LaVieContinue En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Espérons que ces enquêtes mettront le doigt sur la longue liste du personnel contractuel non déclaré à la Caisse d’un côté comme de l’autre comme si ces gens-là n’ont pas droit à la sécurité sociale.

  • Le 9 mars 2017 à 09:15, par SOS En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    on s’en fout point barre, on attend toujours les résultants de la mise en œuvre des deux enquêtes sur le foncier et les mines, on a pas oublié on vous tient à l’œil

  • Le 9 mars 2017 à 09:27, par Ismaêl En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    L’on juge la pertinence des actes futurs en fonction des faits passés. L’Assemblée nationale a prouvé à l’opinion publique nationale que les résultats de ces premières enquêtes sur le foncier ont crée plus de polémique que de résultats positifs. Les décisions y relatives qui visaient à déposséder des citoyens de leurs terres a même été jugée anticonstitutionnelle. Par conséquent, la future enquête parlementaire sur la santé et l’éducation n’inspire pas confiance pour une crédibilité. Les gens ont vu à la télévision comment un groupe de députés ont incongrûment ovationné l’ex ministre de la santé lors d’une question orale .Tout le monde savait que ce ministre a mis à mal le système sanitaire national pour ses querelles claniques et d’intérêts personnels par le blocage du fonctionnement de la CAMEG. L’on se demande si ces enquêtes ne visent pas encore à contourner les voies judiciaires pour défendre encore ce ministre décrié. Au Burkina, la logique des enquêtes parlementaires et des audits s’est souvent focalisée sur des règlements de comptes que des actions objectives et valeureuses.

  • Le 9 mars 2017 à 09:41, par Balguintogsba En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    C’est bien et même courageux de réaliser des enquêtes qui permettent de comprendre les insuffisances dans tous les domaines au Burkina. Seulement il faut des mesures concrètes soient prises par la suite et sans tarder pour solutionner les difficultés et tous les manquements qui seront révélés par l’enquête.
    Concernant surtout ces deux enquêtes, elles concernent deux secteurs qui connaissent sensiblement les mêmes difficultés à savoir :
    - le manque d’infrastructures salles de classe et des centres de santé
    - le manque d’équipements : table banc et outils pédagogiques ; équipements médicaux
    - inconscience quant à l’entretien des équipements et infrastructures déjà existants dans la santé tout comme dans l’enseignement
    - le nombre insuffisant du personnel dans les deux secteurs
    - le niveau de rémunération très bas source de démotivation et d’absentéisme (surtout à l’heure ou d’autres sont payés à des coûts de million et d’autres abandonnés dans la précarité)
    - les pratiques malsaines des ministres et leurs bandes pour détourner les fonds alloués pour les équipements et les infrastructures
    Ce sont là quelques remarques que nous avons énumérer et nous sommes convaincus que la commission d’enquêtes en rajoutera plusieurs. Ces remarques sont aussi valables pour tous les autres secteurs d’activité du pays et donc notre gouvernement aura fort à faire pour trouver des solutions mesurées.
    Nous souhaitons seulement que le gouvernement soit animé de "bon sens" car c’est claire que si les citoyens ne sont pas traités selon "la loi du mérite", il y aura toujours des revendications. Cette loi permettrait de diminuer leur ampleur.
    Le "bon sens" conduirait le gouvernement à agir contre le fléau qui mine notre développement et pousse les burkinabés à la médiocrité et aux mauvaises pratiques. Le fléau découle de ce constat : "PLUS TU EST DIPLÔMÉ, MOINS TU EST NANTI AU BURKINA"
    Ce qui est tragique, c’est que la société et le gouvernement cautionnent cela. C’est pourquoi la loi sur le délit d’apparence va toujours dormir dans le tiroir. Et pourtant, seulement cette loi, son application, nous permettrait d’évoluer vers le développement (qui suppose créativité, innovation), seule voie pour aboutir à un système de santé et d’éducation performants.
    Les enquêtes parlementaires oui si c’est pour agir et apporter des solutions idoines.
    Non aux enquêtes si les conclusions vont dormir dans les tiroirs et dans ce cas elles seront considérées comme une pratique de détournement des fonds publics par les membres de l’assemblée nationale (les frais de mission et autres dépenses).

    • Le 9 mars 2017 à 16:31, par par Désert En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

      Bien dit camarade Balguintogsba, vous aviez tout déballé, malheureusement ces analyses pertinentes sont pas prises en compte. Sinon j’ai beaucoup apprécié les conclusions des précédentes enquêtes et la communication qu’il a eu autour, je m’étais dit que le plus rien ne sera comme avant est en marche. Mais,quelle suite celles-ci ont donné ? Alors, très vite je me suis rendu à l’évidence que : ce ne sont que des illusions.

  • Le 9 mars 2017 à 09:44, par La lumière En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Je reconnais mon Gorba à travers la mise en place de ces deux commissions. Excellent bosseur, il s’aventure toujours là où ça fait le plus mal. Courage, car le peuple a trop souffert de ces maux. Santé et Enseignement pour ne pas dire éducation. Il y a longtemps que les services de santé et de l’enseignement sont devenus des services du désordre avec des pratiques qui ne sont plus dignes d’un pays que Thom Sank a voulu en faire des Burkindi. Les 27 ans de Blaise sont passés par là :
    - Une école martyrisés qui a eu ces lots d’assassinat ( Dabo Boukary, les élèves de Garango et le petit Nébié) pour museler les oppositions de ces petits syndicats estudiantines qui n’ont que leur langue et leur bic comme arme pour combattre le TYRAN Kouassi Blaise qui a des G3, des Kalachnikov, des RPG7 et des chars comme arsenal de guerre pour écraser les mouvements estudiantine ;
    - le projet « un village un CSP » vidé de sa substance parce que venant de Thom Sank. On ne fait jamais de statistiques des morts pendant la chaleur ni pendant l’hivernage à cause des moustiques. Ce qui intéresse le plus ce corps c’est les avantages et non le bien être des malades. Regarder ces femmes qui tombent de tables d’accouchement ou ces ciseaux qu’on oublie dans les ventres lors des opérations ce sont des fautes professionnelles qui doivent être sanctionnées. Mais chaque foi on dit en bon africain que c’est la volonté de Dieu. S’il vous plait laisser Dieu tranquille et engageons désormais des poursuites judiciaires contre ces irresponsables qui ternissent l’image des docteurs consciencieux et responsables qui font du bon boulot.
    Aujourd’hui le réveil est douloureux car Blaise nous a laisser un pays aux abois. Il faut revenir à zéro. Tout est à reconstruire. Merci Mr Kouassi Blaise Compaoré, c’est ça l’amour que tu avais pour le Faso en exécutant ton propre frère et témoin de mariage notre Thom national. Tout se paye ici-bas. Thom même mort tu continues de nous inspirer. Si tu étais là il y a longtemps que ces terroristes ont fui ton pays. Car le turban qu’ils portent pour exécuter leur sale besogne te connait comme ton béret de commando que tu portais.

  • Le 9 mars 2017 à 13:06, par abcde En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    il parait que SALIF DIALLO est allé rencontre François compaore a Paris et que Simon n’a pas déclaré une villa qu’il détient à ziniare,si cela est vrai je donne raison à ce se disait en son temps que le mpp est le plan B de Blaise kouassi kouadio compaore

  • Le 9 mars 2017 à 16:24, par Cheikh En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    A abcde, il faut avouer qu"intervenir dans un forum tel que lefaso.net, exige plus de sérieux et de rigueur personnelle, car aucune idée fiable ne commence par "Il paraît que...",et vous ne trouverez nulle part de Burkinabè suffisamment bête, pour croire aujourd’hui aux anecdotes incendiaires, du genre que vous cherchez à fabriquer.
    A Salif D, il ne faut pas prendre ton avis personnel pour l’opinion générale. Ta hargne contre le PAN ne te regarde que toi seul. D’ailleurs, on ne saurait comme un français le disait, avec telle "arrogance permanente" et un "mépris si terrible" , s’ériger en donneur de leçons pour tout un peuple.
    A Karfolo, toi tu te laisses aveugler par tes préoccupations du moment, si bien que tu feins d’ignorer, que dans l’administration d’un pays, le rôle des gouvernants se ramène purement et simplement à celui d’un chef d’orchestre. A ce titre donc, ni un guitariste, ni un pianiste, ni un batteur ou un chanteur ne peuvent à eux seuls, faire fonctionner l’orchestre. Autant il faut tout ce monde pour la prestation de l’orchestre, de même il faut mettre la main à tous les domaines, pour une gestion optimale du pays. Autrement dit, si pendant qu’on parle de sécurité au nord, c’est la faim qui sévit à l’est, la soif à l’ouest et les maladies au sud, que faut-il faire ? Se pencher sans doute sur tous ces problèmes ensemble naturellement ! Peut-être me direz-vous que comme il ne s’agit que de sport ce n’est pas le même cas. Et pourtant le sport est à tel point prioritaire aujourd’hui, que tout un ministère existe pour la circonstance. Le sport est si vital que ce sont des personnes qui s’en nourrissent, et que les sportifs sont les travailleurs les mieux payés au monde ! Par conséquent ayons tous de la jugeote, faisons fi de nos humeurs, arrêtons les campagnes de diffamation, et ouvrons bien l’oeil, pour comprendre que la gouvernance d’un pays, n’a rien à voir avec le pilotage d’une famille nucléaire.

  • Le 9 mars 2017 à 17:40, par Tigueri En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Très bonne idée de faire un diagnostic des problèmes d’éducation et de système de santé. Bravo au PAN pour ces initiatives lumineuses. Au niveau de l’éducation la plupart des enseignants dit de brousse ne sont pas en réalité à leur poste de travail. La plupart abandonne les logements construits pour eux dans l’enceinte de leur école pour habiter la ville la plus proche de leur lieu d’affection laissant leur logement de fonction aux rats et autres reptiles. Quant à la santé vous savez que ce secteur était la caserne d’Ali baba du clan Compaoré. Retrouvez nous les traces des milliards octroyés à la société bidon Agemab/Sogemab. Les équipements achetés à foison par cette structure sont-ils fonctionnels ? Répondent-ils au besoin réel des hôpitaux ? Du courage aux deux équipes mais surtout pas de travail bâclé, investiguez à fond et sortez nous tous les travers même des infrastructures de santé. Au besoin demandez l’expertise de l’agence de radioprotection atomique du ministère de l’environnement pour tester le système de radioprotection des salles de radiologie. Il paraît que certaines portes de ses salles au lieu d’être en plomb le sont avec des tôles noires qui ne protègent pas les usagers de ses services et leurs occupants. Ce qui est dangereux pour leur vie. Bon travail à vous !

  • Le 9 mars 2017 à 17:48, par par Désert En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    Honorables députés chargés des deux enquêtes à venir, si vous l’aviez pas, je vous exhorte à prendre en compte les volets ci-après :
    - l’abandon criard de poste par les enseignants : pourquoi se comportent-ils ainsi ?
    - l’ouverture d’écoles professionnelles privées de santé et d’éducation : quels sont les objectifs recherchés par ces promoteurs ? quelle est l’appréciation de l’autorité ?
    - rôle et place de ces deux corporations.
    - le ratio entre structure sanitaire et éducative et la population surtout en zone urbaine.
    - les conditions de travail.
    - le ratio entre le budget alloué à l’éducation et ce que prévoit les normes (UNESCO).

  • Le 10 mars 2017 à 10:35, par traore lasina En réponse à : Santé et enseignement au Burkina : L’Assemblée nationale met en place deux commissions d’enquête

    OK son neveu smail et son frère filiga ont été débarqué de ses postes respectifs quoi de plus normal a se a se venger