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De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

LEFASO.NET | Jacques Theodore BALIMA
jeudi 2 mars 2017.

 

L’aventure est difficile. Elle n’est pas la voie de réussite pour tous. Parmi ceux qui tirent leur épingle du jeu du côté de Libreville, la capitale gabonaise, Emmanuel Kéré, un natif de Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est (Burkina).

« L’aventure est un saut dans l’inconnu, mais en même temps un nouveau départ, une nouvelle création », avait écrit l’enseignant et blogueur libanais, Roland Poupon. Cette citation, Emmanuel Kéré l’a très bien comprise.

Natif de Tenkodogo, chef-lieu de la province du Boulgou, il quitte très jeune, 21 ans, ses parents pour l’inconnu, le Gabon. « J’ai quitté le Burkina le 22 juin 1992 et je suis arrivé ici (Ndlr, Libreville) le 23 décembre 1993 », se rappelle-t-il. Son départ précoce est dicté par la misère ambiante dans laquelle il était plongé sans une lueur d’espoir. Pauvreté des parents, manque de moyens pour poursuivre les études. L’établissement secondaire qu’il devait fréquenter était très éloigné de son village. « Je suis allé à l’aventure parce qu’en partie je n’ai pas eu la chance de poursuivre les études », ajoute-il.

Parcours du combattant

En 1992, le chemin de l’exil était risqué mais porteur d’espoir. Face à cette impasse socio-économique, le jeune Emmanuel Kéré quitte son village « Cèla », situé à une dizaine de kilomètres de Tenkodogo pour le Gabon. Le voyage sera pénible. Il mettra un an pour rejoindre l’eldorado. « Je suis venu par la route. Je suis passé par le Bénin, le Nigeria, le Cameroun pour ensuite arriver ici », raconte-il fièrement.

La randonnée a été très difficile. L’intégration aussi. Pour rejoindre Libreville via le Cameroun, les migrants prennent des embarcations de fortune. Seuls les plus chanceux arrivent à destination. Une fois dans la capitale gabonaise, il faut vite intégrer la société et trouver du travail. On ne choisit pas ce qu’on veut faire. « L’intégration n’a pas du tout été facile. Mais tout est question d’adaptation selon moi. Parce que si vous arrivez dans un pays, il faut vous conformer aux textes en vigueur. A mon arrivée, j’ai été manœuvre comme beaucoup de compatriotes. J’ai confectionné des briques que je vendais, je travaillais sur contrat et j’ai ensuite fait le taxi. J’ai fait tout travail qui pouvait me rapporter de l’argent sauf bien-sûr voler », relate celui dont la vie peut être qualifiée aujourd’hui de « success history » avec un brin d’humour.

Pour tenir face à la cherté de la vie au Gabon, Emmanuel Kéré cumule les activités. « On ne peut pas aller à l’aventure et se contenter d’un seul travail. On fait tout ce qui peut être rentable. J’ai donc fait plusieurs boulots à la fois. Je faisais par exemple le gardiennage et quand je finissais je faisais la briqueterie. Parce que je pensais tout le temps au bien-être de ma famille », a argumenté Emmanuel Kéré.

Faire profiter à la communauté d’origine

Après une dizaine d’années passées à faire les petits boulots, l’aventurier parvient à monter son entreprise. Une société de vente de matériaux de construction. Petit à petit, son affaire prospère. Il diversifie ses activités et embauche même des compatriotes. Il est maintenant un homme d’affaires plein. « Je suis dans l’entreprenariat. Je fais le BTP, je vends et transporte les matériaux de construction. Je fais aussi de la location d’engins lourds », révèle-t-il. Bon an mal an, il tire son épingle du jeu. Il fructifie ses investissements et agrandit ses activités.

Il n’oublie pas pour autant ses parents restés au village : « C’est un devoir pour toute personne qui quitte son pays pour l’aventure de penser à ses parents qui sont restés au pays. On n’est pas sorti parce qu’on est riche mais parce qu’on recherche un mieux-être financier ». De son aventure, il en fait profiter les retombées à son village. Il y a construit un établissement secondaire dont des élèves seront présentés au Baccalauréat cette année. Il explique ainsi son geste : « Je suis allé en aventure parce qu’en partie je n’ai pas eu la chance de poursuivre les études. Les établissements étaient loins de notre village. Tous ceux qui obtenaient le CEP (Certificat d’études primaires, ndlr) avaient des difficultés à poursuivre leurs études. Ils étaient donc obligés d’abandonner l’école pour l’aventure. Alors que l’aventure maintenant n’est plus facile. C’est la raison pour laquelle, j’ai eu l’idée, pour aider les gens de la zone et même l’Etat, de construire le lycée privé Saint Emmanuel de Cèla ».

L’établissement compte cette année 453 élèves internes et externes. Depuis 2014, il présente régulièrement des candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Les résultats sont reluisants. 61% en 2014, 75% en 2015 et 51%en 2016.
En homme organisé et aimant le travail bien fait, il se rend très régulièrement au Burkina pour suivre le travail fait dans son établissement. « Je rentre pour les conseils de classe et autres rencontres concernant l’établissement. Vous savez, l’administration et les professeurs font du bon boulot. Mais il faut souvent que je sois là pour régler certaines choses », explique-t-il.

Attention à l’aventure

Le Gabon n’est plus l’eldorado d’antan. Miné par une crise économique consécutive à la baisse du prix du pétrole et la crise politique née de la dernière élection présidentielle, le pays d’Ali Bongo Odimba a perdu son lustre d’antan. La population se plaint de la pauvreté et en veut souvent aux étrangers. Les contrôles policiers se sont multipliés. Plus rien n’est comme avant au Gabon. Très au parfum de cette situation, Emmanuel Kéré n’a qu’un conseil pour ceux qui rêvent encore de l’aventure pour se frayer une porte de sortie au Gabon. « Etant aventurier, si je dis à quelqu’un de ne pas venir en aventure, ce sera comme si je ne veux pas qu’il réussisse. Mais personnellement, si mon frère veut venir ici en aventure, je lui dirai de rester au pays et y chercher de quoi s’occuper parce qu’aller en aventure sans métier, c’est difficile. Même pour venir ici, des gens perdent la vie sur les routes et dans la mer.

Nous avons vu, à plusieurs reprises, des corps de migrants qu’on a repêchés dans la mer », ajoute-il. L’aventure n’est plus cette voie porteuse d’espoir pour les jeunes des villes et des campagnes qui rêvent d’un lendemain meilleur. Et comme le dit l’adage : « On n’est jamais mieux que chez soi ». A bon entendeur, salut !

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 2 mars 2017 à 16:52, par Fierté En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Félicitations, mon frère ! Tu es un digne fils du Boulgou, sachant se battre en ne comptant que sur soi-même. J’en connais beaucoup sous d’autres scieux qui ne peuvent rien sans les faveurs du népotisme ou le détournement des deniers publics par leurs parents en poste dans les institutions. C’est clean ta réussite ! Sois-en fier !

  • Le 2 mars 2017 à 17:48, par Le Faso En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Big respect ! pour ton courage et l’abnegation. Vous etes un combatant et vous contribuer au developpement du pays. C’est vous on doit decorer. Faite la promotion de ces personnes ils sont nombreux au quatre coins du monde. Encore de plus respect mon frere. Ainsi va la vie les gens travaillent serieusement d’autre detourne les fonds.

  • Le 3 mars 2017 à 08:55, par NOPOKO En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Merci au faso.net pour ce témoignage, riche en expérience et en enseignement. Merci surtout à monsieur KERE d’avoir ouvert son cœur pour donner ce témoignage. Je pense que les candidats à l’aventure ont toutes les informations pour peser le pour et le contre de leur projet de départ à l’aventure. Mais comme il y a toujours des téméraires, il s’en trouvera qui diront que dans la vie chacun a sa chance. Bonne chance à eux donc !
    Je suis entièrement d’accord avec Le Faso que des compatriotes comme monsieur KERE méritent la reconnaissance de la Nation pour leur contribution au développement du Burkina. Les Burkinabé de l’extérieur le réclamant d’ailleurs de plus en plus, et le Gouvernement devrait y réfléchir sérieusement au lieu de passer le temps à décerner des distinctions dont certaines ne sont pas parfois méritées.

  • Le 3 mars 2017 à 10:07, par chef de zeke En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Voici du concret, du palpable, la réalité qu’ un compatriote digne fils de la diaspora Burkinabé aau Gabon vient de nous montrer il a aidé le gouvernement en construisant ce joyeux pour soulager la souffrance des élèves qui faisait plusieurs km pour avoir accès au lycée il a créé l emplois en recrutant massivement des professeurs du personnel administratif des ouvriers je demande au président du faso et son gouvernement d accompagner ce monsieur qui pense a son pays étant de loin

  • Le 3 mars 2017 à 13:08, par malgré nababs /cella En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    encouragement et félicitation à ce monsieur qui a su investir dans les ressources humaines il ta l internat mixte garçons et filles -je demande aux bonnes volontés d accompagner ce monsieurqui à une charge importante sur ses épaules le gouvernement : encourager ce monsieurje demande au gouvernement de signer une convention avec l établissement saint Emmanuel de cella/tenkodogo

  • Le 3 mars 2017 à 13:22, par Kere Abdallah En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    L’état doit avoir une main mise sur ses personnes ces eux qui font tout le travail et les autres
    récoltent les gloires. Faire la promotion de ceux genre de personnes est primordial les vrais héros ❤️ l’etat doit aider et encourager ces personnes a plus faire
    Proud of you dad♥️

  • Le 4 mars 2017 à 16:11, par hamed En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Son histoire est l histoire de beaucoup d africain qui meme ayant debute les etudes se sont vu obliger d arreter les etudes pour aller se chercher comme on le dit.
    _Des parents demunis qui n ont pas de quoi paye meme un livre pour leur enfant souvent intelligent helas
    C etait son destin , s il n etait pas parti peut etre que ce village n aurait jamais eu de college.
    Je pense a toutes ces personnes parties en aventure a cause de la pauvrete des parents et qui se battent chaque jour pour s occuper de ces familles. vous etes benies

  • Le 5 mars 2017 à 13:08, par Paul Kéré En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Bonjour à tous ! Ceci est un message personnel assumé pleinement que je livre aux internautes :

    D’abord j’adresse mes félicitations au Fasonet pour avoir rendu un vibrant témoignage émouvant sur mon frère, ’Emmanuel Kéré que je connais très bien et à qui j’adresse mes félicitations fraternelles puisque j’ai été l’invité d’honneur pour l’inauguration de ce beau joyau, le Lycée Privé Saint-Emmanuel de Cèla. Je rappelle qu’il s’agit d’un lycée privé payant et un internat de qualité, que certains élèves viennent de plus loin que Gaoua ou Bobo pour y suivre les enseignements. C’est donc dire que les enseignants et les enseignements, sans compter les conditions d’hébergement, sont de qualité exceptionnelle....Le drapeau burkinabè est monté tous les matins et l’instruction civique est de rigueur...
    Il faut encourager ce type d’initiatives personnelles qui sont très nombreuses dans les 4 coins du Burkina. Malheureusement, les autorités de notre pays et ce, depuis les indépendances n’accordent pas beaucoup d’importance qu’il n’en faut à ce type d’initiatives.
    Je n’écris que ce que je sais : Dans mon village de Loanga, notre association (ad.loanga.com) a construit :
    - Une école de trois classes en complément d’une école de trois classes que l’Etat devait achever. Après l’insurrection populaire, cette école est restée en l’état, sans chape, sans fenêtre, sans porte. Si la pluie se prépare, les enseignants sont obligés d’interrompre les cours...et de renvoyer les enfants à leur domicile. Dans ces circonstances malheureuses,notre association était obligée de prendre en charge pour 750 000 francs seulement les portes et fenêtres et leurs coûts installation par un maçon. Ce qui est vraiment dommage parce que cette tâche régalienne incombait, ab initio, à l’Etat.
    - En outre, nous avons équipé le dispensaire, la maternité et la pharmacie de Loanga de matériel médical que nous avons collecté en France, outre l’équipement du CHR en lits médicalisés électriques.
    - Notre association a également construit à Loanga (village à 5 kms de Tenkodogo) une maison des femmes à hauteur de 30 000 euros, sans attendre aucune reconnaissance de l’Etat puisque même la prise en charge de la formation et de l’alphabétisation des femmes de Loanga est assurée par notre association.
    - Par ailleurs, depuis 10 ans, nous avons construit deux forages qui soulagent aujourd’hui ce village en approvisionnement en eau potable ; ce qui permet d’éviter les maladies liées à l’eau pas potable. La chance, l’électricité vient d’arriver au village grâce à un projet BOAD et aux efforts soutenus d’un autre digne fils, Larba Kéré (il faut avoir le courage de le dire haut et fort ce qui est). Félicitations également à Larba Kéré, autre digne fils du Boulgou.
    - Enfin, nous prenons en charge à hauteur de 1000 000 francs cfa par trimestre la cantine scolaire pour les deux écoles de Loanga A et Loanga B. Les résultats scolaires ne se sont pas faits attendre : 100 % au CEPE et 80% à l’entrée en 6ème jusqu’au continium. Le village a, par ailleurs son premier Médecin...Kéré Wentoignan.
    Dans toutes ces initiatives, ce qu’il faut déplorer c’est qu’il n’y a aucun accompagnement financier de l’Etat central, ni de la commune pour ces infrastructures dont c’est le premier rôle. Aujourd’hui, certaines autorités burkinabè ont bénéficié du système de l’internat jadis en vigueur pour étudier dans des conditions satisfaisantes. Et, arrivés au pouvoir, ces mêmes autorités ont supprimé le système d’internat et d’encadrement scolaire. Ce qui est vraiment détestable et me fait penser que très souvent, il ne faut pas compter sur l’Etat, ni ses démembrements mais compter sur ses propres forces y compris et surtout dans les villages. Je ne suis ni un homme politique, ni membre d’aucune composante de la société civile, mais je suis simplement un citoyen burkinabè, disposant par conséquent des mêmes droits que n’importe quel autre citoyen burkinabé. Bravo à Emmanuel pour cette belle initiative à laquelle j’ai été ravi de participer à l’inauguration.
    Que de telles belles initiatives se développent encore davantage sans attendre rien ni de quiconque, ni de l’Etat qui a certainement d’autres choses moins essentielles à faire...la bassesse politique et les coups bas haineux en-dessous de la ceinture.
    Pour preuve, dans la formation des gouvernements successifs, il est toujours tenu compte de la configuration des régions. Mais voyez, chers concitoyens du Boulgou par vous-même, aucun ministre du Boulgou comme si le Boulgou n’était pas partie intégrante du Burkina Faso et qu’il n’y a pas d’intellectuels capables d’incarner les aspirations du Boulgou. C’est déplorable et je jure que les mânes du Boulgou veilleront toujours sur les intérêts implacables du Boulgou en punissant sévèrement ceux qui méprisent la Région du Boulgou.
    Paul Kéré, Président d’honneur de l’Association Pour le développement de Loanga.

    • Le 7 mars 2017 à 12:37, par fredy En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

      bonjour monsieur KERE, je souhaiterai avoir votre contact pour échanger.je suis un fils de la province et je suis vraiment fier de savoir qu’il y a des devanciers apolitiques pour le développement de ma région. j’ai des idées que je pense qu’on pourra en discuter pour l’avenir. j’ai simplement peur des politiciens.vraiment merci et voici mon contact 78153212

    • Le 8 mars 2017 à 05:30, par manu En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

      Félicitations mon frère du Boulgou. Les gens croient qu’ils font du mal au Boulgou en l’écartant du pouvoir. Que Nenni ! Ils ne font que nous donner les moyens de nous fortifier davantage. Contrairement à certaines régions résolument accrochées qu’aux mamelles de l’Etat sous toutes les formes dont le népotisme, les détournements, la gabégie, et où 90 % des bâtiments modernes sont construits par l’Etat ou proviennent de détournements crapuleux, au Boulgou, plus de 80 % des biens immobiliers et mobiliers sont privés, provenant de fonds propres, vraiment propres, acquis purement à la sueur du front. C’est pourquoi le Boulgoulais est indépendant d’esprit et ne saurait ramper devant qui que ce soit pour avoir des faveurs. Les régionalistes népotiste seront victimes de leurs propres turpitudes, car il n’ y aura pas indéfiniment l’argent à détourner et de postes pour caser des parents !

    • Le 9 mars 2017 à 19:54, par Bazié En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

      Je suis désolé, maître. Le Burkina Faso compte quarante cinq provinces. Si je suis votre raisonnement, chaque province doit avoir son ministre ; Cela ferait 45 ministres. C’est cela que vous recherchez ? Cela dit, je suis d’accord avec vous sur tous les autres points. Je vous félicite pour tout ce que vous faites pour développer votre....que dis-je ? notre commune, car après tout, Loanga c’est au Burkina Faso.

  • Le 6 mars 2017 à 18:01, par  !!!!!!!! En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Et c’est reparti encore pour les sempiternels jérémiades de notre avocat smicard qu’on avait oublié et qui nous rappelle toujours à son bon souvenir !!
    Merci néanmoins pour toutes ces contributions au moins pour une fois tu fais avancer le débat !!

  • Le 3 mai 2017 à 10:17, par kinda constantin En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Bonjour SVP je peux avoir le contacte de l’internat de cèla.

  • Le 28 juillet 2017 à 18:06, par jacques En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Merci mon frère Emmanuel pour ton expérience partagée, elle est enrichissante. Je souhaite que tous ceux qui sont à l’aventure dont bon Dieu a aider de faire de même en investissant dans les différentes régions du Burkina, car les autorités de notre pays sont généralement focalisés sur Ouaga et Bobo pourtant le Burkina a 45 provinces et plusieurs régions et département qui attendent aussi d’être développés.Bon vent à toi.

  • Le 28 juillet 2017 à 18:09, par jacques En réponse à : De Tenkodogo à Libreville : Emmanuel Kéré, l’aventurier au grand cœur

    Merci mon frère Emmanuel pour ton expérience partagée, elle est enrichissante. Je souhaite que tous ceux qui sont à l’aventure dont bon Dieu a aider de faire de même en investissant dans les différentes régions du Burkina, car les autorités de notre pays sont généralement focalisés sur Ouaga et Bobo pourtant le Burkina a 45 provinces et plusieurs régions et département qui attendent aussi d’être développés.Bon vent à toi.