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Agriculture : Le CIR-B valorise le riz local

LEFASO.NET | Par Rita Bancé/Ouédraogo
vendredi 24 février 2017.

 

Dans le souci de promouvoir le riz du Burkina, le Comité interprofessionnel du riz du Burkina (CIR-B) a organisé, ce mercredi 22 février 2017, une conférence de presse à Ouagadougou. L’Objectif de cette rencontre était entre autres de partager les informations et les résultats de recherche sur les atouts et les avantages comparatifs du riz du Burkina et obtenir l’accompagnement de la presse afin de contribuer à lever les freins à la consommation du riz du Burkina.

Selon les responsables du CIR-B, le riz du Burkina est meilleur au riz importé pour quatre raisons. D’abord, le fait que le riz local est frais, c’est-à-dire qu’il n’a généralement pas plus de deux ans de stockage contrairement au riz importé qui peut être vieux de dix ans ou plus. Ensuite, le riz du Burkina a un arôme et un goût naturels sans oublier sa bonne saveur. Après, le riz du Burkina ne contient pas de produits chimiques. Enfin, il est plus nutritif et riche en protéines, lipides et sels minéraux.

Concernant le fait que certains consommateurs se plaignent du fait que le riz local contient souvent des cailloux, les membres du comité ont rassuré qu’ils veillent à ce que le riz qu’ils proposent à la consommation soit de bonne qualité. Ils ont également confié qu’il faut que le consommateur sache qu’il existe trois catégories de riz (1er, 2e et 3e choix) ; seulement les prix diffèrent.

Le secrétaire exécutif du CIR-B, Boukary Bikienga, a précisé que la plupart des membres de leur comité ont reçu des formations en matière d’’étuvage et qu’il n’y a pas de risque quant au riz qu’il propose à la consommation.

Par rapport au prix du riz local que certains consommateurs estime cher, le secrétaire exécutif du CIR-B a révélé que le comité compte revoir les prix afin que le riz local soit accessible à toutes les bourses, sans pour autant omettre d’expliquer que : « cela est lié aux charges de production. »

A l’issue de la conférence de presse, une panoplie de mets à base de riz local a été servie à l’assemblée.

Au titre des plaidoyers

« Dans nos plaidoyers, nous souhaitons que l’Etat nous aide dans la mise en place d’une structure nationale (agence ou office) de promotion du riz. Cela permettra dans un bref temps d’améliorer les performances de la filière. En plus, qu’il régule le marché des importations du riz à travers les contrôles et le contingentement des importations par l’instauration de quota permettant aux importateurs de riz de coupler les importations avec les achats du riz national »,ont noté les membres du CIR-B.

Rita Bancé/Ouédraogo
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