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Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

LEFASO.NET | Herman Frédéric Bassolé
dimanche 19 mars 2017.

 

La série d’audiences entamée la veille par la délégation du Groupe Orange s’est achevée, ce vendredi 17 mars 2017, dans les locaux de l’Autorité supérieure des communications électroniques et des postes.

Sitôt la conférence de presse sur le Rebranding terminée, une délégation du Groupe Orange conduite par son directeur général adjoint, Bruno Mettling, a entamé un marathon, jeudi dernier, à la Primature et au ministère du développement de l’économie numérique et des postes. Ce marathon a pris fin vendredi soir après l’audience accordée par le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

« Orange est une société de renommée internationale et l’accueillir dans notre pays est vraiment un honneur », s’est réjoui Mme le ministre du développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara. Selon elle, la venue du géant français va créer la concurrence entre les opérateurs, ce qui pourrait se traduire sur le terrain par « une fluidification des communications téléphoniques, un accès à l’internet haut débit à des prix accessibles à tous les Burkinabè ». Elle a enfin souhaité qu’Orange contribue au succès du Plan national de développement économique et social (PNDES).

A la Primature, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a rappelé aux dirigeants d’Orange les fortes attentes du Burkina Faso qui a urgemment besoin d’un désenclavement grâce au numérique. Face à cette demande, Bruno Mettling a une fois de plus rappelé les deux engagements d’Orange.

Le premier engagement vise à décongestionner le réseau par la construction d’une liaison en fibre optique qui va relier le Burkina Faso avec la Côte-d’Ivoire et à partir de là, avec le Mali. Cette liaison viendra compléter la liaison en fibre optique développée déjà en direction du Ghana.

Le deuxième engagement du groupe, selon le directeur général adjoint, c’est le renouvellement avant fin 2017 des équipements afin d’améliorer la qualité du service de la 3G et de préparer le terrain pour le basculement vers la 4G.

Selon Bruno Mettling, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a également insisté sur la problématique de l’emploi. Les discussions ont été très riches, à l’en croire, et l’ambition d’Orange « c’est d’être attentif à l’enjeu social et du développement des compétences numériques ». Un sujet cher à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes qui, par la voix de son président, Tontama Charles Millogo, a confirmé à Orange qu’il s’acquittait de ses obligations depuis un an et que les niveaux d’investissement étaient conformes aux attentes.

En rappel, le lancement de la marque Orange Burkina s’est déroulé le jeudi 16 mars 2017 en présence de quelques membres du gouvernement. 2e opérateur sur le plan national, Orange Burkina est nanti de 6,3 millions de clients dont la moitié utilise le mobile money. La société a racheté à 100% Airtel au terme d’un processus qui a duré près d’un an.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 19 mars 2017 à 12:26, par Élève de maternelle En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

    Que le webmaster m’autorise ce "coup de gueule" sur le sujet brûlant de Orange Burkina qui nous concerne tous .
    Selon le site Kaceto.net " le DG Orange Burkina a révélé que son groupe va consacrer 15% de son chiffre d’Affaires à l’investissement, soit 21 milliards cette année."
    Ce qui laisse penser que le chiffre d’affaire de Orange Burkina est de l’orde de 300 milliards soit presque le double de celui de L’ONATEL ( 157, 472 milliards en 2016) alors que l’Onatel est premier au Burkina. Bizarre !
    Au delà de ces déclarations invraisemblables de Orange Burkina je suis écœuré par la manière dont le pouvoir RSS à managé cette arrivée de Orange au BF dans l’un des secteurs stratégiques de notre économie. Voici la répartition du capital des opérateurs de télécom de la sous région où intervient le groupe Orange.
    - Sonatel Senegal ( 42 % France Télécom, 27,6 % État Senegal, 6%personnel, 25% à la Bourse)
    - Orange Mali (Mali ( 70 % Sonatel t 30% privé Malien)
    - Orange Guinée Conakry ( 89 % Sonatel du Sénégal et 11% privée Guinéen)
    - Orange Guinée Bissau ( 90 % Sonatel du Sénégal et 10% privée Guinéen)
    - Orange CI ( 75 % France Télécom , 15 % État RCI 10% SIFCOM)
    - Orange BF ( 50 % France Télécom et 50 % Orange CI)
    Le pouvoir moutamouta du Burkina après insurrection a laissé faire et au finish le Burkina est le dindon de la farce dans cette opération de Orange Burkina ou aucun intérêt Burkinabé ( public ou privé ) n’ a été imposé dans le capital contrairement aux autres sociétés Orange de la sous région. J’ai le sentiment que le Burkina sait faire des tables ronde à l’extérieur pour chercher de l’argent mais ne sait pas recueillir l’argent qui coule à flot au Burkina. Il’ y’a comme un refus de s’enrichir alors que l’on passe le temps à tendre la sébile chaque jour.

    Aujourd’hui au Faso, le paysage de la répartition du capital des opérateurs télécom est le suivant ONATEL (51% Maroc Télécom, 26 % État Burkina, 23% à la bourse) TELECEL (100% Privée Burkinabe) et Orange BF ( 50 % France Télécom et 50 % Orange CI, 0% Burkinabè).
    Toute ces société sont de droit Burkinabé et paient leurs impôts au Faso mais en regardant les bénéficiaires des dividendes on se rend compte qu’il yen a qui sont plus Burkinabé que d’autres : alors si nous voulons consommer Burkinabé comme nous l’a conseillé Thomas SANKARA nous savons quelle puce mettre dans notre téléphone.

    • Le 19 mars 2017 à 16:44, par Togsida En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

      C est la qualite du service qui importe pour le consommateur que je suis. Pour le reste c est du ressort de l Etat et non du client.

      • Le 20 mars 2017 à 02:05, par Élève de maternelle En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

        Et l’état c’est qui et le client il vit ou ?. Réfléchissez un peu. Si les bénéfices sont rapatriés hors du Burkina du fait de la Nationalité étrangère des actionnaires c’est des capitaux qui sortent du pays. Si vous préfèrez manger du riz thaïlandais au lieux de celui de bagré c’est votre droit mais sachez que ce sont nos devises qu’on utilise ( on s’appauvrit) pour enrichir le paysan thaïlandais dont le pouvoir d’achat s’améliorera pour le bonheur de l’économie thaïlandaise alors que si vous consommez du riz de bagré ce sont nos paysans de bagré qui s’enrichissent pour le bonheur de l’économie Burkinabé. Il faut comprendre que les nations sont en guerre économique permanente. Les entreprises étrangères ne font pas des bénéfices au Burkina pour les investir au Burkina mais pour les rapatrier chez eux.

    • Le 19 mars 2017 à 17:21, par La sagesse III En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

      Vous ignorez que les affaires sont les affaires ! apprenez que, pour que Orange puisse s’attribuer 100/100 du capital de Orange Burkina, c’est que Airtel Burkina appartenait depuis le départ aux Indiens à 100% . D’où vient votre brusque Nationalisme mal placé ? .vous auriez dû vous réveiller depuis lors ! ou c’est votre aigreur anti Français qui s’est réveillé comme pour la plus part des jeunes Burkinabé révolutionnaire de la 25èm heure ! ( c’était les mêmes réactions lorsque la France avait projeté de monter une unité du G I G N au Burkina après les attentats terroristes de Ouaga pour aider les Burkinabés à traquer ces derniers ! , où en est on aujourd’hui ? il ya eu combien d’attentats depuis ?) ne m’insultez pas, ne me parlez pas mal ! car j’ai plus de 70 ans

      • Le 20 mars 2017 à 02:51, par Élève de maternelle En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

        Personne n’a le droit de vous insulter sur le forum. Les affaires c’est les affaires mais elles se font dans un contexte juridique ou l’état a son pouvoir régalien ( il agréé ou pas si le secteur concerné est stratégique et regulé) et les acteurs sociaux doivent être pris en compte. La licence c’est l’état qui l’octroie et c’est lui qui détermine les conditions de rétrocession de la licence lors de la vente de l’opérateur. Ce n’est pas parce que l’état a été passif lors de l’achat de Celtel par Zain puis de Zain par Airtel qu’il doit le rester lors de l’achat de Airtel par Orange. L’état aurait pu exiger la rétrocession d’une part du capital à des nationaux pour que le transfert de la licence puisse être agréé ( un opérateur télécom sans licence est une coquille vide). Ce n’est pas la premier fois dans le monde qu’une telle opération de vente société de télécom se fait. De même les travailleurs aurait pu comme ça se fait ailleurs bénéficier d’une prime ( en espèce ou octroi d’action dans des conditions particulières) lors de la vente de leur entreprise. Ce n’est pas de l’anti X ou anti Y, la vente d’une l’entreprise exerçant dans un secteur stratégique régulé est une opportunité ou les acteurs (état, nouvel acquéreur , travailleurs) nouent de nouvelles relations win win ou chacun trouve son compte.

    • Le 20 mars 2017 à 09:03, par Le lecteur En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

      Cette comparaison avec les pays cités plus haut (Sénégal, Mali, CI, etc.) ne tient pas. Orange dans ces pays a racheté des opérateurs qui à l’origine étaient nationales (à l’image de l’Onatel où l’Etat détient 26% de part). Sauf a être de mauvaise foi vous conviendrez que dans ces mêmes pays que vous citez en exemple il existe des opérateurs de téléphonie pour lesquels l’Etat détient 0% d’actions.

      • Le 20 mars 2017 à 10:01, par Élève de maternelle En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

        Au Senegal et en Côte d’Ivoire c’est effectivement des rachats d’opérateurs historiques mais au Mali, Ikatel a été créé à partir de rien.
        Ce n’est pas parce dans les autres pays la gouvernance d’un secteur laisse à désirer qu’au Burkina on doit suivre leur exemple. Le Faso malgré ses maigres ressources naturelles a montré qu’en matière de gouvernance elle avait des ressources humaines de qualité qui savaient innover et faire mieux que beaucoup de pays de la sous région ( Transport Aérien, secteur de l’eau, Banque, BTP, Gestion des Médicament générique, Gestion des finances puplique...etc). Évitons de prendre comme référence la mauvaise gouvernance des autres.

    • Le 20 mars 2017 à 10:39, par RAZOUGOU En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

      Elève de la maternelle, tu passe brillamment au CP1. Ton écrit est limpide et patriotique. Merci pour ces recherche que tu as faites pour le peuple. N’en déplaise aux corrompus avec des propos belliqueux.

  • Le 19 mars 2017 à 16:59, par Figo En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

    Si l’infomation de l’internaute précédent est confirmée en ce qui concerne la répartition du capital de Orange Burkina ( et pour la répartition du capital des sociétés soeurs dans les autres pays), il faut que le gouvernement soit interpelé sur la question. Nos éminents dirigeants ont-ils manqué de clairvoyance et de vigilance ou... Yako

  • Le 20 mars 2017 à 09:05, par EBENEZER En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

    "Le deuxième engagement du groupe, selon le directeur général adjoint, c’est le renouvellement avant fin 2017 des équipements afin d’améliorer la qualité du service de la 3G et de préparer le terrain pour le basculement vers la 4G."
    "Orange n’a pas à nous imposer la 4G" car je trouve que c’est une autre manière d’exploiter la clientèle. Avec Airtel, la 3G n’a été qu’un leurre car les performances n’ont jamais été atteintes ; maintenant vous nous parler de basculer vers la 4G après selon vous des investissements. L’objectif final et caché ne serait-il pas d’ augmenter les prix ?
    Si vous êtes honnêtes , conservez la 3 G et proposez aux clients la 4 G et laissez leur faire le choix.

    • Le 20 mars 2017 à 11:06, par Oiseau de mauvaise augure En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

      Quand la 3G est arrivée, c’était une couche au dessus de la 2G. Quand la 4G viendra, ce sera une autre couche au dessus de la 3G et de la 4G. Les 3 générations cohabiterons. Vous aurez toujours le choix si votre téléphone le permet de choisir la 2G, la 3G ou la 4G. Mais si vous êtes en zone 4G, je suis sur que si vous y gouttiez, vous y resteriez. Si vous pensez que la 3G (n’a été qu’un leurre ) connecter vous sur la 2G (qui n’a pas été démantelée) et naviguez la dessus si vous préférer.

      • Le 20 mars 2017 à 12:50, par EBENEZER En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

        J’ai utilisé la 2G également. Les premières clés de connexion Celtel n’avaient rien à envier à la 3G actuelle (rapidité de connexion comme de téléchargement).
        Dispose t-on encore de ces clés ? Évidemment non.
        Conviens avec moi que le but final de tout ceci est la recherche du profit.

      • Le 20 mars 2017 à 14:11, par Snake En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

        Sincèrement !Tu appelles cela la 3G ? Même pas de possibilité de MMS même avec un phone haut de game ; bugs à répétition probablement à cause des incessant bonus qui créent la surcharge et j’en passe. On bien ya 3G africaine et 3G occidentale ou européenne ?

  • Le 1er mai 2018 à 14:59, par Domini Nassara En réponse à : Orange Burkina : La 4G dans les tuyaux

    Bonjour
    Je vis en France et je contacte tous les jours (quand cela marche) une amie Burkinabé depuis 2016.
    Je constate que depuis la reprise d’Airtel par Orange, le réseau c’est fortement dégradé et les communications de très mauvaise qualité qui nous amènent parfois à renouveler l’appel via Télécel.
    Et depuis quelques temps les sms ne passent plus.
    Bientôt va arriver la saison des pluies et je crains fortement pour le réseau téléphonique
    Le loup est rentré dans la bergerie mes amis