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Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

LEFASO.NET | Jacques Theodore BALIMA
mardi 7 février 2017.

 

L’axe Ouagadougou-Libreville n’est plus des plus éclaircis. Et pour cause, le pouvoir en place à Ouagadougou n’aurait pas manifesté sa joie après la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba. Les ressortissants burkinabè en ont souffert. Même si la situation tend à se normaliser, ces derniers souhaitent que les autorités de Ouagadougou envoient une délégation de haut niveau pour réparer les dommages causés et consolider les acquis. C’est du moins la requête émise par Clément Somé, délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger. Lisez !

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Clément Somé. Je suis délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger au Gabon. Je vis ici depuis 17 ans. J’ai une agence de prestation de services et une agence de voyage.

A travers le CSBE, vous avez sous votre responsabilité les ressortissants burkinabè au Gabon. Comment vivent vos compatriotes ici ?
La communauté est composée en grande partie de Bissa, les Yanna viennent en seconde position. Environ 30 mille Burkinabè vivent ici. Mais moins de 10 mille personnes sont en règle vis-à-vis de la loi.

Dans quels secteurs d’activités les retrouve-t-on ?

Les premiers à venir, soit par eux-mêmes ou suite à la convention de 1973, étaient des ouvriers qualifiés venus de la Côte d’Ivoire. Ils ont montré leur savoir-faire. Ce qui avait créé une confiance entre les autorités gabonaises, la population et ces derniers. Ils étaient, pour la plupart, des cuisiniers. Jusqu’à présent dans les grands restaurants ou dans les domiciles de certaines autorités, les cuisiniers sont des Burkinabè.

Mais avec notre nombre actuel, certains sont dans le gardiennage, le jardinage, le BTP, etc. Ils investissent progressivement dans le commerce. Actuellement nous avons le monopole de la vente des matériaux de construction. Dans la zone de Baracouda, les Burkinabè ont la mainmise sur la vente et le transport du gravillon et du sable.

Comment se passe la cohabitation avec les autres communautés ?

La cohabitation se passe très bien. Les communautés étrangères vivant au Gabon, pour mieux défendre les intérêts des étrangers ou demander certaines faveurs, ont créé depuis 10 ans l’Union des communautés amies du Gabon. Le président actuel est de la République démocratique du Congo et je suis le vice-président. Au sein de cette union, nous cultivons de bonnes relations entre communautés. Et cela nous permet même souvent de résoudre certains problèmes intercommunautaires sans avoir besoin de recourir à la police.

Avec la population gabonaise, la cohabitation est souvent difficile. Cela est à deux niveaux. Le premier niveau est un sentiment de rejet. Cela se passe avec le commun des Gabonais. La précarité est réelle. Parce que le Gabon de 2017 n’est plus celui de 1980 ou 1990. Il faut l’admettre. Du coup, les Gabonais qui vivent dans la précarité, en veulent le plus souvent aux voisins étrangers parce qu’ils pensent que ces derniers sont venus leur prendre ce qui leur appartenait. Dans leur majorité, ils se plaignent verbalement mais posent rarement des actes de violence.

Par contre les actes de violence sont enregistrés au niveau des forces de l’ordre. Car nous assistons le plus souvent à des arrestations arbitraires, des extorsions de fonds ou des rackets. A ce niveau aussi, le jeu des politiques ne facilite pas la tâche aux étrangers. Ils se retrouvent souvent face à certains maux de la société qu’ils ne peuvent pas résoudre et pour se débiner, ils font croire à la population que ce sont les étrangers qui sont à la base de ces problèmes.

Quels avantages l’Union a déjà obtenus pour les étrangers au Gabon ?

J’ai eu la chance, en l’absence du président de l’Union, de conduire une délégation qui a rencontré les autorités dont le Ministre de l’intérieur et son ministre délégué. La rencontre s’est déroulée en présence du commandant en chef de la police. Mais avant cela, nous avions eu une séance de travail avec les responsables de la documentation au cours de laquelle nous avons pu négocier une libre circulation des personnes pendant la Coupe d’Afrique.

La situation politique a amené l’opposition et certaines organisations de la société civile à appeler au boycott de la CAN. Nous avons donc été sollicités pour sensibiliser et mobiliser les gens pour aller au stade pendant la fête du football. Nous avons compris qu’il y avait un besoin. A l’inverse, nous avons demandé de suspendre les contrôles pendant la CAN. Parce qu’on ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire. Le sans papier qui va apprendre qu’il y a un contrôle à quelques mètres de sa maison, il ne sortira pas. Ou s’il apprend que le premier bus qui convoyait les gens au stade a été contrôlé par des policiers pour des papiers, il n’ira plus. On a donc demandé de suspendre les contrôles de papiers à Libreville et même à l’intérieur du Gabon. Cela a été accepté. Pour l’effectivité de ces mesures, une coordination a été mise en place et j’étais le point focal des supporters. En cas de souci, on me contactait et à mon tour j’appelais le commandant en chef. C’est une fois sur la route de Oyem qu’un problème s’est posé. Quand j’ai eu l’information, j’ai tout de suite joint le commandant et tout a été réglé.

Comptez-vous poursuivre les négociations pour plus d’avantages après la CAN ?

On ne peut pas dire tout ce que nous avons entrepris. Comme le disait quelqu’un, la diplomatie du mégaphone ne paie pas trop souvent. Nous avons de par le passé négocié l’établissement de la carte de séjour. Ce problème est encore sur la table. Et j’ai foi qu’en récompense pour une certaine mobilisation, l’autorisation sera, à nouveau, donnée aux communautés étrangères d’établir la carte de séjour. Ce sera un soulagement car beaucoup de nos compatriotes ont l’argent mais n’arrivent pas à se faire établir des cartes de séjour.

Parlant de la Carte de séjour, certains se plaignent du coût et d’autres de l’accessibilité. Au CSBE, qu’est-ce qui est fait pour leur faciliter l’accès ?

Nous prenons l’engagement de sensibiliser nos compatriotes sur la nécessité de se conformer aux textes en vigueur ici. Pour ce que vous dites, il est vrai que le coût est élevé car il est de 836 000 francs pour les Burkinabè. Cela sans compter avec les papiers à préparer. Après la première obtention, il faut renouveler la carte chaque deux ans à 150 000 FCFA. Pour faciliter les choses, nous avons écrit à la DGDI (Direction générale de la documentation et de l’immigration, ndlr) pour demander la régularisation de la situation pour certains de nos compatriotes. Nous avons obtenu l’accord pour les enseignants, les médecins, les enfants nés au Gabon et qui ont l’âge de la maturité (16 ans), les femmes mariées dont les époux ont la carte de séjour. A cause de la CAN, les choses fonctionnent au ralenti. Mais je pense que ça sera vite fait après.

En attendant la nomination d’un ambassadeur au Gabon, le CSBE joue un rôle important dans la diplomatie. Comment se porte l’axe Libreville-Ouagadougou ?

L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien comme de par le passé. Le président Ali Bongo a assisté personnellement à l’investiture de son homologue Roch Kaboré. Mais au tour du président Ali Bongo, le Burkina n’a pas envoyé, ne serait-ce qu’une délégation ministérielle. En plus de cela, Ouagadougou a mis du temps avant de féliciter le président Ali Bongo pour sa réélection. Nous avons ressenti cela dans notre vécu quotidien.

Comment l’avez-vous ressenti ?

Nous avons l’occasion de côtoyer certaines personnalités de la république, des autorités policières, militaires et politiques. Ces personnes nous ont fait comprendre que des choses avaient été dites dans un certain milieu. Cela nous a permis d’attirer l’attention du chargé d’affaires qui, à son tour, a attiré l’attention de Ouagadougou sur cela. Nous avons même dû insister pour éviter que les ressortissants burkinabè vivant ici ne marchent pour dénoncer le silence de Ouagadougou. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre. Ouagadougou a adressé une lettre de félicitations au président Ali Bongo. Et pour taire tous ces problèmes, je souhaiterais qu’une délégation officielle vienne rencontrer les autorités gabonaises.

Comment est-ce que les ressortissants burkinabè ont vécu cela dans leur quotidien ?

Dans certains milieux, les Burkinabè qui avaient certains avantages les ont perdus. Il y a eu le cas de quatre Burkinabè qui travaillaient dans le domicile d’une autorité politique d’ici. L’employeur a refusé de payer leurs salaires et les a même mis à la porte sous prétexte qu’« on ne sait pas qui ils sont ». C’est une manière de dire que comme votre gouvernement est contre nous, je ne peux pas continuer de vous garder et de vous verser des salaires. Compte tenu de la situation qui prévalait, on n’a pas jugé utile de nous rapprocher de l’intéressé pour plaider la cause de nos compatriotes. Nous avons préféré garder le calme et attendre que les plaies se pansent seules. Mais de manière manifeste, des Burkinabè n’ont pas été physiquement agressés.

Peut-on dire que la situation s’est maintenant normalisée ?

La situation s’est normalisée. Parce qu’il y a des choses qu’on entendait et qu’on n’entend plus. Il y a des choses qu’on voyait et qu’on ne voit plus. Pour mieux consolider cela, notre souhait est que Ouagadougou ait un regard sur notre situation.

Le Gabon rencontre actuellement des problèmes économiques. Comment cela impacte la vie des Burkinabè ici ?

Quand en période de sécheresse les éléphants maigrissent, les gazelles meurent. C’est donc tout à fait normal qu’on ressente cela. La crise est là et bien réelle. Des sociétés ferment, d’autres licencient. Quand on licencie, il y a forcément des étrangers. Le panier de la ménagère prend un coup. La plupart des commerçants, qui sont des étrangers, vivent la crise parce que les gens ne font plus assez d’achats. La crise se ressent donc chez tout le monde.

Au niveau de notre communauté, beaucoup de gens sont rentrés et d’autres sont sur la route du retour. Parce que ça ne marche plus pour eux ou parce qu’ils ont été licenciés et ils n’ont plus retrouvé de l’emploi. Malgré cette situation déjà difficile, on note une montée des abus dans les contrôles de la police et de la gendarmerie, des prix par le Ministère de l’économie et des finances et la Mairie. Tout cela réuni, la vie devient plus difficile pour les ressortissants burkinabè ici.

Pour finir, qu’attendez-vous des autorités burkinabè et de vos compatriotes à Libreville ?

Nous avons des compatriotes qui vivent ici depuis plus de 40 ans. Leur force de travail avait fait que le Burkinabè était recherché. D’autres sont venus dans les 1980, 1990 ou même 2000. Parmi ces derniers, des gens ont eu des comportements qui n’honorent pas le pays des hommes intègres. On a retrouvé des Burkinabè dans des actes de banditisme, de vol dans les domiciles, de détournement. Surtout de meurtres. L’année passée, il y a eu une décapitation qui a ému tout le pays. Le président Ali Bongo a instruit pour que le coupable soit retrouvé. Malheureusement les limiers ont mis la main sur un Burkinabè qui avait décapité une Burkinabè. C’était le quatrième assassinat qui impliquait des Burkinabè. Les Gabonais même disaient que c’était la première fois qu’ils voyaient une telle scène. Cela a touché la communauté. Beaucoup de compatriotes ont perdu leurs emplois suite à cela. Nous travaillons à redorer la bonne image de la communauté que nos devanciers avaient bâtie. Pour cela, il va falloir une franche collaboration entre les différents membres de la communauté.

Nous exigeons par exemple que tout Burkinabè qui arrive ici milite dans une association. Comme cela, on ne va pas se retrouver avec un Burkinabè couché sur un lit d’hôpital sans qu’on connaisse son parent.

A l’endroit de nos autorités à Ouagadougou, nous posons le problème de la migration irrégulière. On parle tout le temps de Lampedusa pour ceux qui vont en Europe mais personne ne s’imagine le nombre de compatriotes qui restent dans les eaux, sur les routes en voulant venir ici au Gabon. Pour ceux qui sont restés en mer, c’est sûr, leurs corps ne peuvent plus être retrouvés parce qu’ils ont servi de festin pour les poissons.

Des parents nous appellent souvent parce qu’ils veulent avoir des nouvelles de leurs enfants. Mais quand ils donnent la date du départ, la dernière fois qu’ils se sont parlé au téléphone, le numéro du téléphone, nous savons que la probabilité que ce fils soit resté en mer est très élevée. Mais sans preuve, nous ne pouvons rien dire. Pour éviter cela, nous demandons aux autorités de sensibiliser les populations du Boulgou et du Koulpelgo. Car ce sont ces deux provinces qui comptent le plus de ressortissants ici.

En janvier 2016, dans la salle de conférence du Ministère des affaires étrangères (à Ouaga, ndlr), j’avais soulevé le cas de compatriotes qui avaient été enlevés par des éléments de Boko haram. A ma grande surprise, cela n’avait intéressé personne. Trois semaines plus tard, certains ont pu s’échapper et avec l’aide de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations, ndlr), ils sont arrivés à Niamey puis sont rentrés au Burkina. Ils en avaient témoigné à la télévision nationale. Dans la lutte contre le terrorisme, personne ne sait ce que ces derniers ont subi dans les camps. Est-ce qu’ils ont été libérés ou se sont-ils vraiment échappés ? Le problème de la migration irrégulière est vraiment sérieux. Actuellement près de 2000 personnes sont à la frontière Guinée Equatoriale, Cameroun, Gabon. Lorsque les forces de l’ordre arrivent, ils fuient se cacher dans la forêt. Certains n’en reviennent plus. Ce sont parfois des squelettes qu’on retrouve. Ils ont même pu être abattus par les populations qui vivent dans ces forêts.

Pour terminer, je veux ajouter que le Gabon n’est plus l’eldorado qu’on avait connu. L’argent que les gens utilisent pour venir ici, ils peuvent l’utiliser pour monter une petite affaire au pays. Parce qu’on n’est jamais mieux que chez soi. C’est vrai, les premiers ont eu l’argent mais actuellement énormément de Burkinabè souffrent. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne cotise pour aider quelqu’un qui veut rentrer parce qu’il est malade ou il est dans une précarité avancée et qu’il a le courage de rentrer. Je demande donc à ceux qui sont encore au pays et qui veulent venir de réfléchir par deux fois avant de prendre la décision, car il n’y a plus rien ici.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 7 février 2017 à 22:44, par I. Bara En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Je vous tire mon chapeau pour le noble travail que vous etes entrain de faire, au profit de nos compatriotes vivants au Gabon. Encore chapeau à vous pour la forte mobilisation de nos compatriotes, manifestée aux étalons lors de la récente fete de football africain. Comme tous les délégués au CSBE, vous faites un travail de sacerdote pour les compatriotes et le Burkina en général. Bon courage.

  • Le 7 février 2017 à 22:45, par I. Bara En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Je vous tire mon chapeau pour le noble travail que vous etes entrain de faire, au profit de nos compatriotes vivants au Gabon. Encore chapeau à vous pour la forte mobilisation de nos compatriotes, manifestée aux étalons lors de la récente fete de football africain. Comme tous les délégués au CSBE, vous faites un travail de sacerdote pour les compatriotes et le Burkina en général. Bon courage.

  • Le 8 février 2017 à 06:50, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Ali Bongo, comme Blaise Compaoré en 2014 ne mérite aucune considération du peuple Burkinabé. Le temps des tripatouillages en famille des articles de lois pour s’éterniser au pouvoir est résolu. Que nos compatriotes au Gabon prennent le courage de le comprendre. Le président Roch Kaboré et son équipe ont choisi la sincérité que la peau du caméléon, et je les félicite pour cet acte.

    • Le 8 février 2017 à 10:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

      - Mon cher ami KA, aujourd’hui je ne partage pas totalement ton opinion. Tu ne trouves pas que Jean Ping aussi en fait trop ? Jusqu’à aller mobiliser l’UE à Bruxelles juste pour sanctionner son pays, sanctions dont lui ni Ali Bongo ne souffrirons. Je trouve que ce monsieur est un jusqu’au-boutiste, oubliant royalement que c’est le père d’Ali qui l’a fait roi. En le voyant dans ses actions, je pense à un mouton qui fonce tête baissée, les yeux fermés ignorant tous les obstacles. Son comportement est comme celui d’un malgache. Il a été président de la commission de l’UE et cela lui a donné de l’appétit et donc il veut continuer à mager coûte que coûte même s’il faut ensanglanter son pays. Moi, mon ami KA, ma position est que Rock a intérêt à rallier Bongo et son camp car Jean Ping ne représente aucun enjeu majeur. Quand Ali Bongo qui est au pouvoir organisera les prochaines élections, Jean Ping sera rattrapé par l’âge et ne pourra plus se présenter. A moins que Ali ne modifie la constitution, or en le faisant il n’est pas exclus que lui-même ne voudra plus rebelotter. Il est donc fort probable que la constitution reste tel pour exclure pour toujurs Ping le tenace. Tout ce qu’il a a faire c’est de préparer dès maintenant quelqu’un pour le relayer. C’est cette rage qui habite Ping au point de brûler son pays que me déplait en lui. Merci mon ami KA.

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 8 février 2017 à 16:05, par lamine kombila En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        Très cher koro Mr KA à tout à fait raison
        1- Ce n’est pas Jean Ping qui a demander à l’union européenne de venir supervisé les élections au Gabon mais bien
        Ali bongo lui même car il n’avait pas pris en compte que l’opposition se mette derrière un candidat unique.
        2-Les sanction de l’UE ne vise pas pas l’économie du gabon mais plutôt les avoir des personnes qui ont participé au massacre des personnes, quoi de plus normal de punir ces personnes
        3-Ali bongo à demander à la CPI d’instruire une enquête pour les événements post électoraux donc quand cette enquête montrera que cest lui et ses milice qui ont fait un carnage vous trouverez encore un fois que c’est Ping le responsable.
        4-Quoi de plus normal le jusqu’au boutisme quand on se bat pour la vérité. Si le Burkina ne s’était pas battu jusqu’au bout pense tu que le Burkina aurai eu alternance ?
        5-Il ne s’agit pas ici d’un problème entre pro ping ou pro ali. Les gens ne veulent plus ali au pouvoir et ceux qui ont voté pour ping ne sont pour la majorité pas des pro ping mais tout simplement des personnes qui veulent autre chose à la tête du pays.

      • Le 8 février 2017 à 19:44, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        Mon ami Kôrô Yamélé, la richesse d’une critique fondée ou non fondée vienne de la contradiction, et la différence des pensés de tout en chacun : C’est ton droit d’avoir différemment ce que je pense, comme ça sera de même de mon côté, sinon où est la liberté d’exprimer, ou les règles de l’état de droit ? Si tu as remarqué, je n’ai mentionné nulle part le non de Jean Ping dans mes critiques. J’ai toujours lutté pour les alternances politiques et économiques dans tous les pays du continent qui est le moteur et l’essence des pays sous-développés. Nous étions farouchement contre le tripatouillage de l’article 37, dont sa lettre et son esprit interdisent tout président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs : Pour moi cet article de loi dans notre constitution représente le seul avocat crédible pour défendre le peuple contre les présidents prédateurs. Je ne suis pas le seul à raisonner ainsi, car 90% de la jeunesse Burkinabé sont dans ce bain, et qui a conduit le peuple a un soulèvement populaire pour dire non au tripatouillage de cette article par une famille et son clan : Comme au Gabon avec une mère présidente du conseil constitutionnel, au Congo avec Sassou, en RDC, au Burundi, en Gambie excet.. Jean ping ne me dit rien, ça pouvait être quelqu’un d’autre de l’opposition gabonaise, ou un autre que Barrow en Gambie, l’importance est d’accepter le choix du peuple souverain. Quant au dérive de Jean ping d’aller se faire écouter ailleurs que la belle-mère présidente du conseil constitutionnel, c’est son droit comme un plaignant qui prend n’importe quel avocat pour se défendre. Pour te dire mon cher ami, que l’individu Jean ping ne compte pas pour moi, mais le choix du peuple. Roch Kaboré kaboré s’est rangé au côté de la majorité du peuple gabonais et de la communauté internationale. Et je fais la même chose en tant qu’un farouche partisan des alternances politique des pays Africains avec la jeunesse. Je suis heureux que le Burkina avec son président montre aux tripatouilleurs des institutions de notre continent comme Ali et Jammeh, que le monde change avec ses chefs d’états. Heureux de te lire.

        • Le 9 février 2017 à 08:21, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

          - D’accord avec toi mon ami KA, mais j’ai subodorisé dans ton post que tu faisais allusion à Jean ping le mouton. Merci mon ami KA de clarifier. Mais je reste sur ma position en persistant que Jean Ping ne représente aucun enjeu qui peut pousser Rock à être de son côté. Le Burkina a intérêt à ce que son président traite avec Bongo !

          Par Kôrô Yamyélé

          • Le 9 février 2017 à 12:18, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

            Mon promo Kôrô Yamyélé, je cite ‘’’Très bien que tout ceci.’’’ Ce sont tes premiers mots sur une analyse concernant ‘’la montée des couleurs nationales.’’ Je ne partage pas ton insistance de coopérer avec un président prédateur et tripatouilleur des lois. Ou est ton patriotisme ? Ta fierté de fils du pays des hommes intègres ? Chante au moment où tu liras mon message notre l’hymne nationale, ’’ Contre la férule humiliante’’ tu comprendras la suite de ma réaction. Rappelle-toi les paroles de Clément Oumarou Ouédraogo notre mentor de l’ODP/MT, ‘’’soutenir un pouvoir ou un parti politique, n’est pas de soutenir un individu, mais ses actions entrepris par son représentant.’’’ Pour te dire de te rappeler qu’au lendemain du 4 Août 1983, le Burkina était orphelin de tous institutions internationaux, les pays coopérants, les voisins, mais le mot d’ordre de Thomas Sankara était, ‘’Comptons sur nous-même.’’ Nous avons serré la ceinture pour donner un exemple que le peuple Burkinabé peut s’en passé de la main tendu des impérialistes, et des prédateurs comme Ali Bongo. Aucun Burkinabé immigré a bon marché dans les pays voisins ne s’est inquiété d’être renvoyé dans son pays comme craignent ceux du Gabon. Et ce n’est pas moi qui te dira de réécouter les discours de Thomas Sankara a Vittel, a l’UA, a l’ONU, car on s’en sortait très bien sans les mains tendues. Gardons notre fierté et surtout le souhait de la jeunesse Burkinabé l’avenir du pays que nous aimons tous, et qui a dit que rien ne sera plus comme avant.

    • Le 8 février 2017 à 17:41, par Yako En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

      Pauvres Ka,je ne cesse de répéter tu vis dans l’amertume jaimais tu ne proposes rien pour enrichir le débat.Ici dans ce cas précis Mr RMCK a eu tort de prendre position au regard du nombre élevé de nos ressortissants au Gabon donc des intérêts à préserver,à l’image de Mr Compaore dans la crise ivoirienne pas parce qu’il n’en avait pas la force mais les intérêts du Burkina et de ses citoyens prévalaient chez lui plus que toute autre considération.D’où cette diplomatie du silence qui a fait ses preuves dans toutes les crises qu’a connu notre sous-région.Puis,si tu es sincère avec toi même, tu conviendra avec moi que la seule alternance au sommet de l’état ne suffit pas pour assurer au peuple d’Israël pain et eau.Ce qui explique toutes nos difficultés aujourd’hui avec le retour en force de la misère au Burkina Fasi dans une sous-région tout autant misérable et déstabilisée.Le Burkina faible profite à qui et de façon général la sous-région ?Les président RMCK,IBK,Issoufou ont la réponse.

      • Le 9 février 2017 à 08:07, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        Ka n’a jamais fait attention aux critiques stériles des partisans bornés avec des critiques sans propositions de solutions meilleures que de plonger dans la continuité de ce qui a fait son temps. Les tiennes ne doivent pas être écoutées par une jeunesse affamée de la sincérité et de la transparence pour une alternance politique solide. Venez sur le net avec des critiques fondées, du vécus sur des argumentations solides comme Ka, ou Kôrô Yamyélé, Achille de Tapsoba, SOME, le citoyen, et vous serez écouté avec des autos critiques et des argumentations solides et constructives pour le pays que nous aimons tous. Pourquoi tu ne prouves pas à ma critique avec des arguments solides que de tenter à te justifier avec des injures et des railleries si tu n’es pas écouté ? Mon ami Kôrô m’a répondu avec une auto critique fondée et solide, lit ma réponse fondée, et tu reviendras sur le net avec autre chose que des railleries. On ne copie pas mon ami Kôrô pour m’insulter, nous connaissons ce que nous avançons pour mieux apporter des vécus à la jeunesse.

  • Le 8 février 2017 à 07:37, par Papa En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Le president Roch doit avoir le devoir de reserve , pendant les elections au Gabon il a pris fait et cause pour Jean Ping et tout recemment en Gambie ou il felicitait Macky Sall pour son intervention en Gambie,toutes ces bavures du president Roch exposent nos compatriotes vivant dans des pays etrangers. Blaise Compaore que je n’apprecie guere avait cas meme cette sagesse de reserve par rapport a Roch qui est tres bavard en ce qui concerne les problemes internes des autres pays.

  • Le 8 février 2017 à 07:57, par Cheick Omar En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Aucune délégation officielle n’ira au Gabon pour adouber celui qui a usurpé le pouvoir. Pourquoi nos autorités iront-elles se compromettre officiellement avec ce satrape. N’avons-nous pas une représentation diplomatique dans ce pays ? Le règlement des problèmes de nos compatriotes commence là-bas.

  • Le 8 février 2017 à 08:46, par BILL En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Parce que vous êtes au Gabon, alors le gouvernement doit adouber des fraudeurs d’élection.Jamais, je dis jamais.Il y a plus de 3 millions de Burkinabè en RCI mais si ça va pas on va dénoncer.Quand même.

  • Le 8 février 2017 à 09:41, par LaViecontinue En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire publiquement au risque de rendre plus difficile la situation de nos compatriotes

  • Le 8 février 2017 à 10:00, par ABDOUL DE NEW YORK En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Parent a te lire toi tu es 1 pion de Ali Bongo mais tu n’as aucun droit de forcer la main aux autorites Burkinabes a mettre sur orbite une delegation pour venir felciter Ali Bongo meme l’union Europeenne doute de sa victoire alors tu feras mieux d’etre impartial car le vie tourne comme une roue.
    On fait pas la politique dans 1 pays qui n’est pas le tien

  • Le 8 février 2017 à 10:02, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    ’’’A’’’ Papa intervenant 5 : Si Roch et son équipe agissait comme il fait pour les tripatouillages de la constitution au Gabon et en Gambie, pour les dossiers brûlants des crimes impunis de notre pays, le peuple Burkinabé classera cette équipe de Roch Kaboré dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès. Roch Kaboré s’il a une mémoire, il se souviendra qu’il était à nos côtés quand Thomas Sankara le père de la révolution inachevée a dit au peuple Burkinabé le 11 décembre 1984 d’avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps, ‘’ce qui veut dire le système caméléon de l’impérialisme que toi papa conserve dans ta petite tête,’’ pour s’autoriser l’exploration d’autres voies susceptibles pour faire avancer le pays. Ce que fait Roch Kaboré malgré ses deux acolytes a ses cotés qui le freine à cause de leurs passés, est déjà salutaire. Qu’il fait un ménage totale au prochain remaniement, et ici en un an, c’est vous autres papa, qui diront a Roch de se représenter en 2020. Ce n’est qu’une observation de Ka, farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse. La vérité est la seule voie de l’espérance, et cette abstention de soutenir Bongo ou Jammeh, est une vérité qui s’ouvre au peuple Burkinabé dans l’avenir pour son développement et son émergence dans la transparence.

    • Le 8 février 2017 à 11:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

      - Mon cher ami KA, va doucement ce matin. A l’allure où vont les choses, moi je crains que Rock finisse même son mandat dans la tranquilité car j’ai peur qu’il n’y ait un clash ou un bing-bang entre lui et ses accolytes, notamment le camp de Salif Diallo, camp un peu trop ambitieux, trop dominateur, trop rigoriste et trop envahisseur. Salif Diallo essai de masquer, de faire semblant mais c’est faux ! Je crois même qu’il regrette certainement de ne s’être pas lui-même présenter aux élections malgré ses nombreuses tares, au lieu de mettre en avant la candidature de Rock. L’autre alternative aussi est que Rock il termine son mandat et le peuple ayant vomit son premier mandat, donne ses voix à un autre. Les politiciens les plus malins doivent dès à présent chercher à capitaliser et à archiver des arguments massus pour balayer en un seul tour le candidat du MPP quel qu’il soit à la présidentielle de 2020 et jetter l’UNIR/PS tout comme le PAREN dans les poubelles de l’histoire. Tu sais mon ami KA, moi je suis fort en analyse propective et en anticipation. As-tu lu le mémorandum de l’UPC sur un an de pouvoir de Rock ? Formidable comme diagnostic mon ami !

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 8 février 2017 à 20:49, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        Mon ami Kôrô yamyélé, même si nous sommes éloigné des couloirs du pouvoir de notre pays, nous en connaissons beaucoup : Et en politique celui qui se contente seulement de réflexion, c’est-à-dire de la théorie comme à commencer notre petit frère Roch Kaboré a ses débuts de président, fait du verbalisme : Tant dit qu’en sous-marin, ses acolytes les plus futés en politique de caméléon et des ruses a l’autruche, se contentent sans se cacher la pratique à renverser la tendance et restent dans l’activisme comme tu le devine avec notre bête en politique S.D. Nous n’avons pas la même façon de voir les choses qui se passent en ce moment dans notre pays. Ce qui est certain, que ça soit Roch kaboré ou S.D, chacun a sa roue de secours pour balancer les choses en temps voulu. De ce que je sais, c’est que la balance n’est pas équilibrée, les avantages de l’autre pour se justifier devant un peuple affamé par la justice et de la vengeance sont lourds pour faire chanter l’activiste. De l’autre côté, avec son mûrissement en politique de ruse, et de diviser pour gagner, est aussi une de ses armes la plus puissante depuis plus de 30 ans pour anéantir ceux qui gouvernent que par la théorie. Mais restons là, la sonnette de la guerre des titans n’a pas encore sonné à ce que je sache. Dans toutes nos intuitions, la solution finale viendra du peuple Burkinabé depuis son indépendance, qui a su chassé les présidents prédateurs par des soulèvements populaires légitimes. A chaque fois on dit que c’est le bon, et j’espère que le prochain sera vraiment le bon, pour que la jeunesse puisse avec sincérité, sans les prédateurs, faire avancer le pays que nous aimons tous.

    • Le 8 février 2017 à 17:41, par Papa En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

      Mr Ka ,depuis que vous intervenez sur le forum , malgre’ vos multiples bavures je ne me suis jamais oppose’ a vos idees ni porter des injures a votre egard .Je ne vous oblige pas non plus a epouser mes idees vous pouviez me contre-dire sans les injures. Je peux vous affirmer que vous etes le plus ignorant de tous les internautes qui animent ce forum, vous sautez sur n’importe quel sujet pour nous inonder avec votre BANTAARE, qu’on a de la peine a lire encore moins comprendre ce que vous racontez.Desormais vous etes libre de me contre-dire mais abtenez-vous des injures car vous n’etes pas le seul a detenir le monopole . Vous qui pretendez etre le grand pere de tous les internautes quelle education donnez-vous a vos enfants si vous meme n’etes pas un exemple.? Web Master SVP c’est mon droit de reponse .

      • Le 9 février 2017 à 08:08, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        Ka n’a jamais fait attention aux critiques stériles des partisans bornés avec des critiques sans propositions de solutions meilleures que de plonger dans la continuité de ce qui a fait son temps. Les tiennes ne doivent pas être écoutées par une jeunesse affamée de la sincérité et de la transparence pour une alternance politique solide. Venez sur le net avec des critiques fondées, du vécus sur des argumentations solides comme Ka, ou Kôrô Yamyélé, Achille de Tapsoba, SOME, le citoyen, et vous serez écouté avec des autos critiques et des argumentations solides et constructives pour le pays que nous aimons tous. Pourquoi tu ne prouves pas à ma critique avec des arguments solides que de tenter à te justifier avec des injures et des railleries si tu n’es pas écouté ? Mon ami Kôrô m’a répondu avec une auto critique fondée et solide, lit ma réponse fondée, et tu reviendras sur le net avec autre chose que des railleries. On ne copie pas mon ami Kôrô pour m’insulter, nous connaissons ce que nous avançons pour mieux apporter des vécus à la jeunesse.

      • Le 9 février 2017 à 08:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

        - Papa, garde ton calme et prend la réacion de mon ami KA avec philosophie. Moi également les gens m’insultent chaque fois et c’est pourquoi d’ailleurs quand j’interviens sur un sujet sensible, et sachant à l’avance que je vais essuyer les injures, moi-même je devance l’iguane dans l’eau en invitant les gens à m’insulter s’ils veulent. Non, Papa ne fait pas monter ta tension inutilement. OK ?

        Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 février 2017 à 11:40, par kouadio En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    La diplomatie ne s’accommode pas toujours de la vérité ! Si le Burkina a des intérêts au Gabon il ne va pas hésiter à tout faire pour ne pas froisser Bongo. Il faut arrêter cette politique de misérable ’’toujours fâché’’ pour regarder de l’avant. ceux qui pensent que tous les pays africains devraient faire comme le Burkina se trompent car les burkinabè se demandent aujourd’hui ce qui leur est arrivé et beaucoup (sauf les méchants) ne sont pas heureux de ce que le pays soit à vau-l’eau aujourd’hui.
    Une partie du pays est en voie de devenir le Kidal du Burkina donc il faut regarder les choses avec réalisme.

  • Le 8 février 2017 à 13:30, par lamine kombila En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    Donc d’après toi pour préserver tes petits acquis au gabon le peuple gabonais n’a pas le droit
    de jouïr de l’alternance démocratique comme au Burkina Faso.
    En fait c’est ce genre de comportement qui gaspille l’image des étrangers au Gabon vis à vis de la population locale car plusieurs de leurs responsables militent pour que le système bongo perdure ici au Gabon afin de conserver leur petits privilèges. Avec cette vision vous faite plus de mal à votre communauté qu’autre chose. Vraiment demander à votre président démocratiquement élu de venir Félicité un dictateur vraiment !!!

  • Le 9 février 2017 à 10:41, par Ka En réponse à : Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

    A tous mes lecteurs de bonne foi, ma première critique n’est pas pour soutenir un individu, mais pour dire à toutes et à tous, que quant on crie qu’on n’est pour le changement, il faut le prouver par des actes : Et ce que Roch Kaboré a fait pour le Gabon avec son tripatouilleur des institutions qui est Ali Bongo, ou en Gambie dont il a reconnu le vrais changement, est un acte salutaire pour le peuple Burkinabé et aussi aux yeux du monde entier. Pour ma part, Roch Kaboré accepte les dolences de la jeunesse et le peuple Burkinabé pour le changement. Et je vous affirme ici, si le peuple Burkinabé a plus de 50% au mois de Décembre 2015 avait choisi que ça soit Zeph Diabré, ou Ablassé Ouedraogo, ou Djibril Bassolet, ou Bénéwendé Sankara, ou même si Blaise Compaoré était revenu et se justifier et choisi par le peuple, et si cette personne choisit comme Roch Kaboré, de se ranger au côté de la communauté internationale pour bouder Ali Bongo et sa mère qui ont truqué le choix du peuple Gabonais, je saluerai ses actes. Avoir le courage de dire qu’on veut le changement et l’alternance politique en Afrique, il faut le prouver comme Roch Kaboré et son équipe s’est abstenue de flatter Ali Bongo. Quant au Bornés partisans de Blaise Compaoré, mais qui sont les pires ennemis de notre fils, frère, ami, président Blaise Compaoré, par ce que ce sont eux qui l’ont enduit en erreur pour que le peuple le chasse, je leur dis que les chiens aboient et Ka passe. S’ils n’ont pas des idées pour appuyer la jeunesse qui veut une alternance politique saine, qu’ils quittent le forum. Car il n’y a pas des idées neutres et fixes, les idées que j’apporte à la jeunesse sont toujours en fonction des circonstances environnantes : Puisque la façon de penser, de voir les choses, ou les considérer par chacun est strictement en fonction de son existence sociale. Je remercie à mon ami Körö Yamyélé d’avoir su faire une provocation intelligente, pour que nous puissions sortir nos critiques fondées avec des argumentations solides pour nos lecteurs.