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Droits d’accès aux ressources naturelles : La dynamique burkinabè de la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau souhaite renforcer son action

LEFASO.NET | Justine BONKOUNGOU (Stagiaire)
mercredi 25 janvier 2017.

 

Ce mercredi 25 janvier 2017 s’est ouverte à Ouagadougou une rencontre du groupe de suivi de la dynamique burkinabè de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau-Afrique de l’ouest (CGLTE-AO). Une rencontre à l’issue de laquelle, la dynamique burkinabè de la CGLTE se dotera d’un plan d’action qui lui permettra d’orienter ses priorités pour 2017 et 2018.

La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau-Afrique de l’ouest (CGLTE-AO) souhaite influencer les politiques des pays de la CEDEAO en matière de droits d’accès à la terre, à l’eau et aux semences paysannes de qualité. Elle estime en effet que ces droits sont menacés par les législations qu’adoptent les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO. Pour ce faire, la CGLTE-AO à opté de mutualiser les moyens humains et financiers des organisations de l’espace CEDEAO intervenant dans ces domaines afin de leur donner plus de poids.Comme le souligne Lucien Silga, coordonnateur de FIAN Burkina Faso, organisation de défense et de promotion de droits de l’homme à une alimentation adéquate et à la nutrition,« C’est en se mettant ensemble qu’on peut avoir de l’influence sur les politiques sous régionales adoptées ou en discussion à l’UEMOA et à la CEDEAO. C’est en se mettant ensemble qu’on peut avoir un mot à dire à cette échelle de décision. » La rencontre de la dynamique burkinabè de la CGLTE-AO s’inscrit donc dans cette lancée.

Plusieurs questions seront abordées au cours de cette rencontre qui réunit de nombreuses organisations membres de la dynamique burkinabè de la Convergence. Parmi ces questions, celle des semences paysannes et des OGM que la dynamique burkinabè de la CGLTE-AO estime préoccupante au Burkina Faso et dans la sous-région ouest africaine.

La CGLTE-AO estime donc qu’il est « urgent pour les organisations membres de la Convergence d’alerter l’opinion publique nationale et sous régionale sur les dangers que représente le phénomène de la brevetabilité sur les semences paysannes et aussi les dangers des organismes génétiquement modifiés. »

L’atelier sera aussi l’occasion pour la dynamique burkinabè de la CGLTE de se doter d’un plan d’action qui devra orienter ses activités en 2017 et 2018.
Les participants devront également analyser l’état de fonctionnement de la dynamique burkinabè de la CGLTE afin de l’améliorer. Et pour ce faire, ils devront valider les rôles et responsabilités précises des points focaux, des référents thématiques et du responsable communication.

En rappel, la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau-Afrique de l’ouest a été créée en juin 2015 au Mali. Elle réunit des organisations de base, des mouvements sociaux et des OSC des pays de la CEDEAO œuvrant pour la défense du droit d’accès, défense des droits à la terre, à l’eau et aux semences paysannes.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
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