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Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

LEFASO.NET | Par Oumar OUEDRAOGO
mercredi 25 janvier 2017.

 

Une révolution ! La Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est apparue au moment où l’on ne l’attendait pas et a séduit ses peuples surtout. D’une CEDEAO idéologique à une CEDEAO efficace, pragmatique ! Une CEDEAO qui s’est érigée en gendarme des institutions nationales ; c’est tout ce que demandaient les peuples de l’espace. La Gambie sonne-t-elle donc une sorte de révolution au sein de l’institution économique sous régionale ou est-elle simplement une exception ? En clair, la CEDEAO maintiendra-t-elle, désormais, la tendance partout (dans son espace) où les institutions de la démocratie et les intérêts des peuples sont ‘’menacés’’ ?

En tout cas, les charges contre la mobilisation des troupes militaires de la CEDEAO sur la Gambie ne manquent pas : machination des grandes puissances, un petit pays (11 300 km2) de moins de deux millions d’habitants, pays pas riche, dossier casamançais, etc. Qu’à cela ne tienne ! Marcel Alain de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, a placé la barre haut avec la crise en Gambie (suite au scrutin présidentiel du 1er décembre).

« Nul ne peut remettre en cause la volonté du peuple qui s’est exprimé. Adama Barrow est le Président élu, un point un trait. », a-t-il laissé entendre dès les premières heures de la volteface de Yaya Jammeh. Bien avant, il déclarait : « Malgré la non-accréditation par la Commission électorale indépendante de la Gambie de l’équipe d’observateurs techniques de la CEDEAO qui devait être déployée pour les élections, la CEDEAO reste déterminée à travailler avec le gouvernement et le peuple gambien afin d’assurer que le processus électoral est mis en œuvre conformément aux meilleures pratiques internationales et au Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance dont la Gambie est signataire ».

Passons outre ce qu’on peut appeler ‘’épisodes Jammeh’’ et retenons simplement (jusqu’à preuve du contraire) que la Gambie est une jurisprudence qui voudrait qu’aucun ‘’dictateur’’ ne tronque, ne trafique, ne vole, ne tripatouille…bref, ne brade les institutions de son pays et, partant, les valeurs démocratiques de son peuple. Ce qui s’est appliqué à Yaya Jammeh doit, partant de là, s’appliquer à tous.

Longtemps accusée d’être une institution amorphe, idéologique qu’efficace face à des situations de crises et/ou de crises imminentes, la CEDEAO a offert un autre visage en Gambie. Si fait que les propos du premier responsable de la Commission et son ton tranchant n’ont pas rencontré la même faveur auprès des Chefs d’Etat. Si les présidents du Sénégal, du Nigeria et dans une moindre mesure celui de la Côte d’Ivoire se sont tout de suite montrés partants, le Togo et la Guinée-Conakry n’étaient pas trop enchantés pour cela. D’autres pays ont, de leur côté, préféré se fier à la ‘’tradition du langage diplomatique’’ qui voudrait qu’on ‘’s’aligne derrière la décision de la CEDEAO’’.

La Gambie, un début de révolution ou une exception ?

La CEDEAO n’est certes pas à sa première intervention (Libéria, Sierra-Leone, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali où la Force en attente de la CEDEAO, ex-ECOMOG, est intervenue), mais force est de reconnaître que c’est une première que l’institution agisse avec une telle célérité, tant dans le discours que dans les actes. Et la voix de Marcel Alain de Souza a eu un écho très favorable et un poids de taille au sein de la communauté : le Sénégal, dont la position a été déterminante dans cette intention affichée sur la crise gambienne.

Plusieurs éléments peuvent expliquer cette position du Sénégal, qui n’est pas un simple voisin. En plus du problème Casamançais, l’histoire nous apprend que le pays de la Terranga est déjà intervenu militairement en Gambie en 1981 pour empêcher un coup d’Etat contre le Président Dawda Jawara (1970-1994). Ce ‘’protégé’’ va être renversé par un coup d’Etat perpétré par Yaya Jammeh en 1994. Alors … !! ??
Certaines sources internationales, rapportant des propos de responsables de la FAC, indiquent même que les troupes de la CEDEAO se sont appuyées sur un scénario prévu depuis longtemps par le Sénégal qui aurait mis la pression sur l’organisation pour intervenir en Gambie.

Avec tous ces éléments dans la balance de ceux-là qui n’ont pas cautionné l’attitude de la CEDEAO en Gambie, il ne reste qu’à ceux qui l’ont applaudie, de souhaiter que cette position s’érige en règle générale. Désormais, la CEDEAO fait donc face à son précédent de garant de la continuité des institutions dans les Etats-membres. Surtout que ce signal arrive à un moment où les populations de l’espace communautaire font face (certaines ploient déjà) à la menace et aux attaques terroristes.

Et si la Gambie se positionnait ainsi comme une façon de changer le fusil d’épaule, alors, félicitations à la CEDEAO !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2017 à 16:55, par SOUZA En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Oumar L. Ouédraogo, je vous félicite encore pour la pertinence et la profondeur de vos analyses ! Chapeau bas !

  • Le 25 janvier 2017 à 17:14, par Fdl En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Cette CEDEAO n’est pas cohérente dans ses démarches. Je me suis rappeler du coup d’État de Diendjere au Burkina.Les putschistes étaient choyés, et la résolution concoctée était taillée pour eux sous l’oeil bienveillant de cette CEDEAO. Elle ne soutenait pas le peuple burkinabè, pire elle se moquait de lui en voulant imposer une amnistie pour des assassins. Pourtant c’est le même Sénégal qui s’est farouchement opposé a une amnistie de Yahya. J’espère que ce’ne sont pas de puissances étrangères qui gèrent notre organisation

  • Le 25 janvier 2017 à 17:36, par alberto En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    ON A BESOIN DE VOUS AU NORD MALI BURKINA NIGER
    ILS ME FONT PITIE TOUT CA C EST DES SOLDATS BROUETTES

  • Le 25 janvier 2017 à 18:33, par Camille Desmoulins En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Bel article. Je pense que cette action de la CEDEAO s’accorde parfaitement avec ses textes fondamentaux donc avec l’esprit de l’institution. Le cas gambien a permis à la CEDEO de s’affirmer sur des questions liées aux élections, sinon son intervention, certes non militaire, mais ménacante, au Mali sous le Capitaine Haya SANOGO participait de cette vision.
    Du reste la CEDEAO dépuis un certain milite franchement pour l’émergence d’une véritable démocratie en Afrique de l’ouest. N’a t elle validé et soumis la proposition du Burkina Faso visant en 2015 à imposer la limitation des mandats présidentiels à tous les pays membres ? C’est déja la une preuve de sa bonne foi à faire de cet espace communautaire un espace véritabmemnt démocratique où les peuples mériteront désormais leuirs dirigeants. En son temps, seuls la Gambie de Yaya Jameh et le Togo de Faure Eyadema ont réjeté catégoriqueùent cette résolution et ont quitté la conférence, pour les raisons que nous connaissons tous.
    Avec donc le départyde Jameh il reste un seul pays en Afrique de l’ouest à "démocratiser".
    Faut il rappeller que des cinq organisations sous régionales, seule la CEDEAO est la mieux avancée, mieux oragnisée, et c’est à notre honneur nous ouest africains. Voila pourquoi elle est à encourager dans ses initiatives pareilles.
    Merci encore et excellente soirée cher frer.

  • Le 25 janvier 2017 à 18:41, par Idrissa COULIBALY En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    La CEDEAO, hààà ! la CEDEAO. Tu nous a tous agréablement surpris. Nous te savions lache et incapable. Tout le monde l’aurait dit ’’ Quand la CEDEAO s’en mèle...., bonjour les problèmes et rebélotte le Président perdant.
    Bravo ! et continuez ainsi sans règle d’exception. Ne permettez plus qu’une poignée d’individu prenne en otage la volonté manifeste de tout un peuple.
    Désormais ma chère CEDEAO, nous te suivons, nous te croyons !

  • Le 25 janvier 2017 à 19:58, par warzat En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Félicitations prématurées, surtout quand on voit la célérité avec laquelle la soldatesque sénégalaise s’est projetée en territoire gambien et si on le compare à ce que l’ingénieur des mines a voulu faire au Faso. Historiquement le Sénégal a toujours vu en la Gambie une de leur province, il faudra maintenant que l’on parle de la Gambie comme d’une colonie du Sénégal. Félicitations oui, mais au Sénégal et non à la CEDEAO qui s’est laissé avoir.

  • Le 25 janvier 2017 à 21:24, par Ka En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Merci Oumar. Espérons que cette surprise d’une action concrète de la CEDEAO soit un début et généralisé pour tous les conflits qui seront causés par nos égoïstes de gouvernants qui veulent s’éterniser au pouvoir. Pour ma part, cette action, sans qu’on le dise ouvertement, vienne du camp de ceux qui revendiquent d’être les maîtres incontestés de la CEDEAO, et qui ont pour noms Maky-ADO et consorts, qui font le chaud et le froid de cette institution. Comme tu le dis, il y a cette reconquête de puissance envers un petit état dont un ex-président se prenait pour un Rambo, oubliant que sa survie dépende de son voisin le Sénégal, voyons si les mêmes cas se reproduisaient au Congo, ou au Gabon ? Dans tous les cas, nous aurons des preuves dans les cinq années à venir, de ce que vaut la CEDEAO, car cette institution aura sur son chemin des gouvernants qui prennent leur peuple pour des moutons, et qui se foutent de la CDEAO : ’’’La RDC, le Congo, le Gabon, le Togo, la guinée qui joue le caméléon avec un président soudé sur son fauteuil présidentiel excet…’’’ Encore une fois, je partage cette analyse d’Oumar Ouédraogo si pertinente, mais dans la réalité. Que la politique de la CEDEAO soit juste pour mieux gérer les conflits, afin que les peuples du continent les soutiennent sans réserve.

  • Le 26 janvier 2017 à 02:21, par Amadoum En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    La CEDEAO, avec en tete le Senegal, s’est acharnee contre un petit pays qui n’avait aucune chance pour se deffendre ; la mission a ete accomplie sans hesitation ni indecision. Ce sursaut, a t-il ete motive par les memes textes ou ce sont de nouveaux textes que l’organisation a subitement decouverts ?

    Le vrai test, c’est la reaction de la CEDEAO quand un des grands garcons de l’organisation va se trouver dans les memes draps que la Gambie.

  • Le 26 janvier 2017 à 07:28, par Gangobloh En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Une révolution ???? Pas wi sûr mais attendons de voir . Le cas gambien est rare car le président sortant avait reconnu les résultats avait de faire volte face suite aux déclarations de Barro . Mais les autres manipulent les résultats ou les constitutions et personne ne dit mot . La Gambie est un petit pays pauvre avec pleins d’ennemis sur occidentaux. Sinon chien connait kogninan ouoh

  • Le 26 janvier 2017 à 07:55, par Bravo la CEDEAO ! En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    l’Afrique de l’Ouest n’est pas l’Afrique Centrale. En AO les peuples ont opté pour la démocratie et le respect de leur Constitution et des urnes. Par contre en AC c’est tout sauf la démocratie et le respect des Constitution et urnes. Si la Gambie était un pays de l’AC, Yahya Jammeh serait toujours au pouvoir et pour des années encore, Blaise Compaoré serait toujours au pouvoir, de même que Gbagbo. Finis les pouvoirs à vie, les dictatures en AO.
    Tout dirigeant en OA qui n’est pas prêt à respecter la constitution de son pays, n’a pas sa place dans la Sous-région ; il doit dégager et en vitesse. Sinon les militaires de la CEDEAO vont voir son cas. Le pouvoir, c’est simple ; tu fais ce que tu peux faire dans les délais réquis et tu laisses la place à quelqu’un d’autre point barre.
    Vive la CEDEAO dans toutes ses composantes (Médiateurs, Diplomâtes, Militaires, etc.)
    Signé : L’Etalon Enragé

  • Le 26 janvier 2017 à 08:11, par Africain Humilié En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Ce n’est pas des troupes qu’elle devrait envoyer en Gambie parce qu’il n’y avait pas de guerre ou de rébellion armée, il y’avait une complétion électorale qui devrait être tranchée par le juge des élections c’est à dire la cour suprême seule institution à déclarer le vainqueur d’une élection présidentielle. La cour suprême Gambien ne pouvant pas statuer immédiatement sur le différent, du fait de l’indisponibilité de ses membres, la CDEAO aurait dû y envoyer la COUR DE JUSTICE DE LA CDEAO son bras judiciaire pour suppléer la cour suprême gambienne et vider le contentieux électorale par la seule voie de droit. Dans toutes les démocraties les contentieux électoraux se résolvent par le biais de la justice et non par la guerre.
    C’était une occasion pour la CDEAO de montrer son attachement au droit et à la démocratie mais hélas elle est passée à côté de la porte de l’Histoire sans chercher à y entrer.
    L’intervention militaire de la CDEAO en Gambie est de la barbarie ce n’est pas une jurisprudence car le droit n’a pas été utilisé, c’est un recul de la démocratie et une apologie de la guerre pour imposer un candidat.

  • Le 26 janvier 2017 à 08:34, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Si cela n’a pas encore été pensé, il est temps et urgent qu’on y penche. En effet, une telle action de la CEDEAO doit être fortement recommandée et s’étendre d’ailleurs jusqu’à l’UA pour débarrasser notre Continent de ce Syndicat de Présidents généralement composé de Voleurs, d’Assassins, de Tyrans et surtout d’Apatrides. C’est ce que la CEDEAO, l’UA et toutes les autres Organisations Communautaires devraient avoir pour "Rôles politiques". De la Démocratie et rien que de la Démocratie.

  • Le 26 janvier 2017 à 08:48, par OrchardDr En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Pourquoi les Burkinabé font de l’amalgame entre la situation en Gambie et celle que nous avons connu lors du coup d’état du General Felon. Nous avons raison de critiquer la CEDEAO mais avouons que cette fois-ci elle a bien travaille et sans tirer un coup de fusil. Pour que la CEDEAO bouge il faut que tous les états membres soit d’accord. Or dans le cas du BF en septembre 2015, il y’avait un gros poids comme Ouattara qui a utilise Macky Sall pour ménager le General. Malgré cela le Nigeria, le Niger ont tenu tete pour ne pas cautionner le mauvais accord que Macky Sall voulait imposer, et comme le peuple était mobilise au BF, la mauvaise thérapie de Sall a été mise en échec. Maintenant s’agissant de la Gambie, les choses ont été facilitées par le fait que la commission électorale de ce pays a déclaré Barrow vainqueur. Donc quelque soit la bonne volonté de la CEDEAO si lors des prochaines elections au Togo, l’organe electoral déclare Faure une nouvelle fois vainqueur la CEDEAO ne pourra rien faire. C’est au peuple Togolais de savoir dire non si cela est son désir pour que les autres pays puissent l’aider comme nous avons pu le faire au BF, c’est a dire imposer a la communauté internationale de suivre la volonté du peuple et non celle des hommes forts. Enfin pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, c’est facile de tire que la CEDEAO ne fait rien. Puisque aussi bien au Mali que dans le lac Tchad les troupes des pays de la CEDEAO sont au devant avec l’aide d’autres pays. Les contingents Sénégalais, Togolais et du Burkina sont bel et bien au Mali. Les soldats du Niger et du Benin sont au cotés du Nigeria et du Tchad dans la lutte contre Boko-Haram. Acceptez de reconnaitre que la CEDEAO elle a moins fait bouger les lignes au contraires des autres organisations sous régionales et meme de l’UA. Hier la CEDEAO avait réussi a chasser Taylor du Liberia, aujourd’hui elle vient de nous débarrasser d’un autre dictateur, Jameh. En attendant peut être le Togo la prochaine fois

  • Le 26 janvier 2017 à 09:15, par Sheiky En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Au delà des polémiques et hypothèses sur l’intervention de la CEDAO en Gambie, c’est l’esprit qu’il faut saluer et instiguer un nouvel élan à cette organisation. Ce sont ces types de signes qui amènent les changements et nous devons être clairvoyants pour les impulser et les encourager. Il faut en profiter pour prendre des résolutions fermes telles que l’instauration effective d’une force de réserves avec une contribution garantie par chaque pays en termes de soldats qui peut être activée à tout instant avec tous les accessoires en termes de formation et d’entraînements communs. En ce qui concerne les élections, il faut un préalable qui garantirait la bonne préparation, le suivi et la validation des résultats des élections. Une organisation indépendante ou seront des personnes irréprochables et indépendantes devrait être mise en place.
    Les occidentaux l’ont compris, la diplomatie sans la force ne donnera pas beaucoup de résultats. L’Afrique doit impérativement et maintenant se mettre dans une posture stratégique pour les décennies à venir et se débarrasser des roitelets et satrapes dont la seule stratégie et leur soi-disant intelligence sont consacrées à se maintenir au pouvoir et soumettre leur peuples à n’importe quel prix.
    Quelque soit la taille d’un pays, la menace d’une intervention régionale fera toujours réfléchir. Et cela donnera confiance à leur armée pour se défaire rapidement des jougs de leur systèmes et rester républicaines.
    L’histoire est jalonnée d’opportunités et celle là en est une bien belle pour la CEDEAO. Ne laissons pas passer cette chance de faire un grand pas dans l’histoire de l’Afrique.

  • Le 26 janvier 2017 à 09:46, par max En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    je crois que si kadré oued était président de la CDEAO l’ancien président de la Gambie serait toujours présent à la tête du pays pour manque de fermeté bravo a de souza.

  • Le 26 janvier 2017 à 11:15, par Maadenka En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Oh ! ! !! africains, Oh !!! mon cher auteur de cette palabre ; merci pour cet exposé de ce point de vue sur une question brulante de l’heure ?
    Ce qui vient de se passer est la manifestation que certains africains n’ont pas honte.
    La cedeao est une honte pour l’Afrique occidentale ; marcel de souza fait pitié et je n’en pense pas moins pour mohamadou buhari, helene johnson sherleff et tous ces dits chefs d’états qui ont sommé Jammeh de partir sinon gare à lui.
    Bravo à Alpha Kondé, au maritanien Ould Taya ; mais je suis moins fier et peu prompte à quelques félicitations à l’endroit du maroc duquel il faut se méfier et dont le jeu très obscur pour le continent ne doit passer ignoré des africains.
    Surtout un grand dommage que "garçon" alassane dramane ouattara n’ait pas pu participer au théatre de la prestation de sermont de adama barrow à l’ambassade se Gambie à Dakar.
    Pourtant il l’avait annoncé avec force et pourquoi n’est il pas venu.
    Mais nous espérons qu’il va venir pour l’installer au palais de Banjul avec les appuis financiers de ses amis du fmi, de la banque mondiale car, si les gambiens vivaient dans un certain bonheur qu’ils ignoraient, bientôt, ils vont découvrir ce qu’est la misere parce que les vautours planent sur leurs charognes. Mais ce n’est point un souhait pour eux.
    les voici averti, car c’est quand on a perdu le vrai bonheur qu’on le réalise ! ! !
    Je valide @ 2 Fdl et @9 Gangoloh qui mentionnen surtout que "" La Gambie est un petit pays pauvre (mon commentaire : ça c’est l’occident qui nous le chante car la realité est autre) avec pleins d’ennemis surtout occidentaux . Sinon chien connait kogninan ouoh ""
    A mediter

  • Le 26 janvier 2017 à 12:02, par ninépoukam En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Eh eh...................., un petit pays (11 300 km2) de moins de deux millions d’habitants, pays pas riche. Donc, nos koglowégo seuls même pouvaient aller régler le problème làbà. Djah..... c’est parce qu’ils ne sont pas nombreux pour sortir comme des abeilles han........................ aller l’envelopper et rentrer dans ses narines qu’il faisait la tête quoi. Il n’a qu’à demander à un certain homme fort plus que lui que nous on a accompagné à 13 h, han................................ et tellement vu notre nombre et qu’il n’y a que des petits barrages seulement ici, il a fallut qu’il regagne une mer pour plonger. Fooo.

  • Le 26 janvier 2017 à 20:49, par Sogossira Sanu En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Les événements survenus en Gambie m’inspirent deux choses : - que la mainmise de l’impérialisme occidental sur le continent à travers ses servants locaux est encore si vivace et de la manière la plus inouie pour les africains qui aspirent à une libération ;
    - que la menace des impérialistes à travers ses servants locaux plane sur les élections très prochaines du président de la commission de l’UA fin de ce mois à Adis Abeba
    Oui, cela participe de l’agenda caché des officines occidentales avec leurs soustraitants et sa dénonciation par les combattants de la liberation de l’Afrique du joug extérieur.
    Mais, les bras armés que nous avons vu du côté de la Gambie passant par les plus surprenants soustraitants comme mohamadu buhari, le president ghaneen sorti, helene johnson surleff et autres (je ne m’attarde point sur les déclarations de la diplomatie sénégalaise, sur alassane dramane ouattara et j’en passe) ...
    Mais, ils peuvent gigotter à présent parce qu’ils sont agonisants ces comploteurs ; ils peuvent compter avec les valeurs sures de l’Afrique qui s’éveillent et dont la réalité va les surprendre par l’election d’un digne fils du continent à travers Agapito Ba Mokuy.
    Les compétences de abdoulaye bathily que nous ne nions point, que nous lui reconnaissons humblement n’ont qu’à aller servir ses maîtres ailleurs et qu’il va attendre car l’Afrique ne dort plus.
    Nan Laara, An Sara (dixit Feu Joseph Ky-Zerbo), ce patriarche africain

  • Le 27 janvier 2017 à 10:19, par Sogossira Sanu En réponse à : Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s’appliquera-t- elle à tous ?

    Les événements survenus en Gambie m’inspirent deux choses : - que la mainmise de l’impérialisme occidental sur le continent à travers ses servants locaux est encore si vivace et de la manière la plus inouie pour les africains qui aspirent à une libération ;
    - que la menace des impérialistes à travers ses servants locaux plane sur les élections très prochaines du président de la commission de l’UA fin de ce mois à Adis Abeba
    Oui, cela participe de l’agenda caché des officines occidentales avec leurs soustraitants et sa dénonciation par les combattants de la liberation de l’Afrique du joug extérieur.
    Mais, les bras armés que nous avons vu du côté de la Gambie passant par les plus surprenants soustraitants comme mohamadu buhari, le president ghaneen sorti, helene johnson surleff et autres (je ne m’attarde point sur les déclarations de la diplomatie sénégalaise, sur alassane dramane ouattara et j’en passe) ...
    Mais, ils peuvent gigotter à présent parce qu’ils sont agonisants ces comploteurs ; ils peuvent compter avec les valeurs sures de l’Afrique qui s’éveillent et dont la réalité va les surprendre par l’election d’un digne fils du continent à travers Agapito Ba Mokuy.
    Les compétences de abdoulaye bathily que nous ne nions point, que nous lui reconnaissons humblement n’ont qu’à aller servir ses maîtres ailleurs et qu’il va attendre car l’Afrique ne dort plus.
    Nan Laara, An Sara (dixit Feu Joseph Ky-Zerbo), ce patriarche africain