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Danse : Les chorégraphes de trois continents sur la scène Ouagalaise du 28 janvier au 4 février 2017

LEFASO.NET | Par Tiga Cheick Sawadogo
mardi 17 janvier 2017.

 

La 5e édition du Festival international de danse de Ouagadougou se tiendra du 28 janvier au 4 février 2017 à Ouagadougou. Une vingtaine de compagnies de trois continents sont attendues à ce rendez-vous annuel. C’est au cours d’une conférence de presse que la promotrice du Festival Irène Tassembédo, a donné les grandes articulations de l’activité.

C’est une plateforme qui depuis 2013 vise à promouvoir et à valoriser les danses du monde sous toutes leurs formes. La chorégraphe Irène Tassembédo, promotrice du Festival international de danse de Ouagadougou place cette édition sous le signe de la paix. Une vingtaine de compagnies d’Europe, d’Afrique et de l’Amérique seront présentes à Ouagadougou.

La Martinique, la république démocratique du Congo, la France, la Cote d’ivoire, les Comores, le Niger, le Sénégal, le Canada, viendront partager leurs savoir-faire chorégraphiques avec les Burkinabè. L’ambassade des Etats-Unis au Burkina a invité une compagnie du pays de l’oncle Sam. La capitale se transformera ainsi en une grande scène de danse, de rencontres professionnelles et de gaieté.

Les différents spectacles seront donnés à l’institut français de Ouagadougou et au Centre de développement chorégraphique-la Termitière. La danse se déportera également sur d’autres lieux comme la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), le grand marché de la capitale (Rood Wooko). Des stages de danse pour les professionnels et les amateurs sont prévus du 30 janvier au 3 février 2017 à l’Ecole de danse internationale Irène Tassembédo (EDIT) et au centre de développement chorégraphique.

Les spectateurs pourront également discuter avec les chorégraphes chaque soir à EDIT dans le village du Festival. Au même lieu, des cafés concerts sont prévus chaque soir après les spectacles.

Comme à chaque édition, une chaine humaine pour la paix sera organisée, suivie d’un grand Djandjoba (réjouissance populaire) à la place de la nation.

En 5 éditions, le Festival international de danse de Ouagadougou s’est imposé. « Nous sommes un grand festival », a reconnu Irène Tassembédo tout en précisant que les moyens financiers ne sont pas à la hauteur de l’événement.
« Chaque fois que je crée un spectacle, je fais un pas vers la MACO (Ndlr. Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou) », a-t-elle dit pour expliquer qu’elle s’endette et pourrait être condamnée pour créances non payées.

Elle a donc saisi l’occasion de cette conférence de presse pour inviter les autorités et les mécènes à plus de soutiens à ce secteur qui crée de l’emploi. C’est avec fierté qu’elle a présenté certains de ses anciens élèves qui tournent un peu partout dans le monde pour faire valoir leurs talents.

Tiga Cheick Sawadogo
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