Retour au format normal
lefaso.net

Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

LEFASO.NET | Oumar L. OUEDRAOGO
dimanche 15 janvier 2017.

 

Les partis politiques membres de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) ont passé en revue, les actions menées par leur regroupement en 2016 et dévoilé leur intention politique pour l’année 2017. C’était au cours d’une cérémonie de présentation de vœux de l’organisation à son premier responsable dans la soirée de samedi, 14 janvier 2017 au siège national du parti au pouvoir, MPP, sis au quartier Ouidi.

Pour le porte-parole des partis membres de l’APMP, Philippe Ouédraogo (président de PDS/METBA), malgré les difficultés vécues au cours de l’année écoulée, les différentes institutions ont été mises en place et les piliers de la République préservés. Il a salué dans cet esprit, le succès du PNDES (Plan national de développement économique et social), tant auprès des populations qu’auprès des partenaires techniques et financiers.

Philippe Ouédraogo est également revenu sur la constitution de l’APMP. « Elle a vu une première tentative d’organisation en vue de la formalisation de notre groupe, tentative malheureusement inachevée », révèle-t-il. D’où le souhait qu’en 2017, cette organisation soit achevée. Certains membres de l’APMP ont également été appelés à apporter leur contribution au fonctionnement des institutions de l’Etat (gouvernement, conseillers, institutions nationales…). Il se félicite que leurs partis politiques soient ainsi associés à la gestion de l’Etat et de la démocratie et souhaite que cela soit élargi à d’autres domaines à déterminer de commun accord.

Le président de l’APMP, Dr Salifou Diallo, par ailleurs président par intérim du parti au pouvoir (MPP), a, pour sa part, souhaité que 2017 soit une année de « renforcement et de confirmation de l’APMP pour le bonheur du peuple burkinabè ». Il a également appelé à ‘’une année patriotique, une année où nous allons dépasser nos clivages politiques au sein de la majorité pour le même but, c’est-à-dire réaliser avec brillance ce pour quoi l’alliance a été mise en place’’.

Selon le premier responsable de l’APMP, 2016 n’a pas été facile, du fait de la situation nationale, si fait que le programme n’a pas pu être exécuté à 100%. Pour 2017, les textes fondamentaux doivent être arrêtés définitivement et un programme va être arrêté et des actions en destination des militants à la base seront menées en vue de faciliter l’incarnation du programme présidentiel.

Malgré les difficultés, les partis membres ont pu maintenir les piliers démocratiques du pays, note-t-il. « Aujourd’hui, on peut se féliciter qu’au Burkina Faso, nous n’avons pas d’affrontements violents en politiques, nous n’avons pas de prisonniers politiques (personne n’est en prison à cause de ses opinions politiques) et nous œuvrons pour la démocratie au sens large du terme », affirme Dr Salifou Diallo, félicitant par ricochet, les actions du Président du Faso et du gouvernement au cours de l’année écoulée. Il félicite le succès de la table-ronde sur le PNDES avant d’affirmer : « Aujourd’hui, nous avons les moyens financiers pour mettre en œuvre ce programme ». C’est pourquoi a-t-il appelé tous les partis membres de l’Alliance à resserrer encore les rangs autour du Président du Faso pour les réalisations concrètes. « L’alliance ne se confortera mieux que par le travail et l’unité », invite-t-il.

Pour 2017, l’Alliance escompte finaliser ses textes dès le premier trimestre, pour plus de conséquence dans l’accompagnement du programme du Président du Faso. Pour lui, il faut réfléchir et agir ensemble pour le bien-être de l’APMP et travailler jusqu’au niveau des bases. Des rencontres sont donc annoncées dès les semaines à venir pour surtout tracer les perspectives d’actions. ‘’ Je sais compter sur l’ensemble des partis membres de l’APMP pour qu’ensemble, des missions de tournées dans les régions, dans les provinces, puissent être organisées et qu’au sein des ministères, nos camarades puissent se connaître parce qu’aujourd’hui, il n’est un secret pour personne, que ceux que nous avons battus par l’insurrection populaire et lors des élections, se sont mis ensemble pour créer un groupe qu’on appelle GODE ou GODER et leur objectif déclaré, c’est de combattre l’APMP…’’, déclare Salifou Diallo. Il indique qu’en 2017, l’APMP va donner de la voix pour non seulement éclairer le peuple mais également s’afficher par des actions concrètes ; « ce que nous sommes venus faire au pouvoir ; faire en sorte qu’à la base, on sente que ce sont des patriotes qui sont au pouvoir ».

Selon son président, l’APMP est un « regroupement politique de combat » et « non un regroupement de partage de dividendes ».
Forte de 26 partis et formations politiques, l’APMP doit en principe connaître cette année, et selon son président, l’allongement de sa liste par l’arrivée de nouvelles organisations politiques.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Lien utile : http://lefaso.net/spip.php?article70512



Vos commentaires

  • Le 16 janvier 2017 à 04:05, par Le Vigilant ! En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    MR Philippe Ouédraogo, Jai beaucoup de respect pour Vous , mais êtes vous obligés d’être membre de ce cirque politique ? Vous pleurnichez pour avoir votre part de gâteau et Le fossoyeur vous répond que d’autres membres arriveront en 2017. Il faut être bébé pour ne pas comprendre ce langage. Vous êtes en face d’un glouton hors paire , qui vous convie à la soupe et en même temps vous lie les mains . C’est dommage , avec Le Vice President ou du moins "Le President par intérim". Le pays va mal et meme tres mal. Rien qu’à regarder Les images on lit l’inquiétude sur vos visages. En 2016 , l’institution que dirige MR Salifou Diallo s’est illustrée comme celle qui a eu une très mauvaise gouvernance. Aujourd’hui, son nom est cité dans beaucoup de dossiers de crimes de sang sous l’ère des Compaoré. Peux t’on réellement ignorer cela et apporter un chèque en blanc à ce Monsieur ? Une chose est sûre aucun parti politique à part son MPP , n’émergera sous son règne mafieux . Éviter de signer des documents avec lui car demain vous serez tous comptables de ses derives . Nous parions que le PNDS ne réussira jamais au BURKINA Faso avec Salifou Diallo. Il placera toujours des ministres incompétents dans le gouvernements pour exécuter ses basses besognes.
    Dans la dernière enquête menée par Lefaso.net, tous les ministres qui ont eu moins de 10 doivent quitter le gouvernement.
    Salifou Diallo est tout sauf un homme d’état . Il n’est pas un rassembleur et ignore royalement les préoccupations du peuple burkinabè. Il croit que le peuple est toujours derrière lui. Avec une mentalité des années 80-90 on ne peut plus diriger ce pays. Avec les réseaux sociaux l’art de la diversion et du mensonge ne passe plus.
    Tout le monde sait qu’à cause de lui Le pays n’est pas gouverné . Le pays va mal et tres mal.
    L’insurrection qui a fait partir Les Compaoré et compagnies peut également Le faire partir. Ca n’arrive pas qu’aux autres. Le pays va mal et meme très mal.

    • Le 16 janvier 2017 à 11:10, par SID WAYA En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

      Waiiiiiiii !!! toi tu as beaucoup de haine dans ton cœur. Tu vas beaucoup souffrir. Il ne te reste seulement qu’à éliminer physiquement Salifou Diallo pour avoir la paix du coeur. Avec cette haine je ne sait pas comment tu vas terminer. Je ne connais pas Salifou Diallo mais ta haine contre lui n’a pas de limite. Mème ses anciens camarades qui sont ses farouches détracteurs n’en font pas autant.huuuummm !!! quelle haine !!!!!! "Tout le monde sait qu’à cause de lui Le pays n’est pas gouverné . Le pays va mal et tres mal.......
      L’insurrection qui a fait partir Les Compaoré et compagnies peut également Le faire partir. Ca n’arrive pas qu’aux autres. Le pays va mal et meme très mal " . Que DIEU te pardonne Mr le vigilant.

  • Le 16 janvier 2017 à 08:39, par Hum ! En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    Tout citoyen qui peut apporter un soutien en nature ou espèces à un centre de santé pose un acte social et utile qu’il convient de saluer. Mais, il ne sied pas que des hautes personnalités de l’Etat se laissent embarquer dans des dons de vieux matériels de santé en provenance de l’occident pour le Burkina. Ainsi, les dons de matériels sanitaires usagés faits la semaine dernière au CHU Sanou Souro de Bobo à travers une association suisse au nom du président de l’Assemblée nationale ne sont pas à conseiller. Les CHU et CHR doivent être dotés de matériels performants et non vétustes. Souvent, ces genres de dons s’avèrent pour la plupart hors d’usage pour les services de santé ou ne permettent pas de faire des diagnostics précis. Le président de l’Assemblée nationale devrait redoubler de vigilance pour que le ministre de la santé décrié n’associe pas son nom et image à des actes peu honorables. Il convient plus tôt que l’Assemblée nationale vote des budgets conséquents pour les hôpitaux et services publics de santé pour leur permettre d’avoir des équipements conformes et à la pointe de la technologie.

    • Le 16 janvier 2017 à 09:17, par Le Vigilant ! En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

      Si nous voulons Les mêmes normes démocratiques que l’Occident, pourquoi remplir nos centres de santé , surtout de la deuxième ville du pays avec des objets de poubelle européenne. Nos dirigeants n’ont aucune vision pour le pays . Le pays est tombé tres très tres bas et dans tous les domaines. Chacun n’a qu’à prier seulement

  • Le 16 janvier 2017 à 09:22, par eteinciel En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    Le vigilent,il faut éviter de faire de la fixation autour de Salif Diallo.Ainsi selon vous au motif que ce dernier aurait des soucis avec la justice,Philippe doit se démarquer de lui.On parle d’un regroupement et vous,vous ne parlez que de Salif. Franchement je pense qu’il faut que nous aussi on évolue un peu.les personnes qu’elles soient bonnes ou mauvaises passeront et les structures et institutions doivent leur survivre.Si demain Salif venait à être épinglé par la justice,voire envoyé en prison,est-ce’ pour çà que la majorité doit disparaitre ?

  • Le 16 janvier 2017 à 12:51, par Peuple En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    "il faut qu’à la base on sente que ce sont des patriotes qui sont au pouvoir " cest ce qu’on appelle prendre le peuple pour "nez percé". Sinon comment quelqu’un peut faire 26 ans avec un régime et il n’était pas mal logé dans se régime et par miracle, il se met devant ce même peuple pour dire que c’est à la 27eme année de vie politique qu’il est devenu patriote. Il y’a deux choses.
    Si le régime qu’il traite de non patriote est vrai alors il a 26 annnées de non patriotisme en qualite de Directeur de cabinet, ministre et ambassadeur dans va vie politique et une année de patriotisme.
    Alors président, faite les décompte et surtout faite le choix. Étiez vous patriote depuis avant avant waaah oubien vous venez d’être patriote subitement après linsurection hoooooo.
    Le peuple comprend un peu la politique dehhhh.

  • Le 16 janvier 2017 à 16:43, par Ancien DAAF En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    Le prochain gouvernement est très attendu pour apporter des changements positifs. D’abord en ce qui concerne le choix des ministres aux compétences reconnus et qui aient des aptitudes d’hommes d’Etat. Mais aussi et surtout, ce futur gouvernement est attendu pour rompre avec les nominations de complaisance d’amis au mépris des normes règlementaires. C’est sous la transition en 2015 et le premier gouvernement THIEBA, que des nominations en conseils des ministres ont suscité beaucoup de controverses et de désapprobations populaires. Or, les différents gouvernements qui se sont succédé sous la 4è république, n’étaient pas confrontés à ce phénomène nouveau de contestation de la qualité des personnes nommées et de la violation des procédures réglementaires qui en découlent. L’erreur étant humaine, il reste à souhaiter qu’elle ne soit pas diabolique par la persistance. Ainsi, il est souhaitable que le Président du Faso et tous ceux qui ont voix aux chapitres dans les nominations, fassent de sorte à ce que les futures nominations en conseils des ministres soient basées sur des profils adéquats pour les fonctions tout en respectant les textes administratifs. En rappel, quelques ministères où des nominations ont défrayé la chronique : le ministère de la culture, pour des nominations de directeurs régionaux de la culture par le ministre Tahirou Barry et jugés maladroits et de complaisance. La nomination querellée du DG du CENOU, vite corrigée par le ministre des enseignements supérieurs, suite à la fronde estudiantine. Des nominations à polémique considérées comme trop régionalistes pour la région Nord du pays sous le ministre Ambroise Ouédraogo de l’agriculture. Et enfin, le comble des gaffes et dérives des nominations régionalistes et au mépris des textes réglementaires, par le ministre le plus impopulaire de la 4 è république du Burkina, Smaila Ouédraogo de la santé. En effet, le ministre de la santé Smaila Ouédraogo se fout éperdument des règles en matière de nominations. Il en fait à sa tête pour satisfaire ses intérêts personnels, partisans et régionalistes pour s’accaparer de tous les circuits financiers du ministère. Il mène une cabale contre les Médecins Chefs de Districts(MCD) des Hauts-Bassins pour leur remplacement massif comme il l’a fait pour les DAAF d’Etablissements Publics de Santé(EPS) lors du conseil des ministres du 5 Octobre 2016.De même, il a entamé un remplacement de PCA de certains services de santé dont les mandats ne sont pas achevés. Ce sont des pratiques du genre qui ont suscité la pire crise que la CAMEG n’ait jamais connue et dont les conséquences de ruptures intempestives d’approvisionnement en médicaments, révoltent les populations contre ce ministre et le régime Kaboré qui, adopte une léthargie inadmissible face aux gaffes continues du ministre Smaila Ouédarogo. Ces agissements par des nominations irrégulières risquent de provoquer encore d’autres procès à l’instar de la CAMEG ;du PADS etc…Les nominations des DAAF des EPE doivent passer d’abord par un avis du ministère des Finances, assorti d’enquête de moralité pour savoir si la personne ne traîne pas des casseroles ou est l’objet de litiges .Souvent, est requis l’avis du supérieur hiérarchique du DG sous la direction duquel les DAAF seront affectés. Le remplacement de tout PCA qui n’est pas en fin de mandat doit pouvoir s’expliquer par des fautes graves bien établies. Mais le ministre de la santé fait des ruptures de contrats et des nominations abusives sans tenir compte des procédures règlementaires. Ce sont des comportements qui ne crédibilisent pas les nominations en conseil des ministres et que le Président et le Premier ministre devraient pouvoir corriger pour que les choses se passent selon les normes règlementaires et non selon les humeurs d’un ministre.

  • Le 16 janvier 2017 à 22:48, par Nouveau DAAF En réponse à : Majorité présidentielle : Les partis membres promettent être plus conséquents en 2017

    Sabrari, sougri, en tant qu’ancien DAAF, tu n’es pas le tout premier DAAF : donc tu as remplacé quelqu’un.
    pourquoi tant de haine, pour être devenu Ancien DAAF, que Dieu t’ai de bcp deh