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Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

dimanche 15 janvier 2017.

 

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a fait le bilan de sa participation au 27e Sommet Afrique-France, dans la soirée du 14 janvier 2017 à son retour de Bamako.

Selon le Président du Faso, ce Sommet Afrique-France a été un cadre qui a parlé de partenariat, de la paix et de l’émergence. « C’était une occasion de faire le point des différents conflits en Afrique et de l’intervention des différentes structures, que ce soit au niveau sous régional ou au niveau international pour rechercher la paix et faire le point sur les attaques terroristes qui se développent dans notre sous-région ouest africaine en particulier. Nous avons constaté tous les efforts qui ont été faits au Nord Mali, grâce à la participation de la France et d’autres pays européens pour stopper l’avancée djihadiste, même si il y a toujours des situations qui sont constatées çà et là. Idem pour ce qui nous concerne, de la situation au Nord de notre pays où nous avons ces derniers temps essuyé beaucoup d’attaques de djihadistes, traversant nos frontières à partir du Mali et qui repartent allègrement puisque nous n’arrivons pas à leur mettre la main dessus. Nous avons décidé, entre le Mali, le Niger et le Burkina, d’avoir une rencontre le 24 janvier prochain à Niamey, pour essayer de trouver des solutions afin que nous puissions assurer des patrouilles mixtes de sécurisation de nos frontières », a indiqué le Président du Faso.

Le chef de l’Etat a ajouté que le Sommet a été l’occasion d’en discuter avec le Président français, Monsieur François Hollande et son ministre de la Défense pour voir dans quelle mesure, les décisions qui seront prises dans ce sens pourront être appuyées pour permettre de pouvoir assumer correctement la mission avec les hommes qui sont sur le terrain.

Le Président KABORE a également souligné qu’il a été question de budget pour équiper les armées. « Il est évident que sans paix, il ne peut avoir de développement. Aujourd’hui, beaucoup de pays sont confrontés au fait qu’au plan budgétaire, ils sont obligés de mettre beaucoup d’argent dans l’équipement militaire au détriment du développement. Il est revenu la nécessité de mutualiser nos moyens de communication, de renseignements, de surveillance de nos frontières, etc. », a expliqué le chef de l’Etat.

« A ces questions de sécurité se sont ajoutées celles de développement. A ce niveau, il a été question de la formation professionnelle, de la nécessité de réorienter l’éducation au niveau des différents pays, afin de permettre l’autonomisation des jeunes et des femmes. C’était un débat central puisqu’il y a eu un forum sur la participation des jeunes et des femmes au développement et il est apparu encore une fois, la nécessité de trouver des solutions pour qu’il y ait cette autonomisation par l’auto emploi, l’entreprenariat, la formation professionnelle, la dotation de moyens financiers qui permettent d’entreprendre des activités. La participation des femmes dans les sphères de décisions a été également évoquée », a laissé entendre le Président du Faso.
A Bamako, nous avons aussi eu l’opportunité de rencontrer nos compatriotes du Mali pour les saluer et prendre en compte leurs préoccupations. Cela a été une occasion pour nous de « faire le point de la situation nationale et de donner satisfaction à un certain nombre de préoccupations dont l’ouverture du Consulat général à Ségou au cours de la semaine prochaine ».

Le problème des rackets sur les routes a également été évoqué. « Nous avons pris bonne note de cette préoccupation et nous verrons avec les forces de sécurité comment prendre des dispositions pour que ce genre de situation ne se répète pas. Ce n’est pas à l’honneur de nos forces de sécurité de faire des rackets de 1000 FCFA par passager rentrant chez lui ». Le vote des Burkinabè de l’étranger a été également évoqué et nous avons donné « l’assurance que tout sera fait pour qu’en 2020, ils puissent participer au vote », a rassuré le chef de l’Etat.

Pour le Président du Faso, « c’est un Sommet qui a ouvert des pistes et qui a encore posé des questions de la dividende démographique. Parce que la progression de la démographie est importante. Et nous devons travailler, tout en développant la production, à faire en sorte, grâce à l’explication, qu’il, y ait des naissances beaucoup plus programmés ».

Enfin, le Président Roch Marc Christian a indiqué que ce Sommet a été l’occasion pour le Président du Mali, au nom de ses pairs, de « saluer l’action du Président François HOLLANDE durant ses cinq ans de pouvoir avant de préciser que ce Sommet a regroupé tous les pays d’Afrique, francophone comme anglophone ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso



Vos commentaires

  • Le 15 janvier 2017 à 15:38, par Bougathi En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

    J’étais triste de voir sur une des photos notre président RMCK tout sourire ainsi adoubé par la Françafrique au milieu de IBK et Hollande. Quel gâchis qu’aucun président africain n’ait la vision et le courage de s’émanciper, d’autant que chacun a ses appartements en France.

    Sur le soi-disant "problème" de la croissance démographique africaine (pompeusement qualifiée de "questions de la dividende démographique"), ne vous laissez pas berner : même s’il n’y avait que 02 africains sur la terre, ils souffriront toujours si les relations avec la France restent comme ça.

    Franchement je ne comprends pas : par exemple au Japon (pourtant petit pays très peuplé) on crie que la population baisse et donc on encourage les gens à faire les enfants ; même en France (petit territoire comparé à nombre de pays africains) et en Europe de façon générale (aucun pays africain n’égale le moins peuplé pays européen en termes de densité démographique : les Etats africains sont de vastes territoires sous-peuplés en partie du fait des ravages de l’esclavage, alors qu’en Europe es populations n’ont jamais cessé d’augmenter jusqu’à ces dernières années où elles sont dans un relatif essoufflement dû en partie aux indépendances africaines qui tarissent de plus en plus les richesses, et donc créent de la tension financière pour les couples européens en âge de procréer : l’enfant étant une charge, sans une garantie ferme des richesses et l’argent des colonies, on prend pas le risque d’en faire).

    Mais dans tout ça seul l’africain est vu comme un problème. Alors on invente tout pour dire qu’ils naissent trop d’africains, donc il faut les diminuer par tous les moyens : Ebola (dans la logique de Jean-Marie Lepen), guerre de tueries de masses, stérilisation par OGM et autres produits impropres à la consommation humaine (les études récentes sur les populations urbaines africaines montrent qu’il y a beaucoup de stériles à cause des produits européens auxquels les citadins sont les plus exposés. et même au Kenya il y a 2 an un soi-disant vaccin contre le tétanos à destination uniquement des femmes de 14 à 60 ans s’était finalement révélé, sous enquête de l’église catholique locale, contenir des stérilisants), etc.

    • Le 16 janvier 2017 à 08:42, par RAWA En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

      Tu sais, mon frère, je crois que nos dirigents risques leur vie s’ils osent alles contre les théories farfelues des blancs. La démographie ne saurait être un frein au developpement, bien au contraire. Une population nombreuse est un marché local qui perment une plus grande production de richesses. planification selon les moyens des couple d’accord, mais conseiller la reduction de la population est un complot qui vise à empêcher notre developpement.

  • Le 15 janvier 2017 à 19:51, par Cheikh En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

    Très franchement,on ne peut sur la base de son analyse, que donner raison à Boughati !
    Comment l’Afrique qui a été l’un des continents les plus dépeuplés par les guerres et les maladies, peut par son niveau de peuplement, constituer de si tôt un obstacle au développement ? Il faut chercher plutôt les arguments de notre retard ailleurs et non ici.
    En outre, étant donné que d’après ses dirigeants, ce pays ne collabore que sur la base de ses intérêts et rien d’autre, il faut aussi veiller à bien vérifier chaque fois et de manière générale les clauses de nos conventions avec la France, pour voir si le fond n’arrange pas plus les Français que nous. Par ailleurs, l’étiquette France-Afrique n’étant pas synonyme de Francophonie, il ne faut plus se faire l’illusion de continuer à croire, que ce sont les pays francophones, qui auront toujours la belle dans les négociations.

    • Le 16 janvier 2017 à 16:19, par OCy En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

      Quelles sont les raisons des conflits agriculteurs - éleveurs ? Aujourd’hui pour avoir un lopin de terre pour cultiver est-il facile ? Quel est le vrai problème de l’université publique aujourd’hui ? Combien de familles au Burkina qui n’ont pas les moyens d’entretenir 2 ou 3 enfants convenablement se retrouvent avec 6 ou 7 et l’avenir de ces enfants donne déjà des inquiétudes ?
      Je pense que nous devons plutôt chercher à avoir une charge à notre portée

  • Le 16 janvier 2017 à 10:03, par VRAI En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

    le discours de Francois hollande" la france n’est pas là pour peser sur les choix politique d’un pays, ou à exercer une influence, encore moins a capter ces ressouces...blablablabla et j’en passe" et les bons eleves ont effectué massivement le deplacement. quel gachi, pauvre afrique qu’est-ce que nous allons devenir avec ces vautours là ?
    Par un arrangement sophistiqué des bourses, concessions, et les « accords de la défense » lié au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers militaires pour etre former en France ou utiliser les équipements francais pour tout formation militaires. La situation sur le continent maintenant est que la France a implanté ses bases militaires partout en afrique et a formé des centaines, même des milliers de traîtres et les nourrit. Ils sont dormants quand ils ne sont pas nécessaires, et activé une fois nécessaires pour un coup ou n’importe quel autre but ! et toi Hollande tu viens parler de maintien de paix n’importe quoi.

    Que sont devenu la memoire( pour nos chefs d’etat d’aujourd’hui) de tous ces president assasiné ou renverser par la france car ils avaient pris consience que le pacte coloniale d’entend etait un piège.
    Sylvanus Olympio assassiné en 1963 soit 3 jours apres l’impression de la monnaie togolaise ;
    Modiba Keita victime de coup d’etat en 1968 ; et je cite Jean-Bédel Bokassa ,Mathieu Kérékou, thomas Sankara, Khadafi de la lybie(qui avait pour ambitions le fond monetaire africain ,la monnaie africaine, le satelite africain ,l’union africaire), le cas recent de la RCI avec laurent Gbago.
    Hollande dis que Rien ne l’interresse en afrique a part le maintien de la paix et pourtant ces paires ont été plus claire .
    François Mitterand dit en 1957 : « Sans l’Afrique, la France n’aura aucune histoire au 21ème siècle »

    En 1960, Jean Boissonat, un membre du comité de devise de Bank National français a écrit : « Approximativement un demi-million de Français à Paris reçoivent leurs moyens de survie du franc Zone. » c’etait en 1960 ,maintenant imaginé de nos jours..

    Jean-Noël Jeanny socialiste française a écrit en 1963 : « Tout ce que les nations africaines réalisent en augmentant leur exportation est la génération des réservations de devise étrangère plus pour la France ».

    En mars 2008, l’ancien Président français Jacques Chirac a déclaré : « Sans l’Afrique, la France glissera vers le bas dans le grade d’une troisième monde » (pays sous-développés) Jacques Chirac dans une vidéo sure Youtube : « Nous devons être honnêtes, et reconnaissons qu’une grande partie de l’argent à nos banques vient avec précision de l’exploitation du continent africain. »
    La France a le premier le droit pour acheter toutes les ressources naturelles trouvées dans la terre de ses ex-colonies. C’est seulement après que la France indiquerait, « moi je ne suis pas intéressé », qu’on permet aux pays africains de chercher d’autres associés.
    Dans la passation des contrats gouvernementaux, des compagnies françaises doivent être considérées d’abord, et seulement après cela ces pays pourraient regarder ailleurs. peut si importe si les pays africains peuvent obtenir le meilleur rendement-coût ailleurs. Comme conséquence, dans plusieurs des ex-colonies françaises, tous les capitaux économiques principaux des pays sont aux mains des expatriés français. En Côte d’ Ivoire , par exemple, les compagnies françaises possèdent et commandent toutes les utilités principales - l’eau, l’électricité, téléphone, transport, ports et banques importantes, pareil pour le burkina faso. Les mêmes dans le commerce, la construction, et l’agriculture. En fin de compte, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les europeens !
    Vivement que Dieu nous accordes de vrai revolutionnaires sinon on est mort

  • Le 16 janvier 2017 à 10:05, par VRAI En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

    le discours de Francois hollande" la france n’est pas là pour peser sur les choix politique d’un pays, ou à exercer une influence, encore moins a capter ces ressouces...blablablabla et j’en passe" et les bons eleves ont effectué massivement le deplacement. quel gachi, pauvre afrique qu’est-ce que nous allons devenir avec ces vautours là ?
    Par un arrangement sophistiqué des bourses, concessions, et les « accords de la défense » lié au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers militaires pour etre former en France ou utiliser les équipements francais pour tout formation militaires. La situation sur le continent maintenant est que la France a implanté ses bases militaires partout en afrique et a formé des centaines, même des milliers de traîtres et les nourrit. Ils sont dormants quand ils ne sont pas nécessaires, et activé une fois nécessaires pour un coup ou n’importe quel autre but ! et toi Hollande tu viens parler de maintien de paix n’importe quoi.

    Que sont devenu la memoire( pour nos chefs d’etat d’aujourd’hui) de tous ces president assasiné ou renverser par la france car ils avaient pris consience que le pacte coloniale d’entend etait un piège.
    Sylvanus Olympio assassiné en 1963 soit 3 jours apres l’impression de la monnaie togolaise ;
    Modiba Keita victime de coup d’etat en 1968 ; et je cite Jean-Bédel Bokassa ,Mathieu Kérékou, thomas Sankara, Khadafi de la lybie(qui avait pour ambitions le fond monetaire africain ,la monnaie africaine, le satelite africain ,l’union africaire), le cas recent de la RCI avec laurent Gbago.
    Hollande dis que Rien ne l’interresse en afrique a part le maintien de la paix et pourtant ces paires ont été plus claire .
    François Mitterand dit en 1957 : « Sans l’Afrique, la France n’aura aucune histoire au 21ème siècle »

    En 1960, Jean Boissonat, un membre du comité de devise de Bank National français a écrit : « Approximativement un demi-million de Français à Paris reçoivent leurs moyens de survie du franc Zone. » c’etait en 1960 ,maintenant imaginé de nos jours..

    Jean-Noël Jeanny socialiste française a écrit en 1963 : « Tout ce que les nations africaines réalisent en augmentant leur exportation est la génération des réservations de devise étrangère plus pour la France ».

    En mars 2008, l’ancien Président français Jacques Chirac a déclaré : « Sans l’Afrique, la France glissera vers le bas dans le grade d’une troisième monde » (pays sous-développés) Jacques Chirac dans une vidéo sure Youtube : « Nous devons être honnêtes, et reconnaissons qu’une grande partie de l’argent à nos banques vient avec précision de l’exploitation du continent africain. »
    La France a le premier le droit pour acheter toutes les ressources naturelles trouvées dans la terre de ses ex-colonies. C’est seulement après que la France indiquerait, « moi je ne suis pas intéressé », qu’on permet aux pays africains de chercher d’autres associés.
    Dans la passation des contrats gouvernementaux, des compagnies françaises doivent être considérées d’abord, et seulement après cela ces pays pourraient regarder ailleurs. peut si importe si les pays africains peuvent obtenir le meilleur rendement-coût ailleurs. Comme conséquence, dans plusieurs des ex-colonies françaises, tous les capitaux économiques principaux des pays sont aux mains des expatriés français. En Côte d’ Ivoire , par exemple, les compagnies françaises possèdent et commandent toutes les utilités principales - l’eau, l’électricité, téléphone, transport, ports et banques importantes, pareil pour le burkina faso. Les mêmes dans le commerce, la construction, et l’agriculture. En fin de compte, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les europeens !
    Vivement que Dieu nous accordes de vrai revolutionnaires sinon on est mort

  • Le 16 janvier 2017 à 11:56, par Alexio En réponse à : Le Président du Faso fait le bilan de sa participation au Sommet Afrique-France tenu à Bamako au Mali

    Emergence voila un mot doux aux oreilles des naifs(ves) burkinabe. Blaise Compaore dans sa campagne 2010 avait promi a son peuple l emergence. Ou nous somme ajourdhui ? Abandonner cette litterature francaise qui n a rien avoir la realite du terrain. Au Burkina Faso depuis notre independance parenthese la Revolution le peuple n a jamais manger a sa faim. Manger le to et le soir na rien d apport nutritives equilibrees.

    Un pays qui veut emerger, doit reformer radicalement son education scolaire en introduisant tous les metiers dans notre education. au detriment de la litterature de Voltaire.

    Favoriser les sciences de Newton, Watt, Faraday. Les mathematiques, les pays asiatiques l ont maitrise. Et le resultat er palpable. ils sont devenus les vrais pays emerges, avec une main d oeuvre hautement qualifies qui defient la conrrence internationale dans tous les domaines tekniques, economiques et sosiales.

    Nous les francophones sont ala traine a cause de notre education imposee par la France qui produit que des chomeurs apres leur etudes universitaires. Par contre nos voisins anglophones, le Ghana et le Nigeria ont centres leur education sur les metiers.