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Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

LEFASO.NET | Par Oumar OUEDRAOGO
mardi 10 janvier 2017.

 

J’accuse le pouvoir et ses alliés ! J’accuse l’opposition politique dans toute sa diversité ! J’accuse les organisations de la société civile !

Le pouvoir qui a ouvertement lancé un appel à l’ensemble des populations sur le territoire national à ‘’s’organiser pour défendre assurer leur propre sécurité’’ (http://lefaso.net/spip.php?article69731) et sans autres modalités claires de départ.
L’opposition politique qui est allée dans le même jeu par, sans doute, calculs politiques (surtout que les élections municipales étaient à l’horizon mais, malheureusement, même après cette compétition électorale, rien !).

Les organisations de la société civile (au sens plein du terme) dont les réactions sur la question (combien fondamentale ; parce qu’elle engage la paix sociale) n’ont pas été à la hauteur de ce qui se donnait déjà à voir comme menaces sur le terrain.
Comme pour dire donc que, face à certaines réalités, il ne doit, en aucun cas, avoir de la place pour l’équilibrisme.

Mais hélas…, même l’opposition politique a embarqué avec le pouvoir dans un jeu politicien. Le reste…, ils s’en foutent !

Au Burkina, on a cette particularité d’agir pour plaire, parler pour séduire, se comporter pour haranguer les foules. Or, si tant est vrai que ce qui est désormais recherché,c’est faire en sorte que demain soit meilleur qu’aujourd’hui, les jeux de cache-cache, nuisibles à la société, doivent être bannis. C’est le sacrifice à consentir aussi par chaque Burkinabè, chacun à son niveau. Il faut trouver les moyens, dans le respect mutuel et dans le ton qui sied, de dire les vérités sur certaines questions sur lesquelles on ne doit pas tergiverser. Car, ce n’est certainement pas pour un retour au b.a.ba de la vie en société que des filles et fils de ce pays ont offert leur vie pour la Patrie, notamment à travers les 30 et 31 octobre 2014 et le putsch de septembre 2015 !

Jusqu’à preuve du contraire, la cohésion sociale reste le bien précieux le plus partagé par les Burkinabè et dont la préservation devait valoir tous les sacrifices. D’où vient donc cet art de toujours fermer les yeux sur les menaces qui planent sur cette richesse commune, ce réflexe d’interpréter de travers certaines situations par des discours qui visent à se conformer à une ‘’opinion populiste’’ (et tout en sachant qu’on se fait complice d’un comportement nuisible à tout un peuple ?).

En tout cas, nous voilà, pied joint, dans ce que des Burkinabè avaient redouté dès le départ. Pourtant, les prémices … étaient déjà bien-là, avec surtout les incidents de Sapouy (tension entre Koglweogo et Forces de défense et de sécurité), Léo dans la Sissili (où des individus se réclamant des Koglweogo de Boutourou ont arrêté et séquestré un catéchiste sous prétexte qu’il refusait de s’acquitter des frais d’adhésion au groupe d’auto-défense). Pour ne citer que ces cas ! Malheureusement, on est resté-là, attendant le seuil de l’urgence pour réagir ; comme cela a toujours été de coutume dans ce pays ! On est tous coupables donc de cette situation, chaque Burkinabè, d’une manière ou d’une autre !

Or, l’actualité sous-régionale (voire internationale), marquée par les menaces terroristes, instruisait (surtout les dirigeants) à être franc sur certaines questions afin de mettre tout le monde sur une longueur d’onde. Pour faire face à l’ennemi externe, il faut être fort à l’interne. Mais, peut-on parler de cette force dans une société qui a mal à sa cohésion ?

Le climat général né de cette crise entre Dozo et Koglweogo est, indubitablement, une urgence de trop à résoudre aux mains des Burkinabè.

Et la sortie dans les Hauts-Bassins du ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, ne vient pas mettre fin au fond du problème que soulève cette situation : le clivage géographique désormais palpable. Aujourd’hui, l’on a ‘’consacré’’ l’idée de « grand Ouest » et de « grand Est ». Il suffit de se référer à certaines discussions publiques pour se rendre compte de l’ampleur de la situation.

Mais, il faut que les Burkinabè fassent appel à la raison et se départissent des raisonnements qui tendent à nourrir les germes de la division. A commencer par les pseudo-éclairés de la société. Quand on est éclairé, instruit, on doit être sage et tenir des propos qui rassemblent. Il ne faut pas se tromper de combat en se laissant embarquer par ces situations qui n’ont véritablement pas leur raison d’être. Le seul combat qui, aujourd’hui, mérite la mobilisation de nos énergies, c’est celui contre la pauvreté ; faire en sorte que chaque enfant qui entre à l’école n’aille pas ventre vide en classes, que des familles ne volent plus en éclats de par le fait de l’extrême pauvreté, que la richesse ne soit pas une honte ou un danger dans la société, que de jeunes burkinabè ne soient pas obligés de s’affilier à des cellules terroristes contre leur propre Patrie parce qu’ils désespèrent de vivre. Se perdre donc dans ces situations, c’est enfoncer le pays et le maintenir dans l’extrême pauvreté. De toute façon, qu’on veuille ou pas, ce que le sang a uni, ce n’est pas la géographie qui peut le séparer. On gagnerait donc à avancer !

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 10 janvier 2017 à 02:51, par Yiriba En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bonne analyse M. Ouedraogo et merci. Si un adulte, sans égard aux compétences ni à la responsibilité d’hommes publiques requise à tous nos élus, n’a pas ce bon sens de voir le danger à permettre l’armement libre et l’auto-defense à toute une population parce qu’on a des voleurs (sans véritables armes) de motocyclettes ou de chèvres, alors ça me fait penser à de l’immaturité politique. Beaucoup de reactions negatives d’internautes, rejets et mises en garde claires ont été emises à l’encontre de cette milice sans structure et statut. Mais ces inquietudes sont tombées dans des orielles de sourds. Aucun gouvernement responsable ne va releguer la lutte à la petite criminalité interne à une milice auto-proclamée. Si cela n’est pas pour créer le desorde national, quel role efficace cette milice peut avoir plus que la police nationale, l’instutition officielle et legale. Espérons seulement que ce gouvernement ne nous a pas mis deja dans des problèmes et qu’il va mettre fin à la police illégale sur nos terres.

    • Le 10 janvier 2017 à 09:16, par KOUKA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Yiriba, tu parles de" voleurs (sans véritables armes) de motocyclettes ou de chèvres", est-ce que tu vis vraiment au Burkina Faso, toi ? Non, tu ne vis pas au Burkina Faso et tu ne sais certainement pas grand chose du Burkina Faso, voilà pourquoi tu parles de" voleurs (sans véritables armes) de motocyclettes ou de chèvres". Pourtant, même si tu ne vis pas au Burkina Faso, au mois tu dois pouvoir lire l’actualité sur le Burkina Faso, surtout sur ses aspects sécuritaires. Les motocyclettes dont tu parles, le fonctionnaire moyen de "brousse" se saigne en contractant des prêts sur 3 à 5 ans pour l’acquérir. C’est aussi du produit de la vente de ses chèvres que le pauvre paysan scolarise ses enfants ! Si pour toi des motocyclettes et des chèvres sont des choses absolument insignifiantes et sans valeurs, pour la très grande majorité des burkinabè, c’est vital. Les forces de l’ordre et de sécurité ont bien montré leurs limites et leur inefficacité dans la sécurisation des biens et des personnes dans beaucoup de localités du pays. Visites certaines régions et provinces (Est, Sissili, etc.) du Burkina, autrefois des localités à haut risque d’insécurité, elles sont aujourd’hui presque des "havres de paix", dû à l’efficacité de la traque des bandits par les Koglweogo. IL FAUT TOUT SIMPLEMENT LES ENCADRER AFIN QU’IL RESPECTENT LES LOIS DU PAYS !

    • Le 10 janvier 2017 à 12:26, par TUUK-SOMDE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Monsieur YRIBA, vous n’êtes pas bojectifs. Vous fustigez sans les nommer, monsieur Simon Compaore et les koglweogo en faisant la part belle aux voleurs et aux dozos.
      Sinon, comment n’a-t-on pas vu depuis longtemps les armes et le danger des dozos. Vous n’avez vu que le danger de l’equilibre de la terreur dans l’armement en pensant desarmer les nouveaux venus sans pensez à désarmer les anciens armés.
      Comment ne pas penser que la sécurité et les motocyclettes et chevres des gens en campagne sont aussi importants et chères à leurs yeux que la sécurité et les biens des gens de ville leur sont importants et chers.
      Vous êtes incapable de voir des causes. Vous ne voyez que des effets. Si les causes cessent, les effets cessent. Si les interets sont convergeants, les hommes armés ou pas, collaborent. Si les interets sont divergeants, les hommes armés ou pas se battent.

      • Le 10 janvier 2017 à 23:32, par ZAK En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

        Arrête de dire n’importe quoi ! Où as-tu entendu que les dozos constituaient un danger ? Tu es né trouvé les dozos, même s’ils ne sont pas chez toi. C’est une confrérie millénariste de chasseurs-guerrisseurs qui existe dans plusieurs pays en Afrique de l’ouest.
        Arrêtez de comparer ou d’associer les dozos à votre machin de koglweogo ; ils n’ont rien à voir ensemble !

        • Le 11 janvier 2017 à 07:17, par TUUK-SOMDE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

          Merci ZAK de la precision. Je répète pour prouver que j’ai compris. "Les dozos sont une confrérie millenaristes de chasseurs- guerrisseurs qui existe dans plusieurs pays en Afrique de l’Ouest". Ainsi dit, ils n’ont pas pour attribution de traquer les voleurs. Les koglweogo n’ont pas pour attribution la chasse et la guerrison. Donc aucune association ne marche sur les traces de l’autre. Elles peuvent coexister à l’ouest. Ailleurs il n’y a plus de gibiers, donc pas de chasseurs.
          Cependant, Je voudrais aussi savoir les rapports qui existent entre les agents du Minsitere de l’environnement et les dozos car ils sont tous armés. Un autre conflit pourrait être à l’horizon.

    • Le 10 janvier 2017 à 15:40, par Ismael A. DIALLO En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      A Oumar L. OUEDRAOGO qui accuse "le pouvoir et ses allies, l’opposition dans toute sa diversite, la societe civile", je voudrais rappeler que le FRC - Front de Renforcement de la Citoyennete - a, des les premieres heures du phenomene « kolg’Weoogo » tire la sonnette d’alarme et fortement suggere a l’Etat d’y mettre fin sans etat d’ame ; de ne point tergiverser au pretexte [i] qu’il n’a pas cree les Kolgweogo, [ii] qu’il va discuter avec eux et les encadrer. A chaque interview Radio - TV - dans les journeaux le FRC a inlassablement redit que ce phenomene hors des instituttions republicaines qui pretend faire la police deviendra avant fin 2016 un probleme serieux. Le FRC a use d’une fable pour faire valoir qu’il sera difficile a l’Etat de "faire retourner le genie dans la gourde" apres qu’il en soit sorti. Il -le FRC- n’a ete ni entendu ni invite a proposer une ou des voies de sortie de ce qui est devenu une preoccupation majeure ; marginalise les FDS et sape leur moral ; fragilise la securite au lieu de la renforcer, met a mal la convivialite inter-ethnique . Aujourd’hui encore, alors que la gangrene s’est installee, nous donnons l’impression de courir apres l’horizon dans la recherche d’un reglement. Nous continuons - chacun dans sa sphere d’action - a nous suffire de notre intelligence, a penser ne pas avoir besoin de suggestions [surtout de la part de compatriotes qui ne sont pas des "obliges"], a divaguer ici et la a la recherche de palliatifs...attendant qu’un "expert" atterisse d’ailleurs pour nous reveler ce que nous aurions du et pu faire nous-memes. GOD SAVE BF & AFRICA. [Sorry j’ecris sur un clavier anglais].

  • Le 10 janvier 2017 à 04:04, par TVS En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Très touchée par la profondeur de cet écrit. Que Dieu vous bénisse ! Je suis fière de mon pays le Burkina Faso.

  • Le 10 janvier 2017 à 06:36, par Le citoyen En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Merci cette tentative d’analyse, mais c’est de la poudre au feu. Les relations humaines sont conflictuelles mais il n’y a pas à s’alarmer. D’ailleurs ces conflits permettent de poser de bonne base de vivre ensemble.
    Mieux c’est du rôle de journaliste de dédramatiser les situations, pas à y jeter de l’essence.
    Seulement, c’est la maturité des hommes qui entrent en conflit qui fait la différence. S’ils sont animés de la bonne foi, alors le conflit améliore le vivre ensemble parce que des limites se traces.
    Évitons des fuites en avant qui jettent de la poudre sur le feu, surtout quand on homme de média.
    Évitons de véhiculer ce racisme qui ne dit son nom.
    On n’a surtout pas besoins de comparer les régions, c’est du pur racisme.
    Le Burkina Faso est UN et INDIVISIBLE, même l’homme intègre n’est plus...!?

    • Le 10 janvier 2017 à 11:40, par SAGE1 En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Merci le citoyen, j’ai eu la même pensée que vous à la lecture de cet article.

    • Le 10 janvier 2017 à 11:53, par chevre En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Le Burkina Faso est deja divise .Que vous le vouliez ou pas . On a le grand Est qui est controle par les mossis et qui veut imposer le Mogho Naba comme le Roi supreme de tous les Burkinabes ,et on a le grand ouest qui refuse categoriquement la domination mossi.
      Le Burkina Faso n’est plus UN et est deja DIVISE .C’est ca la verite . Maintenant , comment ramener les uns et les autres a la raison ?
      Ca c’est une autre histoire .

    • Le 10 janvier 2017 à 13:22, par ADULTE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      DESOLE MAIS VOTRE ANALYSE AU DELA DE SON UNITILITE EST TRES CONTRE LA PENSEE INTELLECTUELLE.POUR VOUS, AU PRETEXTE QUE LE CONFLIT A DES VERTUES ,IL FAUT S’ABSTENIR DE PENSER ANALYTIQUEMENT POUR ANTICIPER DE SA SUR sa survenue ?
      Nous sommes encore dans l’hypocrysie propre au burkinabe d’aujourd’hui.
      Pourquoi debattre est devenu un probleme,pourquoi la pensee unique est devenu la norme.
      Pourquoi se plaindre est devenu confligene :"je suis satisfait donc tais toi".Crois tu que tu es le nombril du Faso ?

  • Le 10 janvier 2017 à 06:43, par Yako En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    "Aujourd’hui, l’on a ‘’consacré’’ l’idée de « grand Ouest » et de « grand Est ». Il suffit de se référer à certaines discussions publiques pour se rendre compte"A qui la faute ? Certainement à l’immaturité/arrogance de ceux qui nous gouvernent.Sinon qu’avec les instituteurs aux affaires de1960 à 1980 la géographie nous aidait à nous orienter et non à nous identifier.Pauvre Burkina Faso

    • Le 10 janvier 2017 à 10:16, par Bédjou En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Tout à fait d’accord avec vous. Les problèmes de l’Afrique , et particulièrement du burkina, ce sont nos pseudo intellectuels. De gros théoriciens en réalité. Les dirigeants d’après indépendance, n’étaient pas pour la, plupart de grands intellectuels, mais ils ont su mieux tenir et conduire nos pays.

    • Le 10 janvier 2017 à 11:38, par FOFO En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Mon cher, en effet la géographie nous aidait à nous orienter et non à nous identifier. Aujourd’hui, une et une seule chose est à l’origine de la décadence des Etats africains, dont le Burkina est entrain de faire aujourd’hui l’amer expérience : La mal-gouvernance, matérialisée par le népotisme-favoritisme, la corruption, l’enrichissement illicite, l’injustice, les promotions et nominations de complaisance ou par affinité familiale ou régionale à des postes de responsabilité, le tout aboutissant à la perte de confiance en l’Etat et à ses représentants et suggérant aux uns et aux autres de se chercher, de se défendre contre les conspirations du clan aux affaires contre leurs intérêts, de se faire soi-même justice. Quel est ce pays où quand on cherche quelqu’un à nommer dans un poste prestigieux on ne regarde pas les compétences mais de quelle région, de quelle localité et de quelle famille elle vient ? Regardez la composition de votre gouvernement ! C’est à croire que seules certaines régions ont des cadres et que d’autres n’en ont aucun ! Dans cette ambiance de corruption et de népotisme en chaine, où Ministre nomme ou donne des marchés à ses parents, qui à leurs tours nomment ou donnent des marchés à des parents, vous comprendrez aisément que certains se sentent exclus, soient frustrés et méprisent l’Etat auquel ils ne s’identifieront pas ! Effectivement, s’agissant des nominations à certains postes, c’est à croire qu’on ne se tourne vers certains que lorsqu’il y a de graves difficultés ; une fois qu’ils sont allés au charbon, ont réussi leur mission et que la tempête est passée, ils peuvent circuler ! on les jette ; d’autres à qui convient la soupe viendront jouir du poste redevenu enviable. On a tous compris maintenant ! De grâce Gouvernants, si vous n’êtes pas capables d’imposer la bonne gouvernance et une vrai justice alors faites l’effort d’équilibrer les représentations afin que tous subissent ou bénéficient équitablement des conséquences de la gouvernance pour se sentir dans le même bateau !

  • Le 10 janvier 2017 à 07:09, par RADAR En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    En politique, il faut savoir reculer quand cela s’avère nécessaire pour la paix et la cohésion sociale. C’est ce que font les grands hommes d’Etat et ce n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire. Le gouvernement a bien fait de renoncer à la création de postes de secrétaires généraux adjoints dans les ministères suite à une désapprobation générale de cette décision communiquée en conseil des ministres. Le ministre de la sécurité avait bel et bien fait savoir dès le départ, que le gouvernement n’impose nulle part des Koglwéogo.Il a précisé qu’il s’agit de structures locales non étatiques qui choisissent délibérément d’assurer la sécurité de proximité pour les citoyens. Le rôle du gouvernement se limite à un encadrement de ces structures pour qu’elles n’agissent pas en dehors de la loi et des principes républicains des droits humains .C’est ainsi que beaucoup de Koglwéogo ont abandonné les sévices corporels contre les présumés voleurs et bandits qu’ils appréhendaient. Force est de reconnaître, que la polémique et les tensions relatives aux Koglwéogo à l’Ouest du pays, relèvent d’intrigues politiciennes fomentées par des clans pour tenter de saper le succès des actions du ministre de la sécurité Simon Compaoré. Mais leurs intrigues sont connues du grand public .Si la région ouest ne veut pas de Koglwéogo et préfère sa tradition de dozos, alors que des individus et politiciens sinistres cessent de fomenter des troubles pour chercher à jeter la responsabilité sur le ministre de la sécurité dont la position est claire sur ces initiatives locales de sécurité. Alors que les intrigants reculent dans leurs actions de troubles à la paix sociale. Le ministre de la sécurité par cette dernière mise au point, devrait pouvoir agir contre tous ceux qui tentent sournoisement d’imposer des Koglwéogo à l’Ouest et ailleurs où les populations locales n’en veulent pas.

  • Le 10 janvier 2017 à 07:24, par yièpa En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Léo dans le Sanguié (où des individus se réclamant des Koglweogo de Boutourou ont arrêté et séquestré un catéchiste sous prétexte qu’il refusait de s’acquitter des frais d’adhésion au groupe d’auto-défense.
    Revoyez cette phrase car LEO n’a jamais été du sanguié. Une province ne peut pas être à l’intérieur d’une autre.
    Je partage néanmoins votre analyse. Les dozos font partie de la culture burkinabè et interviennent dans la pharmacopée, la médecine traditionnelle, la chasse, la protection de l’environnement. N’importe qui n’est pas dozos ; il faut une initiation.
    Par contre ( en majorité) les koglweogos sont des dépotoirs de grands bandits, de frustés sociales et politiques.
    si un lion devient épervier, y’a de quoi s’inquiéter .

    • Le 10 janvier 2017 à 14:21, par Africa En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Léo est la capitale provinciale de la Sissili, au sud du pays, adossé au Ghana. Dommage de constater que certains de mes compatriotes connaissent mal la géographie de leur pays. De toute manière, les gens de la Sissili ne se considèrent ni du " Grand Est" ni du " Grand Ouest". Ils sont Burkinabè tout court, de culture Gourounsi.

  • Le 10 janvier 2017 à 07:42, par KEN POWER En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Belle Analyse Mr Ouedraogo. Et moi j’en de plus au OSC pour leur hypocrisie.

  • Le 10 janvier 2017 à 08:04, par king En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    A ce que je sache, le Burkina faso n’a pas été divisé en des parties appartenant qui que se soit ! par conséquent, si le ministre de la sécurité veux être claire, il peut demander aux Dozos et Koglweogos et respecter la loi . Mais dire que les koglweogos ne peuvent pas s’installer à l’ouest ? il a menti car l’ouest du burkina n’appartient ni aux dozos aux koglwegos mais à l’Etat Burkinabé. Quant on tient te tel propos, c’est la division qu’on prone, le ministre doit recadrer ses propos ! que les dozos s’installent au centre, au nord,est.... mais qu’on ne cherche pas interdire a une associotion s’installer là où elle veux !

    • Le 10 janvier 2017 à 12:58, par chevre En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Mr. King , Si devant la loi , tous burkinabes sont egaux ,pourquoi un kolweogo va frapper, torturer A MORT un autre burkinabe et ni la police ,ni gendarmerie ,ni le Mogho Naba ,ni le president qui est le garant de la constitution de reagissent ? Pourquoi ?. Par contre ,si toi king ,tu poigardes ton voisin le matin, la police viendra te chercher avant midi. Y a -t-il 2 sortes de Burkinabe ?
      Saches Mr.king , que les kolweogos sont et seront toujours des mossis. Aucun bobo ,senoufo, gouin etc- ne va se faire appeler kolweogo.
      et si les autorites ont garde cette appeletion "kolweogo" ( en more) ,c’est pour un but bien precis.
      Mr. king ,ne soyez pas naif .

      • Le 10 janvier 2017 à 14:25, par Radey En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

        Frère, arrêté de voir le mossi partout. L’influence mossi que vous détestez tant à l’Ouest est déjà une réalité’, à moins que tu feignes l’ignorer. Les kogloweogo que tu sembles assimiler à un outil de colonisation des mossi du grand Ouest n’en est pas un.le nombre des mossi est tel que pour suivre, ils sont obligés de quitter son fief pour aller aobligés (c’c’est une loi de la nature) . D’ailleurs, je ne suis pas sûr que dans ton propre village, l’envahisseur mossi ne soit pas deja plus influent que l’ensemble de tes parents et alliés réunis. Je te conseille simplement de dénoncer les kogloweogo qui sont en grande partie des hors la loi plutôt que de polluer le forum avec ta haine impuissante et de nul effet contre une ethnie qui malheureusement risque de s’ emparer de ton village si tu n’y prends garde. Amicalement

    • Le 10 janvier 2017 à 13:01, par De grance En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      De Grâce fait pardon STP ne renie pas l’histoire des peuplement ,car même en dans les pays dits développés cela est une réalité .Un pays uni est celui qui accepte ces fondements.
      Cherche plutôt à savoir . J’invite tous ce qui ont une pensée unique à voire les recherches faites par les sociologues du Burkina sur le foncier qui sans cesse n’ont fait que tirer la sonnette d’alarme .Mahamadou Zongo et autre chercheurs .

    • Le 10 janvier 2017 à 14:02, par DKS En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Je suis d’accord avec vous sur le fait que le burkina est un pays n’appartenant ni aux dozo et non plus aux koglwéogo. Je pense que le ministre devrait reconnaître que les dozo et les koglwéogo font le même travail et par conséquent, il doit les aider à s’organiser et devenir ensemble une force traditionnelle unie pour tout le pays. C’est parce qu’on se focalise sur les uns et on délaisse les autres qu’il y a le plus souvent ces genres de problèmes. Soyons honnête de reconnaître que les koglwéogo ne se sont pas auto-proclamés.

  • Le 10 janvier 2017 à 08:11, par ngoonga En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Omar, il faut recentrer vos propos et éviter de voir dans cette crise les prémisses d’une division entre deux blocs ; Ce qui est sur, nous au Sahel nous ne sommes d’aucun bloc. Nous sommes Burkinabé (un et indivisible dans notre diversité) de l’Est au Sud, du Nord à l’Ouest. Ce qui est important pour nous c’est le Burkina. Point barre. Celui qui s’allie au diable pour troubler la quiétude des Burkinabé trouvera des patriotes à la trempe de Sankara et non des apatrides pour lui indiquer le chemin de la victoire.
    Nous savons que à travers ce écrit vs êtes dans votre rôle d’écrivain cad aviser avant qu’il ne soit tard. Mais enfin Inch ALLAH nous ne serons pas là car le Burkina est différent des autres pays. Si de l’Ouest déraille nous allons le ligoter et amener au Sahel. Si un de l’Est déraille il va se retrouver au Yatenga, si un du Centre déraille nous allons l’amener dans le Sourou pour ne citer que ses exemples qui sont un trésor malgré tout. Je ne parle des Bon-bo ; eux se sont nos moutons, que allons nous charger de conduire dans les espaces du Liptako Gourma. Point barre.

  • Le 10 janvier 2017 à 08:16, par LE JUSTE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    LE BURKINA NOUS APPARTIENT TOUS. ET LES DOZO PEUVENT CONTRIBUER A SÉCURISER LES PERSONNES ET DES BIENS MAIS PAS S’OPPOSER POUR S’OPPOSER A UN GROUPE DE PERSONNES QUI S’ORGANISE POUR SA SÉCURITÉ .
    POURQUOI ?
    PERSONNE EN DEHORS DE L’ETAT NE PEUT IMPOSER SA VOLONTÉ DANS UNE PARTI DU PAYS OU A UN GROUPE DE CITOYENS.
    CHACUN EST RESPONSABLE DE SES ACTES ET ASSUME LES CONSÉQUENCES DEVANT LA LOI.

  • Le 10 janvier 2017 à 08:24, par ragomzanga En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bonne analyse Monsieur OUEDRAOGO,
    Un Etat se construit sur des bases solides avec pour ciment sociale l’identité qui n’est pas l’apanage seule du Ministère de la culture mais de l’Etat et de la nation toute entière. C’est regrettable de lire certaines analyses de pseudo intellectuels qui divisent ou qui approfondissent la plaie de cette identité fragile.
    L’identité demeure la seule grande priorité pour toute nation qui veut se développer.
    RAGOMZANGA

  • Le 10 janvier 2017 à 08:28, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    - Moi je pense que l’Assemblée nationale doit discuter de cette affaire de Koglweogo et prendre une décision définitive parce que c’est devenu un problème national. Pour celà, il faut qu’elle entende Simon Compaoré d’abord sur le sujet.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 10 janvier 2017 à 08:36, par sos En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    cette histoire n’est rien d’autre qu’une hypocrisie

  • Le 10 janvier 2017 à 08:56, par passakziri En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Mr Ouedraogo,
    Je souscris à votre Analyse, sauf le passage qui affirme que nous sommes tous coupables.
    Je ne me sens nullement coupable du problème, puisque comme beaucoup d’autres sur ce Forum, nous avons régulièrement attiré l’attention et demandé aux autorités de prendre leurs responsabilités. En vain ; Simon Compaoré lui parle comme il veut, et argumente selon sa Position geographique du moment. Quand il est à Zorgho, il se fait nommer Chef suprême des Koglwetto, quand il est au Sud Ouest il tente de prendre des décisions à leur encontre. certes, l’instinct lui recommande de ne pas risquer un lynchage, mais il faudra un jour ou l’autre casser des oeufs pour faire des omelettes. Il faut qu’au finish, on fasse comprendre à tous que les droits fondamentaux des Citoyens , même ceux des " voleurs" sont à respecter. Pour combien de temps allons laisser tuer des burkinabè sur la base de simples accusations de vols mineurs ( Poulets par là, 3000FCFA ici, etc ) alors que ceux qui volent des millions et des milliards se la coulent douce , et qu’on n’a pas encore entendu que Kogleweogo ou Dozo ont aidé à mettre des terorristes en déroute ? Voyez vous même . Si nous ne prenons garde, nous risquons de tomber plus bas que la centrafrique et le Burundi . Ceux qui peuvent arrêter cette dérive sont connus. Ce sont ceux là qui ont été investis par le peuple souverain pour garantir leur sécurité et le bien être collectif , seulement ces derniers doivent quitter la malcause et savoir prendre des décisions courageuses.

    Passakziri

  • Le 10 janvier 2017 à 08:57, par TANGA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Kogle-Wéogo et Dozo, même combat.
    Ces deux entités apportent une contribution très grande au devenir et à la stabilité de notre pays. Quand aux façons d’agir, elles sont différentes. Même si les actions peuvent être discutés, il faut reconnaitre que ces deux organisation non "organisés" de par leurs connaissances des terrains et leur mobilité enlève UNE EPINE AUX PIEDS de nos FDS en ce qui concerne la sécurité intérieure. En effet, dans certaines agglomérations, ce ne n’est pas des FDS que les malfrats ont peur mais des Dozo et des Kogle-Wéogo vuent les capacités des uns et des autres.
    Si ces deux n’existaient pas de nos jours dans ce pays, avec ce que nous avons comme velléités chez nos voisins, nous n’aurions pas d’yeux pour pleurer. Il faut se rendre à l’évidence que ces deux sont sans le vouloir UN SERVICE DE RENSEIGNEMENT ET D’ACTION TRES EFFICACE. Avec ces deux, même si un oiseau traverse nos frontières, nos autorité serons mises au courant si elles le désirent. Revenons à l’affaire de Makognandougou.
    Mes frères, à la lecture de ce problème du debut jusqu’à ce jour, nous remarquons qu’il y a eu MENSONGE. Mensonge sur le motif de l’agression de personnes, et c’est qui a failli créer un levé de bouclier chez les Dozo. Pire, ils ont évité les Dozo de Makognandougou pour aller poser le problème ailleurs. POURQUOI ?
    Tout porte à croire à une machination pour créer des problèmes dans notre pays.
    Tôt ou tard, CELUI à qui cette machination profite paiera par ce qu’il voulait mettre des vie en danger.
    Mes frères, les lois sont faites par des Hommes et pour les Hommes ! On ne va pas dans notre pays se mettre à concocter des problèmes afin de créer des lois. On ne sait pas où cela peut mener. Bref,
    Si au Nord Mali notamment dans la région de GAO, les Touaregs ont eu du mal à s’implanter dans un premier temps, c’est par ce que une certain ALFA MAÏGA avait organisé des milices qui veillaient au grain d’abord, puis demander à armer ces milices contre les assaillants armés. Ce n’est que quand les Maliens sont tombés dans la bêtise de la chose démocratique en désarmant ces milices que les Touaregs et autres ont pu prendre pieds.
    Mes frère, tout comme disait THOMAS SANKARA par rapport au champagne, moi je dis que si quelqu’un veut tout de suite la démocratie tout comme la prônent les occidentaux, qu’il aille vivre en occident !!! Dans tous les cas, les occidentaux eux même le savent aujourd’hui sens vouloir le reconnaitre que TROP DE DEMOCRATIE TUE LA DEMOCRATIE !!!

    veut

  • Le 10 janvier 2017 à 09:01, par Jonathan En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d

    Affaire a suivre. Mais ce quil fo dire cest que les autorites politiques ont lobligation de garantir la securite de ts burkinabes,cest le role regalien de l’Etat. Si elles sont incapables de le faire,nous alons le faire en nous sorganisant, mais avant tt nous alons chasser les incapables. Entre les Dozo et les Kolgweogo il devrait pa avoir de querelle. Ce que nous savons cest que les premiers sont doues dans la chasse et les seconds dans la securite. Leur point commun cest quils manipulent ts,des armes pour le bien etre de la population.

  • Le 10 janvier 2017 à 09:06, par bounti En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bjr. Tres bonne analyse de la gravité des actions de kolgoweogo. Cette structure doit être interdite sur toute l’étendue du territoire, même en zone mossi. Renforcer les FSD pour plus d’efficacité sur le terrain. Si toutefois l’Etat n’a plus confiance en ses FSD , il n’a qu’a les dissoudre et que chaque communauté trouve le moyen de se sécuriser. NOUS NE VOULONS PLUS DES KOLGOWEOGO. point barre !

  • Le 10 janvier 2017 à 09:24, par RR En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    C’est le résultat de l’incompétence du gouvernement qu’on assiste aujourd’hui.Tout gouvernement carrant mérite de tels résultats. Si les autorités passent tout leur temps à faire de calculs politiciens méticuleux dans le seul but de déstabiliser l’opposition et les OSC c’est pas étonnant. Salif Diallo en est une illustration parfaite. En effet, il passe tout son temps à berner la population par son soi disant langage franc alors qu’au fond de lui, c’est autre chose. On a fini avec ses stratégies et il n’a plus rien à inventer. Il sait pas que là il dort, nous y sommes amusé et fatigués. Vraiment que la classe politique se renouvelle sinon ce sont des ennemis du Burkina qui nous gouvernent actuellement.

  • Le 10 janvier 2017 à 09:40, par Nansamda En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bonjour Monsieur Oumar L. OUEDRAOGO,
    Merci pour cette analyse qui nous fait réfléchir sur notre devenir.
    Les autorités et nous population sommes tous responsables et complices à cette situation très dangereuse pour notre pays.
    Monsieur OUEDRAOGO, vous savez, il y’a longtemps que le citoyen lambda n’a plus confiance à l’autorité (juge, FDS, administrateur,...). Nous avons tous parlé et continuons d’en parler. Moi on me traitait de quelqu’un qui est aigri, qui est jaloux.
    Malheureusement aujourd’hui j’ai eu raison. C’est un trou dans lequel nous allons tous nous y retrouvés.
    Les gouvernants n’ont plus de crédit devant la population, parce qu’ils se sont très mal comportés à travers la gestion des différents et des affaires du pays.
    La cause de la création des groupes d’auto-défense c’est le grand banditisme. Les populations du monde rurale ont plus soufferts de cette situation. Je me rappelle comme hier l’actuel président (en son temps président de l’assemblée nationale) couper la parole au député feu Idrissa Tandamba qui plaidait la cause des populations de la Région de l’Est.
    Des budgets ont été votés, les FDS n’ont pas reçu grand chose pour faire leur travail. Les populations ont dénoncés des FDS complices des bandits. Les seules sanctions constatées par les populations ce sont les affectations.
    Depuis la mise en place des groupes d’auto-défense, les populations dorment tranquillement.
    Donc le populations ont compris qu’elles ne peuvent compter sur l’Etat.
    Regardez les actions du gouvernement, il détourne l’attention des populations sur des futilités u lieu de poser les vrais questions sur les maux de notre société et le devenir du pays.

  • Le 10 janvier 2017 à 10:08, par CITOYEN En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Je valide que celui qui a des oreilles entende ou lise s’il a des yeux. Équilibrisme et calcul politicien c’est ça qui va nous perdre dans ce pays alors que seul l’intérêt supérieur du BF devrait être le seul but à défendre. QUE DIEU NOUS SAUVE !

  • Le 10 janvier 2017 à 10:08, par Filsdupays En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Ce n’est qu’un problème de communication et rien que ça. Dozo et koglweogo ne sont pas opposés, tous burkinabé ils ne cherchent qu’à améliorer leurs conditions d’existence.Comme toute cohabitation des problèmes peuvent surgir et il faut arriver à les juguler. Tout comme le dozo si nous reconnaissons que le koglweogo joue un rôle sécuritaire de proximité dans certaines localités et que certains agissements sont intolérables, il est du rôle de l’Etat de les encadrer. Un bon produit se vend seul. Ceci pour dire que le bénéfice que tirera la population où koglweogo est implanté permettra certainement de vendre ses mérites auprès d’autres régions du Burkina Faso. Evitons de ramener toujours les débats au régionalisme ou à l’ethnicisme qui n’honore personne. Le burkina d’aujourd’hui est un pays très métissé sur le plan ethnique car uni par le lien de sang et nous gagnerons tous à ne pas s’égarer du bon chemin. PAIX-AMOUR ET TOLERANCE AU FASO.

  • Le 10 janvier 2017 à 10:11, par justice En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    M. Ouédraogo, si j’apprécie la forme de votre article, je n’apprécie guerre le fond.
    - Dans la forme, oui, nul ne peut ignorer le danger que représentent ces koglweogos eu égard aux différentes dérives constatées ça et là dans leur méthodes. Il aurait donc fallu un message de fermeté de la part des autorités dès le départ ; malheureusement, il n’en a été nullement le cas.
    - Dans le fonds, contrairement à ce que vous dites, les populations à la base peuvent décider de s’organiser comme ils veulent dans les limites de la constitution. Croyant qu’ils ont toutes les cartes en main parce que adoubés par les plus hautes autorités de l’Etat dont le chef de l’État et son ministre de l’intérieur, les koglweogos ont tenté une expansion à l’Ouest. C’est ainsi que les chefs coutumiers, les dozos et la population dans sa majorité les ont rejetés. Ce n’est donc pas seulement les Dozos qui ne veulent pas d’eux, faites un sondage à l’Ouest, vous verrez qu’une majorité écrasante de la population leur est hostile (Ce type de sondage local est fait même dans les plus grandes démocraties comme la France ou les USA lorsqu’un projet fait polémique dans une région). C’est ce que j’appelle aussi "démocratie à la base" et non une tentative de diviser le pays. Il ya des lois dans la constitution qui garantissent le caractère intangible des frontières du pays que nul ne peut toucher. Mais il n’y a pas de loi qui interdit les populations de l’Ouest de refuser un mode d’organisation informel auquel elles ne se reconnaissent pas et surtout s’il s’agit de défendre leurs us et coutumes. C’est aussi cela une Nation, à savoir accepter l’unité dans la différence.

  • Le 10 janvier 2017 à 10:22, par WALAY En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Très belle analyse. Il faut faire très attention. Nos gouvernants me font peur. Par respect et par principe, Simon ne devrait pas prendre de décisions sur place pour une bonne raison de collégialité gouvernementale. Dans le fond, je ne suis pas contre les DOZOS, mais je sais que les dozos sont une famille et n’importe qui ne peut pas être dozos. La question, est-il judicieux de confier la sécurité d’une localité à une famille ? Si c’est un membre de cette famille qui commet une infraction préjudiciable à un membre d’une autre famille, quelle garantie d’un traitement équitable de la situation nous avons ? Avec cette décision qu’on peut qualifier de populiste, cela ne va t-il pas entrainer du zèle dans les actions et réaction de ceux qui se sentent vainqueurs ? Je pense aussi que Boukary KABORE dit le lion doit se retirer des Koglwéogo pour garantir la noblesse de leurs objectifs : traquer les voleurs que nul n’a la droit de protéger. Son passé de militaire et politicien font douter les gens, y compris moi même alors que les koglwéogo, si ils sont bien encadrés peuvent faire du bon travail. WALAY

  • Le 10 janvier 2017 à 10:38, par le sage En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    En fait Mr le journaliste, vous faite une bonne analyse de la question mais de façon partielle.
    En effet, la question de la sécurité au Burkina Faso n’est pas difficile à apprécier. L’appel aux groupe d’auto défense s’explique simplement en ces termes :
    - l’insécurité grandit ;
    - tout le territoire est concerné ;
    - l’effectif de nos Forces de Défense et de Sécurité devient insuffisant ;
    - les recrutements sont en cours, mais les hommes ne sont pas encore prêts pour le terrain,
    - les moyens financiers manquent sérieusement pour couvrir tout le besoin en équipement, et en soutien au motivation et revendication du personnel de sécurité ;
    - ALORS QUE FAIRE ?

    la solution médiane est donc de demander à chacun de se défendre ; au vaillant peuple de s’organiser comme un seul homme pour faire face à l’ennemi commun en attendant que l’Etat arrive ok ça aussi c’est possible car on est tous conscient que les conditions ne sont pas remplies pour que les FDS seuls nous défendre.
    il n’y a pas à polémiquer, en cas de dérapage les FDS prendront leur responsabilité. les GROUPES D’AUTO DÉFENSE, ON LEUR DEMANDE D’AIDER ET S’IL CONSENTENT, ILS SERONT ENCADRES ET JOUERONT LEUR PART. IL N’YA PAS A AVOIR PEUR, IL NE SONT PAS NÉS DU NÉANT ; LA RÉALITÉ A FINI PAR LEUR DONNER NAISSANCE. LA NATURE A HORAIRE DU VIDE ACCEPTEZ LE OH UN POINT.

  • Le 10 janvier 2017 à 10:38, par ngasira En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    merci pour votre analyse très pertinente, j’aimerais ajouter que quand on parle d’Etat de droit il s’agit bien d’un ensemble de règles a respecter. alors quelle est la place de ces milices d’auto défenses dans notre Etat de droit ? du moment ou c’est eux qui fixe leur propre règle de fonctionnement au détriment des règles de l’Etat. Est ce à dire qu’on n’est arrivé au point ou chacun est libre de faire ce qu’il veut sans tenir compte des règles préétablies ? a mon humble avis, il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités (en laissant les calculs politique à coté) pour arrêter cette comédie a jamais. il ne s’agit pas de l’ouest du Burkina seulement, mais surtout l’étendu du territoire.

    • Le 10 janvier 2017 à 16:52, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      bien parlé mon frère !merci.
      ah la foule !voila un monstre facile a instrumentaliser,a chauffer a blanc mais difficile a calmer,a maitriser a recadrer !
      et qu a t on fait au Burkina Faso de l ère RSS ?
      les frustrations légitimes des masses populaires et la logique révolte ont contraint Blaise Compaoré a se retracter de sa decision de modifer l article 37,mais comme Diabré n a pu ensuite la maitriser,les ouvriers de la 11eme heure l ont chauffer a blanc pour finir le "boulot" :on se demande du reste Aujourd hui si le burkina ne se porterait pas mieux si Diabré avait pu alors maitriser cette foule qui a ensuite été corrompue par les rss pour remplacer contre toute logique celui que cette foule a desavoué et qui est leur sosie !pour parvenir a leur fin ces rss ont consacré le pouvoir et le zèle mal éclairé de la rue ignorant ce que disait Alexis Carel,prix nobel de Medecine dans son fameux livre " l homme cet inconnu ;je cite :"l humanité n a jamais rien gagné par l effort de la foule ;elle est poussée en avant par quelques individus,par la flamme de leur intelligence ,par leur idéale de science,de beauté et de saintété"
      Nul intellectuel,pseudo intellectuel,nul esprit logique ne peut ,sans etre hypocrite s etonner des derives actuelles des koglwéogos car kogwéogos et autres milices d auto defenses ailleurs sont les ancetres améliorés a postériori des fds comme le mathematicien physicien philosophe le disait dans la seconde partie de son fameux discours de la methode,je cite"...ainsi,je m imaginais que les peuples,qui ayant été autrefois demi sauvages,et ne s etant civilisés que peu a peu,n ont fait leur lois qu a mesure que l incommodité des crimes et des querelles les y a contraints,ne sauraient etre si bien policés que ceux qui,dès le commencement qu ils se sont assemblés,ont observé les constitutions de quelques prudent législateur..."

  • Le 10 janvier 2017 à 11:07, par mobutu En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    merci au camarade OUEDRAOGO pour avoir tiré une fois de plus la sonnette d’alarme. même s’il ne faut pas s’alarmer comme le soutien l’internaute"le citoyen", il ne faut pas non plus négliger le problème comme l’estime le camarade Ouédraogo. Fermez les yeux sur une situation qui pourrait dégénérer un jour n’est pas du tout responsable. tous les pays qui ont connu des crises ont pensé que le mal ne pouvait les atteindre. même au plus profond de la crise malienne, des incrédules pensaient que cela ne pouvait arriver au BURKINA FASO. et voilà !!! il faut savoir siffler la fin de la récréation. SIMON COMPAORE à lui seul ne peut rien.il faut que tous s’impliquent.
    Nos politiciens et autres associations de la société civile et des droits humains doivent quitter les sentiers battus de la critique facile de l’autorité pour s’investir dans une vraie recherche du consensus.
    mieux, il faut que le législateur et les juristes réfléchissent sur les formes de sanctions et de réparations des délits et autres car pour le moments, tous les instruments juridiques appliqués sont inefficaces et ne profitent qu’aux voleurs et malfrats.
    un simple exemple. vous dites à un paysan après jugement de saisir un huissier pour entrer en possession de son dû suite à un vol de bétail. il faut qu’il aille d’abord payer 21 000F à l’huissier avant toute procédure, et pire ce dernier n’est pas sur de rentrer en possession de son dû surtout que la corruption et la mauvaise fois gangrènent notre justice. Dans ces conditions, le paysan pensent qu’il est mieux de se référer aux koglewéogo.
    cela m’amène à penser que la solution des KOGLEWEGO passent par l’adaptation de la justice aux réalités culturelles et non une justice calquée sur l’occident.
    c’est à ce prix qu’un consensus pourra être trouvé.

  • Le 10 janvier 2017 à 11:20, par Ka En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bien vu Oumar : Je partage ton analyse, mais ce que le peuple n’a pas compris au départ du problème des relations entre les gouvernants et les Kolg-weogo, c’est que nos hommes politique ont voulu comme Blaise Comparé et son RSP, installé une sécurité dans la sécurité nationale. Les Kolg-weogo très maniables comme le RSP dans le système sécuritaire de notre pays, peuvent être utilisé par des politiques prédateurs pour des sales besognes comme ce fut le cas des Dozos du nord de la Cote d’Ivoire et les rebelles de SORO. Malheureusement leur objectif a été saboté par d’autres personnes plus malines qu’eux, et qui ont accaparé les kolg-weogo à la barbe et au nez des gouvernants qui voulaient utiliser les Kolg-weogo comme Blaise Compaoré à utiliser son RSP. Boukary le lion et Django, ont saboté le projet des Simon et Consort. Pour moi, les perturbateurs comme Boukary et Django ont fait du bon boulot pour que l’état revoie son projet pour les kolg-weogo. Comme je l’ai toujours dit, Kolg-weogo d’accord, mais des vrais, comme les Dozos, et ceux de Mané qui ont eu des formations de père en fils, et qui arrêtent les bandits par surprise, sans torture ni rançon, et les remettent aux chefs coutumier qui les remettent à leur tour aux autorités compétentes et à qui de droit. Si l’état veut des Kolg-weogo compétents pour une sécurité sans tabou, c’est de bien choisir les vrais, et non des cas sociaux, qui arnaquent le peuple, en les torturants sans raison.

  • Le 10 janvier 2017 à 11:21, par FOFO En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Mon cher journaliste. Je te félicite pour tes exhortations sincères, mais tu passes comme tant d’autres à côté de la plaque en ce qui concerne les origines réelles de cette détérioration progressive de la cohésion sociale. En réalité une et une seule chose est à l’origine de la décadence des Etats africains, dont le Burkina est entrain de faire aujourd’hui l’amer expérience : La mal-gouvernance, matérialisée par le népotisme-favoritisme, la corruption, l’enrichissement illicite, l’injustice, les promotions et nominations de complaisance ou par affinité familiale ou régionale à des postes de responsabilité, le tout aboutissant à la perte de confiance en l’Etat et à ses représentants et suggérant aux uns et aux autres de se chercher, de se défendre contre les conspirations du clan aux affaires contre leurs intérêts, de se faire soi-même justice. Quel est ce pays où quand on cherche quelqu’un à nommer dans un poste prestigieux on ne regarde pas les compétences mais de quelle région, de quelle localité et de quelle famille elle vient ? Regardez la composition de votre gouvernement ! C’est à croire que seules certaines régions ont des cadres et que d’autres n’ont aucun fils compétent ! Dans cette ambiance de corruption et de népotisme en chaine, vous comprendrez aisément que certains se sentent exclus, soient frustrés et méprisent l’Etat auquel ils ne s’identifient pas ! S’agissant des nominations à certains postes, c’est à croire qu’on ne se tourne vers certains que lorsqu’il y a des difficultés à gérer ; une fois qu’ils ont réussi leur mission et que la tempête est passée, ils peuvent circuler ! on les presse et on les jette ; d’autres à qui convient la soupe viendront jouir du poste redevenu enviable. On a tous compris maintenant ! De grâce Gouvernants, si vous n’êtes pas capables d’imposer la bonne gouvernance et une vrai justice alors faites l’effort d’équilibrer les représentations afin que au moins tous subisse ou bénéficie équitablement des conséquences de la gouvernance !

  • Le 10 janvier 2017 à 11:30, par en verité je vous le dis En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Il faut que très rapidement que le ministère de l’intérieur convoque des états généraux pour statuer sur cette question quel burkinabé ou quelle organisation n’est pas désiré dans telle région .Le danger c’est le fait de cautionner certains propos tel on prendre nos responsabilité.La responsabilité incombe à l’ état.
    Aucune organisation ne doit se substituer à l’état sinon un jour viendra ou une région va refuser la présence de telle ou telle organisation juste à cause des intérêt égoïstes.

  • Le 10 janvier 2017 à 11:52, par Un observateur En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Dans certains pays de l’Afrique Noire comme en Centrafrique, au Rwanda, les groupes d’auto défense ont une part de responsabilité dans les guerres civiles qui ont occasionné des milliers si non des millions de victimes.
    Au Burkina Faso, la création des groupes d’auto-défense dénommés Koglweogo a été saluée par les autorités politiques dont le ministre en charge de la décentralisation et de la sécurité intérieure (Simon Compaoré) qui se verra attribué le surnom de << Chef suprême des Koglweogo>>. La Société Civile est "muette" et "subit". On assiste voire cautionne les dérives de ces Koglweogo au motif que les FDS n’ont pas les moyens nécessaires ou la capacité pour éradiquer le banditisme dans notre pays.
    Si rien n’est fait pour arrêter les agissements hors la loi et inhumains (moral comme physique) de ces Koglweogo, les conséquences seront incalculables et regrettables pour le Faso.
    A bon entendeur, salut !

  • Le 10 janvier 2017 à 12:02, par BURKINDI En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    hélas, ce problème est toujours posé pour la postérité pour que les nouvelles générations ne reçoivent en partage la haine. Une haine qui regarde son rétroviseur pour cultiver son petit jardin, le narcissisme, oblitérant donc l’avenir. Que finalement, le Salut par la Concorde rend indépassable, une loi d’amnistie générale et totale dans le Préambule de la Nouvelle Constitution en réflexion pour accueillir l’avenir de progrès, souverainement et légitimement. Certes, nos partenaires internationaux diront Non. Se choisir un avenir de paix et de prospérité partagée, souverainement, n’est une nuisance pour quelque partenaire que ce soit. N’est-ce pas sortir des difficultés accumulées pour être accueillant au progrès de l’homme burkinabè ? La paix des braves ouvre l’avenir. Du courage, il nous faut. Que notre Président l’incarne, en notre nom à tous !
    Dieu sauve le BURKINA FASO DE NOS HAIEUX

  • Le 10 janvier 2017 à 12:28, par YIRMOAGA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Le problème du BF à l’étape de la contradiction, c’est la presse qui couvre les voleurs en masquant les visages ? Par le passé, les voleurs portaient une pancarte avec noms à la poitrine lors des faces à la presse ?
    En second cas, les magistrats qui couvrent les voleurs, tout en mangeant avec ceux-ci ?
    Sinon que les FDS présentent les voleurs à visage découvert à la presse avec butin exposé(armes saisies et objets de vol)
    La combine c’est la présomption d’innocence que les juges exhibent ?
    Sinon qu’il n y a pas de similitude entre DOZO et KOGLWEOGO ?
    L’un est une confrérie de chasseurs ,disons braconniers s’ils n’ont pas de permis de chasse et qui s’adonnent aussi à la pharmacopée ?
    L’autre est un regroupement de villageois prompt à protéger leur élevage et petite économie ? Agissant au compte de leur milieu, arrivent à éviter les braquages des bandits, les mêmes bandits qui assurent la bière aux juges et FDS malhonnêtes ?
    Pourtant si les DOZOS étaient pour les villageois, pourquoi ne pas accepter Koglwéogo ?
    Les Dozos qui se nourrissent de viande, avec la précarité du gibier, les animaux domestiques ne sont pas transformés en gibier, surtout que DOZO a des pouvoirs mystiques ?
    Koglxéogo a la bénédiction populaire,, tandisque DOZO.......? Enfin, le combat n’est pas pareille ? Koglxéogo a de beaux jours malgré les injonctions ?

    • Le 10 janvier 2017 à 16:51, par Zangoté En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Tout à fait d’accord avec toi, YIRMOAGA ! Les anti koglweogo pensent que le gouvernement par une baguette magique peut dissoudre le koglweogo. C’est archi-faux ! Le gouvernement sait que les koglweogo leur sont d’un grand soutien. Même s’il voulait les dissoudre, ce n’est certainement pas le moment. Ce que vous oubliez, le produit du vol est plus vital pour le propriétaire que pour le voleur. Par le fait d’un voleur, on peut fabriquer des dizaines de voleurs. Vous me demanderez comment ? Eh bien, quand un voleur ruine une famille, on ne parlera plus de scolarisation et cette famille ruinée est obligée de survivre et il y a de forte chance que certains enfants choisissant la voie de la facilité deviennent des voleurs. Alors, pendant que nous y sommes, il est grand temps de classer le vol comme un crime et non plus comme un délit. En outre, la peine capital doit être requise contre tout voleur même de chaussure. Le vol doit être totem de l’homme point barre. En attendant, nous continueront de soutenir les koglweogo et si ça continue, nous considèrerons les anti koglweogo comme des complices des voleurs

  • Le 10 janvier 2017 à 13:57, par NANA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Les gens choisissons nos koglweogo les dozos c’est pour l’ancienne génération

  • Le 10 janvier 2017 à 14:05, par YARO En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    La question des koglweogos a été mal gérée par nos autorités premièrement, ensuite par chaque burkinabè. Il est inimaginable que nous acceptions au nom de prétendus petits délinquants locaux accepter que certains burkinabè se disant koglweogo s’érigent en homme de sécurité à la place des hommes de sécurité (Police Nationale, gendarmerie et les militaires) qui sont eux reconnue légalement de part leur formation pour la sécurisation du peuple. Nous sommes tous des potentiels agents de sécurité au niveau familial, de nos quartiers, de nos villages et de nos villes mais pas en s’armant comme une milice et souvent même en défiant nos braves forces de défense et de sécurité dans l’exercice de leur fonction. Une erreur a été commise mais je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour que nous et nos autorités en charge de la question sécuritaire du Burkina se rattrapent. Il est inadmissible que dans un état qui se respecte, on trouve des milices qui s’arrogent le droit de tenir tête à des FDS. Je pense que nous devrons regarder dans les rétroviseurs des pays qui ont traversé des guerres liées à cette erreur de vouloir jouer la politique de l’autruche dans la gestion sécuritaire. Quand Le président du Faso lors de son investiture à déclaré que force reste à la loi, je me suis dit que maintenant nous allons pouvoir vivre dans un pays ou l’Etat dans son sens premier exercera pleinement son rôle. Mais hélas, l’affaire des koglweogos est venue me démontrer le contraire.
    Il est temps que nous arrêtons de nous flatter les uns et les autres dans la gestion sécuritaire. Nous avons de braves jeunes qui n’attendent que d’avoir le test de recrutement de la police ou de la gendarmerie pour participer à la sécurisation du Burkina. Mieux vaut recruter en conséquence des éléments au niveau de la Police Nationale et de la gendarmerie que d’accepter l’installation des ces milices soit disant koglweogo. Il suffit d’un déparage dans la gestion et aussi de l’arrivée d’un individu sans scrupule pour renverser la situation comme cela a été le cas au mali, en RDC et j’en passe. Vigilance, vigilance !

    • Le 10 janvier 2017 à 18:26, par TUUK-SOMDE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      "Le progrès est suscité par la nécessité", ou encore "c’est la fonction qui crée l’organe," ou encore " la nature a horreur du vide et du superflu". Les koglweogo sont nés du vide, ils mouront du superflu.
      Si à l’ouest on suprime les koglweogo, ils naîtront des "association des ressortissants de....... "" association antivol du village...... " etc. jusqu’à ce que le manque d’objet lasse les membres et qu’ilz se separent.

  • Le 10 janvier 2017 à 14:22, par yelmion En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Belle analyse même si certains aspects mérites d’être approfondis. Comme on aime le dire le Burkina Faso est un pays de savane où tout le monde se voit et se connaît. Nul doute c’est la défaillance du système sécuritaire qui a suscité la formation des groupes d’autodéfense. Seulement ne soyons vraiment pas HYPOCRITE le Burkina Faso n’est pas une nation . Que chacun fasse une analyse objective sans passion en intégrant tous les éléments caractéristiques d’une nation voir les actes qui sont posés et tirer la conclusion.
    Sachant que les kolgweogo et les dozos s’appuyent sur des valeurs traditionnelles et culturelles, pensez vous des gens peuvent se lever et mettre en place des cellules dozos au plateau central, au nord ou au centre du pays ? Soyons un peu honnête. Ne soyons pas pressé l’avenir va dévoiler les agendas cachés. Sans être un oiseau de mauvaise augure LA PLUS GRAVE CRISE vient : LA CRISE FONCIÈRE. Wait And see
    La malhonnête et l’hypocrisie constituent sont les tares cordialement partager par nos intellectuels

  • Le 10 janvier 2017 à 14:25, par YABSORE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    OUMAR dit : "J’accuse le pouvoir et ses alliés ! J’accuse l’opposition politique dans toute sa diversité ! J’accuse les organisations de la société civile " ! il accuse donc ces trois structures fédératives du pouvoir et contre pouvoir pour le vivre ensemble et la cohésion sociale. si ces trois structures aux rôles différents a à avoir une vision commune sur une affaire, il faut se féliciter et croire que cela résulte d’un dialogue est d’une instruction d’une structure supra- nationale. certainement car nous avons connaissance d’une référence aux DOZOS comme exemple de police de proximité ayant inspiré les structures supra nationales dans leurs recommandations pour plus de participation populaire dans les systèmes de sécurités. fiers de cette référence, les DOZOS ne peuvent tolérer tout complexe de supériorité ou d’impérialisme. il serait de même pour les zones ou les kolgwéogo ont une certaine expérience de plus de 20 ans si quelques récupérateurs voudraient installer des DOZOS pour le même rôle. si la lutte est âpre pour les partis politiques qui jouent sur le même terrain, pourquoi il n’en serait pas de même pour tous concurrents ? alors mr OUMAR, plus de modestie, sinon si vous fêtes croire que vous évoluer en dehors de ces trois structures, vous serez accuser d’extra terreste

  • Le 10 janvier 2017 à 14:55, par Cheikh En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    L’analyse est belle, mais elle ne se cantonne qu’à des critiques sans autres propositions. Et pourtant, même si les autorités ont fait appel aux populations, c’est à elles d’agir mais de bonne foi. "Si on t’envoie, il faut savoir t’envoyer", disait le très célèbre GBAGBO.
    Sinon il faut se départir de la langue de bois, pour être ferme comme le ministre n’a pas manqué de le faire. En voulant envahir de force les contrées occupées depuis longtemps par les dozos, les koglwéogos encouragés par Boukary le lion ne font autre chose que de la provocation, avec ou pas des agendas cachés. Semer l’anarchie en piétinant les autres, pour augmenter la confusion déjà suffisamment créée par eux dans une partie du pays. C’est à eux d’arrêter pendant qu’il est temps, ce n’est pas les autorités qu’il faut accuser à tort !

  • Le 10 janvier 2017 à 14:57, par Deb En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Ecoutez Dozo ou Koglweogo ne sont pas tombés du ciel, ce sont les nôtres et nous savons ce qui a conduit à leur naissance. Alors le pouvoir ou l’opposition ne sont pas absolument coupables de ce qu’ils veuillent s’affronter. Sachez que l’intelligence collective se mesure à l’aune des réponses apportées aux préoccupations collectives. N’accusez pas trop, contribuez plus souvent.

  • Le 10 janvier 2017 à 15:04, par Zenon En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    J’accepte le fait que tu veuilles alarmer l’etat du risque que le fait que les Dozos rejettent les Kogleweogos qui cree dans la mentalite des populations, l’ethnicisation et la geolocalisation dues aux noms d’existence et de creation de ces groupes,mais l’analyse a considere le probleme partiellement ;Remarquez que les Kogleweogos sont nes suite aux defaillances des systemes securitaires et judiciaires du pays(j’en veux point ni aux FDS ni aux Magistrats parce qu’eux aussi subissent les politiques).Et surtout il faut noter que les populations qui ont accepte et adhere les Kogleweogos ne sont pas des idiots,je vous relate un fait:des paysans d’un village m’ont explique pourquoi ils ont adhere Kogleweogo,ils etaient sujets des attaques sur un axe avec des pertes de vie de quelqu’uns de leur freres mais la reaction des FS a chaque attaque est lent ou quasi inexistents jusqu’au jour ou l’un des leurs fut victime de ces attaques alors qu’en un rien de temps l’axe fut truffe de tous les corps de la securite(police,crs,gendarmes) et ce sont elle a savoir la population qui a subi la colere de la securite sur les voies,alors ils ont compris que la securite est a des vitesses differentes et les Kogleweogos etaient les biens venus.
    Autre chose qu’ on n’oublie pas que l’Est dont on parle geographiquement n’est pas petit et si les populations de ses campagnes les ont acceptes reconnaissons qu’ils font leurs preuves.
    Ajoutons aussi les methodes d’installation des Kogleweogos:ils ne parachutent pas du ciel c’est sur la demande de la population et l’autorisation des chefs de village qu’ils installent la representtion du groupe qui n’est que les fils de la localite,ils n’imposent point les allochtones.
    Et encore pour lever le doute sur les reels objectifs des Kogleweogos,ils s’y mettent a resoudre les derapages dans les cellules ou il y’a derapage,ex a Boutiourou ce sont eux memes qui ont livre les derapes a la gendarmerie de Leo,merci.
    A l’analyse de tout cela il faut que le gouvernement amene tous sur la table et qu’on arrive a situer les differents des deux groupes,ce que les gens oublient c’est qu’il y a une grande masse qui se sent aux oubliettes sauf qu’en cas de campagnes electorales,qui est derriere Kogleweogo et cette masse se justifie par la quietude qu’ils vivent,les vols et les attaques sont quasi inexistents,ils peuvent demarrer la saison avec des betes de sommes en forme etc.
    Moi particulierement le conseil que je promulgue aux populations de ces localites c’est de s’adherer massivement aux groupes et ne pas les abandonner aux manipulations perverses.

  • Le 10 janvier 2017 à 15:10, par TIENFO En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Je suis tout à fait d’accord avec quand vous dites que « la richesse ne soit pas une honte ou un danger dans la société ». Cependant, après avoir culpabilisé les différents acteurs de la scène politique et de la société civile de la situation actuelle entre Dozo/Koglweogo, je m’attendais à une proposition de sortie de crise de votre part. On est tous responsable de l’agonie ou de la bonne santé du pays. Les élus ne sont que de simples mandataires.

  • Le 10 janvier 2017 à 15:25, par wend nonga sida En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Quand la politique se mêle des affaires sociales se sont les conséquences comme ça. Aujourd’hui au FASO quand tu parles c’est politique, quand tu regardes c’est politique, quand tu pries c’est politique, quand tu chus c’est politique, quand t manges c’est politique, quand tu souffres c’est politique et quand tu es riche ou pauvre c’est politique ; et pour tout gâter les OSC sont venus corroborer ce que les politiciens véreux et mal inspirés ont semé, tout simplement pour des intérêts égoïstes. ON FAIT COMMENT ?

  • Le 10 janvier 2017 à 15:57, par Dedegueba SANON En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Bel écrit équilibré mais qui évite d’appeler un chat un chat.
    Le problème est que si au sommet certains hommes se fendent d’être de l’ethnie majoritaire pour croire que le chemin de Kossyam passe par là, que voulez vous que ceux qui n’appartiennent pas à cette ethnie pensent ? Si en plus on tend à imposer à des populations d’accueil des pratiques culturelles venant d’ailleurs ??
    A moins que ça ne soit cette caricature ivoirienne qui fait de tout burkinabè un mossi qu’on veuille sournoisement nous imposer ?
    Il faut assurément revoir ou canaliser certaines sorties de nos leaders d’oppinion. J’ai encore en mémoire cette sortie hasardeuse du chantre du tocsin sur la dame Wemba ?

    • Le 10 janvier 2017 à 22:19, par OMAR En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Petit feneant genophobe .C’est le chagrin qui va vs tué vous les gens de l’ouest.Culture par ci culture par là. à part le quartier pourri de dioulassoba où est votre culture.

      • Le 11 janvier 2017 à 08:14, par le bukinabé En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

        je pense qu’on doit être très intelligent.les djihadistes nous attaque et au lieu de travailler à résoudre ce qui peut sauver le pays on s’accroche à ces histoire drôle .les dosos et les kolweogos sont tous des burkinabés,et si l’ouest ne veut pas des kolweogos mais c’est simple
        ils n’ont qu’ à se retourner travailler là ou ils sont aimés.soyons bénis.

  • Le 10 janvier 2017 à 16:19, par kEPPIA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Merci Mr OUEDRAOGO pour l’analyse. Vous avez tiré la sonnette d’alarme. Vous avez dit haut ce qui se dit tout bas : "Grand Ouest ; Grand Est". Il faudrait que les Burkinabè et leurs dirigeants prennent la question géographique très au sérieux.Dans le soit disant Grand Ouest les Kokologowéogo sont perçus comme une autre forme de colonisation. Donc c’est plus que sérieux cette question.Qu’Allah le tout puissant veille sur le Burkina.

  • Le 10 janvier 2017 à 17:20, par L’Homme Fort En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Nous ne sommes pas tous coupables. Il y a des burkinabè comme nous autres qui sommes restés intrépides sur le phénomène mais hélas nous sommes de la majorité silencieuse.

  • Le 10 janvier 2017 à 17:25, par Obado En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    L’analyse de M.Ouédraogo est magnifique intellectuellement. Mais je pense qu’il ne sais pas c’est que sais qu’un braquage à mains armée, une attaque à domicile par des voleurs lourdement armés dont,même, les FDS ont foncièrement peur. Je sais qu’il n’a pas connaissance aussi de ce que les Kolgwéolgo font pour les pauvres populations dans des zones autrefois fortement ’’insécurisée’’ comme la zone de l’Est dont je conné bien.Pour mémoire, le gouverneur de la région a dit qu’avec le soutient des kolgwéogo la sécurité est passée du rouge au zone, moi j’allai dire qu’elle est passée au vert depuis ces derniers temps.
    Moi je croit que le débat doit tourner autour de comment encadrer ces groupes d’autodéfense que de vouloir leurs suppression.

  • Le 10 janvier 2017 à 17:52, par temps de l’action En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    il n’y a pas de grand ouest et grand Est. il y a le Burkina et le soi-disant grand ouest qui en réalité est fondé sur le MAO (mouvement autonomiste de l’ouest). l’appelation grand ouest devrait être interdite car separatiste. il n’y a pas de region de l’ouest parmi les 13 regions

  • Le 10 janvier 2017 à 17:59, par KALI FA En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    J’ai lu et lu aussi les forumistes

    Pourvu qu’aucune guerre ne se déclenche entre Dozos et Koglweogos. Parce qu’il n’y aura pas de vainqueur et elle va durer. Et créera deux blocs. Regardez les pays divisés Soudan, Ethiopie, Yougouslavie. Ce qui a commencé par de petites choses, puis les ressentiments et finalement la division.

    Je suis pour une solution rapide sinon les interdire de toutes actions envers la population en attendant de bien réglementer. Et si un groupe Dozo ou Koglweogo poursuit un malfra jusqu’à entrer dans le territoire d’une autre confrérie, trouver la solution.
    Il y a des problèmes dans ce pays qu’on n’a pas fini de régler. Certains pensent qu’ils peuvent gagner une guerre, et à quel prix ? Si la guerre est semée, les conséquences s’en suivront.

    • Le 10 janvier 2017 à 20:04, par Boinzem En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Le 26 et 27 Avril 2016, le Lefaso.net a publié deux articles dans lesquels Simon COMPAORE est désigné Suprême des Koglwégo par Salif Diallo et ensuite intrônisé Président National des Koglwéogo à Zorgho village du Président Roch. L’hypocrisie des RSS sur la question les a amené à jouer aux équilibristes sans jamais avoir une position unique, ferme et définitive sur le sujet. Je reproduis ce que j’avais écris sur le forum du 27 Avril 2016.

      "Simon Compaoré, « Président national des Koglwéogo » : J’ai besoin d’un spécialiste en analyse du discours politique pour décoder la stratégie de communication de l’Etat avec les Koglwéogo depuis l’irruption de ce groupe dans la scène publique nationale. Après avoir menacé et tenté de museler les Koglwéogo, les RSS ont pris maintenant l’initiative de la récupération politique par tous les moyens.

      Acte 1) Salif Diallo du haut de son trône de l’Assemblée nationale décrète Simon Compaoré « chef suprême des Koglwéogo » sans consulter l’AG des Koglwéogo. Tout le monde croit à une blague et applaudit. Moi, j’ai vite compris que ce gars-là ne lance pas des paroles en l’air et la suite me donne raison. Pour le stratège et maitre à penser du MPP, il faut à tout prix venir à bout de ces soldats improvisés. Il ne peut s’être débarrassé du RSP pour ce retrouver avec un nouveau corps armé hors contrôle pour perturber son naam.

      Acte 2) L’activiste exhibitionniste, Simon Compaoré, prend son nouveau titre à la lettre et s’en va immédiatement en tournée pour demander l’allégeance des Koglwéogo. Oubliant qu’il est le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité, le voilà juché à l’arrière d’un Peugeot bâchée comme pendant la campagne électorale. En réalité, il est en campagne pour se faire adouber par les Koglwéogo, comme leur leader. Or, pour cette opération de séduction et de récupération politique, l’autorité de l’Etat est bafouée et ridiculisée. Les présidents locaux parlent d’égal à égal avec Simon Compaoré, un aspirant au poste de Chef Suprême et non avec le Ministre d’Etat à Boulsa.

      Acte 3) En voyant la difficulté de la manoeuvre à Boulsa, Simon préfère aller en terrain conquis pour obtenir la confirmation de son nouveau titre de Chef Suprême des Koglwéogo. C’est à Zorgho, Village de Roch Marc Christian Kaboré, Président TRANSITOIRE du Burkina Faso comme le dit le Ministre de la Communication Remis Djandjinou. Et là, le terrain est mieux préparé et l’accueil plus triomphal sous des nimiers. Simon se sent plus en sécurité et monte même à l’arrière d’une Peugeot bâchée pour se faire voir de l’auditoire des enfants assis au sol. Mais, Simon a reçu un autre titre. Et cette fois, c’est le représentant des Koglwéogo de Zorgho qui le lui a donné. "Il est aussi ou dorénavant (c’est selon) « Le président de l’association nationale des Koglwéogo"". Il n’obtient pas la confirmation de son titre de "Chef suprême des Koglwéogo", mais juste celui de Président de l’association nationale des Koglwéogo. Une nuance de taille, mais qu’importe, il ne reviendra pas les mains vides !! "Il a même été coiffé d’un chapeau et a reçu une canne pour jouir pleinement de ces nouveaux attributs. C’est donc en sa nouvelle qualité, que le président national des Koglwéogo à fait la synthèse des échanges et fixé le nouveau cap à suivre par les Koglwéogo".

      La suite on la connait maintenant et la responsabilité de Simon et Salif peut être pleinement engagée en cas de dérapage. Mais, j’imagine qu’ils diront encore qu’ils plaisantaient.

  • Le 10 janvier 2017 à 19:10, par atta En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    J ai dis,et répété que cette histoire de koglweogo restera une tache noire de ce régime s il ne prend garde.

  • Le 10 janvier 2017 à 21:07, par Moi aussi En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Globalement d’accord avec toi Ouédraogo.
    Morceaux choisis :
    -  « Au Burkina, on a cette particularité d’agir pour plaire, parler pour séduire, se comporter pour haranguer les foules. »

    -  « Quand on est éclairé, instruit, on doit être sage et tenir des propos qui rassemblent. »


    Toutefois, je suis contre cette absolution collective, signe d’irresponsabilité chaque fois qu’un phénomène de société est déplorable.
    La responsabilité sera à mon avis toujours totale pour le Gouvernant qui s’est proposé de travailler pour nous sur la base d’un ``CV’’ qu’il a présenté avant les élections. Pour ce faire, il bénéficie de tous les intrants nécessaires à savoir : l’autorité, les moyens financiers de l’État, les moyens matériels de l’État, les moyens humains de l’État, la force publique de l’État (j’entends Police et Gendarmerie) et les lois et son pendant, la Justice.
    Qu’est-ce que le citoyen lambda peut faire s’il n’approuve pas une mesure ? Petit exemple au niveau de la PME lefaso.net. Si un agent n’est pas d’accord avec la Direction sur un point, la seule chose qu’il pourra faire sera de démissionner et c’est tout. Il n’a aucun moyen de changer si après l’exposé de ces arguments, la Direction s’y arcboute.
    Autrement dit, après l’étape de l’alerte, il n’y a plus rien à faire que je sache. Or, à ma connaissance, sur les Koglweogo, des citoyens et même des regroupements de citoyens (M. Ismael A. DIALLO l’a rappelé dans sa réaction) avaient ouvertement exprimé leurs réserves à l’époque. Je crois même que les Forces de Défense et de Sécurité avaient en son temps, estimé que les Koglweogo s’attaquaient à leurs prérogatives.

  • Le 11 janvier 2017 à 01:05, par nebie En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Il n’ y a que des attardé mentaux qui continuent à croire aux bien fondé de ces abrutis de kolgowego. Ils sont plus à craindre que les kolwego

    • Le 11 janvier 2017 à 16:04, par TUUK-SOMDE En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

      Monsieur Nebie, il ya aussi les victimes de bracages et de vol. Ils pensent que les antikoglweogo sont des chanceux qui n’ont jamais eu le malheur d’etre les victimes des voleurs. Une minorité d’entre eux pensent que de bonne guerre, les voleurs sont antikolgweogo. La poursuite des debats decantera les attardés mentaux, les inexperimentes et les voleurs. Les attardés mentaux et les inexperimentes finiront par se comprendre et isoleront les voleurs.

  • Le 12 janvier 2017 à 18:43, par Traore En réponse à : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !

    Rien a dire Mr Ouedraogo,que Dieu vous bénisse pour ce message propre et intelligible qui ne va que dans l interêt de tous les Burkinabé.
    A travers les lignes de cet écrit,on arrive a lire votre bon sens, votre neutralité,votre sagesse.
    merci pour ce travail !!!