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Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

LEFASO.NET | Soumaïla Sana
lundi 20 mars 2017.

 

Des Organisations de la société civile (OSC) ont organisé, le samedi 18 mars 2017 à Fada N’Gourma, une marche-meeting de protestation contre le mauvais état des routes de la région de l’Est. Ils ont ainsi interpelé le Premier ministre, son gouvernement et pris l’opinion publique à témoin sur la dégradation avancée du réseau routier dans cette partie du pays qu’ils estiment abandonnée.

Les Organisations de la société civile (OSC) de la région de l’Est ont interpelé le Premier ministre Paul KabaThiéba sur la responsabilité de son gouvernement par rapport à l’état défectueux des routes de la zone. Selon ces structures, le gouvernement a « manifestement et volontairement refusé de venir en secours à la population de la région en danger ». C’est pourquoi elles ont lancé une invite au Premier ministre afin qu’il se penche « plus sérieusement et le plus rapidement possible » sur l’entretien de ce réseau routier régional surtout que la saison des pluies va bientôt s’installer.

Les OSC exigent aussi l’entretien et le bitumage urgents des RN4, RN18, RN19 et RN24 et la construction de ponts. A cela s’ajoute la réhabilitation de toutes les routes de la région dans de meilleurs délais afin de soulager les populations qui souffrent depuis des années. Toutes ces doléances ont été une fois de plus exprimées ce samedi 18 mars 2017, lors d’une marche meeting des OSC de la région qui ont manifesté leur mécontentement et leur protestation contre la dégradation des routes dans la région de l’Est.

Mobilisées dès 8heures à la place des Martyrs, les populations de Fada ont entamé leur marche au tour de 9 heures. Elles ont arpenté quelques artères de la ville avec un itinéraire allant de la place des Martyrs en passant par la station Bayama pour déboucher sur le gouvernorat pour transmettre leur message au patron de la région, le Colonel Ousmane Traoré, représenté par son conseiller technique Abdoul Kader Manly. Après l’exécution de l’hymne national et avant la remise du message, Adolph Tankoano, leader des OSC a lâché ces mots : « Nous avons l’impression que ce sont les forces de défense et de sécurité qui nous reçoivent, le gouverneur a préféré se rendre à l’ouverture de l’atelier sur les assises régionales sur l’avant-projet de la Constitution ». Dans la lettre adressée au Premier ministre, Paul Kaba Tiéba, il est ressorti que les populations vivant dans la région sont mobilisées ce matin (NDLR : du samedi 28 mars 2017) « pour la nième fois », pour traduire d’une part au gouvernement leur exaspération, leur mécontentement et leur désarroi « face à la situation d’ensemble très peu enviable des routes de la région ».

D’autre part, cette correspondance vise à lui exprimer « le sentiment de négligence, de mépris et d’abandon de l’Est que nous ressentons et ce, dans bien de domaines et principalement dans celui des infrastructures de communication notamment le cas particulier des routes ». La même lettre rappelle qu’au Burkina Faso, la région de l’Est est la seule à avoir trois pays à ses frontières : un pays continental et deux pays côtiers respectivement le Niger, le Benin et le Togo, d’où sa très grande importance pour le développement économique du pays et son ouverture vers le monde extérieur. Elle est la plus vaste des régions du pays en terme de superficie (près de 50 000 km2, soit plus du sixième de la superficie totale du territoire national), avec le premier grand barrage hydroélectrique du pays, les plus grandes réserves fauniques du pays, une production abondante de cultures céréalières, industrielles ou de rente, des potentialités minières non négligeables et bien d’autres.

Il est ressorti également un constat d’abandon de la région « par les autorités qui ne fournissent aucun effort sérieux et efficient pour une exploitation rationnelle des richesses de la région » pour son développement socioéconomique et culturel au profit de tout le pays. La question du réseau routier régional a été également posée dans la missive et en particulier celui de la région de l’Est qui n’aurait malheureusement plus été entretenu depuis 3 ans au moins et les ponts inadaptés et porteurs de grands et graves dangers seraient à reconstruire. Cela a des répercussions négatives sur la région qui ont d’ailleurs été évoquées lors des nombreuses marches précédentes organisées à Fada et dans d’autres provinces de la région.

Soumaila Sana
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 20 mars 2017 à 15:03, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    - Mes amis de la région de l’Est, est-ce que quand votre parent Paramanga Ernest YONLI était premier ministre, des gens d’autres régions l’ont si dérangé comme vous le faite depuis un moment avec Paul Kaba TIÉBA  ?

    Vous avez eu votre PM et vos tout puissants ministres à l’image de Justin THIOMBIANO que personne ne voulais remplacer ! Vous avez eu Yarga LARBA et bien d’autres. Allez leur demander de bitumer vos routes. Pourquoi ont-ils laissé passer l’occasion.

    Attention à vous maintenant ! Koglwéogo, c’est vous ! Marches intempestives, c’est encore vous ! Vous commencez à trop vous agiter là-bas à mon goût hein !!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 20 mars 2017 à 16:56, par KARL En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

      Merci, c’est bien dit, la région de l’Est a supporté Blaise Compaoré pendant 27 ans sans revendication, pourquoi ces revendications maintenant ????????????

    • Le 20 mars 2017 à 20:44, par Mind En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

      Il faut allumer son cerveau et faire un débat de grand. A l’Est on ne reste pas accroché à un passé sans realisation. On se tourne vers l’avenir. Ce que vous evoquez relève du passé et n’engage aucunement ceux qui se battent en ce moment.
      La region est elle hors du Burkina ou bien les revendications formulées ne sont pas legitimes ?

    • Le 21 mars 2017 à 09:35, par Okpayielo En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

      Monsieur « Kôrô Yamyélé », vous venez d’où exactement avec une aussi grande arriération mentale exprimée dans votre écrit ? Vous pensez que toute une région doit être baffouée dans son droit inaliénable au développement sous prétexte que certains politiciens de ladite région ont à un moment de notre histoire soutenu un régime ?
      Poursuivons donc votre logique : doit-on abandonner les regions du centre, centre-nord et du nord parce que ses politiciens du moment ont soutenu Blaise Compaoré ? Et Ziniaré/Ouahigouya, les 2 villes qui comptent le plus de projets souvent purement abhérants dans tout ca ?

      Pour votre gouverne, le Burkina Faso appartient à toutes les regions.

      Votre facon de penser est dangereuse et je ne suis pas surpris du tout qu’au Mali il y ait maintenant un mouvement Touareg. Les mouvements nationalistes et d’émancipation (et tout peuple à droit à s’émanciper) naissent malheureusement des artefacts, comportements et pensées médiocres de votre genre, surtout lorsqu’ils gouvernent. Vous voulez la même chose au Burkina Faso ?

      De mon humble avis, moultes fois exprimé à Lefasonet, soyons constructifs : veuillez, s’il vous plaît, et à défaut de vous excuser publiquement d’une telle arriération mentale, vous abstenir à l’avenir d’exprimer un tel illogisme.

      La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 20 mars 2017 à 16:17, par awz En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    L’aménagement des routes semble devenu la dernière des priorités, c’est-à-dire le parent pauvre parmi les priorités au Burkina. L’état des routes devraient être intimement associé à l’insécurité de plus en plus galopante dans notre pays. En effet, moins on roule, et plus on peut se faire arrêter par les coupeurs de route. Cela pourrait d’ailleurs expliquer le niveau élevé des attaques dans cette partie du pays. Cela fait longtemps que nous n’avons pas emprunté cette route, mais en faisant le parallèle avec d’autres routes telles que celle alliant SABOU et LEO par exemple, je peux aisément comprendre le désarroi des ces populations. En effet, cette route qui était réparée presque tous les deux ans, n’a plus vu un seul Caterpillar depuis la chute de l’Ancien régime en 2013. Si ca ce n’est pas de l’abandon, on ne saura trouver autre qualificatif. Le Ministère des Infrastructures et des routes devrait faire le point sur l’état des routes et leur entretien afin de mieux prioritiser les priorités des populations.

  • Le 20 mars 2017 à 21:30, par BONJOUR En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    AWZ, il faut être un peu sérieux, une voie réparée tous les ans ? En plus vous vous moquez de votre propre intelligence en évoquant l’ancien régime qui le faisait. Si la voie était réparée tous les 2 ans, cela dénote du manque de sérieux avec lequel on a travaillé pendant 27 ans dans ce pays. Savez combien de routes il y a dans ce pays ? Si on devait travailler ainsi...
    Les marchés attribués à de petits amateurs, coquins et copains incapables ;

  • Le 21 mars 2017 à 01:33, par Bouba En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    A Koro Yamyélé. J’ai beaucoup de respect pour vous, mais je constate que vous êtes le seul à remarquer que la région de l’Est a eu, à elle seule un premier ministre et d’autres ministres importants ! Pour vous les ministres appartiennent aux régions aux et non au Burkina faso,et qu’il faut arrêter d’emmerder Paul Kaba Tiéba, mieux que depuis un certain temps il y’a beaucoup d’agitations à l’Est,que les ministres de la région de l’Est avaient soutenu l’ancien régime pendant 27 ans.
    Si vous voulez ,il faut vous empreindre personnellement à Paramanga Yonli et à Larga Larba car ils n’ont étés nommés ministres par et pour seulement les populations de l’Est ! Si vous souhaitez que les agitations s’arrêtent, goudronnez les routes et résolvez les autres problèmes liés au développement de la région de l’Est, sinon elles vont continuées de plus belles ! D’ailleurs les populations de la régions de l’Est ne sont pas les seules à manifester pour des problèmes liés à leur développement, les autres le font aussi,c’est donc bizarre que vos remarques comme ressorties ne s’intéressent qu’a la région de l’Est

  • Le 21 mars 2017 à 06:59, par Burkina En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    "Selon ces structures, le gouvernement a « manifestement et volontairement refusé de venir en secours à la population de la région en danger ». C’est pourquoi elles ont lancé une invite au Premier ministre afin qu’il se penche « plus sérieusement et le plus rapidement possible » sur l’entretien de ce réseau routier régional. Les OSC exigent aussi l’entretien et le bitumage urgents des RN4, RN18, RN19 et RN24 et la construction de ponts. A cela s’ajoute la réhabilitation de toutes les routes de la région dans de meilleurs délais afin de soulager les populations qui souffrent ! D’autre part, cette correspondance vise à lui exprimer « le sentiment de négligence, de mépris et d’abandon de l’Est que nous ressentons et ce, dans bien de domaines et principalement dans celui des infrastructures de communication notamment le cas particulier des routes ! "
    Bravo Monsieurs les marcheurs !
    Pour ma part, les autorités et les personnes ressources de la Région ne devraient pas laisser des groupuscules si peu représentatifs (voir photo ) ternir l’image de cette grande et respectable région par ce genre de manifestations farfelues. Je m’explique:malgré les allégations des manifestants, la région de l’Est peut s’estimer heureuse par rapport à d’autres régions y compris même la région du nord ! Tenez donc, elle est l’une des très rares régions à être parcourue par plus de 250 km de routes bitumées et des routes en terre qui sont un luxe ailleurs. Une très grande région comme la Boucle du Mouhoun a eu son premier bitume il n’y a pas 10 ans. Même dégradée, une route bitumées vaut toujours mieux qu’une piste du Sahel ou du Sud-Ouest. Les amis, il y a l’une des plus anciennes ENEP et les mieux bâties à Fada ; une grande ENSP, une ENAM,une universités (Génie Civil svp), une cours de Cassation qui aurait coûté plus d’un milliard. A Fada, il y a toutes les directions régionales, un marché construit, un aérodrome avec une piste bitumé, le marché de bétail le plus moderne du pays, une laiterie, un stade, un grand camp militaire, un groupement de gendarmerie, un camp CRS, un palais de justice depuis les années 60, un CHR depuis les années 70, la radio, la télé, le téléphone ... La DRENA de l’Est est la mieux construite du pays et n’a rien à envier aux MENA lui même ! Le barrage de Kompienga, dont le projet est venu longtemps après celui de Noumbiel est réalisé. Combien de localités de l’Est sont électrifiées ? Combien d’usines d’engrenage compte la région ? En outre, l’Est à toujours été omniprésent dans les différents gouvernements depuis avant les indépendances avec souvent des ministères de souveraineté. L’est à même eu tout un Premier Ministre ! Vous souvenez -vous de grands comme Moïse Lankoandé ; Ali Lankoandé dont le célèbre livre de lecture du CE2 "Karim et Aïssa" porte le nom des enfants ; Jean Luc Kouldiati, Maximin Woba, Koaka Salembéré, Emmanuel Dajoari, Justin Thiombiano, Yembila Togoyini, Moussa Boly, Fatimata Legma, Paramanga Yonli et le tout dernier Kouldiati du régime Compaoré ? Votre problème est réel mais n’exagérez pas et n’exaspérez les autres. Le Burkina ne compte pas que votre région.
    Ne rendez pas les autres jaloux et n’éveillez pas un certain sentiment chez eux. Ils demanderont alors au Gouvernement de mettre d’abord les autres régions au même niveau que l’Est, avant de revenir à vous. Vous imaginez ce que vous faites naître dans l’esprit des gens de Tougan, Solinzo, Koloko, Titao, Boulsa, Seguenega, Tema, Barsalgo, Tiebelé, Guiaro, Batié, Diapaga, Bogandé, Ouargaye, Zabré, Tongomayel, Djibo, Diguel, Mengao, Bourzanga, Falagountou... qui, non seulement n’ont jamais vu même la couleur du goudron mais aussi, manquent de tout !
    Il faut savoir raison garder. On n’obtient pas le financement de la construction d’une route juste en tapant du sable. Au lieu de passer un temps précieux à faire battre inutilement le pavée par des badauds instrumentalisés, ces fameuses OSC gagneraient à se mobiliser dans des travaux d’intérêt commun de réparation des dites routes comme du reste, certaines communes de l’Est l’ont déjà fait. Que personne ne prenne son problème pour seule priorité à résoudre par le Gouvernement tout de suite et maintenant ou rien !

  • Le 21 mars 2017 à 09:06, par awz En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    BONJOUR, ce qui n’est pas sérieux et que vous n’évoquez pas, c’est lorsqu’on lie de développement d’une région aux nombre de ses fils ayant occupés des fonctions importantes dans le pays. C’est même malsain. J’ai voulu contribuer en demandant qu’il y ait une planification rigoureuse basée sur des critères objectifs pour le bitumage et l’entretien des routes. La politique n’est pas ma tasse de thé. C’était juste pour attirer l’attention sur la route SABOU-LEO qui draine beaucoup de choses vers les grandes villes qui est en état pitoyable en ce moment..
    Je suis content par ailleurs que vous releviez que ce n’était pas du bon boulot, le replâtrage tous les deux ans. D’ou l’invite a changer ces vielles méthodes par une bonne étude et une bonne planification surtout par ces périodes de vaches maigres. Sans rancune.

  • Le 21 mars 2017 à 10:46, par Okpayielo En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    Bonjour, chers amis Internautes.

    Grand merci à Lefasonet pour cet article et ses efforts constants et professionnels d’information et de contribution à l’éducation/conscientisation du peuple.

    Il me semble, à travers les différentes interventions (de 1 à 6 au moment de mon écrit), que vous perdez tous le fond du problème de bitumage tel qu’exprimé par les ressortissants de la Région de l’Est.
    Les ressortissants de la Région de l’Est ne s’opposent à aucune autre région du pays. Les révendications exprimées ne le sont nullement par opposition à quelque région que ce soit.
    A moins que j’ai mal compris, les révendications des ressortissants de la Région de l’Est s’inscrivent dans le cadre tout à fait normal d’expression de raz-le-bol de n’importe quelle autre région du Burkina Faso lorsqu’elle se sent objet de discrimination négative de l’Etat en matière de projet de développement. Les infrastructures sont essentielles dans toute politique gouvernementale de développement national.

    La question est de savoir où doit se situer la priorité d’un gouvernement (quelle que soit sa couleur politique) en matière de développement d’infrastructures.
    Une RN est-elle importante ou non ? Le bitumage (pratique courante dès qu’un nouveau gouvernement s’installe, Palamanga Ernest Yonli en a été la seule exception) d’une route jusqu’à la porte du domicile du papa d’un ministre, député ou je-ne-sais-quoi est-il prioritaire au bitumage d’une RN ?
    La Région de l’Est (la plus étendue de tout le Burkina) est frontalière de 3 pays à la fois. Qu’est-ce que le gouvernement veut que les ressortissants de la Région de l’Est pensent légitimement lorsque la RN4 est la plus délabrée du Burkina Faso actuellement en son tronçon Koupèla-Fada-Frontière du Niger ?
    C’est encore dans cette région que l’on compte le plus grand nombre d’écoles publiques sous paillotes, de manque de postes de santé, de forages. En gros, la Région de l’Est (ma région), me donne l’impression d’être vraiment négligée par l’Etat. Pourquoi ?

    LA RN 4 DOIT DEVENIR UNE PRIORITÉ ABSOLUE POUR LE GOUVERNEMENT, OU ALORS NOUS CONSIDÉRONS CELA COMME UNE SIGNATURE DE NÉGLIGENCE, DE FUITE DE RESPONSABILITÉS ET DE DISCRIMINATION DU GOUVERNEMENT ET PARTANT DU RÉGIME RSS. POINT-BARRE !

    Rappelons-nous que les mouvements de rebellion (la rebellion Touareg en est un exemple patent) à caractère ethnique ou régional sont intrinsèquement nés de pratiques de mauvaise gouvernance en termes de développement (négligence, discrimination et priorisation illégitime en termes de développement d’infrastructures de base).
    Alors, RSS, prenez vos responsabilités et oubliez un peu vos frasques de « m’as-tu-vu » et pensez un peu (nous ne vous demandons pas trop) à réfectionner la RN4 (tronçon Koupèla-Fada-Frontière du Niger) en toutes priorités.
    Vos implantations politiques ne tiendront pas la route longtemps dans la Région de l’Est surtout si ses populations se rendent compte (ce sera pour bientôt) qu’elles n’ont servi qu’à asseoir votre parti et vous permettre d’accéder au pouvoir pendant que d’autres régions bénéficient de tout.

    Le Burkina Faso appartient à tous les Burkinabè toutes regions, ethnies, religions confondues.

    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

    PS : Webmaster, please seed !

  • Le 21 mars 2017 à 14:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Dégradation des routes à l’Est : Une énième marche-meeting pour interpeller le gouvernement

    - Il n’y aura pas de goudron pour vous. Si c’est par la violence que vous l’obtiendrez, on va voir ! Déplacez-vous à vélos et c’est même du sport et en plus vous ne dépensez pas pour le carburant. Ou bien allez à dos d’ânes, c’est plus simple. Quelques tiges de sorgho et vos ânes bouffent bien. Et comme vous stockez les résidus de récoltes, vous n’en souffrirez pas ! Moi je chuchotes à l’oreille du PM et je lui dirai que la prochaine marche soit mâtée par les CRS ! On vous laisse faire et vous abusez ! On est où là ?

    Par Kôrô Yamyélé