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Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

Déclaration sur le processus d’écriture de la nouvelle constitution
mardi 27 décembre 2016.

 

"Les lois fondamentales sont les instruments les plus puissants pour indiquer dans un pays la société idéale à laquelle on veut tendre. Elles n’ont pas vocation à s’adapter à l’état de la société telle qu’elle est, aux cultures politiques et aux pratiques du moment. Elles doivent dessiner un horizon, figer à un moment donné dans un document ce que les esprits les plus créatifs, les plus engagés, les plus idéalistes et les plus ouverts peuvent produire de meilleur comme contrat social proposé à leur communauté nationale." Ces propos de Gilles Yabi, analyste politique et fondateur du think tank WATHI, illustrent à souhait la problématique du passage à la Vème République au Burkina Faso. On peut dès lors affirmer à suffisance que la constitution actuelle, qui a connu neuf modifications depuis son adoption le 02 juin 1991, aura vécu.

Après la chute du régime Compaoré, la transition avait créé, par loi organique n°003-2015/CNT du 23 janvier 2015, la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) qui avait notamment pour attributions de proposer des réformes constitutionnelles, politiques et institutionnelles. Cette commission a rendu son rapport en septembre 2015 incluant un avant-projet de Constitution et avec comme recommandation de ne pas laisser la réforme constitutionnelle au bon vouloir des nouvelles autorités qui seront issues des élections générales prévues originellement pour le 11 octobre 2015.

Selon le CRNR, la nouvelle constitution qui devrait être adoptée par referendum visait entre autres à :
- créer un rééquilibrage des pouvoirs entre les institutions étatiques notamment par l’instauration du contrôle parlementaire sur les pouvoirs de nomination du Président du Faso et la suppression de la disposition consacrant le pouvoir du Président du Faso de fixer les grandes orientations de l’Etat, laquelle expose le pouvoir exécutif à des crises institutionnelles.
- consolider le caractère républicain de l’Armée nationale qui souffre de la déperdition des valeurs éthiques et professionnelles.
- favoriser la transparence dans la gestion des affaires publiques.
- élargir les pouvoirs de la cour constitutionnelle à la protection des droits et libertés, au contrôle des lois de révision constitutionnelle et à la régulation de la vie politique.
- consacrer le statut pénal du Président du Faso et des membres du gouvernement pour éviter leur impunité.
- corriger les difficultés d’accès à la Justice, qui font du droit au juge, un droit plus théorique qu’effectif.
- Etc.

Malheureusement, le putsch du 16 septembre 2015 ainsi que les réticences de certains partis politiques ont compromis le processus ainsi enclenché vers « les voies du renouveau ».

Le président élu, Roch Marc Christian Kaboré, avait par la suite mis en place par décret N° 2016-216/PRES, signé le 14 avril 2016, une commission constitutionnelle qui a été finalement installée le 29 septembre 2016. Cette commission de 92 membres, avec une large représentativité socio-politique, avait deux mois pour présenter un avant-projet de constitution. Cette initiative du président était conforme à sa promesse de campagne faite le 25 novembre 2015 à l’émission télévisée "Un candidat, un programme" :
« Une fois élu, dans les 6 mois qui suivent, nous allons passer à une discussion au plan national pour l’écriture d’une nouvelle constitution qui va consacrer le passage de la 4ème à la 5ème république. »
« Les thèmes de base sont connus : réduire les pouvoirs du président, rééquilibrer les pouvoirs entre l’exécutif et le législatif … Il faut que, ensemble, il y ait un consensus de base aussi large que possible pour que nous puissions adopter la constitution. »

Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo invité en décembre 2014 de l’émission « Politik » sur la chaine Africable, au sujet de la nouvelle constitution, affirmait également :

« Il faut imaginer un système où personne à lui seul ne peut s’accaparer de l’ensemble des pouvoirs et l’exercer : contrôler la justice, parce qu’on est président du conseil supérieur de la magistrature, contrôler le gouvernement, contrôler l’armée parce qu’on est chefs des armées, on est en même temps président de la république … On ne peut pas faire les élections et remettre le même système en place … »

Dans les faits, le 18 aout 2016, le président du Faso, pour répondre à une préoccupation majeure soulevée par l’opposition politique, a du revenir sur les termes du décret instituant la commission constitutionnelle. Ainsi, l’avant-projet de constitution sera adopté par consensus au lieu de la majorité simple. C’est seulement après cet obstacle levé, que les travaux de la commission ont pu démarrer, avec beaucoup de retard.

Toutefois, les activités de cette commission resteront confidentielles jusqu’au 25 novembre 2016, date à laquelle, le journal Courrier Confidentiel, dans son édition N° 120 publie un article intitulé « les grandes décisions de la commission constitutionnelle ». Le journal annonce notamment que le tribunal militaire et la Haute cour de justice seront supprimés.

Par la suite, le 19 décembre 2016, l’opinion publique apprend sur les réseaux sociaux que le président de la commission constitutionnelle, Halidou Ouedraogo, serait revenu de manière unilatérale sur la décision arrêtée de manière consensuelle au niveau de la plénière de la commission constitutionnelle de supprimer le tribunal militaire. Il aurait argué que consécutivement aux « fuites », la hiérarchie militaire aurait réagi vivement et sommé la commission de rétablir le dit tribunal.

Si ces faits sont avérés, le Balai Citoyen exprime sa plus vive préoccupation et interpelle les membres de la commission de rester fidèles à leurs devoirs et leurs prérogatives : un groupe ou un individu quelconque ne saurait remettre en question les décisions consensuelles de la commission constitutionnelle, laquelle ne saurait recevoir des directives ou injonctions d’où qu’elles viennent.

Ceci est d’autant plus inquiétant que le président de l’assemblée nationale, lors de la séance plénière pour l’examen du projet de loi du budget de l’Etat gestion 2017 le 14 décembre 2016, n’a pas hésité à demander à la commission parlementaire en charge des lois de faire des propositions de relecture pour que suite à l’adoption de la nouvelle constitution, l’Assemblée nationale puisse régler la loi organique qui préside l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

Le Balai Citoyen estime par ailleurs qu’il ne saurait être question d’ériger une quelconque omerta ou secrets intangibles concernant le contenu des travaux de la commission constitutionnelle.

D’autre part, il est prévu des sorties dans les treize régions du Burkina Faso et dans plusieurs pays étrangers en Afrique comme en Europe pour présenter l’avant-projet de constitution avant l’élaboration du projet de constitution et son adoption par référendum. Le Balai Citoyen demande instamment au président du Faso et aux membres de la commission constitutionnelle de faire l’économie de l’étape des sorties à l’international inutilement budgétivore et de réorienter le budget affecté à cette activité au renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité. Celles-ci viennent en effet d’être durement éprouvées par des forces ennemies et ont plus que besoin d’équipements, si l’on s’en tient aux propos du ministre de la sécurité et du Chef d’Etat-major général des armées.

Le nécessaire travail de dissémination du texte sur la réforme constitutionnelle auprès des citoyens à la base pour une véritable appropriation citoyenne de la Constitution pourra aisément s’organiser par les différentes parties prenantes à la commission constitutionnelle ; Commission qui, il faut le rappeler, regroupe un large éventail de la société burkinabè, y compris les représentants des burkinabè résidents à l’étranger, en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
Enfin, le Balai Citoyen estime qu’il est grand temps que chaque Burkinabè, appelé à un service public ou une responsabilité quelconque apprenne à loger ses actes à l’adresse de l’intérêt général pour un meilleur vivre ensemble.

Fait le 27 décembre 2016
La coordination nationale du Balai Citoyen



Vos commentaires

  • Le 28 décembre 2016 à 04:37, par Hervé Dicko En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Messieurs les populistes du balai citoyen, les lois ou fameuses lois votées par le défunt CNT n’était rien d’autres que du téléchargement pour empêcher le PAYS d’être gouverner. Tous les bla-bla-bla que vous faites ne sont que du vent. Vous allez même jusqu’à proposer de prendre l’argent prévu pour les missions à l’étranger pour équiper nos forces de défense ??
    hummm ! Quelles belles trouvailles. Il fallait à son temps soutenir les appels des agents de l’administration parlementaire sur la mauvaise gestion de Chérif Sy. Il fallait demander cet Audit sur la gestion de cet opportuniste , des milliards allaient être récupérés pour équiper aussi nos forces de défense et de sécurité. Oui Messieurs du fameux " balai citoyen " des milliards ont été mal gérés au CNT et Vous LE saviez. Je vous donne un sujet de dissertation à traiter " Chérif Sy de La Ami8 au V8 : est ce qu’une évolution ou une révolution ? " . Ca finira un jour devant un tribunal inch alla . Si Salifou Diallo est allé sortir des dossiers du foncier des années 1995 Cest pas les gaffes et détournement de 2015 CNT qui seront pas jugés.
    Je soutenais le balai citoyen, mais depuis LES fausses affaires de deal DE parcelles , je ne veux plus écouter ces renegats.

    • Le 28 décembre 2016 à 07:38, par SARKO En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      Monsieur Dicko, ce n’ est pas bien de jeter ainsi de l’ opprobre sur les gens . Si tu as des preuves contre SY , vas saisir la justice. Un bon croyant ne porte pas des accusations gratuites contre son prochain . Laisse Allah tranquille et quitte dans ça.

    • Le 28 décembre 2016 à 08:17, par yamambaala !!! En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      A Hervé Dicko, sois tu es sous informé et là je te comprends, sinon je dirai que tu es animé d’une mauvaise foi congénitale. Je ne vais pas rentrer dans tes analyses parce que ce sont tes points de vue et je les respecte, mais tes derniers propos te démasquent que tu n’as jamais soutenu le Balai Citoyen, parce-que l’affaire des parcelles a été tirée au clair par la justice et le diffamateur (M. Issaka LINGANI) en personne a reconnu qu’il s’est trompé et a même été condamné à dédommager Maître Hervé Kam.

    • Le 28 décembre 2016 à 15:01, par ZOUGOURI vincent En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      Mon cher ami, je ne suis pas du balai citoyen, mais c est pas au balai de juger SY Cherif,.Quand aux lois bla bla bla du CNT il n ya rien à dire.dans le CNT il y avait le MPP. et dire que c est la loi du CNT qui dit de donner 1 000 000f à chaque député, que le meme SALIF DILLO a appliquée, alors à vous de voir.

      • Le 29 décembre 2016 à 17:30, par gbs En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

        Merci Mr ZOUGOURI pour votre analyse objective et sans passion.
        Il faut que les burkinabés cessent d’être jaloux et mauvais pour qu’on puisse développer le pays. Les autres n’ont pas passé leur temps à s’insulter pour être à un tel niveau de développement.
        Merci encore.

    • Le 28 décembre 2016 à 15:49, par Capitaine Karim En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      Mr Hervé Dicko, un adulte doit avoir un comportement digne de ce nom. Il faut éviter de mêler les internautes à tes problèmes personnels avec Chérif Sy. Même s’il t’a arraché quelque chose de ta bouche tu peux déposer une plainte en justice. En ce qui concerne le Balai citoyen, en quoi sa déclaration te fruste ? Toujours la mauvaise foi. Ce que le Balai citoyen demande est faisable. Je prends le cas de la constitutionnalisation de l’ASCE/LC c’est une très bonne chose que j’espère que tu ne redoutes pas, l’indépendance de la justice aussi. C’est à cause des gens comme toi habités de mauvaise foi et de tendances mafieuses qu’il a été demandé de constitutionnaliser cette structure afin de lui permettre de jouir de toutes ses prérogatives dans la lutte contre les bandits à cols blancs comme et les tiens

    • Le 28 décembre 2016 à 17:21, par Moi aussi En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      M. Dicko, vous arrive-t-il de la fermer ? Vous croyez avoir sorti quelque chose de votre cerveau ?
      Apprends à loger tes réflexions à l’adresse de l’intérêt général pour un meilleur vivre ensemble.

    • Le 10 janvier 2017 à 17:33, par vigilant En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      Mr dicko meme si on aime pas le lievre il reconnaitre qu’il courre vite, le balai citoyen a fait là oeuvre utile
      mais vous ,vous faites partie de ceux deconstruisent vu qu’il faut du tout pour faire un monde ca se comprend
      car meme les vautours ont leur place dans la nature.

  • Le 28 décembre 2016 à 05:50, par Gangobloh En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Une constitution quelle que soit sa qualité reste une œuvre humaine, donc ne saurait être parfaite à 100% pour tous les groupes socio-professionnels. Mais elle (la construction) ne pourrait protéger que les intérêts d’un groupe d’individus à un temps donné . La constitution américaine ne satisfait pas toute la société mais elle est considérée comme exemplaire dans le monde .

  • Le 28 décembre 2016 à 05:56, par Tébguéré En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    On s’en fout !!
    Point barre !!

    Nous voulons contrôler la Justice. Point barre !
    Nous voulons contrôler l’Autorité de contrôle d’Etat. Point barre !
    Nous voulons contrôler vos femmes. Point barre !

  • Le 28 décembre 2016 à 06:37, par Henri-Noël bouda En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    En voilà qui est clair :
    - il n’est pas question que le président de la commission constitutionnelle se plie aux injonctions d’un groupe professionnel qui a d’ailleurs une part importante l’absence de démocratie, de l’impunité et de la mal gouvernance dans notre pays, fusse-t-il armé.
    - s’il faut mettre l’Homme à la place qu’il faut pour une meilleure gouvernance, il faut aussi dépenser l’argent pour les causes qu’il faut. En quoi est-il nécessaire d’envoyer des missionnaires à l’étranger pour expliquer notre constitution ? Si c’est pour les burkinabè de l’étranger, ils sont représentés dans la commission constitutionnelle. Mieux, de nos jours les canaux de communication sont assez solides et fiables pour que l’on fasse économie des gros perdiems de missionnaires au profit de notre armée qui a besoin d’équipement.
    Balai citoyen, vraiment balayer pour le peuple !

  • Le 28 décembre 2016 à 07:52, par SARKO En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Messieurs du Balai, vous en faites trop. L’ insurrection vous a offert une belle tribune de propagande et vous en avez trop profité . Vous prenez pour argent comptant tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux . Donc en parallèle nous devrons croire tout ce qui se dit sur vous . Ne profitez pas des attaques terroristes pour vous attirer la bonne grâce des populations ; On appelle ça du populisme . Le citoyen risque de vous balayer .

  • Le 28 décembre 2016 à 08:00, par Le duc En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Soyez svp concis et bref et ça donnera envie de vous lire.

  • Le 28 décembre 2016 à 08:06, par GANEMTORE En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Au moins vous jeté un regards sur les choses sérieuses au lieu de s enflammer pour des raisons invalides.
    bon courage

  • Le 28 décembre 2016 à 08:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    ’’Il aurait argué que consécutivement aux « fuites », la hiérarchie militaire aurait réagi vivement et sommé la commission de rétablir le dit tribunal’’.

    - L’armée et la fameuse hiérarchie militaire doivent savoir qu’elles n’ont rien a nous imposer ! Elle doit exécuter ce que nous décidons. Si elles ont des arguments convainquants à avancer, qu’elles le fassent sans contrainte car le militaire barbare, c’est fini ! Finie aussi l’armée ploutocrate avec des chefs qui se disent intouchables !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 décembre 2016 à 09:12, par Baroudeur En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Si effectivementla hierarchie militaire a reagi par rapport a la suppression du tribunal, c’est parce qu’il y a anguise sous Roche. Tout d’abord, les militaires sont des citoyens et peuvent cependant etre traduits devant les instances judiciaires du pays. Compte tenu du fait certains hauts grades de l’armee sont impliquees des affaires tordues, ils veulent se masquer derriere une Justice militaire qu’ils pourront aisement Controler. Il faut que l’on mette fin a toutes ses impunites car le peuple en a souffert. Des hauts grades de l’armee sont coupables de detournement sans aucune sanction. Il faut que les fronds alloues a l’armee soient controles par le ministere de l’economie et des finances. Comment comprendre qu’il manque un minimum de protection a un detachment de premiere ligne ? Que tout ceux qui ont detourne les masses soient poursuivis. L’autorite de lutte contre la fraude devrait pouvoir auditer les caisses. Si l’armee est une institution republicaine, des auditeurs independants devront pouvoir aussi Controler les caisses de l’armee.
    Pourquoi forme t-on des officiers ? Si on incapable de designer un Officier dans un detachment militaire, alors que l’on cesse d’entretenir l’AMGN car elle semble former des civiles habilles qui ne veulent pas faire le devoir pour lequel ils sont recrutes. C’est a coup de millions que ces Jeunes gens sont formes et la tendance actuelle de ces Jeunes est de rester dans les villes pour des motifs qui n’ont rien a voir leurs metiers, celui des armes. Le Sous-Officier, le soldats n’ont plus de consideration des grades. C’est normal car ils sentent plus courageux.

  • Le 28 décembre 2016 à 09:13, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Vraiment dommage ce qui se passe actuellement... Et qui donne raison à ceux qui voulaient une constitution "neutre" avant qu’un régime arrive au pouvoir. La réaction du Balai Citoyen cache malheureusement mal son silence et celui des autres "gardiens du temple" face aux reculs importants du pouvoir RSS sur ce qu’il était convenu d’appeler les "acquis de l’insurrection populaire" contenus dans cet avant-projet de constitution :

    1°) En ce qui concerne le retrait des militaires de la politique, la relecture de la loi cache mal la volonté de leur permettre de revenir en politique. En effet, il était déjà prévu qu’un militaire puisse être appelé "à de hautes fonctions de l’état", sans que cela remette en cause l’interdiction de la politique. Le cas le plus clair était celui du secrétaire général du ministère de la défense, que personne ne remettait en cause, sans compter les ambassadeurs militaires toujours en poste.

    2°) La suppression du tribunal militaire n’empêche pas que les militaires puissent être entendus devant un conseil de discipline ou une cour martiale pour les infractions purement militaires. Vouloir un tribunal spécifique même pour les délits de droit commun indique que les militaires voudraient des droits spéciaux dans la société, ressemblant à l’immunité. A moins qu’on nous en explique le bien-fondé ?

    3°) La révision du conseil supérieur de la magistrature inquiète sur une éventuelle volonté de contrôler les magistrats, qui malgré leur nombre de 14 sur 23 pourraient être mis en minorité car les décisions passeront à 13 voix, soit les 9 non magistrats et 4 magistrats "acquis".

    4°) La définition floue et compliquée des conditions pour juger les ministres et le président devant les juridictions de droit commun après la suppression prévue de la haute cour, qui fait craindre une impunité de fait.

    5°) Le flou artistique, l’absence de communication sinon le black out sur les salaires, primes, gratifications et avantages divers octroyés ou auto-octroyés aux députés, ministres et autres dignitaires en contradiction avec le statut "PPTE" du pays et le discours récurrent de manque de moyens servi aux citoyens et syndicats.

    On comprend mieux les remous et autres "forcings" pour la désignation des membres de la commission constitutionnelle quand on écoute les "fuites" sur cet avant-projet. Espérons que le débat ne fait que commencer...

  • Le 28 décembre 2016 à 09:45, par Leicora En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Le balai citoyen se contredit totalement dans cette sortie publique. Vous ne pouvez pas parler d’esprit imaginatifs et idéalistes et citer des gens qui ont toujours agit pour assouvir leurs intérêts partisans.
    En tout cas la constitution que nous voulons c’est celle qui harmonise nos divergences et apaise nos tensions.
    Le reste on s’en fout point barre !
    On s’en fout !

  • Le 28 décembre 2016 à 09:52, par Jeune Premier En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Donc pour empocher des sous dans ce pays, il faut creer des structures qui vont a la rencontre de la diaspora (puisque c’est l’Etat qui debourse les sous) et c’est parti ! Il n’ya de politique dans ce pays que pour empocher des sous

  • Le 28 décembre 2016 à 10:32, par Yelkayé En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    L’armée n’a rien à imposer elle devrait plutôt se concentrer sur la sécurisation de nos frontières et laisser la commission faire son travail en toute quiétude et à ceux qui en veulent au CNT et à Chérif Sy qu’il s’empenne à Blaise et à ses 27 ans de règne qui nous ont plongé dans un tel chaos économique et cesser de rejeter la faute aux autres chaque fois pour justifier votre incapacité et votre incompétence notoire. Arrêtez de nous distraire.

  • Le 28 décembre 2016 à 10:36, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Même si cela est grâve si l immixtion de l armée était avérée,il n en demeure pas moins que cette sortie du Balai Citoyen est incongrue à moins qu il agisse ¨par procuration d un membre de cette commission constitutionnelle.En effet,la commission constitutionnelle mise en place est censée travailler dans la sérénité ,les propositions constitutionnelles à y être adoptées sont proposées par les membres qui la composent,je suppose.Si la proposition de supprimer le tribunal militaire avait été adoptée à l unanimité,elle a été faite par un des membres.Dès lors,que l armée soit revenue influencer leurs travaux en les intimant l ordre de rétablir ce tribunal,la commission constitutionnelle est tenue de faire un rapport à qui de droit qui en avisera.Il ne revient pas au Balai Citoyen ,qui n en est pas partie prenante ,de faire de la récupération qui frise du populisme.

  • Le 28 décembre 2016 à 10:56, par Yelkayé En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    L’armée n’a rien à imposer elle devrait plutôt se concentrer sur la sécurisation de nos frontières et laisser la commission faire son travail en toute quiétude et à ceux qui en veulent au CNT et à Chérif Sy qu’ils s’empennent à Blaise et à ses 27 ans de règne qui nous ont plongé dans un tel chaos économique et cesser de rejeter la faute aux autres chaque fois pour justifier votre incapacité et votre incompétence notoire. Arrêtez de nous distraire car vous connaissez ou se trouve les vrais voleurs N’gaw .

  • Le 28 décembre 2016 à 11:24, par kader12 En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Tout ça ne veut rien dire. En son temps, jai porté mes critiques que lefasonet n’a pas laissé passer. on n’avait pas besoin de cette troupe de 92 personnes. Pour économie, pour une bonne gestion, on pouvait proposer 12 compétences issues :
    - professeurs d’université : 4
    - magistrats : 2
    - OSC : 2
    partis politiques :2
    étudiants : 2
    Voila, pour recompenser et donner à manger à certains, on trouve 92 personnes pour ça et un gros budget. Avec ça on nous demande de serrer. pas question, on va plus accepter les soit disant : pas d’argent. il faut que nos autorités vraiment s’engagent pour la réduction des couts et l’investissement sur les vrais secteurs.

  • Le 28 décembre 2016 à 12:10, par Barké En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Je suis d’avis avec le balai citoyen sur tous les points. Les militaires et Halidou ne peuvent pas imposer au peuple ce qu’il ne veut pas. Dans tous les cas, si ce projet de constitution ne nous fait pas tendre vers une société démocratique, on se donnera les moyens de voter non au référendum.

  • Le 28 décembre 2016 à 13:01, par Cheikh En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Moi je vois en cette intervention, une tentative positive de contribution de la part du Balai Citoyen, à la mise en oeuvre d’une constitution juste et consensuelle. Mais hélas, elle est tellement longue, que j’ai mis du mal à en saisir la quintessence. Mais en résumé, voilà les quatre points clés que je retiens d’essentiel :
    1-La volte face de Halidou OUEDRAOGO que l’on condamne, suite à la réaction de la hiérarchie militaire.
    2-La large publication des travaux de la commission que l’on réclame.
    3-Les sorties à l’international que l’on décommande, et dont on souhaite que les dépenses soient affectées au budget des FDS.
    4-Enfin l’exhortation des agents publics à un plus grand sentiment de redevabilité vis à vis du peuple.
    Quant à la définition que Giles Yabi donne de la constitution, elle me semble tellement utopique et purement idéale, que j’ai de la peine à y souscrire. En effet, comment s’assurer vraiment que les constitutions qui existent sont les produits des esprits les plus créatifs, les plus engagés, les plus idéalistes et les plus ouverts de la société ?
    La perfection n’existant pas, c’est à peine si l’on ne se contente pas sous tous les cieux, de ce à quoi on aboutit !
    Sinon je ne pense même pas qu’on puisse au même moment, se retrouver dans la même société, avec toutes ces lumières à la fois sur un même sujet !

  • Le 28 décembre 2016 à 13:38, par temps de l’action En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    gare à celui qui va toucher au tribunal militaire. après avoir detruit le RSP, notre principale structure de dissusion, d’espionage et de contre-espionage dans le grand bonheur de nos voisins, les traitres à la nation veulent maintenant que les dossiers judiciaires impliquant des secrets d’Etat soient confiés à des tribunaux ordinaires. jusqu’où ira la 5è colonne ? l’objectif final des conspirateurs est-il de renverser tous les fondements de mon pays ?
    pour rappel ce sont les velleités repetées de prise de mesure contre le RSP qui a permis le 16/9. cette fois-ci on a affaire à toute l’armée et ce n’est pas un entrainement terroriste à la guerrilla urbaine qui pourra faire quelque chose

    • Le 28 décembre 2016 à 15:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

      - Toi, tu dégages les lieux ! Quels secret que toi tu connais de notre armée ? Tout est révélé dans les cabarets sauf biensûr les détournements des grosses pointures de l’armée !

      C’est comme quand on a intégré les gardes réublicains au corps de la police nationale. Quand la police prépare une sortie pour vérifier les pièces d’identité et des engins, les gardes qu’on y a intégré vont dans les cabarets et disent à leurs intimes : ’’Ah ! Si tu sors damain, faut prend tes papiers dè ! Ah ! On ne sait pas là ! Je na rien dit dè !’’. Du coup le bruit se répend partout dans le village jusque dans les villages voisins. Et la police ne gagnait personne. Tous avaient leurs papiers sur eux et ceux n’en avaient pas ne sortaient pas simplement. Les policiers ont finit par comprendre que ce sont leurs collègues reversés chez eux qui vendaient les mèches et ils les ont écarté en douce dans l’organisation des sorties.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 décembre 2016 à 15:12, par jan jan En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    BC vous n’avez plus droit à la parole, c’est grâce à vous que le criminel de Diendiéré a placé son poulain de Zida Judas Voleur, à la tête du pays récupérant ainsi notre insurrection. Shut up.

  • Le 28 décembre 2016 à 16:00, par Ka En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    La constitution est une affaire du peuple : En Afrique tout ce qui mine son développement sont ses constitutions. Je rejoins à mon ami Körö Yamyélé pour dire que diminuer le pouvoir des militaires dans notre pays par un article de loi de notre constitution, est une bonne chose : La raison est que ces faiseurs de merdes dits des généraux de pacotille, dès qu’ils font un coup d’état à la maternelle, la première chose est d’aller à la télé et dire que la constitution est suspendu, pour pouvoir dicter leurs lois criminel. Nous sommes en démocratie et dans un état de droit : Les relations civils-militaires, doivent rester d’une forme démocratique avec une loi de notre constitution qui rentre dans ce contexte, et non laisser l’armée avec une loi qui la permette de faire de n’importe quoi. Cependant il reste largement à faire au Burkina pour la dichotomie entre « soumission » et « insoumission », « contestation » et « docilité » des militaires à l’égard du pouvoir civil, comme ce fut le cas du RSP ‘’’l’armée dans l’armée,’’’ qu’il faut prendre en compte dans la nouvelle constitution. Dans la constitution actuelle, aucun article de loi ne dit que des formes diversifiées qu’une unité comme l’ex-RSP peut prendre dans les différents régimes démocratiques et contemporains a faire ce qu’elle faisait sous les ordres du président et de son frère. Nous ne pouvons pas pointer du doigt à ces jeunes du balaie Citoyen, qui soulèvent un problème épineux qui concerne tout un peuple, surtout que le peuple n’a pas besoin de l’étranger pour voter des lois qui vont pour sa protection et le développement de son pays. Ce qui compte, c’est que chacun puisse s’exprimer par référendum son avis de ce qu’on le propose comme loi. Merci au Balai Citoyen pour cette analyse de réflexion.

  • Le 28 décembre 2016 à 22:36, par Sidonie En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Cette constitution ira simplement dans les poubelles de l’histoire, elle répond à rien par rapport aux problèmes du peuple dans son ensemble. C’est du déjà vu et entendu, ce n’est que de la façade.

  • Le 28 décembre 2016 à 22:49, par Sidonie En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Internaute 21, c’est regrettable mais vous n’avez pas une vue assez lointaine, ce que vous dite reste des analyses de cabaret où l’esprit critique reste lié à un état de lucidité au stade cabri ou au stade cochon.
    Replongez vous dans l’histoire politique de la haute volta au Burkina pour comprendre vos limites.
    Des intellectuels de votre rang il y n’a beaucoup au Faso. ; c’est en parti ce qui explique les difficultés de l’HOMME NOIR a s’approprier de son propre devenir.
    N’écrivez pas parce que vous êtes lettré, mais parce que vous êtes un homme de bon sens.

  • Le 29 décembre 2016 à 09:34, par Ka En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    ‘’’A’’’Sidonie : Merci de me lire : Qui que tu sois, pour écrire les pages idéologiques de l’armée Burkinabé, il fallait le vivre, et arpenter les couloirs de ses commandements. Ce que j’ai écrit c’est avec un état de cause, et de ce que j’ai vécu comme toi si tu vis au Burkina depuis son indépendance. Début 1896-97 pour la conquête de la Haute-Volta avec la mission Voulet Chamoine, personne ne pouvait parler de l’armée Burkinabé, ni des armées dans l’armée jusqu’à la création de la colonie de la Haute Volta en 1919, ou des regroupements des anciens combattants commencent à s’organiser auprès des civils pour une armée de protection. Beaucoup de choses ont changé depuis avec la notion ’’armée du peuple.’’ avec une association armée et civils qui a fonctionner sans encombre au début de l’indépendance par ce que l’armée n’était pas politisée et était très discipliné quand il fallait défendre la nation comme on le dit. Mais voilà Sidonie que tout se développe, y compris l’armée qui sait quels sont les avantages de celui qui a des armes face à un diplômé en science politique ? Tu connais très bien de quoi je parle, car malgré les soulèvements populaires qui ont chassé des présidents prédateurs de notre pays, l’armée a toujours su faire la différence à chaque fois, en mettant les politiques hors circuits avec leurs dictats. Malgré l’analphabétisme de nos généraux, d’autres de pacotille, l’armée après le président Maurice Yaméogo, a su mettre le peuple Burkinabé dans l’obscurantisme avec les armes jusqu’à la dernière insurrection qui allait encore être à son avantage, mais la jeunesse et tout un peuple a dit à cette armée, ‘’’que rien ne sera plus comme avant.’’’ Nous y voilà avec une alternance politique qui marche a pas d’escargot, mais surement arrivera à sa destination avec la jeunesse. Et l’armée oubliera la politique pour s’occuper réellement son rôle qui est de protéger le peuple et non le tuer. Je ne réponds pas aux critiques stériles, mais la tienne est intelligemment dite avec des argumentions solides, qui mérite mon autocritique. Il y a des internautes sur le Faso.net dont leurs critiques ne doivent pas être publiées, et le Webmaster le sait. J’ai vu que l’autre jour, les critiques stériles d’un haineux a été supprimés, et j’en suis de l’avis de C. Paré et son équipe. Pour te dire Sidonie, que la critique doit être constructive comme la tienne, que je réponds avec plaisir et du vécu, comme je le faisais avant l’insurrection, et bien lus dans le monde entier comme celles de mon ami Körö Yamyélé : Mais les critiques avec les spéculations hasardeuses sont destructives et servent la réaction, par leur caractère de désinformation. Encore une fois, merci de me lire.

  • Le 29 décembre 2016 à 10:29, par Ka En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Sidonie, pour revenir exactement de tes insultes stériles, je te comprends, car depuis l’année de la naissance de Lefaso.net et d’autres réseaux sociaux d’information du Burkina, tu ne lisais pas les critiques fondées de Kayouré ou Ka pour les intimes. J’ai appris à mes jeunes lecteurs le passé de gloire, ou douloureuse de la politique Burkinabé que tu peux retrouver mes critiques dans les historiques des réseaux sociaux. Pour voir plus loin que toi, je me suis placé du côté de la jeunesse pour une alternance politique apaisée, uniquement que la jeunesse au volant des affaires de l’état, qui sont vraiment l’avenir du Burkina du 21e siècle. Mes critiques pour rectifier les tirs des politiciens âgés et pour la retraite comme moi, étaient de permettre les jeunes assoiffés de l’alternance politique avec des idées solides comme nous l’étions dans les années 1980. Si tu ne me lis pas souvent, tu n’as aucun droit de m’accuser de ne pas voir l’avenir du Burkina dont mes enfants, mes neveux, des cadres chevronnés pour le développement du Burkina, sont assoiffés de remplacer ceux qui ont mon âge, et restent bornés dans des postes qu’ils ne méritent pas et commettent des bourdes a répétitions. C’est pourquoi, j’ai toujours dit à ces personnes que sans une politique juste, ou chacun est à sa place, une classe donnée ne pourra maintenir sa domination, et par conséquent ne sera pas en mesure d’accomplir sa tâche économique pour l’avancement du Burkina. Viens sur la toile sans tes gros mots de cabri, cochon, et nous pourrons apporter à la jeunesse, nos vécus, et comment le Burkina peut avancer sans les égoïstes qui occupent des postes qui ne sont pas à leurs tailles.

  • Le 29 décembre 2016 à 15:17, par Sage En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Je suis pour le travail de veille des OSC. Je désapprouve les propos du Monsieur qui revient sur l’histoire des parcelles alors que le débat a été fait et même condamnation du diffamateur a eu lieu ; s’il avait d’autres infos, pourquoi ne les a-t-il pas porter au Tribunal ? Il s’attaque également à Chérif Sy, sans apporter des éléments de preuve.

    Mais là où je ne suis pas le balai citoyen c’est de fonder son analyse sur une hypothèse "il aurait..." ; soit vous avez l’information, et là, enlever le Conditionnel et montrer que ce qui est entrain de se faire est inopportun ou mauvais et commencer à mener campagne pour un rejet du document, soit vous n’avez pas l’information, et là, ménager vos cordes vocales, vous pourriez en avoir besoin.
    Quant à la proposition tendant à faire l’économie de la tournée pour équiper l’Armée, je veux bien ; encore faut-il nous dire quel est le montant de cette économie et qu’on sache également si les déboires actuelles de l’Armée sont liés à un problème d’organisation, d’équipement, d’hommes, etc... Sans ce type de diagnostic préalable, on fait tout simplement du populisme ; c’est dans l’air du temps. Comme disait quelqu’un, depuis un moment, Tout le monde est devenu Expert en Sécurité au BF. Si c’est juste une affaire d’argent pour équiper l’Armée, je vous jure que beaucoup de gens seraient prêts à donner une partie de leur salaire et manger une fois jour.

  • Le 29 décembre 2016 à 16:29, par Ka En réponse à : Future Constitution : Les inquiétudes du Balai citoyen

    Le sage, si tu es le sage avant l’insurrection avec des critiques de bonne foi qui ont aidé nos jeunes et le peuple a mieux quémander l’alternance politique auprès de l’introverti, heureux de te lire. Pour les parcelles c’est une question que ceux mêmes ont soulevé le problème n’ont pas les pattes blanches. Mais pour les armes, les équipements de l’armée, je voudrai te poser une question : De 1998 à 2011, selon le journal jeune Afrique, ‘’le monde’’ et tant d’autres journaux d’enquêtes, le Burkina était parmi le premier acheteur d’armes au monde. Ou sont ces armes acheter par l’argent du contribuable ? Elles sont revendues par ceux mêmes qui étaient autour de Blaise Compaoré et son frère dont quelques-uns sont au volant des affaires de l’état de nos jours : Ministre et directeurs de cabinet du régime Blaise Compaoré doivent une explication au peuple : Ils doivent dire ou sont passé tous ces tonnes d’armes achetés par le Burkina pendant le régime sanguinaire que nous connaissons tous, avant de faire le tour du monde pour quémander quoi que ça pour notre armée, et je cautionne a 100% le balai Citoyen. Ma prochaine question sur le tweeter au président sera ou sont les milliers d’armes achetés par Blaise Compaoré pour protéger le peuple ?