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Décorations : 130 policiers reçoivent les reconnaissances de la Nation

LEFASO.NET | Par Jacques Théodore Balima
vendredi 16 décembre 2016.

 

La police salue les efforts de ses agents. Dans la matinée de ce jeudi 15 décembre 2016, 130 policiers ont été décorés à la médaille d’honneur et celle commémorative. Une manière de récompenser leurs sacrifices à la Nation. C’était en présence du Grand chancelier des Ordres burkinabè et du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.

Saluer l’effort déjà fourni et inviter les récipiendaires à mieux faire. Telle est la signification de la décoration décernée aux acteurs du public et du privé qui s’illustrent positivement dans leurs domaines d’activités. « La décoration est un rituel. Chaque année, il s’agit de récompenser des agents qui ont été méritants vis-à-vis des actes posés à l’endroit de la république. Ce qui vient d’être fait ce matin rentre dans ce cadre », a expliqué Simon Compaoré.

Au total 130 agents de la police nationale ont été honorés à travers ces médailles. 100 ont reçu la médaille d’honneur et 30, la médaille commémorative avec agrafe Soudan, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Mali, Haïti et République démocratique du Congo. « La médaille commémorative est décernée aux fonctionnaires de la police qui ont participé à des missions, souvent onusiennes, hors du Burkina », a expliqué un officiel.

Un officier de police malien parmi les récipiendaires

Dans les rangs des élus du jour se trouvait un officier malien. Amadou Fofana travaille à la Fondation Koffi Annan. Ce sont ses efforts au profit du Burkina qui ont été honorés. « Nous avons décoré l’officier malien pour dire que tous ceux qui travaillent au bien du Burkina pourront recevoir les reconnaissances de la Nation. Que tu sois Burkinabè ou non », a ajouté Simon Compaoré.

En compagnie du Grand chancelier des Ordres burkinabè, le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a remis les médailles aux récipiendaires pour saluer leurs efforts et les inviter à en faire plus. « Nous pensons que ces médailles qui ont été octroyées à des agents incitent non seulement ces agents à être plus performants dans leur mission de tous les jours, mais donnent l’envie à ceux-là qui n’ont pas été décorés de redoubler d’efforts pour que prochainement ce soit leur tour », a souhaité le patron de la sécurité intérieure.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2016 à 07:08, par Fernand En réponse à : Décorations : 130 policiers reçoivent les reconnaissances de la Nation

    Félicitation à la police et à l’ensemble des forces de défense et de sécurité. Après des moments de léthargie suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, les forces de sécurité font acte présentement d’une mobilisation et détermination dans leurs missions. C’est ainsi que par leur présence régulière aux feux tricolores, les citoyens de la ville de Ouagadougou sont en train de développer une culture du respect des feux tricolores. Cela contribue à réduire le taux des accidents de l’ordre de 50% selon des statistiques de services de santé de des sapeurs pompiers. Derrière ces hommes de sécurité, il y a un homme, le ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré dont le dynamisme et la perspicacité permettent de galvaniser les troupes pour le renforcement de la sécurité publique. Le climat de coopération qu’il a réussi à instaurer entre forces de sécurité et les civils acteurs des initiatives locales de sécurité (Koglwéogo,dozos) est à saluer et encourager. Il convient également de féliciter les Volontaires Adjoints de Sécurité(VADS) ; qui font figures de feux tricolores vivants par une régulation remarquable de la circulation en collaboration avec la police. Il faut capitaliser tous ces acquis par des moyens conséquents de soutien pour que la sécurité publique se renforce crescendo. Quant à la lutte contre le terrorisme, il faudrait équiper les forces armées d’armes adéquates et de longue portée. Car, les récentes attaques vers Djibo qui ont fait 12 soldats burkinabè morts, ont été perpétrées par des armes performantes contrairement aux moyens de combat dont disposent les forces armées du Burkina basées vers la frontière malienne. Il importe que les financements promis dans le cadre du PNDES puissent servir aussi pour renforcer les moyens de sécurité car, il y va de l’intérêt des Burkinabè et des investisseurs du PNDES. Alors, il convient que le Président du Faso, ministre de la défense ne lésine pas sur le coût de la protection nationale contre le terrorisme. Question. A quoi servent les forces françaises et américaines basées au Burkina et dans la zone sahélienne dans la lutte contre le terrorisme pendant que les attaques terroristes se mènent périodiquement dans la sous-région sans que des auteurs soient capturés ?