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Conférence de Paris : Le Burkina Faso signe trois conventions de partenariat

LEFASO.NET | Par Herman Frédéric Bassolé
mercredi 7 décembre 2016.

 

En marge de la Conférence des partenaires sur le financement du plan national de développement économique et social, débutée à Paris ce mercredi 7 décembre 2016, le Burkina Faso a signé trois conventions de partenariat respectivement avec le Grand-Duché de Luxembourg, la république française et l’Union européenne.

La première convention de partenariat avec le Grand-Duché de Luxembourg est relative au projet d’appui au développement des technologies de l’information et de la communication dont l’objectif global est d’améliorer la disponibilité, l’efficacité et l’accessibilité de l’offre de service de communication électronique. La subvention s’élève à 22,3 millions d’euros soit environ 14,6 milliards de francs CFA. Selon Mme le ministre de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), Hadizatou Coulibaly, ce projet est très attendu par l’administration car « il permettra la couverture satellitaire d’une bonne partie du territoire et de ce fait offrira une grande possibilité de connexion internet à haut débit en ville comme au niveau décentralisé ». A l’en croire, ce projet devrait permettre aussi la mise en œuvre de cyber stratégie sectorielle qui contribuera à porter le PNDES dans sa phase pratique. Hadizatou Coulibaly a enfin donné l’assurance que sa mise en œuvre ne devrait souffrir d’aucun retard.

Notons qu’après la mise en œuvre des programmes indicatifs de coopération (PIC) 1 et 2 entre les deux pays, un nouveau PIC dit de 3e génération a été lancé afin d’encadrer et de piloter les actions de coopération pour les cinq années à venir (2017-2021). Ce programme indicatif de coopération mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros soit 39 milliards de francs CFA et permettra, selon le MINEFID, de couvrir des domaines tels que la gestion durable des ressources naturelles, l’éducation, l’enseignement technique et la formation professionnelle et les technologies de l’information et de la communication. A l’en croire, c’est un programme qui vient à point nommé pour la mise en œuvre du PNDES.

Projet de développement durable de Ouagadougou

La deuxième signature de convention, elle, concerne la deuxième phase du projet de développement durable de la ville de Ouagadougou (PPDO), financé par l’Agence française de développement (AFD). Ce projet qui couvre la période 2017-2021, compte trois composantes. La composante « voirie et drainage », « mise en place de centres secondaires » et « renforcement des capacités institutionnelles des services municipaux ». Il vise à améliorer le désenclavement, l’assainissement pluvial des quartiers périphériques, le transport interurbain et la capacité de maîtrise d’ouvrages de la commune de Ouagadougou.

En compagnie du maire, Armand Béoindé, Madame le ministre de l’économie s’est félicité de la coopération « vivante, dynamique et fructueuse » entre le Burkina Faso et la France et les évaluations de la première phase en exécution du PPDO ont permis de « mettre en relief un totale satisfaction des populations bénéficiaires ». Elle a rassuré l’AFD que la partie burkinabè saura mettre un point d’honneur à la conduite efficace de ce projet.

Pour son directeur général, Rémy Rioux, l’AFD qui a fêté son 75 e anniversaire, hier mardi, est la plus vieille maison de développement du monde. Toutefois, elle ambitionne devenir la plus jeune, la plus dynamique et la plus innovante. A ce titre, l’Agence compte se mobiliser « au maximum » pour soutenir le PNDES que la France financera à plus de 460 millions d’euros.

800 millions d’euros de l’UE

La dernière convention a été signée avec l’Union européenne. D’un coût total de 112 milliards de francs CFA, elle permettra de financer le projet de bonne gouvernance et de développement et le programme d’appui à la politique sectorielle Eau et Assainissement. Notons que la contribution de l’Union européenne au financement du PNDES s’élève à 800 millions d’euros soit près de 525 milliards de F CFA.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2016 à 08:30, par Afrique Consciente En réponse à : Conférence de Paris : Le Burkina Faso signe trois conventions de partenariat

    Une fois de plus je denonce toute cette PROSTITUTION , cette manière de vendre pas trop cher le continent à travers ces politiques malsaines de PROSTITUER les générations futures.
    Nous n’avons aucun besoin d’obtenir de moyens financiers de nos PIRES ennemis.
    Il convient donc d’arreter, de cesser ces viles attitudes des faux gouvernants que nous avons à la tête de nos pays.
    Ils ne sont que vils et fidèles servants locaux de l’impérialisme qui n’ont aucun soucis, aucune préoccupation pour le devenir du continent, des peuples africains. Il nous revient alors de prendre la mesure de cette situation et de s’en defaire.
    Le continent ne doit plus être laissé aux mains de servants locaux. Il est grand temps de se liberer.

  • Le 8 décembre 2016 à 09:41, par G. Carrara En réponse à : Conférence de Paris : Le Burkina Faso signe trois conventions de partenariat

    Des petites précisions sur le dernier paragraphe, sur l’UE, merci :
    En effet L’Union européenne compte appuyer le PNDES avec un soutien de 800 millions d’euros (525 Mrds de FCFA). Il faut savoir que toutes les contributions de l’UE SONT DES DONS et pas des prêts.
    Le Commissaire Mimica a signé, non pas une, comme dit dans l’article, mais trois conventions de financement, dont deux appuis budgétaires, pour un montant total de 205 millions d’euros (plus de 134 milliards de FCFA et pas 112 Mrds).
    La première convention de financement, d’un montant de 136 millions d’euros (89.2 Mrds de FCFA), est un contrat de bonne gouvernance et développement qui doit consolider l’Etat de droit et la gouvernance, et augmenter les capacités budgétaires du gouvernement entre 2017 et 2020. Cet appui permettra d’accompagner la mise en oeuvre du Plan National pour le Développement économique et social et de renforcer le dialogue avec le gouvernement sur le cadre macroéconomique et les finances publiques, la démographie, la protection sociale, l’état civil, l’indépendance et le fonctionnement de la justice, la lutte contre la corruption, la mobilisation des ressources internes et l’efficacité de la dépense publique.
    La deuxième convention de financement, portant sur un montant de 54 millions d’euros (35.4 Mrds de FCFA), vise à faciliter l’accès de la population à l’eau potable et l’amélioration du service d’assainissement des eaux usées.
    La troisième convention de financement, d’une enveloppe de 15 millions d’euros (9.84 Mrds de FCFA), appui la bonne des finances publiques. Il s’agit de soutenir la convergence vers les normes régionales et le renforcement du système statistique national et des prévisions macroéconomiques.
    Merci

  • Le 8 décembre 2016 à 11:24, par RSS En réponse à : Conférence de Paris : Le Burkina Faso signe trois conventions de partenariat

    Qui va rembourser l’argent que ces délinquants sont entrain de vouloir prendre avec les PTF ?. Ouvrez les yeux chers Burkinabè, en attendant on parle de promesses, prions très sincèrement Dieu pour ça reste à ce stade. Ce régime n’est pas digne de prendre de tels engagements au du peuple. C’est des générations entières qu’ils veulent sacrifier.
    MOBILISONS NOUS POUR ARRETER CA.