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8e Conférence internationale AFRICOMM 2016 : Les TIC comme alternative solide pour le développement des universités

mardi 6 décembre 2016.

 

Le laboratoire de Mathématiques et d’informatique (LAMI) de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO organise la 8e conférence internationale AFRICOMM 2016 à Ouagadougou. Une conférence qui se tient les 06 et 07 décembre 2016 et réunit les chercheurs de l’Afrique de l’ouest, et abordera plusieurs problématiques dont les questions liées aux tendances, aux récentes avancées dans la recherche, aux progrès, aux innovations et aux expériences dans le domaine des TIC.

Consacrée aux infrastructures et aux services numériques des pays en développement, la 8e conférence internationale AFRICOMM 2106 permettra de converger vers des initiatives porteuses de solutions dans le domaine des TIC. Cette conférence réunit des chercheurs internationaux, des étudiants, des agents publics, des décideurs et des praticiens des TIC pour discuter des tendances et des récentes avancées dans la recherche. Elle prendra également en compte des progrès en matière d’innovation et des expériences sur le terrain. C’est en cela que monsieur Michel Filiga SAWADOGO, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a souligné que cette conférence d’AFRICOMM permettra de trouver des solutions aux problèmes liés au domaine des TIC. Il a ajouté que les TIC pourront aider à résoudre le problème d’effectifs à l’Université. Il n’a pas manqué de rappeler la décision du gouvernement de subventionner les prix des ordinateurs des étudiants. Il en va de même pour la création d’une université virtuelle accessible dans les treize régions dans lesquelles les étudiants suivront les cours sans se déplacer.

Par ailleurs, cette conférence offre aux chercheurs une opportunité de présenter leurs travaux liés audit domaine. C’est ce que confirme le professeur Oumarou Sié, président du comité d’organisation : « Cette conférence est un espace pour tous ceux qui participent aux technologies de l’information et de la communication pour qu’ils puissent voir ensemble quels sont les problèmes liés à ce domaine, essayer de les résoudre et qu’est-ce qu’il faut apporter comme solution ». Pour celui-ci, les attentes de cette conférence consisteront à dégager des sujets pertinents concernant le domaine des technologies, partager les expériences entre les chercheurs qui ont comme souci le développement de ces technologies dans les pays en développement.

Cette conférence est une 1re pour le Burkina Faso et la 2e en Afrique.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2016 à 00:34, par zoundweogo En réponse à : 8e Conférence internationale AFRICOMM 2016 : Les TIC comme alternative solide pour le développement des universités

    c’est bien les conférences, mais est-ce que le MESRSI a une politique et une vision claire en matière de développement des TIC dans nos universités et instituts. En tout cas pour le moment on en voit pas vraiment la portée de ses initiatives en ce sens. Quand bien même le gouvernement subventionnera les prix des ordinateurs pour permettre leurs acquisitions par tous les étudiants, tant que le wifi et la connexion internet ne seront pas de qualité dans les universités, les résultats attendus ne seront que mitigés. Pour ce qui est de l’université virtuelle c’est pour quand au juste ?

  • Le 8 décembre 2016 à 07:38, par YT En réponse à : 8e Conférence internationale AFRICOMM 2016 : Les TIC comme alternative solide pour le développement des universités

    Beaucoup de choses à rectifier. Dans le titre même déjà il ne s’agit pas de problèmes des universités seulement à resoudre par les TIC, il s’agit de l’intégration des TIC dans tous les domaines dans des contextes des pays en développement (rareté de ressources : faible bande passante, etc).
    Ceux qui y ont présentés des articles ne viennent pas de l’Afrique de l’Ouest seulement mais aussi de la France, du Canada, de la Tunisie, du Mozambique, de l’Afrique du sud, de la Zambie, etc.
    Le journaliste qui a couvert l’avènement devrait interviewer un spécialiste et organisateur de la conférence au lieu d’interviewer les politiques.