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Education nationale : Le ministre Jean Martin Coulibaly et les proviseurs du Burkina échangent sur les préoccupations de l’heure

mardi 29 novembre 2016.

 

Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, a rencontré, le 29 novembre 2016, les coordinations régionales des proviseurs des lycées et collèges du Burkina. Occasion pour le premier responsable du département de féliciter les chefs d’établissements, échanger sur leurs préoccupations et explorer ensemble des solutions aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Au menu des échanges, il y avait également la question de l’organigramme du ministère, le statut du chef d’établissement et l’organisation d’activités autour des questions de civisme et de citoyenneté.

Cette rencontre entre les proviseurs et leur ministre de tutelle se tient deux mois après la rentrée scolaire. Qu’à cela ne tienne, les deux parties ont échangé sur les préoccupations liées à cette rentrée et les solutions envisagées de part et d’autre afin que l’année scolaire se poursuive sereinement. Mais, avant de passer au vif du sujet, le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly a tenu à féliciter les chefs d’établissement pour le travail abattu et les défis relevés au quotidien malgré les conditions de travail souvent difficiles. Par ailleurs, il les a exhortés à persévérer et à s’engager davantage pour une éducation de qualité.« La question de l’éducation est capitale, il s’agit de l’avenir de nos enfants, de l’avenir de notre pays et, malgré les difficultés, nous ne pouvons pas abdiquer à traiter cette question avec la plus grande importance », a-t-il précisé.

C’est pourquoi le ministre Coulibaly et ses collaborateurs disent travailler pour que la sérénité soit de mise. Et cela passe par l’information sur les activités et actions prévues ou en cours. Ainsi, les chefs d’établissement ont été informés de la relecture en cours de l’organigramme du ministère « pour apaiser tous les acteurs » et leur dire que toutes les actions du ministère s’inscrivent dans une dynamique d’ensemble.

Du statut de chef d’établissement

Le second point abordé est relative aux mesures prises pour faire avancer le projet de relecture du décret portant statut du chef d’établissement. « C’est une grande préoccupation à notre niveau et nous sommes contents de savoir que le premier responsable du département prend ça au sérieux », a confié Boureima Traoré, proviseur du Lycée Philippe Zinda Kaboré, porte-parole des chefs d’établissements du Burkina.

Autre préoccupation qui perturbe le sommeil des chefs d’établissement, c’est l’acquisition de la matière d’œuvre pour les travaux pratiques dans les établissements d’enseignement technique. « Des mesures ont été prises pour augmenter les frais dédiés à l’acquisition de la matière d’œuvre et à la révision de la procédure d’acquisition où nous souhaitons que ce soit les établissements eux-mêmes, notamment les proviseurs qui soient désormais responsables de cette acquisition », a informé le ministre Coulibaly. Une annonce saluée par les chefs d’établissements et qui devrait résoudre définitivement les problèmes de rupture des matières d’œuvre maintes fois dénoncés par les élèves.

Le renforcement des infrastructures dans les établissements a également été annoncé. « Si vous travaillez et vous ne savez pas quelle est la ligne directrice, c’est difficile. Mais, avec ces informations que nous avons reçues, nous pourrons aller à la base et essayer de nous organiser pour être plus efficaces », a souligné Boureima Traoré, le porte-parole des chefs d’établissements.

En plus de l’examen des points sus-cités, le ministre Coulibaly a souhaité, dans le cadre de la semaine nationale du civisme qui se tient actuellement, que les établissements mènent un certain nombre d’activités pour répondre aux préoccupations liées au civisme et à la citoyenneté, au profit des élèves. « Nous avons examiné ensemble ces différents points et encouragé les responsables de nos établissements à aller de l’avant, à innover, à parfois chercher les solutions en dehors de l’administration », a conclu Jean Martin Coulibaly. Message bien reçu, à entendre le porte-parole des chefs d’établissements du Burkina.

Moussa Diallo
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