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Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

Entretien réalisé par l’agence de presse DIGICOM
mercredi 16 novembre 2016.

 

Apanage de l’Etat avant la libéralisation du secteur économique, le secteur de l’immobilier au Burkina Faso se développe de plus en plus avec l’arrivée en son sein des promoteurs immobiliers aguerris qui rivalisent d’ingéniosité, d’urbanité et aussi d’agiotagepour offrir des toits décents aux burkinabé. Parmi ces gothas de la sphère immobilière burkinabé, il y a la Société de construction et de gestion immobilière (SOCOGIB).

Rachetée par la société Aliz-Immobilier(AZIMMO) par décret pris en conseil des ministres en 2001, la SOCOGIB a réalisé de nos jours, plus de 4 000 logements réalisés au profit des populations et également au bénéfice du secteur commercial. Elle compte en son sein, plus d’une cinquantaine d’employés et d’une centaine de temporaire. Comme dans la vie de toute société de sa taille, la SOCOGIB traverse des hauts et des bas, notamment depuis la chute de l’ancien régime.

Pas plus de quelques semaines, cette Société se retrouve incriminée dans le Rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) sur le foncier, présenté il y a quelques semaines à l’Assemblée nationale. Le Rapport stigmatise les conditions d’acquisition et d’attribution des terrains par la doyenne de l’immobilier privé au Burkina dans certaines zonesde Ouagadougou. Des griefs qui pèsent sur l’entreprise immobilière suscitant la suspicion au sein des burkinabé qui voudraient davantage comprendre sur la SOCOGIB.

-  Comment se porte la SOGICOB en dépit de ces soubresauts ?
-  Comment les promoteurs de cette société apprécient-ils le rapport de la CEP ?
-  Quelles sont les perspectives de la SOCOGIB à long ou à court terme ? Autant de sujets que l’agence de presse Digital Communication(DIGICOM) a abordés dans cet entretien qu’a bien voulu lui accordé Eugène ZAGRE, Directeur général de la SOCOGIB.

Digital communication : Pouvez-vous davantage nous présenter la société dont vous êtes le premier responsable ?

Eugene Zangré, Directeur général(DG) de la SOCOGIB. La Société de construction et de gestion immobilière (SOCOGIB) est une société anonyme. C’est une personne morale de droit privé qui intervient dans le domaine de l’immobilier et du foncier. En ce qui concerne le domaine de l’immobilier, la société acquiert donc des terrains avec l’Etat, qu’il aménage, les mets en valeur pour ensuite réaliser des logements de tous types, à savoir des logements de haut standing aux logements sociaux.

De même dans le domaine du foncier, la SOCOGIB acquiert toujours les terres avec l’Etat qu’elle aménage pour ensuite les revendre à ceux qui en demandent. Alors, à ce titre je peux vous dire que nous construisons des logements de type F2, F3, F4 et même F5.Notre souci majeur est donc de permettre à chaque Burkinabè, quelque soit son revenu, d’accéder à la propriété foncière et d’acquérir des logements en fonction de son revenu. Nous souhaitons que toute personne puisse se doter d’un terrain et le mettre en valeur comme elle le souhaite en fonction de sa capacité financière.

Vous faites partie des grands promoteurs immobiliers du Burkina du Faso. Monsieur Eugène ZAGRE, comment devient-on promoteur immobilier ?

L’immobilier relève du domaine des affaires. Savez-vous, on peut devenir homme d’affaire par plusieurs voies et moyens. Je crois qu’il faut tout d’abord commencer parse conformer à la réglementation, notamment à la loi qui porte sur la règlementation de la promotion immobilière. Il faut être capable de créer une société qui dispose au minimum d’un capital de 50 million de FCFA. Au-delà de cela, compte tenu du domaine dans lequel on évolue, il faut se convaincre que c’est un travail qui est hautement social. Oui, je dis bien hautement social parce qu’il faut permettre à tout Burkinabè d’accéder à la propriété foncière.

Par conséquent il faut avoir le flair car c’est du business et il est important de savoir que l’on intervient dans un domaine qui est très délicat. Aussi étant donné que c’est du business, il faut se convaincre que c’est un secteur porteur. On ne se lance pas ainsi dans un business comme on le veut. On s’y lance tout en espérant non seulement avoir un bénéfice mais aussi assurer un service public. Cela suppose qu’il faut avoir une certaine hauteur de vue qui permet d’entrevoir les difficultés de la clientèle cible. Pour ainsi dire que si vous produisez des logements qui ne sont pas accessibles, en termes de résultats, vous risquez de ne rien pouvoir vendre. Il faut permettre aussi aux plus faibles, aux plus petits d’avoir accès aux logements décents. C’est la combinaison de tous ses facteurs qui permettent de devenir promoteur immobilier. Par contre, si on n’est pas capable de remplir toutes ces conditions, on ne peut en aucun cas devenir promoteur immobilier.

Comment se porte alors la société SOCOGIB ?

Ecoutez…. Je vais être clair et franc. Avec les évènements passés de 2014 et les conditions de l’économie à l’heure actuelle, je ne peux pas vous assurer que la SOCOGIB se porte bien. Nous espérons tout simplement, à travers la relance de l’économie qui, très certainement interviendra bientôt, pouvoir redresser la barque et la conduire à bon port. Vous vous souvenez parfaitement que nous avons été saccagés en 2014, et qu’à la suite d’une déclaration sur la place publique, il a été ressorti que la SOCCOGIB aurait été vendue à un franc symbolique.

Ce qui a entrainé immédiatement la fermeture de nos portes, et ce pour une durée de 3 semaines. Ce sont là des éléments qui ne militent pas en notre faveur. Je fais de l’économie de la récente actualité sur le plan foncier qui est une initiative de l’Assemblée nationale dont vous avez évoqué dans l’introduction. A ce propos, il y’a la suspicion et tous ces éléments font que nous disons que la SOCOGIB ne se porte pas bien. Mais elle n’est pas moribonde. Heureusement d’ailleurs.

Vous l’avez lustré, l’actualité est dominée ces derniers temps par le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion du foncier au Burkina Faso. Comment appréciez-vous ce rapport ?

La commission d’enquête parlementaire a abattue un travail colossal. Il faut les en féliciter. Le travail en lui-même doit être apprécié à sa juste valeur. A côté de cela il faut comprendre et félicité les initiateurs qui sont certainement désignés par la population. Ce qui totalement légitime leur action qui tient lieu d’en savoir un peu plus sur la gestion du patrimoine foncier de l’Etat. Par conséquent, je tire mon chapeau à la commission, et je réitère mes félicitations aux initiateurs. Néanmoins il sied de lever quelques zones d’ombre sur ce rapport. Il y’a eu une rencontre avec les membres du premier rang de la commission d’enquête parlementaire et l’ensemble des opérateurs immobiliers.

Lors de ladite rencontre, un des leurs a souligné que le travail en tant que tel est bien mais qu’il faut comprendre que c’est une œuvre humaine qui ne relève pas de la perfection. Si vous me demandez mon appréciation, je dirais que le rapport en tant que tel est bien, mais quand même il comporte un certain nombre d’éléments qui ne sont pas favorables à la SOCOGIB. Je ne conteste pas le rapport, j’estime tout simplement qu’un certain nombre de choses gagneraient à être revues pour éviter que certaines erreurssoient publiées. Dans le rapport, il a été dit des choses qui ne sont pas totalement exactes. Je prendrais par exemple cette histoire de 80 000 parcelles attribuées à la SOCOGIB. Quatre vingt mille (80 000) parcelles à une seule société ? Je me demande si cela est faisable. Ce n’est pas possible. Ceci étant, j’insiste à dire que le travail en lui-même a été très bien élaboré.

Cependant s’il avait eu au préalable une rencontre individuelle avant la publication dudit rapport, certainement beaucoup choses auraient été corrigées afin d’éviter la publication de fausses informations qui sont de nature à semer le trouble dans l’esprit de notre clientèle ou de nos partenaires sur le plan national et international. La rapidité avec à laquelle les informations circulent de nos jours, il faut faire attention aux informations divulguées parce qu’elles peuvent se propager à la moindre minute dans le monde entier. Quand nous sommes dans un pays qui est à la recherche de financement pour son développement, certaines informations gagneraient à être traitées avec beaucoup d’attention, surtout quand il s’agit des informations qui ne sont pas avérées.

S’il se trouve que c’est le contraire, il faut savoir les traiterde tel sorte que le linge sale se lave en famille. Mais de manière à les balancer ainsi, je ne sais pas quel impact il pourrait y avoir. Mais je peux vous assurer que le jour de la rencontre entre les membres de la commission d’enquête parlementaires et l’ensemble des opérateurs économiques certains éléments ont été relevé.

Il y a cette histoire controversée de la société que vous avez effleurée un peu plus haut, à savoir que la SOCOGIB a été rachetée à un franc symbolique…
(…Silence et profond soupire….). Ecoutez ceux qui ont dit cela n’ont pas approfondi la recherche. Initialement la SOCOGIB était une société d’économie mixte avec l’Etat comme actionnaire majoritaire. L’Etat détenait 80% du capital. Et comme le Burkina Faso s’est engagé dans le Programme d’ajustement structurel (PAS), la promotion immobilière n’était plus du ressort de l’Etat. Du coup il fallait que l’Etat se retire du capital de la société. C’est ce qu’on appelle couramment la privatisation. Par contre si l’Etat se retire on ne laisser pas du vide.

La part contributive de l’Etat dans le capital de la société a été mise en vente. Tout cela est vérifiable au niveau de la commission de privatisation.Par deux fois ils ont lancé un appel d’offre à l’international qui s’est révélé infructueux. C’est ainsi qu’au troisième appel d’offre, AZIMMO s’est porté acquéreur. Avec toutes les charges confondues à savoir la valeur des actions, les différents frais, on était à plus de 2 milliard de FCFA. Comment peut-on aller réduire 2 milliards de FCFA à un franc symbolique. Voyez-vous nous étions dans un contexte politique donné, évidemment et comme on le dit couramment, lorsqu’ on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. Sinon c’est totalement impensable qu’une société d’une telle valeur puisse être vendue à un franc symbolique. Je ne sais rien du tout de l’objectif qui était visé en son temps, ce que je sais c’est que cela s’est avéré faux. Raison pour laquelle nous sommes toujours là.

Justement….. On parle des cas de lotissements réalisés par la SOCOGIB, dans des conditions, que je cite « peu orthodoxes » à savoir :
 Changement de destinations de terrains sans autorisation
 Occupations illégales de terrains
 Absence de titre foncier
 60 000 parcelles dégagées à Yagma et 20 000 à Nioko II oudes 500 parcelles auraient été gracieusement offertes à l’ex maire Pascal OUEDRAOGO par le DG de la SOCOGIB. Qu’en est-il exactement ?

Changement de destinations de terrains sans autorisation
Des conditions « peu orthodoxes » ! Qu’est-ce que cela signifie ? Ils (NDLR : la commission d’enquête parlementaire) n’ont pas donné des précisions. Mais je sais que nous nous sommes toujours référés à notre autorité de tutelle pour tout projet de construction. Et même avant la privatisation, il a toujours été ainsi. La SOCOGIB adresse au ministre de l’habitat une demande de terrain pour son programme immobilier. Et le ministre donne son accord si possible, détermine la superficie et la localité. Par la suite avec la communalisation on suivait toujours la même procédure.

La société adresse une demande au ministre de l’habitat qui marque son accord dans la mesure du possible et nous réfère à l’autorité locale à savoir le maire. On s’accorde avec les maires, on fixe les conditions pour ensuite entamer les études. Une fois les études réalisées on fait passer le dossier en Commission provinciale d’aménagement du territoire. C’est donc après cette adoption que le projet devient ainsi exécutable. A l’issue de cela vient le désintéressement du payement des taxes que nous avons toujours respecté. On nous fait savoir que ce sont des conditions « peu orthodoxes ». Peut-être qu’à l’avenir on aura l’occasion qu’ils disent en quoi consiste l’orthodoxie en la matière.

La commission d’enquête parlementaire à parler d’un terrain de l’ordre de 67 000 mètre carré à Ouaga 2000 dont la destination aurait été changée….

C’est dommage parce que si nous avions eu l’occasion d’échanger avec la commission avant la publication, on leur aurait donné l’information. Ce terrain existe bel et bien mais sa destination n’a jamais été changée. C’est un morcellement qui date bien avant la privatisation de la société. On l’a effectivement morcelé, aménagé et procéder à l’irrigation en électricité et en eau courante. Comment peut-on donc aller changer la destination d’un tel terrain sans autorisation au préalable ? Cela veut dire que nous avons dégagé un certain nombre de parcelles, des espaces publiques et des voies.

C’est impossible de changer un terrain de ce genre. Je peux vous assurer qu’il en rien du tout. Le terrain existé bel et bien. En ce jour, nous pouvons même aller vérifier s’il agit effectivement de ce même terrain de 67 000 mètre carré. Pas même un mètre carré n’a été changé. Une des choses qui a été dite sur la SOCOGIB et qui n’est pas exacte. Il aurait tout simplement fallu une communication entre la commission et nous pour que cette équivoque soit levée.

Des occupations illégales de terrains de terrain…

Par rapport à cette question d’occupations illégales de terrains, je ne sais vraiment pas en quoi consiste une occupation illégale.Vous ne pensez quand même pas que la SOCOGIB peut se lever d’elle-même, occuper un terrain sans autorisation, l’aménager et le mettre en valeur. Ce n’est pas possible. Comme je vous l’ai dit tantôt, il y’a une procédure à suivre. Apparemment on semble nous opposer les dispositions de la loi de 2008 qui porte sur la règlementation de la proportion immobilière. Qu’à cela ne tienne il faut noter que l’acquisition de ces terrains est antérieure à la loi à moins qu’on ne veille faire retour à gérer une loi. Ce qui m’étonnerait bien. Par conséquent il faudrait que cet aspect du problème soit élucidé pour que nous puissions voir en quoi nous avons fait une occupation illégale et en tirer les conséquences.

Absence de titre foncier…

Premier élément à préciser. Ce n’est pas nous qui délivrons le titre foncier mais l’Etat qui par son ministère compétent le délivre. Deuxièmement lors de la rencontre du 28 octobre dernier, la plupart des opérateurs de l’immobilier qui ont intervenu, ont fait comprendre qu’ils ont payé pour l’obtention de ce titre. Et qu’après un an d’attente ils n’ont pas toujours obtenu leur titre foncier. Un d’entre eux a révélé qu’il a attendu 18 mois sans gain de cause. En ce qui nous concerne, au niveau de notre site à Yagma, sur une notification de près de 1 milliard de FCFA, nous avons payé les 2/3 et jusqu’aujourd’hui nous n’avons pas eu de suite. Par conséquent la faute n’est pas imputable à l’opérateur économique mais à l’Etat lui-même. J’ai cru comprendre que la commission elle-même s’en est rendu compte et à demander à l’Etat de faire diligence. Ce n’est pas notre faute. Si l’Etat vous notifie et que vous ne payez pas, là vous êtes en faute. Il n’y a jamais eu de notification. On ne peut pas nous indexer pour cela. Si on l’avait fait effectivement on pouvait nous incriminer.
Malheureusement cela n’as pas été fait

60 000 parcelles dégagées à Yagma et 20000 à Nioko II où des 500 parcelles auraient été gracieusement offertes à l’ex maire Pascal Tiga OUEDRAOGO par le DG de la SOCOGIB. Qu’en est-il exactement ?

En réalité, ils se sont basés sur une lettre que nous avons adressée au gouvernement, tenant lieu d’offre technique de service si vous le voulez. Je puisse vous assurez que même aujourd’hui nous sommes bien équipés, du point de vue matériel que de ressources humaines pour réaliser à la chaine des logements de haut standing. Nous avons fait comprendre au gouvernement que nous sommes à mesure de réaliser 60 000 logements. On a la capacité de le faire. Je peux vous dire que nous avons réalisé des villas test et des écoles à Ouagadougou et nous avons demandé à certains membres de l’ancien gouvernement à venir observer de visu nos réalisations. Nous nous sommes inspirés des écoles que l’Etat à l’habitude de réaliser.

Nous avons construit une école en un mois avec toutes les garanties nécessaires respectant les règles de l’art. On a considéré cela comme si nous avons eu des terrains pour réaliser 60 000 logements. Ce n’est pas possible. Ce qui nous été accordé à Yagma ne vaut même pas le tiers ni le quart de la superficie dont on parle. Si on associe les parcelles de Yagma et de Nioko 2 on se retrouve avec 18 000 parcelles. On affirme que nous avons pris des terrains pour réaliser 60 000 parcelles. J’ai la certitude que si on considère l’ensemble des deux lotissements et on soustrait la part qui revient à la SOCOGIB, on va s’en rendre compte que nous n’avons même pas 8 000 parcelles. Voilà qu’on nous attribue 60 000 logements. Qu’il en soit ainsi. Si on gagne la possibilité de faire 60 000 parcelles nous pouvons réaliser 60 000 logements.

A vous entendre les 60 000 parcelles dégagées à Yagma, 20 000 à NiokoII et les 500 parcelles offertes à l’ex maire Pascal OUEDRAOGO, n’en est rien du tout ?

Il faut qu’on évite de faire la confusion entre les opérations de lotissement qui relèvent du public et celles qui relèvent du privé. Ce qui relève du privé est vraiment privé et vis-versa. Ce qui incombe l’obligation du privé est de s’acquitter des droits et des taxes et c’est vrai que dans le cas de ses opérations une partie est reversée pour la population. A propos de ce qui nous revient, nous sommes libres de le générer comme nous le voulons. Pour revenir à cette affaire de 500 parcelles qui auraient été données gracieusement à monsieur Ouedraogo Tiga Pascal. Je me demander comment cela a pu se faire. Est-ce par acte de donation, de vente ou par contrat de vente ? Je n’en sais rien.

Je sais tout simplement que quand nous reversons les terrains à la mairie, c’est premièrement pour les autochtones, deuxièmement pour les résidents et troisièmement pour les exploitants terrestres et les propriétaires champêtres. C’est aussi pour les omissions. Vous savez que lorsqu’on fait un recensement tout le monde n’est pas présent. Ce n’est pas pour autant que les absents n’auront pas droit aux parcelles. Il est toujours nécessaire de garder une partie et c’est en cela que réside l’aspect spécifique. Le maire nous a fait part des besoins spécifiques de son arrondissement, qui étaient en toute sincérité, au-delà des 500 parcelles. Sa préoccupation principale était la double attribution qu’il en en avait en quantité, choses que l’on ne peut pas évitersans parler des litiges. C’est dans ce cadre que la SOCOGIB a reversé un certain nombre de parcelles à la mairie pour régler les problèmes qui lui étaient spécifiques.

Notre contribution à la mairie pour régler les litiges qui lui sont propres et qui ne sont forcément dans le cahier de recensement mais que l’on peut toujours vérifier. Maintenant si on considérer cela comme un don personnel, je dirais que chacun est libre de l’analyser comme il le souhaite. Personnellement Zagré Eugène que je suis, n’a jamais donné même un demi-mètre carré à OuedraogoTiga Pascal en n’importe quelle qualité que ce soit. D’ailleurs un de vos collaborateurs a publié la même correspondance je ne sais par quel moyen il a eu cette correspondance administrative. Mais comme c’est un journal d’investigation, je suppose que le journal a mené ses propres enquêtes pour avoir accès à ces informations. Cette lettre est, on ne peut plus claire. Dans cette lettre, il n’est pas dit que des terrains ont été attribués à l’ex maire OuedraogoTiga Pascal mais que des parcelles ont été reversées pour régler des problèmes spécifiques de la mairie.

Alors…. des projets de retrait de ces parcelles dites irrégulièrement acquises sont envisagés par l’Etat. Quel est votre réaction ?

J’ai cru comprendre qu’il s’agit d’une recommandation. Néanmoins ce que j’ai à dire, l’Etat est une puissance publique par excellence et devant cette puissance, aucune personne morale ou physique ne peut tenir. Heureusement nous sommes dans un Etat de droit et nous espérons qu’en la matière la sagesse va prévaloir de même que la règle de droit


Monsieur le Directeur général, quelles sont les perspectives à court ou à long terme de la SOCOGIB ?

Si on s’entient à notre objectif, qui est de réaliser des logements de tout standing et des parcelles assainies, notre désir est de pouvoir apporter notre pierre à l’édification du Burkina Faso pour pouvoir accompagner le gouvernement dans son programme de construction de logements. Nous voulons réaliser de meilleurs résultats mais il faut le dire nous sommes dans un domaine ou ne peut pas travailler gratuit. Nous sommes un opérateur économique et nous désirons contribuer à l’édification de ce pays. En termes de perspectives si toutes les conditions sont réunies nous envisageons atteindre de bons résultats parce que nous sommes la doyenne des promoteurs immobiliers au Burkina Faso.

En rappel, la SOCOGIB a été créé dans les années 1962. Nous avons une bonne expérience, et en ce qui concerne nos réalisations,en toute modestie nous pouvons être comptés parmi les plus grands. Nous avons la technique pour produire des logements en un temps record pourvue qu’on nous donne l’opportunité de le prouver. Nous souhaitons qu’ils créent des conditions de sérénité pour nous faciliter le travail et je suis sûrqu’après cela nous saurons être plus utiles à cette société.

Cependant, nous avons lu dans certains journaux de la place où on dit que les promoteurs de la société SOCOGIB entreprennent sa liquidation….?

(Rires..). La preuve nous sommes toujours là. Tout d’abord ce n’est pas de cette façon que l’on procède à la liquidation d’une société de la taille de la SOCOGIB. Pour ainsi vous dire que tous les services de notre société fonctionnent normalement malgré les conditions peu évidentes et vous aurez l’occasion d’en constater. Nous ne sommes pas une société à liquider. Il n’y a pas d’administrateur provisoire au sein de la SOCOGIB ni de service liquidateur.

Notre entretien tire vers sa fin, quels sont les aspects sur lesquels vous voudriez revenir ?

Selon moi tout a été dit. Cependant j’estime que si une autre rencontre comme celle que nous avons tenue le 28 octobre dernier, avait été tenue avant la publication du rapport, j’ai la ferme certitude que le rapport n’allait pas faire cas de toutes ses accusions. Beaucoup de choses auraient été évitées. Et si la commission avait pris la peine de rencontrer individuellement chaque société immobilière et leur fais cas des reproches, elles allaient à leurs tour donner des explications pour éviter des malentendus. Maintenant que le vin est tiré il faut le boire. Ceci étant, le rapport est déposé au niveau du gouvernement. Par conséquent nous sommes disposés à donner plus d’informations pour éviter les malentendus si le gouvernement le veut bien.

Quel est votre mot de la fin ?

Je voudrais vous remercier pour cette initiative que vous avez eue en venant vers nous pour en savoir plus sur la société. Il y’a certaines choses qui ont été dites sur la SOCOGIB, qui ne sont pas tout à fait exactes, telles les rumeurs sur la liquidation de la société, sa vente à un franc symbolique. Nous n’avons pas voulu nous précipiter pour une quelconque justification comme si nous avions quelque chose à nous reprocher. Nous voudrions tout simplement rassurer la clientèle, nos partenaires et l’Etat. La SOCOGIB existe toujours et nous sommes disposés à mettre nos connaissances techniques ainsi que nos compétences à la disposition de l’Etat pour un meilleur développement de l’économie et l’édification de la Nation.

Entretien réalisé par l’agence de presse DIGICOM

Légende
1- Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage »
2- Eugène Zagré : « Nous ne sommes pas une société à liquider »



Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2016 à 10:53, par TANGA En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Vous êtes BEL ET BIEN UNE SOCIETE A LIQUIDER !!!
    Vous avez fait la force à des pauvres !
    Prenons l’exemple de ce chef de famille qui a vu sa pauvre maison balayée par des grosses machine le jour même où il faisait le baptême de son enfant. S’était à Samand-naab wéogo.
    Ne prenez pas les gens pour des imbéciles.
    A propos de cette zone de Samand-naab wéogo, n’eut été les conseils des sages, VOTRE ALIZETE GANDO allait passé des moments durs ; c’est quand les plaignants parlaient que les protecteurs prenaient les avances, mais à l’époque, le silence était de mise et mot d’ordre était donné. Ignorants que vous étiez tous. Demandez à votre Alizeta et elle vous dira que aux questions : Qui lui a donné ces terrains, elle avait pointé sur la mairie pis titubé. Il était question que l’on aille prendre le maire (SIMON à l’époque) pour qu’il vienne témoigné devant le Moogho naaba. Mais comme les vieux ont bien dit, ’’vous savez que si vous faites ça avec cette femme, Blaise et son Frère peuvent vous faire tous...’’ alors le silence est resté. S’était un ensemble de jeunes qui en avait marre des agissements de votre dulcinée dans leurs propriétés. Rien a été fait alors ni meme les contacts n’ont plus été pris.
    Si vous persistez à nier que vous n’avez rien fait de mal, c’est comme persister à agresser les personnes dépouillée. Alors, nous vous faisons savoir que LE MAL LE PLUS CONTAGIEUX EST L’AGRESSIVITE.
    A bon entendeur.
    Y en a marre !

    Web Master Laisses passer stp

  • Le 16 novembre 2016 à 11:03, par jan jan En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    La Socogib est à nationaliser et retrocéder à l’Etat point barre. Ce DG de Alizeta est toujours là-bas ?? Il avait été dégommé de la CEGECI. Je pense qu’il a des liens avec Rocco pour qu’il soit toujours là-bas tranquille. Qu’est ce que le gouvernement attend pour y faire le ménage ??

  • Le 16 novembre 2016 à 11:58, par BALTAZAR En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Le français est approximatif si bien qu’il n’est pas aisé de bien comprendre.Mais d’emblée,je note que les propriétaires immobiliers n’ont pas été approchés individuellement dans le cadre de l’enquête et cela est vraiment une insuffisance de la CEP pour une enquête de cette envergure.Aussi,il me semble que la CEP avait connaissance que les 500 parcelles attribuées à Pascal l’étaient à la mairie pour résoudre des questions spécifiques.Pour finir,il y a cette histoire d’antériorité de la loi sur les aménagements des terrains qui date de 2008 alors que les terrains en cause ont été acquis avant cette date.Mon sentiment c’est que les parcelles litigieuses n’excéderont pas 20 000 et là encore..........Les avocats ont des batailles en perspectives à livrer

  • Le 16 novembre 2016 à 12:00, par bourzang- biiga En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    BJR MR LE JOURNALISTE QUI A INTERVIEWE MR EUGENE ZAGRE. PARLANT DES PARCELLES DE YAGMA ET DE NIOKO2, ZAGRE N’A PAS REPONDU A LA QUESTION DE SAVOIR SI L’EX- MAIRE A RECU 500 PARCELLES OU PAS. C’EST VRAI QUE C’EST L’ETAT QUI DONNE LES AUTORISATIONS, MAIS TOUT LE MONDE SAIT COMMENT ELLES SONT OFFERTES A LA PROPRIETAIRE D’AZIMMO. LA COMMISSION N’EST PAS AUSSI BORNEE POUR ECRIRE DU FAUX VERIFIABLE.

  • Le 16 novembre 2016 à 12:35, par sida En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    merci monsieur le journaliste d avoir poussé ce monsieur a parler des 500 parcelles de pascal ouedraogo car il n en voulait pas parler au depuis .Nous saurions ou sont rentrées ses parcelles .

  • Le 16 novembre 2016 à 12:35, par Joseph En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Je pense que la SOCOGIB gagnerait toujours à mieux communiquer avec le public moi je suis un grand client de cette société et je n arrivais pas à dormir à cause de cette affaire mais avec cette interview du DG Zangré je peux être un peu tranquille. La SOCOGIB a intérêt à faire une large diffusion de cet entretien et si l’Etat a d’autres preuves qu’il les apporte pour permettre la tranquillité au public et surtout à la clientèle de cette société. Je conseil la responsabilité à nos dirigeants actuels car ce n’ est pas de cette manière qu’on s’acharne sur ses ennemis. A bon entendeur salut.

  • Le 16 novembre 2016 à 13:18, par DAO En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    j’ai lu avec grand interêt les declarations du DG de la SOCOGIB. si tout ce qu’il a dit est vrai, et je n’ai pas de raison d’en douter puisque cela est vérifiable, que pensez alors du rapport de la commission parlementaire ?
    une question vient forcément à l’esprit : que fait-on pour les burkinabè qui ont acquis des parcelles en toute bonne foi ? l’Etat ne saurait se contenter de dire que cela ne le regarde pas ! l’Etat a la devoir de proteger ses citoyens contre des abus de ce genre. Or l’Etat tout en sachant que SOCOGIB était dans l’erreur n’a rien fait pour proteger ses citoyens dont la bonne foi est évidente ! l’Etat aurait donc été laxiste voir defaillant ! l’Etat serait donc complice d’abus de confiance, d’escroquerie et autres infractions. Les tords seraient partagés !! n’oublions pas l’Etat est une continuté !! je ne parle ni du regime ; ni du pouvoir ; ni de parti politique mais de l’Etat qui peut être attaqué à tout moment car l’Etat est une continuté
    cela est d’autant plus inquitétant que nombre de burkinabè de l’extérieur préfèrent souvent passer par les sociétés immobilières pour investir chez eux au pays que par des parents qui ont tôt fait de detourner les sous envoyés
    j’ose esprérer que le bon sens tout simplement prévaudra dans cette affaire car il n’est pas question de perdre des années d’économie aussi facilement

  • Le 16 novembre 2016 à 15:20, par Juste En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Mr ZAGRE n’a pas précisé si les 2 milliards ont été reversés au Trésor Public et si la société détient des quittances de reversememnt. si le Trésor n’a rien reçu de cette privatisation, alors on peut considérer que la SOCOGIB a été vendue à 1 franc symbolique. on sait qu’à son temps, qui pouvait aller recouvrer des taxes chez Gando ? l’Etat doit retirer nos terrains et notre argent. AZIMMO et SOCOGIB doivent disparaître.

  • Le 16 novembre 2016 à 15:33, par Sage En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Pour la privatisation de la Socogib et son acquisition au franc symbolique, je ne pense pas que vous, simple DG, devez répondre à la question ; je vous conseille de ne pas vous engager sur un sujet qui vous dépasse, à moins que vous ne soyez en meme temps actionnaire.
    A un moment donne, je crois qu’il a été question d’une sous-evaluation de la Socogib, ce qui aurait permis au nouvel acquéreur, de vendre juste quelques biens de la société pour payer le prix de la transaction. Dans le fond, c’est cette information qu’il faut clarifier (confirmer ou infirmer) si vous tenez à répondre à la question.

  • Le 16 novembre 2016 à 15:40, par Brigitte. En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Je dis merci au DG pour ces informations . Félicitations à la SOCOGIB pour le travail abattu car construire une maison au BF n’est pas facile. Il faut que le burkinabé laisse la jalousie. Car comme on le dit vulgairement, y’a rien dans jalousie , rien. Laissez la SOCOGIB et ses propriétaires tranquille.

  • Le 16 novembre 2016 à 16:30, par le muet En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Si la Socogib a ete privatiser a 2 millairds de FCFA, son DG peut-il nous donner la valeur de la seule ecole de l’amitié qui est a la zone du bois et qui faisait partie du patrimoine de la socité au moment de la privatisation ?

    Peut-il aussi parler des autres actifs de la socité au moment de la privatisation ? Peut-il eclairer les burkinabe sur le mode d’evaluation qui a conduit a la valorisation de la socité a 2 milliards. C’est seulement des elements concrets du genre qu’il faut fournir, pas generalité, des faits et des chiffres pour les etayer....

    Je crois que quand on dit que la Socogib a ete vendu a un franc symbolique, c’est une image pour dire qu’elle a ete donner en deça de sa valeur reelle.

  • Le 16 novembre 2016 à 16:41, par camarade En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Mr le DG, je ne suis pas du tout satisfait de tes réponses. L’ex-maire Pascal vendait les basinko comme des arachides. Le lotissement à basinko a été fait sans cimetière, les réserves ont été attribuées à des individus. Je dis ça parce que vous niez tout le rapport de l’enquête. Comment il arrive à vendre ces terrains ?

  • Le 16 novembre 2016 à 17:04, par Yeral Dicko En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Es-t il vrai que l’état a racheter l’IBAM à la Socogib quant on sait que c’est l’état qui a construit IBAM avant que la gando nationale en fasse de la Sogocib sa propriété ?

  • Le 16 novembre 2016 à 17:21, par agacé En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Moi, j’ai suivi l’interview à la TNB. Je suis sidéré par les tissus de mensonges développés par monsieur ZAGRE. Ici, je relève seulement 3 :
    1) il déclarait qu’à Yagma, la socogib n’a même pas 18000 parcelles. Mensonges. Moi je détiens une lettre officielle de la socogib qui fait ressortir qu’à Yagma, elle a dégagé sur 1006 ha 64000 parcelles et a rétrocédé 4000 à la mairie de Signoghin. En faisant la soustraction, il lui reste 60000 parcelles.
    2) il regrette le fait de n’avoir pas été contacté individuellement. Faux. Et lui, et son avocat ont été entendus. Ils n’ont pas pu réfuter les allegations de la commission parlementaire.
    3) il soutient que la socogib a toujours respecte la procedure. Faux, car pour ce qui concerne Yagma, la demande a ete formulee sur un papier volant, sans le projet. Vu l’irregularite, l’autorite de l’epoque a prefere autorise la mairie a lotir et non a la socogib. Aucune convention ni aucune retrocession n’a ete menee entre la mairie et la socogib. Du coup, c’est de maniere abusive que la socogib s’est accaparee de nos terres. Tous ces faits sont verifiables et je defie la socogib de produire un seul document l’autorisant a possede Yagma. Le gouvernement aura interet a appliquer les conclusions de l’enquete parlementaire car nous avons deja perdu des camarades suite a la defense de nos interets a Yagma.

    • Le 17 novembre 2016 à 12:05, par ignorant En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

      Agacé dit : ... elle a dégagé sur 1006 ha 64000 parcelles ... Ce que je veux comprendre : Est-ce à dire que sur chaque ha, la socogib peut dégager au moins 63 parcelles ! ce qui signifie que chaque parcelle est d’environs 150 m2, de quoi y construire une maisonette de 20 tôles et c’est fini. Haaaba ! Belle mère toi aussi !

    • Le 17 novembre 2016 à 17:47, par zwwa En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

      Le mieux c’est d’aller compter les parcelles.... parce ue j’ai comme l’impression que beaucoup de gens parlent de ce qu’ils ne savent pas. Il faut faire atttention a ce que l’on dit les parcelles sont labas a Yagma il faut aller les compter pour savor si ce qu’il di est vrai ou faux.... Quand on ve regler un problemes on l’analyse de facon detachee et on tire les consequences nos comissions d’enquetes font du travail baclee mais je ne les en veux pas c’est ceux qui les ont nommee que j’accuse on ne dira pas a un eleve de CM de resoudre une equation differrentielle.... Mettre les bonnes personne aux bonnes places nosu donnera bien plsu d resultat que ce qui se fait presentement.

  • Le 16 novembre 2016 à 21:13, par KOBINABA En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Avec tout le respect que j ai pour le Directeur je constate que Socogib a eu plus que des faveurs.La socogib avait comme patrimoine que je connais ;l Ibam qui a ete vendu a l etat a a peu pres 800 millions.L ecole de l Amitie est la,Les villa grand standing Zone du bois a peu pres 50 qui etaient vendues autour de 45 millions l unite.Le siege de la Socogig qui se trouve au centre ville a peu pres 2000m2.Sans compter tout l espace et les parcelles a la Zone du bois.Et j en oublie.

  • Le 16 novembre 2016 à 21:47, par mongo En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    je suis vraiment bouleversé par ce que je viens de lire et la seule question que je me pose est combien coûte une parcelle ou une maison à socogib pour que son fameux DG dise que leur souci est de permettre à tout burkinabé QUElQUE SOIT SON NIVEAU AIT ACCES A UNE PARCELLE OU A UNE MAISON.

  • Le 16 novembre 2016 à 23:14, par WALAY En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    La vérité est que Alizeta GANDO a acheté la SOCOGIB à moins de 800 millions à crédit et ensuite a enlevé une petite partie de ce patrimoine qu’elle a vendu cach à la CNSS ; Cherchez la rapport de l’inspection, il y tout dedans. Je ne peux vous dire non plus si le prix d’achat a été régler ensuite. WALAY

  • Le 17 novembre 2016 à 04:30, par war En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    J’ai tjrs dit que l’enquete parlementaire est une enquete contre les adversaires politiques et non une enquete objective large et pour rendre justice au peuple.C’est une enquete qui va faire mal a l’investissement en donnant de fausses informations non verifiees.On ne retirera aucune parcelle sans sanction prealable des commissions d’attribution et maires des ex toukguilis concernes.Le gouvernement doit eviter de tomber dans ce gros piege parce que la justice donnera raison aux operateurs et aux beneficiaires de parcelles qui sont dans leurs droits.C’est l’etat qui a failli et non les promoteurs et autres beneficiaires de parcelles. Et tous ceux qui ont achete de bonne foi leur parcelle ? Yagma a ete correct et si l’etat retire les 18000 parcelles,bonjour les gros dedommagements.Les 500 parcelles ont ete distribuees aux populations locales par la commission dirigee par le maire pascal.Je note qu’aucun maire n’a encore reagit pour leur defense.Il semble qu’ils reunissent les elements pour demonter l’enquete cep.Bonjour la problable desillusion populaire sur des declarations farfelues et/ou faiblement verifiees.

  • Le 17 novembre 2016 à 07:48, par Thién En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    M. le Dg on sait comment vous avez été débauché de CEGECI !
    Vous avez joué et vous avez perdu ! C’est cela la vie !
    On ne peut convaincre personne dans ce pays que la Socogib a été privatisée dans les règles de l’art au profit de cette dame ! Vous même vous le savez et vous avez une conscience qui doit vous parler. Arrêtez donc de défendre le diable et l’indéfendable ! On sait que le caillou profite de l’huile du haricot sinon vous serez reparti plus tôt au Trésor d’où vous avez été nommé à la CEGECI que vous avez fini par concurrencer grâce à la puissance de la fameuse belle mère avide d’argent.

  • Le 17 novembre 2016 à 08:05, par zas En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Tout ça c’est des blablas. Tous nous savons comment Alizeta Gando a spolié des pauvres gens dans ce pays ; et ce sont les mêmes pratiques qui ont prévalues au sein de SOCOGIB quand elle a pris les commandes. Comment une personne de la moralité de Alizeta Gando pouvait-elle se comporter avec tout le pouvoir qu’elle avait dans ce pays ?

  • Le 17 novembre 2016 à 08:41, par pp En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Dieu vient toujours au secours des pauvres, car Il aime la vérité. Nous qui sommes à yagma avec nos familles, lors des recensements vous nous avez collé non résidents dans votre registre. Moi, particulièrement j’ai construit une maison de 22 tôles mais vous avez noté 14. Je voudrais demander à ce gouvernement de nous aider à résoudre ce problème.

  • Le 17 novembre 2016 à 10:18, par KOBINABA En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Avec tout le respect que j ai pour le Directeur je constate que Socogib a eu plus que des faveurs.La socogib avait comme patrimoine que je connais ;l Ibam qui a ete vendu a l etat a a peu pres 800 millions.L ecole de l Amitie est la,Les villa grand standing Zone du bois a peu pres 50 qui etaient vendues autour de 45 millions l unite.Le siege de la Socogig qui se trouve au centre ville a peu pres 2000m2.Sans compter tout l espace et les parcelles a la Zone du bois.Et j en oublie.

  • Le 17 novembre 2016 à 10:57, par SAWADOGO En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    « il faut pas prend les gens de yagma comme les iduo vous nous à resengé depuis qand ya des gens qui construis des villas es que ces des resident il faut que le gouverment anul tous et retire les parcelles pour les pauvre »

  • Le 17 novembre 2016 à 11:45, par Insight to the bone En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    Allo-Allo !

    Prière m’indiquer où je peux avoir une maison pour acheter à crédit à Ouagadougou. Je précise que j’ai un salaire de 1.6 millons par mois. Merci d’avance. Annonce très très sérieuse.

  • Le 17 novembre 2016 à 12:37, par le vigile En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    monsieur le DG de Socogib, vous dites que votre societe se porte bien. cela n’est pas surprenant vu tout ce que la commission d’enquete reproche a votre entreprise ! vous confirmer ainsi les soupcons de la commission, qui dit que vous avez fait des acquisitions a vil prix. les 2 derniers exercices budgetaires ont ete eprouvants pour les entreprises burkinabe, mais vous vous portez bien et tres bien d’ailleurs. ce qui est une bonne chose par ces temps de vaches maigres....

    le peuple note que vous avez des reserves extraodinaires qui vous permettent de tres bien vous portez malgre la crise qui secoue le pays depuis l’insurrection.

    Tout est dit et bravo a la commission d’enquette pour avoir mis le doigt sur ce point. que les investigations se porsuivent pour edifier d’avantage l’opinion et vous blanchir eventuellement..........

    que dieu protege le juste et les faibles

    Amen

  • Le 17 novembre 2016 à 15:57, par prophete007 En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    ce gars a vendu tous les espaces vert de la cité an 2 ou il habitait, il etait a la cegeci... les parcelles au peuple !!!!

  • Le 18 novembre 2016 à 09:01, par warba En réponse à : Affaire SOCOGIB : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », Eugène Zagré, DG de la SOCOGIB

    La socogib est une societe privee qui acquiert des terrains avec l’etat pour les amenager partiellement ou totalement et les vendre in situ.C’est en fait un investisseur national dans un domaine ou l’etat a echoue.Ce sont les representants de l’etat qui ont faute et non les promoteurs ou les beneficiaires si fait que la justice ne pourra pas ordonner le retrait des parcelles comme recommandee par l’AN.Par contre la justice devra mettre en examen les maires et commissions d’attribution concernes qui ont mal fait leur travail en attendant de faire le proces de la 4eme republique du regime compaore de 1991 a 2014. Sur 1hectare soit 10 000m2 on peut degager en tenant compte des voies entre 18 parcelles et 25 parcelles de 400m2 a 260m2 .Aussi,pour1006 ha on peut avoir au maximum entre 18 000 parcelles et 25 000 parcelles.Les declarations du DG SOCOGIB sont donc plausibles et vrais car ce n’est pas possible d’avoir 60 000 parcelles de 300 m2 ou 260m2 sur un terrain brut de 1006ha.La CEP a oublie de tenir compte des voies de 12m de large dans ses differentes estimations.On ne peut pas lotir sans degager des routes qui occupent 40% du terrain.Renseignez vous.Si on ne prend garde ce rapport va fracturer encore plus le peuple alors que les principaux anciens toukguileurs ne sont meme pas inquietes,c’est le peuple d’acheteurs honnetes de parcelles qui va casquer.Avocats de tout pays a vos marques car le combat va bientot commencer.