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Syndicat de la Police nationale : Une assemblée générale pour commencer

LEFASO.NET | Aïssata Laure G. Sidibé
dimanche 6 novembre 2016.

 

Toujours en quête de meilleures conditions de vie et de travail afin d’assurer pleinement la sécurité des populations, l’Union police nationale (UNAPOL) a ouvert sa première assemblée générale, à Ouagadougou. les 5 et 6 novembre 2016, ils étaient environ quarante personnes à prendre part aux travaux d’une Assemblée générale dont l’objectif principal était de procéder à l’amendement et la validation de leur plate-forme minimale d’urgence. La rencontre a été présidée par le secrétaire général, le Commissaire Wakilou Senou.

Cette assemblée générale qui regroupe les différents délégués régionaux de police, a toujours mis au cœur de ses préoccupations l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des policiers de tout corps. Ainsi, l’Union police nationale (UNAPOL) veut répondre à l’impératif d’ « élaborer une plate-forme minimale afin de demander aux autorités de soulager un tant soit peu les souffrances qu’endure le policier en toute dignité et sans jamais broncher ».

Cette première assemblée générale est donc selon le secrétaire général de l’UNAPOL, le commissaire Wakilou Senou, « un cadre pour parfaire et porter des modifications s’il y a lieu de notre plate-forme minimale que nous ambitionnons très prochainement soumettre au ministre de l’administration du territoire, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré ».

A l’entendre, l’heure est grave pour la police nationale et les policiers. Car, explique-t-il, la vie du policier n’a jamais été aussi exposée sans qu’aucune solution concrète ne soit apportée. « Combien sont nos camarades tombés sous les balles assassines des terroristes sans qu’aucun renforcement des moyens humains, matériels et financiers ne soit envisagé ? Et que dire des veuves et des orphelins abandonnés à leur triste sort ? » Se questionne le secrétaire général du syndicat.

Un peu plus loin évoquant le principe d’égalité entre forces de défense et de sécurité, il dit ne pas comprendre que dans ces mêmes zones dites rouges, certaines forces bénéficient d’indemnités compensatrices pour leur déplacement tandis qu’eux n’en bénéficient guère.

En dépit de cela, le syndicat de la police nationale ne se décourage point. Mieux, il est animé par un sentiment d’espoir. « Depuis la création du syndicat, le MATDSI s’est toujours présenté en homme du dialogue », a reconnu le secrétaire général du syndicat. C’est la raison pour laquelle, il espère une prise en compte et la satisfaction de l’ensemble des points de leur plate-forme qui au demeurant n’est qu’une « plate-forme minimale d’urgence destinée à sauver la situation actuelle ». Egalement, pour lui, la présence de ses camarades en ces lieux témoigne de la prise de conscience que personne ne viendra lutter pour eux. Avant de clore donc ses propos, le commissaire a formulé le souhait qu’au sortir de ces travaux, l’ensemble des policiers de tout corps et où qu’ils se trouvent se sentiront pris en compte par les résultats.

Aïssata Laure G. Sidibé
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