Retour au format normal
lefaso.net

Projet de Gestion Durable des Terres : Pour une meilleure orientation des actions futures

LEFASO.NET | Par Romuald Dofini
dimanche 6 novembre 2016.

 

L’Institute for Advanced Sustainability Studies (IASS), en partenariat avec le Groupe de Recherche et d’Action sur le Foncier (GRAF) a organisé un atelier en faveur des acteurs institutionnels, les 2 et 3 novembre 2016 à Bobo-Dioulasso. Placé sous le thème « Expériences en Gestion Durable des Terres au Burkina Faso : quelles leçons tirer pour les orientations futures ? », cet atelier avait pour objectif global, de partager les résultats des études des expériences en Gestion Durable des Terres (GDT) avec les acteurs dans leur diversité.

Le Burkina Faso connait une dégradation continue de ses ressources naturelles en général et des sols en particulier depuis de nombreuses décennies. La situation est de plus en plus préoccupante, notamment pour les petits agriculteurs familiaux dont la subsistance dépend exclusivement de la terre. Pour faire face à cette dégradation des sols, des pratiques et technologies de Gestion Durable des Terres (GDT) sont promues à travers des politiques et stratégies diverses mises en œuvre par des projets et programmes nationaux, régionaux et locaux depuis les grandes sècheresses des années 70.

Malgré les efforts considérables déployés par l’Etat et ses partenaires, l’adoption des technologies du GDT par les agriculteurs reste encore globalement faible et très variée selon les régions.

Cependant, pour surmonter ces écueils, en 2015, le GIZ (Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit) a mis en place un programme de réhabilitation des sols dans 4 pays africains dont le Burkina Faso où sa composante nationale dénommée projet Protection et réhabilitation des Sols pour améliorer la sécurité alimentaire (ProSol) est mise en œuvre dans la province du Tuy et du Houet. Ce programme fait partie d’une initiative spéciale globale du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement appelée « un monde sans faim ».

L’IASS coopère avec la GIZ dans ce programme ProSol par des processus de recherche transdisciplinaire. Leur but est d’identifier et de développer en commun des moyens pour contourner les facteurs contraignants une gestion plus durable des terres, impliquant toutes les parties prenantes, des agriculteurs jusqu’au législateurs.
Pour ce faire, IASS, en partenariat avec le GRAF a entrepris une étude de base sur les expériences des projets de recherche et développement ayant mis en œuvre des mesures de GDT dans les deux provinces d’intervention du ProSol. Les résultats de cette capitalisation et du projet global dans lequel elle s’inscrit, visent principalement à augmenter l’efficacité de la coopération allemande au développement.

C’est pour partager les résultats de cette étude de base, les enrichir que l’IASS et ses partenaires ont tenu à organiser deux ateliers, l’un, les 26 et 27 octobre et l’autre les 02 et 03 novembre à Bobo-Dioulasso.

En partant des résultats de cette étude de base, les ateliers ont pour but de permettre aux acteurs dans leur diversité, de prendre du recul pour tirer les leçons des actions passées de mise en œuvre de la GDT au Burkina Faso et de tirer les conclusions appropriées pour une meilleure orientation des actions futures de GDT.

Romuald Dofini
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 6 novembre 2016 à 11:08, par ngoonga En réponse à : Projet de Gestion Durable des Terres : Pour une meilleure orientation des actions futures

    L’une des leçons à tirer est qu’il faut prendre en compte la question de la sécurisation des exploitations et des exploitants. Le savoir et le savoir faire participent également à travers une approche systémique et/ou paysage

  • Le 7 novembre 2016 à 09:35, par Afrique Consciente En réponse à : Projet de Gestion Durable des Terres : Pour une meilleure orientation des actions futures

    Ne vous leurrez pas et ne cherchez point à leurrer les gens avec vos gros mots de français ; Sachez une chose au sujet de la TERRE : en TERRE africaine, la TERRE EST SACREE, ELLE NE SE VEND PAS ELLE NE SE LEGUE A LA POSTERITE. Si vous pensez que la question fonciere peut se resoudre en occultant cette realité, si vous pensez vous mettre en concubinage avec d’autres forces extérieures pour spollier les populations africaines de TOUT JE DIS BIEN TOUT ce que DIEU leur a donner de plus chere, vous vous meprenez.
    Pour la terre de ses ANCETRES il n’est pas un seul individu qui ne soit pas prêt a verser son sang.
    Donc a bon entendeur COMPREZ BIEN, car ici , nous voulons pas de lois venues d’ailleurs pour nous rendre des esclaves sur nos propres terres ; des ouvriers agricoles et que sais-je encore.
    Revenez les pieds sur terre.

  • Le 7 novembre 2016 à 10:15, par Afrique Consciente En réponse à : Projet de Gestion Durable des Terres : Pour une meilleure orientation des actions futures

    Ne vous leurrez pas et ne cherchez point à leurrer les gens avec vos gros mots de français ; Sachez une chose au sujet de la TERRE : en TERRE africaine, la TERRE EST SACREE, ELLE NE SE VEND PAS. ELLE SE LEGUE A LA POSTERITE. Si vous pensez que la question fonciere peut se resoudre en occultant cette realité, si vous pensez vous mettre en concubinage avec d’autres forces extérieures pour spollier les populations africaines de TOUT JE DIS BIEN TOUT ce que DIEU leur a donner de plus chere, vous vous meprenez.
    Pour la terre de ses ANCETRES il n’est pas un seul individu qui ne soit pas prêt a verser son sang.
    Donc a bon entendeur COMPREZ BIEN, car ici , nous voulons pas de lois venues d’ailleurs pour nous rendre des esclaves sur nos propres terres ; des ouvriers agricoles et que sais-je encore.
    Revenez les pieds sur terre.