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Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo et Ouaga II : Des enseignants-chercheurs et hospitalo-universitaires promus du CAMES, session 2015, reçoivent leurs toges

LEFASO.NET | Par Aïssata Laure G. Sidibé
vendredi 4 novembre 2016.

 

L’université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo et Ouaga II ont organisé conjointement, une cérémonie de remise officielle de toges aux enseignants chercheurs et hospitalo-universitaire promus du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) de la session 2015. C’était le 3 octobre 2016 à Ouagadougou sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Filiga Michel Sawadogo. Elle s’est déroulée en présence des membres des communautés des deux universités, autorités coutumières et religieuses et de plusieurs autres invités.

L’université Ouaga I Joseph Ki-Zerbo et Ouaga II sont résolument engagées à accorder une place de choix à la reconnaissance du mérite de leurs enseignants chercheurs et hospitalo-universitaires. C’est à ce titre, qu’elles ont célébré leurs lauréates et lauréats issus de la 37e session des Comités consultatifs interafricains et des concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). C’était dans la matinée du 3 novembre 2016 dans l’amphi D Libyen de l’Université de Ouaga I Joseph Ki-Zerbo.

En effet, l’université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo a réalisé un taux global de succès de 94,54% soit 52 inscrits sur 55 candidats présentés, avec une répartition par grade qui se présente comme suit : 30 Maîtres-assistants, 12 maitres de conférences et 10 professeurs titulaires. Quant à l’université Ouaga II, sur trois dossiers présentés, elle a réalisé un taux de succès de 100% dont deux maîtres assistants et un maître de conférences. Pour ce qui est des lauréats aux concours d’agrégations, l’Université Ouaga II a enregistré l’inscription de deux Maîtres de conférences agrégés.

Le président de l’Université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, a au nom des deux universités, rendu un vibrant hommage aux récipiendaires pour les résultats satisfaits réalisés et souhaité de belles perspectives dans leurs carrières respectives. Egalement, au regard de ces résultats scientifiques souvent obtenus dans des conditions de travail assez dures, il n’a pas manqué de lancer un cri de cœur à l’endroit de leur ministre de tutelle, le Pr Filiga Sawadogo. « Nous venons frapper à votre porte et solliciter davantage d’appuis pour nos laboratoires, l’acquisition de réactifs et équipements afin de favoriser une recherche plus poussée et un meilleur encadrement académique dans nos universités », a-t-il dit.

Du reste, au-delà de la reconnaissance des mérités des enseignants, ce rendez-vous de l’excellence se veut aussi un cadre d’introspection et de projection dans l’avenir. « Notre souhait est que les universités sœurs nationales, régionales et même internationales puissent en bénéficier car la globalisation commence par la mutualisation de nos ressources, mais dans le respect des programmes dans nos universités et des textes en vigueur », a exprimé Pr Ouaro.

Dans cette dynamique, le ministre Filiga Michel Sawadogo a interpellé les enseignants-chercheurs sur leurs responsabilités à garantir à la jeunesse burkinabè, un enseignement de qualité et une normalité du calendrier universitaire.

Conscients que leur succès et la reconnaissance dont ils sont gratifiés aujourd’hui impliquent de nouvelles charges, le représentant des promus, Dominique Kabré a convié ses collègues à assumer les obligations et tâches attachées au nouveau grade qui sont, entre autres, la réalisation diligente des cours, le suivi régulier des travaux des étudiants. A cela s’ajoute la persévérance dans la voie de l’excellence, du travail bien fait. Pour y parvenir, l’accompagnement des autorités et les deux institutions sont à encourager. De même, le Maître de conférence souhaite que « les actes de nomination aux différents grades soient diligemment pris et les conséquences soient rapidement tirées afin que les promus ressentent concrètement le passage au grade supérieur ».

La cérémonie a été une occasion pour le Professeur Jacques Simporé de rappeler la déontologie et l’éthique du métier d’enseignant-chercheur et d’enseignant-hospitalo-universitaire aux promus.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Propos d’un récipiendaire
Albert Ouédraogo, Professeur titulaire

Le grade de professeur titulaire est un achèvement d’une carrière mais ça ne veut pas dire pour autant que les recherches ne continuent pas. Nous pensons que cette promotion nous la devons aussi bien à nos maîtres qu’à tous ceux avec lesquels nous avons travaillé y compris les étudiants, les informateurs dans les villages. Car, nous sommes désormais spécialistes à la littérature orale africaine et nous allons mettre cette reconnaissance au service de la communauté à commencer par les étudiants, les jeunes chercheurs que nous devrons encadrer afin qu’ils puissent avoir le grade aussi de professeur un jour. Il nous faut aussi à travers les conférences, les études, mettre notre expertise au service de la nation.



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