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Assemblée nationale : Zoom sur les organes dirigeants de la 7e législature

mardi 11 octobre 2016.

 

La 7e législature du parlement burkinabè, c’est 127 députés, cinq groupes parlementaires, six commissions générales, huit secrétaires parlementaires, deux questeurs, six juges parlementaires et leurs suppléants. Installés le 30 décembre 2015, les élus nationaux ont voté, à leur tour, Salifou Diallo, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) comme président du parlement pour la durée de la présente mandature. Pour l’élection des vice-présidents, c’est le consensus qui a prévalu. Ainsi, quatre des cinq groupes parlementaires sont représentés dans cette instance. Dans le choix des secrétaires parlementaires, ainsi que des juges parlementaires, des présidents, vice-présidents et rapporteurs de commissions générales, le « partage » a été fait dans le consensus.

Pour une des rares fois, le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale burkinabè échappe au parti au pouvoir. Après le président du parlement, il faut aller au niveau des 4e et 5e vice-présidents pour retrouver des députés membres du Mouvement du peuple pour le progrès. Bénéwendé Stanislas SANKARAdu groupe parlementaire Burkindlim (mouvance présidentielle) hérite du poste de 1er vice-président, celui de 2e vice-président échoit à Lona Charles OUATTARA de l’Union du progrès pour le changement (opposition). Juliette BONKOUNGOU/ YAMEOGO du Congrès pour la démocratie et le progrès (opposition)est 3e vice-présidente. Ousséni TAMBOURA et Salamata KONATE complètent la liste.

Le poste stratégique de premier questeur revient à André ZOMBRE du MPP, celui de 2e questeur est occupé par Désiré TRAORE du groupe parlementaire Burkindlim, précisément de L’UNIR/PS.

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Vos commentaires

  • Le 12 octobre 2016 à 10:31, par Le Vigilant ! En réponse à : Assemblée nationale : Zoom sur les organes dirigeants de la 7e législature

    Le poste de premier Vice President de l’assemblée n’a pas échappé au parti au pouvoir c’est le fruit du marchandage pour soustraire certains des dossiers Sankara ET Dabo. L’histoire jugera tout ce beau monde. Le kourkouri nèèdo est bon pourvu que ça dépasse la gorge.

  • Le 12 octobre 2016 à 10:57, par T. Ousmane En réponse à : Assemblée nationale : Zoom sur les organes dirigeants de la 7e législature

    Bonjour cher(e)s honorables. J’espère qu’à la fin de votre mandant vous allez répondre positivement à mes questions du sont du reste celles de la majorité de vos électeurs.
    - Est-ce que ce parlement, sera réellement un contre-pouvoir à l’Exécutif ou bien une « chambre d’enregistrement » ?
    - Est-ce que ce groupe de parlementaires sera un modèle de bonne gouvernance dans la gestion des biens publics en abusant pas du principe d’autonomie financière et en se mettant au-dessus des règles de la comptabilité publique et de tout contrôle administratif et financier ?
    - Est-ce que ce parlement fera en sorte que les institutions juridictionnelle, consultative, de régulation ou de contrôles créés pour contribuer par leurs démarches au renforcement de la république fonctionnent correctement au bénéfice des électeurs ?
    - Est-ce que le parlement révisera le statut pénal du Président du Faso et de ses ministres qui garantit leur impunité. Parce que présentement ils sont protégés par une immunité et ne peuvent être jugés que par une juridiction politique : la Haute cour de justice ;

  • Le 12 octobre 2016 à 11:00, par Bouzou En réponse à : Assemblée nationale : Zoom sur les organes dirigeants de la 7e législature

    Ah oui ainsi va la vie. il faudrait que le Burkinabè écoute plus son intelligence que d’écouter le cœur . si nous voulons avancer regardons tous devant.