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Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

lundi 3 octobre 2016.

 

Les femmes de Ouessa ont pris leur ‘’responsabilité’’. Elles ont décidé d’introniser une reine. Depuis le 5 mars 2016, elle règne, aux côtés du roi qui n’est pas son époux. Les deux cohabitent en parfaite harmonie et se consultent.

Longtemps dans l’ombre et réduite à un rôle de conseillère du roi, la reine a désormais un pouvoir à Ouessa dans la province du Ioba" chef lieu Dano, à environ 360 Km de Ouagadougou en passant par Pâ ; et à quelques encablures du Ghana.

Il y a très longtemps, « le roi consultait la reine avant toutes les grandes décisions. Elle détenait tous les secrets du roi et tout passait par elle. C’était un secret dans le temps, mais actuellement elle peut s’afficher », a expliqué l’homme qui parle au nom de la reine. Cette ‘’révolution, ce sont les femmes de Ouessa qui l’ont voulue et depuis le 5 mars, cette veuve de 85 ans, issue d’une famille royale, est reine, avec des pouvoirs. Elle n’est pas seulement consultée, elle a aussi un pouvoir. Cliquez ici pour lire la suite

Tiga Cheick Sawadogo
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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2016 à 11:07, par conori En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

    franchement, je suis du sud ouest mais ces genres de choses me font honte de la par des Danois. j’entends parfois les mossi dire que les Dagari sont aussi des mossi. Ce peut être pour ca qu’ils sont entrain de se comporter comme eux. Après les rois c’est les reine maintenant. j’espère que ça n’arrivera pas aux Birifors et aux lobis car nous on ne connais pas faire des génuflexions pour saluer un roi.

    • Le 4 octobre 2016 à 15:33, par MAMA En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

      A l’attention de l’internaute 1. c’est à cause des esprits grégaires comme les vôtres que le pays n’avance pas. quant les mossi font la comparaison aux Dagari, c’est toute la grande famille du Sud-Ouest qui est visée. c’est pas comme vous le croyez. en plus, ya quoi de mauvais à avoir un chef ? vous croyez que faire des génuflexions est signe de faiblesse ou quoi ? En plus, vous croyez vous supérieurs aux Mossi ? je vous vous demande de restez modeste mon cher ami car le pays a besoin de nous tous pour avancer. si vous ne connaissez pas l’histoire, renseignez vous à Dollo, Bamako et autres villages Birifors et Lobis s’il n’existe pas de chef.

  • Le 4 octobre 2016 à 12:05, par Restificatif En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

    Je rappelle à Mr Tiga Cheick Sawadogo, s’il s’agit de la "Province du Ioba" chef lieu Dano, au lieu de la "Province de Dano". Il y a toujours eu des personnes ressources hommes ou femmes que le chef de Terre consulte chez nous dans le sud-ouest pour la bonne marche de la communauté. Mais quant à introniser une reine, ça devient de la politique politicienne qui n’a rien à voir avec nos traditions. Il ne faut pas copier pour copier ! Les femmes peuvent belle et bien s’organiser et faire valoir leurs idées dans la communauté.

  • Le 4 octobre 2016 à 15:56, par lemarabout En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

    Conori on appelle les habitants de Dano : Danolais(es) et non Danois

  • Le 4 octobre 2016 à 18:53, par CLEM’ST En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

    Dans le village de Koumi à 15 km de Bobo Dioulasso cela est une réalité depuis la nuit des temps. Une reine qui n’est pas l’épouse du roi gère les affaires de la cité aux cotés du roi. On l’appelle KOULEBO YA ( l’aîné des femmes). Cela marche bien. La bas le combat pour que la femme soit prise en compte dans la gestion du pouvoir n’a jamais eu lieu. Les ancêtres ont réglé cette question.

  • Le 5 octobre 2016 à 22:10, par Zounoful En réponse à : Tôlôb 5 ou la révolution des femmes de Ouessa

    Pendant que les intronisations des chefs et chefaillons ont failli se dédoubler dans un département de la même province n’eut été le veto de l’administration , on en est à l’installation des reines. A quand allons apprendre quelque chose aux générations futures. Que dois je répondre à mon enfant qui se questionne sur ce que c’est qu’un chef de canton, ,un cheffaillon, un chef de terre, une reine, un délégué administratif villageois, un conseiller villageois, au sud ouest ? Autrement dit, quelle est la volonté politico administrative de régenter Cette population du sud-ouest ? Est -on dans une dynamique d’une chefferisation à tout prix ? Même si c’était le cas c’est pour répondre à quelle valeur intrinsèque d’une société dans laquelle l’allégeance n’est pas la chose la mieux partagée . Comment peut saisir de la particularité de ce peuple pour l’accompagner vers le niveau tant souhaité . En fait quel est le problème à l’origine ? Nul ne peut déterminer l’ordre social d’un peuple à sa place lol !