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Prévention de la transmission mère-enfant du VIH : Plan international Burkina lance un projet de renforcement des capacités des partenaires

LEFASO.NET | Par Aïssata Laure G. Sidibé
mardi 4 octobre 2016.

 

Le 27 septembre 2016 à Ouagadougou, le directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère de la santé, Dr Sylvain Dipama, a procédé au lancement du projet « Renforcer les capacités des partenaires pour assurer la durabilité des acquis de la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH dans les zones d’intervention de Plan international Burkina Faso ». Il s’agit notamment des provinces du Bam, Sanmatenga, Namentenga et Kouritenga. D’un coût global de 2.2 millions de dollars US, le projet qui couvre la période 2016-2018 est destiné à 1.987.578 habitants y compris 117.423 femmes enceintes et 469.078 femmes en âge de procréer.

Plan international Burkina est résolument engagé dans le développement communautaire pour le bien-être des enfants, tout en recherchant une égalité de traitement pour les filles qui subissent la pauvreté, la violence et les injustices. Dans cette dynamique, il multiplie ses actions. Après une première phase du projet de prévention de la transmission mère-enfant du VIH dans ses zones d’intervention, qui a d’ailleurs enregistré un grand succès, il revient avec une seconde phase pour parachever l’initiative. Le projet « Renforcer les capacités des partenaires pour assurer la durabilité des acquis de la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH dans les zones d’intervention de Plan international Burkina Faso » doit être mis en œuvre pendant trois ans (2016-2018) dans huit districts sanitaires des régions du Centre-est et du Centre-nord. Et la cérémonie de ce 27 septembre 2016 marque son lancement officiel. Etaient présents, des directeurs régionaux de la santé, médecins chefs des districts sanitaires, la direction de la santé de la famille et des associations qui vont participer à la mise en œuvre dudit projet.

Pour la représentante résidente de Plan international-Burkina Faso, Dr Fatoumata Haïdara, ce projet est en phase avec les objectifs de survie et de développement des tout petits, ce qui passe aussi par la bonne santé de la mère. Il renforce également la mise en œuvre des politiques et du programme du ministère de la santé et contribue à la réalisation des objectifs du Plan national de développement sanitaire 2011-2020. Toutefois, a relevé Dr Haïdara, sa mise en œuvre n’aurait pas été possible sans la subvention accordée par l’Agence coréenne de développement (KOICA). « Elle a consenti un montant d’environ 1.000.000 de F CFA pour ce projet, investissement complété par Plan international Burkina Faso et la Corée du Sud avec respectivement 96.900.000 F CFA et 24.200.000 F CFA », a-t-elle fait savoir. C’est donc dire que les efforts conjoints vont permettre de faire face aux problèmes de santé des populations en général, et spécifiquement, pour la survie de l’enfant.

A en croire le représentant du ministre de la santé, Sylvain Dipama, les interventions mises en œuvre dans les districts sanitaires du pays ont permis d’engranger des acquis. Il s’agit notamment du dépistage du VIH chez les femmes enceintes et de la prise en charge de celles dépistées séropositives ainsi que leurs enfants. Toutefois, a-t-il concédé, il subsiste encore quelques difficultés en rapport avec la réalisation du dépistage précoce chez les enfants nés de mères séropositives et l’adhésion des partenaires des femmes enceintes. C’est pourquoi, il a apprécié tout l’accompagnement technique et financier au programme PTME/VIH. Aussi, il a félicité et encouragé Plan international, qui, de par la mise en œuvre du présent projet, contribue au côté du ministère de la santé à la réduction de la transmission du VIH de la mère à l’enfant au Burkina Faso. Avant d’inviter tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet à s’investir pleinement et de manière efficiente à l’atteinte des objectifs fixés. Toute chose qui, selon lui, contribuera à améliorer significativement les indicateurs en matière de santé au Burkina Faso.

Quant au directeur général de plan Corée du Sud, Byunghak Kim, il a émis le souhait que les populations vulnérables puissent véritablement bénéficier des retombés du projet. Egalement, il a tenu à rassurer que la coopération entre le Burkina Faso et la Corée du Sud va se poursuivre et cela avec d’autres investissements. « Mais, pour ce qui est de notre rôle dans le projet, Plan international Corée, nous allons faire tout ce qui est de notre possible pour qu’il soit une réussite », a-t-il fini par dire.



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