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Droits de l’enfant : Journalistes et communicateurs pour la promotion d’une éducation sans discrimination

lundi 19 septembre 2016.

 

Une école qui reçoit tous les enfants, quels que soient leurs origines et leur état de santé. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la Stratégie nationale de développement de l’éducation inclusive (SNDEI). Dans le cadre de la mise en œuvre de ladite stratégie, le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA), a initié une rencontre de concertation sur l’approche éducation inclusive et la prise en charge psychopédagogique des enfants en situation de handicap. Débutée ce lundi 19 septembre 2016, cette rencontre de concertation, qui sera suivie d’une formation, est organisée au profit des journalistes et communicateurs.

« Un système éducatif inclusif signifie que le système éducatif dans sa globalité tient compte des mesures à prendre pour être à même de dispenser une éducation adéquate à tous les enfants qui apprennent ensemble. Des liens sont créés avec les services de soutien spécialisés et ordinaires. Le système éducatif inclusif suit une approche systématique du changement plutôt qu’une approche école par école » confère le manuel de formation des enseignants en éducation inclusive, MENA, juillet 2012.

Selon le dernier recensement relatif à l’éducation inclusive, 79 617 enfants burkinabè, âgés de 0 à 18 ans, seraient en situation de handicap. Pourtant, les perceptions sociales sur ces enfants sont quasi homogènes au Burkina.
Victimes de stigmatisation sous nos cieux, les enfants en situation de handicap vivent une autre réalité. « Il s’agit d’une rencontre de concertation avec les journalistes et les communicateurs sur un sujet qui nous tient à cœur, l’éducation inclusive. L’éducation inclusive est une éducation qui inclut tous les enfants et va nous permettre de faire en sorte que le droit à l’éducation soit une réalité au Burkina, sans tenir compte de l’état de santé des enfants » a signifié Ouédraogo Rasmata, directrice de la promotion de l’éducation inclusive des filles et du genre au niveau du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA).

Pour la directrice de la promotion de l’éducation inclusive, l’Etat burkinabè a fait de cette problématique, une priorité nationale. « Au niveau institutionnel, le Burkina a déjà ratifié un certain nombre d’instruments qui font la promotion de l’éducation inclusive ». Toutefois, dit –elle : « Au plan social, il faut maintenant que tout le monde soit informé, que tout le monde comprenne que les enfants en situation de handicap sont des enfants comme les autres et doivent être à l’école parce que nous sommes prêts à les recevoir » a-t-elle souligné.

Des journalistes et communicateurs, il leur est demandé d’accomplir leur mission éducative en faisant la promotion de l’éducation pour tous, ce qui passe par un engagement visant à renforcer la mobilisation sociale et par l’implication effective de toutes les parties.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2016 à 13:38 En réponse à : Droits de l’enfant : Journalistes et communicateurs pour la promotion d’une éducation sans discrimination

    Attention, chers défenseurs des droits de l’enfant. Ceux que vous avez défendus les droits sont comment aujourd’hui.
    OUI il faut évoluer, mais comment évoluer ? Suivre les autres ? Vouloir plaire aux bailleurs de Fonds (ceux qui pillent nos ressources) ?
    Que sont devenus nos enfants ? Le nouvel caractère de nos enfant sont au profit de qui ? En tout pas aux géniteurs, puisque tous se plaignent de leurs progénitures.
    Donc apportons le changement dont nous avons besoin et qui nous arrange.
    Posez-vous la question à savoir dans quel état sont les sociétés de ceux qui financent les projets de promotion des enfants ?
    Sinon moi je constate que nous-nous trompons beaucoup en pensant que la culture des autres est meilleure.
    NOUS SOMMES ENTRAIN DE SACRIFIER NOS SOCIÉTÉS !!!