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Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

lundi 12 septembre 2016.

 

Il n’y a rien d’étonnant à voir des usagers qui enfreignent le code de la route à Ouaga. Le non-respect du feu tricolore, l’usage manuel du téléphone en circulation : ces infractions qui ne sont pas sans conséquences, sont de coutume chez les burkinabè. A ce sujet, nombreux sont les usagers de la route qui s’interrogent sur l’attitude à adopter face au feu orange : faut-il marquer un arrêt ou non ? Pour plus d’éclaircissements, nous avons rencontré l’officier de police Pulchérie K. Domba/Gourané, chef de section accidents du commissariat central de police de la ville de Ouagadougou (CCPO).

lefaso.net : Le feu tricolore sert à réguler la circulation au niveau des intersections. Quelles sont les dispositions à adopter face au feu tricolore ?

Le feu tricolore a trois états : le feu vert, le jaune et le rouge. Ils s’allument simultanément. Leur rôle est de rendre la circulation fluide au niveau des intersections. Comme vous le constatez, ce sont des signaux qui servent à réguler la circulation au niveau des intersections. Ils autorisent ou non les véhiculent à franchir l’intersection en fonction des différentes couleurs ; c’est-à dire, le vert, le jaune et le rouge et il faut savoir qu’aucun de ces feux ne donne la priorité absolue à un usager de la route, selon la réglementation.

Ainsi, le feu vert autorise le passage, mais s’il y a un embouteillage à l’intersection, je m’arrête parce que je risque d’être bloqué lorsque le feu aura changé de couleur. Le code précise qu’il faut y rester le temps que la voie se dégage. Si le carrefour est encombré et vous vous engagez quand même, tout en sachant que le feu va changer de couleur et le rouge risque de vous trouver au milieu de la voie, vous êtes en infraction. Ce qui signifie que le feu est vert mais nous n’avons pas la priorité absolue.
Le feu jaune ou orange fixe annonce le feu rouge. Je dois m’arrêter sauf si je suis trop engagé et ne peux m’arrêter dans des conditions de sécurité suffisante.
Le feu rouge signifie l’arrêt absolu jusqu’au passage du feu vert.

Lefaso.net : Les usagers ont souvent une mauvaise compréhension du feu jaune/orange, quelle sont les attitudes récurrentes en face du feu orange et quelle est la conduite à tenir ?

En général, nous constatons que c’est au moment où les gens aperçoivent le feu orange qu’ils se mettent à accélérer pour passer, parce que pour eux, l’essentiel est de passer au feu orange. C’est ça qui est dans leur tête ; le feu est orange, je peux passer parce que les gens ont appris à l’auto-école que lorsque le feu est orange : si je suis engagé, je passe ; non engagé, je m’arrête mais ils ne se posent pas la question à savoir : à quel moment, je suis engagé ou non engagé.

Je suis engagé, cela signifie que j’étais déjà dans l’intersection lorsque le feu est passé à l’orange. Est-ce que je suis sensé voir le feu orange si je suis engagé dans l’intersection, la réponse est non. Si je suis déjà engagé dans l’intersection, je ne peux plus voir le feu orange, cela veut dire que je suis passé au feu rouge ou je risque d’être bloqué dans l’intersection si l’autre feu passait au vert d’autant plus que les feux changent simultanément.

Il y a aussi le fait que nous considérons que c’est le support du feu qui pose problème, alors que le code dit que c’est l’intersection ; ce n’est pas pour rien que nous avons quatre feux ou deux feux au niveau de l’intersection. Ce n’est pas le support du feu qu’on franchit mais c’est l’intersection que l’usager doit pouvoir franchir sans être un danger pour les autres, ni pour lui-même ; si vous dépassez le support du feu orange et que vous n’arrivez pas à franchir l’intersection, c’est que vous êtes passé au feu rouge et non à l’orange.

Si vous faites l’expérience, c’est peut être ceux qui roulent en véhicule qui peuvent voir le feu lorsqu’il change de couleur. Le feu orange ne dure que 3 à 5 secondes, le maximum, c’est 5 secondes. Et si je suis à cinq mètres du feu, même à deux mètres du support, lorsque j’aperçois le feu orange, je compte combien de secondes pour franchir l’intersection, c’est là, la question ; il ne faut pas prendre en compte uniquement le support du feu orange mais c’est l’intersection qu’il faut considérer.

Les feux régulent la fluidité de la circulation à l’intersection, c’est ce que les gens ne comprennent pas, parce que certains sont de bonne foi ; ils pensent que lorsqu’ils ont franchi le poteau, ils ne sont pas passés au feu rouge mais d’autres, lorsqu’ils voient le feu orange, ils commencent à accélérer pour franchir, là, je peux dire qu’ils sont de mauvaise foi.

Ce que nous pouvons donner comme conseils aujourd’hui, en nous appuyant sur le code de la route, c’est que les gens prennent en considération l’intersection, ce qu’ils appellent couramment le carrefour. Le code dit qu’il faut pouvoir franchir le carrefour sans être rattrapé par l’autre feu qui va changer de couleur.

Il ne faut pas pourchasser le feu orange, il ne faut pas voir le feu et commencer à accélérer, dès qu’on a vu le feu orange, il faut réduire son allure. Le code prévoit qu’à l’entrée d’une intersection, on doit réduire la vitesse. Si vous accélérez au feu orange pour passer, même si l’on ne vous interpelle pas pour le feu orange, on risque de le faire pour excès de vitesse d’autant plus que le code prévoit que lorsque vous entrez dans une agglomération, vous deviez réduire votre vitesse ; la vitesse est de 50km/h, mais le code précise qu’à l’entrée d’une intersection, on doit réduire la vitesse. La vitesse doit être réduite en fonction de l’environnement, ce n’est pas parce qu’on a dit que c’est à 50Km/h que je dois franchir une intersection à 50km/h, si l’on vous prend, on pourra vous poursuivre pour vitesse dangereuse à l’entrée d’une intersection.

Lefaso.net : quelles sont les causes récurrentes des accidents dans la ville de Ouaga ?

Régulièrement, c’est la vitesse excessive ou dangereuse à la traversée des intersections, le non-respect du feu tricolore, le non-respect de la priorité de passage dans les intersections où il n y a pas de panneaux de signalisation. Généralement, les gens pensent que c’est uniquement la voie bitumée qui est prioritaire, pourtant, dans une agglomération, le code de la route dit que toutes les routes s’équivalent. Si vous êtes dans une intersection sans signalisation, c’est-à dire, qu’il n y a pas de panneau « stop » ou « cédez le passage » ou de marquage au sol, la priorité est à droite.

En ce qui concerne les quatre roues, en ce moment, nous relevons pas mal d’accidents dus au non-respect de la distance de sécurité et à l’inattention parce que la réglementation a prévu une distance que les véhicules doivent observer. Malheureusement à Ouaga, avec l’étroitesse de nos voies, les conducteurs ne respectent pas cette distance de sécurité, ils se suivent en file indienne ; conséquence, on a parfois 3 à 4 véhicules alignés qui sont impliqués dans un accident.

Lefaso.net : Y a-t-il des heures ou le taux d’accident est très élevé ?

Grâce à une étude effectuée par un consultant sur la géolocalisation des accidents, nous avons relevé que les heures de pointe étaient caractérisées par des accidents, c’est -à- dire, de 07 heures du matin à 09 heures, de 11 heures à 13 heures, de 14h 30 à 15h 30 et de 16h 30 à 18h 30. Il y a aussi le cas des heures tardives, des week- ends et des jours fériés. En dépit de tout cela, nous connaissons également des zones accidentogènes qui ne tiennent pas compte des heures et des jours. Selon la même étude, nous relevons plus de cas d’accidents au niveau des intersections équipées de feux tricolores et des intersections sans signalisation.

Lefaso.net : Lorsque vous procédez au constat, comment faites-vous pour établir la part de responsabilité des différentes parties ?

En matière d’accident, la police n’invente rien. On ne se base que sur le code de la route, c’est la réglementation et les déclarations des parties mises en cause. Et lorsque nous procédons au constat, les parties mises en cause se retrouvent au commissariat pour la confrontation qui ne se fait pas en l’absence d’une partie impliquée dans l’accident. Toutes les parties prennent part, assistent à la confrontation puisqu’au moment de l’accident, nous n’étions pas présents. Nous ne pouvons pas savoir ce qui s’est passé, ce sont les parties mises en cause qui donnent les circonstances dans lesquelles l’accident a eu lieu. C’est sur la base de cela, que nous cherchons à savoir ce qui n’a pas marché, qui n’a pas respecté le code de la route et suite à cela, nous relevons les infractions au code de la route ; sinon, la section de constat ne fait pas de jugement, on ne dit pas qui a tort ou raison.
Ce n’est pas un tribunal ici, notre rôle est de relever les infractions au code de la route et il revient aux parties mises en cause de décider de la suite réservée à leur dossier. Ils ont le choix d’aller au tribunal, soit à l’assurance pour ceux qui sont assurés ou dans une moindre mesure, de procéder à un règlement à l’amiable. S’ils choisissent d’aller au parquet, nous dressons le procès-verbal (PV) conformément au texte et on transmet au parquet, si les parties décident de régler leur sinistre par la voie des assurances, nous montons également le PV que nous transmettrons aux différents assureurs qui sont censés être leurs avocats ; s’ils décident de régler leur sinistre à l’amiable, il leur revient de décider eux même des clauses de leur accord. Nous ne nous ingérons pas dans les règlements de leur sinistre. Pour les cas particuliers de délits (Homicide, coups et blessures, défaut de permis de conduire, défaut d’assurance…) le dossier est transmis au procureur sans l’avis des intéressés.

Lefaso.net : Ces derniers temps, nous voyons des policiers armés au niveau des feux tricolores. Ont-ils besoin de tout ce dispositif pour réglementer la circulation ?

Excusez-moi de répondre à une question par une autre question ; pourquoi à une intersection, il y a les feux, les panneaux et malgré tout, il faut encore des agents ? A une situation nouvelle, une mesure nouvelle. Il faut que le code de la route soit respecté pour le bonheur du plus grand nombre.

Lefaso.net : Certaines personnes paniquent à la vue des policiers armés. N’est-ce pas là une cause d’accidents ?

Non, généralement, les policiers qui sont armés sont sur place ; les autres régulent ou contrôlent. Lorsque vous allez en banque pour toucher votre argent, vous trouvez des policiers armés mais vous ne paniquez pas au point de ne pas vous présenter au guichet. Tous les jours, les policiers sont présents dans les banques mais elles ne désemplissent pas pour autant. Leur présence rassure les bons usagers mais inquiète ou panique les mauvais.

Lefaso.net : Est-ce qu’il ne serait pas mieux que les policiers se fassent plus discrets ?

Je dirai que c’est la situation nationale et internationale qui l’oblige, rappelez-vous des évènements malheureux ; Il ne faudrait pas que les policiers soient aussi victimes parce les usagers ont peur. D’ailleurs, aucun burkinabè n’a peur d’une arme aujourd’hui. Ce ne sont que des prétextes.

Lefaso.net : Depuis le début de l’opération contre l’insécurité routière, est ce qu’il y a eu une baisse du nombre d’accidents ?

Effectivement, depuis le mois de mai, nous avons constaté au niveau de nos statistiques que le nombre d’accidents a baissé avec la mise en place de l’opération contre l’insécurité routière. A titre d’exemple, après avoir enregistré 918 cas d’accidents en Avril et 947 cas en mai, nous avons recensé 786 cas d’accidents au mois de juin.

Lefaso.net : Des conseils à l’endroit de la population

Ce que j’ai à dire à l’endroit des usagers de la route, c’est de considérer le policier au carrefour comme étant son protecteur, son conseiller, son éducateur… . Le policier au carrefour, c’est la super signalisation ; la présence du policier annule tout ce qu’il y a comme signalisation. Que ce soit la signalisation lumineuse, verticale ou horizontale, la présence du policier annule toutes ces signalisations. Le policier n’est pas au carrefour pour nuire aux usagers mais pour leur sécurité. Aussi, je vais demander aux usagers, de ne pas considérer le support des feux pour apprécier leur engagement mais de voir le danger qu’ils courent ou l’embouteillage qu’ils créent à l’intérieur de l’intersection (ceci est la réglementation). La connaissance, l’observation et le respect de la réglementation sont le gage de la sécurité pour tous.

Entretien réalisé par Nicole Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 13 septembre 2016 à 03:31, par Nitcheu Nouar En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Voila un agent de police tres intelligent. Elle a su tres bien repondre a toutes les questions avec meme un brin d’ ironie. Elle maitrise son sujet. A situation, nouvelle, disposition nouvelle. C’est comme ca que naissent les lois. Est-ce que quand vous voyagiez avant en avion, il y avait tant d’ emmerdes ? Mais depuis qu’ il y a des impies qui nous tuent, on a appris aussi a leur barrer la route. Aussi, personne n’a peur des armes encore dans ce pays. On sait qu ’ on meurt pas deuzx fois. Memes les RSPiens qui nous emmerdaient, on les a fait fuir les mains nues et eux avaient les kalach et les grenades. Bien repondu ma soeur.

  • Le 13 septembre 2016 à 07:43, par PAK En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Félicitations à l’officier DOMBA pour ces nombreux conseils très dignes d’intérêt. Votre tâche est vraiment immense je constate. Quand dans un pays le principe est de payer sa moto et de se mettre immédiatement sur la route, la section accident n’aura que du grand boulot. Merci à la journaliste Nicole qui s’est intéressée au train qui arrive à l’heure mais pourtant plein d’éléments cardinaux pour le bien-être social de tous. Pour une ville comme Ouagadougou qui compte plus de 2 millions d’habitants où la pratique pour se mettre en circulation est de payer son engin à deux roues et de passer à la circulation, on a parfois l’impression que nos accidents émanent, entre autres, d’un manque de volonté politique et aussi des populations près à s’opposer à l’exigence de disposer d’un permis de conduire pour engin à deux roues comme le veulent les textes.
    DU COURAGE Madame DOMBA !

  • Le 13 septembre 2016 à 08:34, par wadi En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Je suggère que des flashs vidéos puissent être produits et diffusés sur les medias afin d’éclairer d’avantage tous les usagers de la route et contribuer à lever les malentendus et incompréhensions.
    Merci

  • Le 13 septembre 2016 à 09:03, par will En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    psychologue et éducatrice tu mérites le grade de commissaire.C’est un vrai agent de police certains doivent en prendre l’exemple.Bon vent à toi.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:10, par TOKORA En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Mme DOMBA, toutes mes félicitation pour la clarté de votre expression et votre manière pédagogique de vous faire comprendre et bien comprendre. Personnellement j’ai bien appris avec vous. Veillez à ce que vos éléments fassent bien leur travail et se départissent des actes de corruption répréhensible. Bonne suite et tous mes encouragements

  • Le 13 septembre 2016 à 09:13, par Thinkxtra En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci madame pour ces eclaircits. Il faudrait imposer un minimum de cours à l’auto-ecole pour les utilisateurs d’engin à deux roues. A mon avis cela contribuerait à davantage eduquer la population et reduire les accidents du traffic routier mais aussi a mobiliser davantage de ressources pour le budget de l’Etat (timbre et autre). Aussi, il y a la vignette que l’on peut aussi prelever sur les engins a deux roues, un forfait annuelle. Il suffit que son coût soit bien calibre. Je passais...

  • Le 13 septembre 2016 à 09:13 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci madame !Beaucoup de gens se sont insurgés contre la police concernant le feu orange.apres explication ils se rendront compte qu’il sont en fraction.Le code de la route doit être enseigné dans nos école.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:20 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Madame,en vertu des pouvoirs qui me sont conferés:je vous nomme directrice generale de la circulation routière.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:22 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Si c’est comme cela qu’on doit interpréter les feux tricolores, mesdames et messieurs de la Police, je suggère que dans le code de la route Burkinabé qui se base sur le code Rousseau, on introduise exactement tout ce qu’elle vient de dire pour qu’on apprenne cela depuis l’auto école.
    Sinon dire A et venir dire qu’il faut interpréter ça par A’ on ne constatera que des dégâts après car cela laisse à plusieurs interprétations.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:51 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    très bien répondu aux questions. les autorités à faire appliquer rigoureusement la réglementation routière. Tout motocycliste doit avoir un minimum de connaissance du code la route.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:55, par KAYA 24 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Opération de sécurisation routière à Kaya : Nuit tendue entre policiers et gendarmes

    La cohésion entre la gendarmerie et la police semble être désormais menacée au regard des incidents à répétition entre les éléments de ces deux corps. En effet, à Kaya, dans la nuit du vendredi 09 au samedi 10 septembre 2016, des gendarmes armés de kalachnikovs ont débarqué au rond-point de la place Naaba Oubri afin de retirer une moto de leur service saisie aux mains d’un de leurs camarades d’arme pour défaut d’éclairage par des éléments de la police municipale. La situation s’est dénouée suite à des médiations du commandant de la police municipal, Babou Ouattara, du maire de la commune, Boukaré Ouédraogo dit Burky, et aussi grâce à des interventions de certains responsables sécuritaires régionales.

    « C’est aux environs de 20h qu’un gendarme en tenue sur une moto de service sans phare et circulant au milieu de deux rangs de nouvelles recrues de l’armée à pied est arrivé au rond-point Naaba Oubri. Interpellé par un des agents de la police municipale posté au 1er feu tricolore de la voie menant au secteur 04, le gendarme n’a pas voulu obéir aux injonctions. Une dispute s’est engagée entre eux et le gendarme a fini par remettre la moto. Quelques temps après, un groupe de gendarmes est arrivé sur les lieux avec des armes pour récupérer la moto de leur camarade qui avait été déjà embarquée avec nos engins saisis dans le véhicule de la police municipale. C’est ainsi que nous avons signifié aux policiers que s’ils laissaient les gendarmes débarquer leur moto sans payer de contravention, nous civils allions aussi récupérer les nôtres sans débourser un kopeck. Nous leur avions rappelé que nul n’est au-dessus de la loi et que même le président du Faso doit respecter les lois de la République... ».

    C’est en ces termes qu’un des contrevenants en colère et témoin de la scène nous a relaté les faits à notre arrivée. La tension était très tendue avec d’un côté, la population civile soutenant l’action des policiers municipaux et de l’autre côté, le groupe de gendarmes dont certains tenaient des kalachnikovs. Ce sont les efforts de médiation entreprise sur les lieux par le commandant de la police municipale, Babou Ouattara, et le maire Bourkaré Ouédraogo dit Burky, qui ont permis de calmer les esprits et de ramener les pandores à la raison. Toutes les motos embarquées ont été par la suite conduites au siège de la police municipale. Selon des informations, les responsables régionaux de la police et de la gendarmerie informés de la situation se sont aussi impliqués pour le dénouement de cette crise. Selon certaines sources, le gendarme pris en infraction aurait rapporté à certains de ses supérieurs qu’il circulait en veilleuse lors de son interpellation.

    Dans la matinée du samedi 10 septembre, l’incident a fait l’objet d’une rencontre extraordinaire entre des responsables des organisations de défense des droits humains de la province, sous la houlette du Mouvement Burkinabè des Droits des Hommes et des Peuples (MBDHP), section du Sanmatenga. Ces derniers ont déclaré vouloir échanger avec les responsables de la police municipale et de la gendarmerie avant de se prononcer sur cette affaire.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:55, par Mawuéna En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    C’est effectivement la notion de "engagé" qui est source de discussion avec les policiers. Je suis dans une ville où franchir l’intersection au feu jaune est toujours intentionnel car le feu vert clignote avant que le jaune ne s’allume. N’est-il pas possible de régler nos feux sur ce modèle, cela implique que feu vert clignotant je ralenti comme dit l’officier. En plus je pense qu’un agent de police faisant la circulation dans un carrefour doit être bien en vu ce qui n’est pas toujours le cas à Ouaga. Il y a en effet "la peur du gendarme ou policier" qui fait qu’en le voyant même celui qui avait l’intention de commettre une infraction se retiendrait. Enfin je suggère d’équiper nos policiers en matériel de communication "talkie-walkie" pour qu’ils ne soient même plus tentés de saisir un véhicule à deux roues par le guidon, ils risquent ainsi leur vie. Il suffira de signaler l’infraction et les collègues l’intercepteront plus loin.

  • Le 13 septembre 2016 à 10:14, par Me SIDIBE En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci bien pour cet éclairage, vos conseils et orientations sont d’une grande utilité pour nous !!

  • Le 13 septembre 2016 à 10:21, par Me SIDIBE En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci bien votre éclairage
    Vos conseils et orientations sont d’une importance capitale pour nous
    usagers de la route !
    belle tématique
    {}

  • Le 13 septembre 2016 à 10:25, par Le bon citoyen En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci pour les explications si limpide. Effectivement, le mieux serait que ses explications soient faites à la télé et les autres mediats dans toutes les langues.
    Moi je ne savais pas que c’était l’intersection qu’il fallait se référer et pas simplement aux feux tricolores.

  • Le 13 septembre 2016 à 10:37, par KOULOU En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    FELICITATION a vs madame.....

  • Le 13 septembre 2016 à 10:45 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Bonjour,
    Merci pour l’article.
    Je crois qu’il y a des efforts à faire au niveau des usagers mais également au niveau de l’administration.
    Quel est le mécanisme en place pour s’assurer que ce qui est enseigner dans les autoecoles, c’est le bon message ?
    Notre "vieux" de code de la route prend -t- il vraiment en compte l’usage des telephone mobile au volant ? Je crois qu’il doit être mis à jour.
    Enfin pour le feu orange, perso, je ne passe jamais à l’orange, mais les explications que je lis ici m’embrouillent maintenant.
    Par exemple : Si je m’arrête au vert, je dis bien au vert, sans qu’il y ait risque d’embouteillage à l’intersection, suis - je en infraction ou pas... Juste pour dire que le code de la route doit être clair, et minimiser les risques d’interpretations diverses. Et à mon avis c’est possible

  • Le 13 septembre 2016 à 11:07, par Inspecteur d’EJE En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Mes sincères félicitations aux initiateurs de cette interview et à l’Officier de Police pour cet entretien très utile pour la vie de la cité en générale et des centres urbains en particulier.

  • Le 13 septembre 2016 à 11:15, par Naabiga En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Bonjour à tous,
    Avec cette explication les choses sont très claires à savoir quant est ce qu’on brule le feu rouge. Cependant, pour aider tout le monde, je pense qu’il faut alors revoir l’implantation des supports du feu tricolore pour le rendre conforme à l’esprit du code. le feu devrait être implanté après intersection de façon que les usagers s’arrêtent au début de l’intersection.
    je suggère également que l’on demande que tout ceux qui roule avec les motos ait au moins le code cela va beaucoup aider

  • Le 13 septembre 2016 à 11:20, par ngoonga En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    C’est çà une autorité. Sans tapage, ni intimidation, ni gueule de bois elle s’explique et se fait comprendre ; Quelle pédagogue ???

    Bon vent

  • Le 13 septembre 2016 à 11:22 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Félicitations madame, vous méritez votre galons officier, on sen vraiment que vous maîtrisez votre domaine, soyez une conseillère en circulation routière, comme le dit l’autre internautes, en vertu des pouvoirs qui sont conféré je vous déclare directrice générale de la circulation routière au Burkina. Courage madame car le métier est difficile mais noble

  • Le 13 septembre 2016 à 11:28, par Marcus En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci pour ces éclaircissements. Difficile de voir le feu orange et de s’arrêter quand on est en excès de vitesse. Mais que font les agents de sécurité au vue des usagers qui font la vitesse ? Rien du tout ! Je constate que les agents de sécurité sont impuissants face à cette situation hormis aux sorties où les fautifs sont traqués par des radars. Ces fautifs ne sont nullement inquiétés et cela est vraiment dommage car des gens perdent la vie à cause de l’excès de vitesse. Trouver un système et des moyens pour arrêter ceux qui font l’excès de vitesse en pleine ville, cela n’est pas impossible.

  • Le 13 septembre 2016 à 11:40 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Félicitations Madame pour ces précisions.

  • Le 13 septembre 2016 à 11:44, par Richard Légaré En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Il y a quelques années, j’ai vécu durant 5 mois à Ouga. J’y avais une moto. Régulièrement, lorsque je m’arrêtais devant un feu orange ou rouge, nous étions parfois 10-12 personnes en motos, vélos, charrettes, etc. à faire de même. Au moment, ou le feux verts apparaissait pour nous indiquer que nous pouvions y aller, j’étais le seul car tous les autres n’avaient pas respecté le code de la sécurité routière...Ce n’est pas pour rien que j’ai été témoins de multiple accidents. Ce n’est pas par ignorance que les gens continuent leur route sans respecter le code de la sécurité routière, c’est simplement par désinvolture....Et le comble, c’est d’entendre ou de lire que ses accidents sont une épreuve envoyer par dieu...Un peu de sérieux chers amis.....

  • Le 13 septembre 2016 à 11:44, par Robgo En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Félicitations à la commissaire de police Domba/Gourane pour cette parfaite maitrise de son sujet, félicitations également au fasonet pour cette interview. Je demande aux journaux de reproduire cette interview pour large diffusion.

  • Le 13 septembre 2016 à 12:11, par DV En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    J’ai mon permis mais j’avoue que je n’avais pas cette compréhension. tt est maintenant bien clair dans ma tête. Les auto-écoles doivent revoir leur copie

  • Le 13 septembre 2016 à 12:19 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Supposons que je roule à une certaine allure et pas très éloigné du poteau du feu tricolore puis , paf, le feu vert passe à l’orange qui dure une seconde et cède au rouge avant que je ne dépasse le poteau. Si je décide de freiner pour m’arrêter, mon élan m’amènera au delà du poteau jusqu’au milieu de l’intersection, avec le risque de provoquer des collisions par l’arrière du véhicule. Si je décide de passer en me disant que je suis suffisamment engagé pour passer sans encombrer la voie aux autres, je tombe sous le coup de la loi DOMBA. Que faire ? Que dit le Code Rousseau ?

  • Le 13 septembre 2016 à 12:26, par Bouba En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Je l’avais dit dans un autre forum. Beaucoup de gens croient comprendre alors qu’ils ne comprennent pas. Personnellement même à l’auto-école au Burkina, on ne me l’a pas bien expliqué. C’Est lorsque je suis allé à l’étranger que cela n’a été mieux expliqué et j’ai compris. J’encourage la sécurité routière à faire des spots publicitaires pour sensibiliser les usagers sur le sens du feu orange comme l’a expliqué Mme la commissaire.

  • Le 13 septembre 2016 à 12:26, par Paulin En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Toutes mes félicitations à Madame !

    Dites-moi, comment se fait la progression au sein des corps de la police nationale ? Je sais que le passage d’un corp à un autre ( assistant à officier, officier à commissaire) se fait par voie de concours. Mais qu’en est-il par exemple de passage d’officier stagiaire à officier adjoint, d’officier adjoint à officier de police ...

    La dame si je ne me trompe, est officier adjoint de police, si les règles le permettent, je pense que sa hiérarchie doit envisager de la promouvoir officier major de police, quitte à elle de se battre pour réussir au concours de commissaire de police, à la lire, elle a les compétences pour cela.

  • Le 13 septembre 2016 à 12:33, par MALLEVAL Charles En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Feux tricolore :
    je voudrais qu’il y est plus de courtoisie dans la circulation,on dirait que c’est la guerre . Une fois je m’ arrête au feu vert car le carrefour était bloquer mais celui de derriere mois me klaxonner comme un fou !!! je n’ai pas bouger et attendu l’autre feu vert pour passer sans problème à ce moment là .

    Carrefour :
    Combien mais combien de véhicules coupent les carrefours ?

    Et la vitesse . . . etc etc

  • Le 13 septembre 2016 à 12:39, par MALLEVAL Charles En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    code de la route :

    Je viens d’acheter le livre du code de la route ,mais j’y est trouver plein d’erreurs !!!

    Par exemple en lisant ce livre, aujourd’hui je ne sait plus à combien je doit rouler en englomération ,j’étais sur (pour moi) que c’était 50 km/h mais en lisant le livre je ne sait plus si c’est 40,60 ou 50 km/h ?
    Il y à d’autres erreurs .

  • Le 13 septembre 2016 à 12:45, par Sidzabda En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    la théorie est facile mais la pratique est difficile. pouvez-vous nous jurer que vous n’avez jamais bruler un feu ? si selon vos explications si on va passer eu feu et être bloqué au milieu de la voie, on doit pas passer, cela veut dire que toute personne brule le feu ? non madame. si en circulation, en freinant au vu du feu orange, tu sera au milieu de la voie, cela veut dire que tu es engagé car la vitesse à laquelle tu vas ne te permet de marquer l’arrêt au feu orange. alors, il faut pas interpréter les feu, Rousseau les a conçus et ils fonctionnent ainsi.

  • Le 13 septembre 2016 à 12:48, par Sidzabda En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    il y a une pratique de la police qui est entrain de proliférer, mais si elle met pas un terme et rapidement à cela, elle risque d’être la cible d’une population qui n’acceptera pas qu’on lui insulte au nez. ainsi, j’ai lu dans les colonnes de l’observateur paalga que lors d’une opération, la police retire tout engin dont l’utilisateur n’est pas le propriétaire. si vous présentez les documents et qu’il y ’a pas de concordances entre la CNIB et la carte grise l’engin est embarqué et vous payez une contravention. je souhaite savoir quel est le but recherché ? pour dire qu’on doit plus emprunter un engin ? si l’objectif de la police est de déceler des engins volés, lorsque la carte grise et la CNIB ne concordent, c’est plutôt les document que vous devez saisir et inviter la personne à se présenter avec les documents ou ses documents pour vérification au lieu d’embarquer l’engin et demander qu’on paie une contravention comme si demander un engin à une tierce personne est un crime. la police gagnerait à corriger et à temps pour ne pas gâter le peu de sympathie que la population a pour elle.

  • Le 13 septembre 2016 à 13:10, par Gregorio En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Felicitation, madame DOMBA

    Vos explications sont limpides, vos conseils sont utiles et votre pédagogie est sans failles.
    Personnellement je comprend maintenant comment c’est ridicule pour un usager de dire, lorsque le policier l’arrête, que le feu était a l’orange quand il passait.

    Cependant pour lutter contre l’excès de vitesse, je propose d’ériger des "gendarmes couchés" à l’emplacement actuel des supports de feu et qu’on déplace le support du feu tricolore pour le placer 5 a 8 mètres avant son emplacement actuel. Ainsi, lorsque l’usagé verra le feu a l’orange il sait qu’il n’aura jamais le temps de franchir l’intersection même s’il accélère.Avec les "gendarmes couchés", personnes ne sera tenté d’acculer pour passer, à moins qu’il ne s’agisse d’un suicide.

  • Le 13 septembre 2016 à 13:20 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    En tout cas, tout est maintenant clair dans ma tête. Malgré mon permis je ne savais pas que passer à un feu vert pouvait constituer une infraction. Et si c’était la police routière qui assurait les cours de conduite dans les auto-écoles ?
    S’agissant des ’flashards’ qui sont positionnés dans les périphéries, les appareils qu’ils utilisent pour contrôler la vitesse ne nos convainquent pas du tout. Pourquoi l’ appareil photo n’affiche-t-il pas en même temps le numéro d’immatriculation du véhicule et l’heure pour prouver effectivement qu’il s’agit bel et bien de votre véhicule qui est en excès de vitesse ?

  • Le 13 septembre 2016 à 13:23, par Gregorio En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Felicitation, madame DOMBA

    Vos explications sont limpides, vos conseils sont utiles et votre pédagogie est sans failles.
    Personnellement je comprend maintenant comment c’est ridicule pour un usager de dire, lorsque le policier l’arrête, que le feu était a l’orange quand il passait.

    Cependant pour lutter contre l’excès de vitesse, je propose d’ériger des "gendarmes couchés" à l’emplacement actuel des supports de feu et qu’on déplace le support du feu tricolore pour le placer 5 a 8 mètres avant son emplacement actuel. Ainsi, lorsque l’usagé verra le feu a l’orange il sait qu’il n’aura jamais le temps de franchir l’intersection même s’il accélère.Avec les "gendarmes couchés", personnes ne sera tenté d’acculer pour passer, à moins qu’il ne s’agisse d’un suicide.

  • Le 13 septembre 2016 à 13:24, par DV En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    A l’internaute 27. en ville, la vitesse maximale est de 50Km/h ; et quand on approche une intersection (feux), on doit ralentir. Alors, si tu ralentis, tu seras à 10- 20 KM/H . tu peux alors freiner sans problème

  • Le 13 septembre 2016 à 13:48, par Le Muet En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Très bon exposé de la part de l’officier. Je pense que la police doit être plus sévère avec les autos car ils ont fait les cours de conduite mais malheureusement on constate que c’est eux qui circulent comme des chauffards !!!
    Aussi, je voulais savoir si c’est permis qu’un mineur circule à moto !!!

  • Le 13 septembre 2016 à 14:09, par changeons En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci à Lefaso.net pour cette interview et chapeau Mme Pulchérie K. Domba/Gourané pour les éclairages très importants en circulation routière. Cette interview mérite d’être traduite dans nos langues nationales pour mieux aider les usagers de la route. Il y a souvent des incompréhension entre la police et les usagers qui passent en voyant le feu jaune, ce qui constitue une infraction. Les moniteurs des auto-écoles devraient également clairement expliquer leur enseignement de : feu jaune, engagé, je passe, non engagé, je m’arrête. Vraiment merci à vous pour cette œuvre utile qui contribuera à diminuer l’incivisme en circulation.

  • Le 13 septembre 2016 à 14:10, par Tabyam ouédraogo En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Excellent. De bonnes infos concernant ces aspects des feux tricolores par les temps qui courent. Mais entre nous Mme a commencé l’entretient avec son béret et l’a ôté après ou bien ce fût le contraire ? De plus j’espère que le Faso net enverra la facture à la Sonar pour éviter la pub gratuite.

  • Le 13 septembre 2016 à 14:14, par le fair play citizen En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Bien dit madame. Belle contribution au civisme en circulation.
    Mais attaquez vous à présent aux cas de ces agents qui abandonnent les feux en panne très embouteillés, pour s’agglutiner au feu voisin qui pourtant donne parfaitement. C’est impensable. Cherchent- ils à protéger les usagers des accidents ou cherchent- ils forcement des cas d’infraction pour empocher éventuellement ?
    Vous laissez un feu en panne avec les usagers souffrants, pour vous arrêter à un feu qui pourtant donne. Voilà le problème ! Voilà pourquoi y a rupture de confiance entre la population et les policiers dont certains affichent trop d’intérêt pour l’argent.
    Soyez plutôt présents PRIORITAIREMENT là où il n y a pas de feu et aux stop dangereux. Là où le feu fonctionne c’est bien aussi mais priorité aux feux en panne messieurs les agents

  • Le 13 septembre 2016 à 14:18, par La barbe En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci bien Mme vous faites honneur à la femme en particulier et à la police en général par votre perspicacité. Que Dieu vous bénisse dans votre métier.
    Internaute n°11 (Kaya 24), si ce que vous dites est vérifié mais décidément ces petits gendarmes sans expériences commencent à salir le corps de la gendarmerie si leurs plus hautes autorités n’y prennent garde. S’ils se croient les mieux formés ou mieux instruits que les policiers mais ils n’ont qu’aller au Sahel combattre les terroristes,là nous sauront qu’ils méritent qu’ont ne les touchent pas pour une quelconque faute. Du n’importe quoi dans ce pays, la loi est faites pour tout le monde. Et puis ces individus de gendarmes n’ont qu’à savoir que le temps Kouakou Blaise est révolu, nous sommes au temps "plus rien ne serra comme avant". Et si ses petits gendarmes sans expériences continuent dans leur déroute, c’est nous les civiles qui allons nous emporter à eux. Wait and see !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 13 septembre 2016 à 14:56, par L’Autre Africain En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Je suis au garde à vous mon Officier ! Bravo pour la maîtrise du sujet et surtout pour la clarté de vos explications sur le feu orange. On ne finit jamais d’apprendre dit-on, merci donc pour la leçon gratuite et que Dieu nous donne la sagesse de l’appliquer !

  • Le 13 septembre 2016 à 15:38 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    tout ce que je viens de lire remet en cause ce que j’ai appris à l’auto école et que j’ai pratiqué sous la validation d’un ingénieur

  • Le 13 septembre 2016 à 16:01, par secours En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci à madame pour ses explications et je pense qu’il faut créer des rubriques à la radio et à la télé, mais j’ai deux préoccupations :

    1-"si je suis engagé, je passe ; non engagé, je m’arrête". "Je suis engagé, cela signifie que j’étais déjà dans l’intersection lorsque le feu est passé à l’orange. Est-ce que je suis sensé voir le feu orange si je suis engagé dans l’intersection, la réponse est non". Madame ,l’intersection commence ou si ce n’est à partir des supports ? autant dire qu’au Burkina feu orange égale feu rouge. selon votre explication,quelqu’un qui est engagé est déjà passé donc le "si je suis engagé, je passe" n’a plus de sens. C’est ambigüe n’est-ce pas.

    2-Pourquoi les policiers se cachent pour permettre l’infraction avant de sauter souvent pieds joints devant le délinquant ? Est ce que l’objectif premier du policier c’est sécuriser ou recueillir de l’argent pour "lui" et pour la commune. Si c’est pour sécuriser il doit être visible sinon lui même est en infraction.

  • Le 13 septembre 2016 à 16:09, par  : IBRANGO Ibrahim En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Sincèrement je remercie cette dame qui a bien su répondre à toutes ces questions sans ambiguïté !
    Mais, je voudrais savoir où ces gendarmes se croient ? Ils doivent comprendre que le peuple soutient la police dans leur service pour combattre l’incivisme et la délinquance ! si toute fois un gendarme s’amuse à toucher un policier, il aura à faire au peuple ! personne n’est au dessus de l’autre et chaque fait son travail !
    Méfiez vous, vous les gendarmes. les policiers ce sont les intellectuels, vous croyez quoi ?si vous semez le désordres vous verrez ce que vous allez voir !!

  • Le 13 septembre 2016 à 18:00 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    lefaso.net et Commissaire Pulcherie meritent d’ etre decores avec cet article. Tres tres utile. On croit qu’ on connait le code de la route or on connait pas le code de la route meme avec Bac +4. A l’otoekole, c’est rien que la theorie et ils nous obligent meme a acheter nos pwermis d’ une maniere ou d’ une autre. Tu sais rouler mais faut donner 10 mille 10 mille pour l’ inspecteur le jour du permis ou ils teroisent les gens pour mieux prendre nos sous. Ya un crtain Rock Parfait, c’etait a cause de lui mi j’a i fui aller a Tenkodogo passer mon permis. Il est tjrs a la DG des transports ? Un vrai maleheureux qui angoisse les canidats au permis. Tchhrrrrr..

  • Le 13 septembre 2016 à 19:08, par tororoso En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Madame, veuillez expliquer cela en Français facile !!
    ça a l’air clair mais quand on regarde attentivement dans vos explications on se perd.
    Par exemple, comment pouvez vous dire que si le feu est vert ( ce qui m’autorise à passer l’intersection) et devient orange puis rouge avant que je ne traverse, je suis en infraction ! Franchement, comment vous voulez que les citoyens acceptent cela. Une fois que je dépasse le Poteau porteur du feu, je suis forcement régi par la Règle d’intersection et je crois que dans ce cas, les route deviennent équivalente et je cède le passage s’il y’a des engins de l’autre côté, par hasard, qui sont encore dans l’intersection. Je suis obligé d’attendre mais on ne peut pas considérer que je suis en infraction. Vous aller créer des conflits inutiles avec les usagers pour rien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je vous félicitent néanmoins.

  • Le 13 septembre 2016 à 21:12, par Samuel En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci pour cette campagne de sensibilisation. Mais doit on arrêter un usager pour avoir passer un feu orange non allumé (ampoule morte peut être) surtout après avoir roulé pendant 20 mn sur une voie dont aucun feu n’était en état de marche pour raison de délestage ? C’est ce dont nous avons été victime aujourd’hui même. Alors sensibilisez également vos collègues sur les conditions qui doivent être réunis pour interpeller ou pas un usager de la route. A défaut de ne pas avoir de temps pour débattre, on a dû payer injustement pour qu’on nous laisse partir. Un peu plus de justice.

  • Le 13 septembre 2016 à 21:32, par serge En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    50km/h = 13,88m/s.! Si vous voyez le feu passer a l’orange etant a 2 ou meme 5m du feu tricolore, je vous souhaite bonne chance pour marquer l srret. Le temps de reaction du conducteur est d environ 1s. Accident garantie ! Soyonsserieux quand meme (ou je ne sais pas calculer).Bonne route a tous et prudence.

  • Le 13 septembre 2016 à 22:23, par Fly En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Malgré les explications, la notion de ’’engagé je passe, je ne suis pas engagé je m’arrete’’ n’est pas claire avec cette histoire de support du feu et d’intersection qui entrent en jeu. Aussi, quand vous dites que la présence d’un policier annule toutes les signalisations, c’est à ne plus rien comprendre . Enfin, le code est très mal enseigné ou insuffisamment en se refrerant à ce que vvous dites. Felicitations cependant. Vous méritez une promotion !

  • Le 13 septembre 2016 à 23:02, par Laurent En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Tout ceci n’est que foutaise dans le contexte actuel de Ouagadougou. Tout d’abord, il n’y a pratiquement aucun feu tricolore qui soit en parfait état de fonctionnement : au mieux, une ampoule est grillée, au pire le feu pend la tête en bas retenu par ses câbles (en fonctionnement ou non)... La signalisation est là pour aider à la régulation de la circulation. Ce n’est pas au conducteur de deviner s’il doit ou non passer ! D’autant qu’en l’absence de toute autre signalisation, c’est la règle de la priorité à droite qui s’impose. Or, dans le cas où un feu est hors d’usage d’un côté et en fonctionnement sur une voie adjacente, le risque d’accident est important...
    D’autre part, depuis des mois (des années ?), l’état actuel des routes et voies de circulation dans la capitale oblige les utilisateurs à des écarts de conduite. Il est bon de rappeler la chose suivante : lorsque l’entretien des voies communales n’est pas normal, la responsabilité de la commune peut être engagée vis-à-vis de toute victime, devant les juridictions. Donc, sous prétexte du "plus rien ne sera comme avant", au lieu de prendre les citoyens pour des vaches à lait, l’État (et ses représentants) devrait d’abord commencer par revoir son fonctionnement et assumer ses responsabilités. Car quoi que l’on dise, nous sommes ici face à un délit, dans un cas de la mise en danger délibéré d’autrui par négligence, par une personne dépositaire de l’autorité.

  • Le 14 septembre 2016 à 09:07 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    secour, tu as bien parlé mais tu t’es manqué du respect en prononçant délinquant. On n’insulte pas . c’est plutôt usager. merci

  • Le 14 septembre 2016 à 11:34, par Le conseiller En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Des explications claires sont données, chose qui manquait aux usagers de la route. Je pense que les usagers de bonne foie, soucieux de leur bienêtre et ceux de leurs semblables, en feront bon usage.
    De prima bord, il faut dire que la sécurité routière est directement corrélée à la tolérance des uns et des autres sur la voie publique. Même quand on a la priorité (càd quand on bénéficie du feu vert) si on sent qu’en s’engageant on risque de mettre sa vie ou celle des autres en péril, de préférence il faut s’abstenir. Le feu n’est qu’un objet programmé et nous des personnes raisonnables. Donc réfléchissons et prenons de bonnes décisions au feu au lieu de laisser les feux le faire à notre place.
    Internaute 45 (secours), on a même pas besoin d’un policier au feu pour le respecter. Qu’il se cache ou qu’il se mette à découvert, normalement on doit aboutir au même résultat, c’est-à-dire le respect scrupuleux des feux. Dans tous les cas, les policiers actuellement sont positionnés à découvert et souvent même au centre des intersections ; mais ils sont couramment obligés de sauter pour laisser partir certain usagers, afin de ne pas se faire faucher. Le problème est donc ailleurs : l’incivisme !
    Internaute 48 (tororoso), s’il y a conflit entre population, ce ne sera surement pas à cause des éclaircissement de la bonne dame. Ce conflit proviendra inéluctablement d’un incivisme grandissant induit par des individus malveillant qui normalement n’ont pas leur place dans notre société. Que chacun fasse un effort pour respecter au maximum le code de la route, tout en faisant preuve de tolérance en circulation. J’ai souvent vu des usagers qui, en étant sur la route principale, ne s’occupent même plus de ceux qui désirent traverser après avoir fait une longue durée d’attente. Vous voyez, ça (laisser traverser quelqu’un même quand on a la priorité), le code de la route ne nous l’enseigne pas ; pourtant beaucoup d’accidents en découlent.
    Internaute 50(serge), tu connais très bien calculer. Mais il a été bien dit également que l’on doit réduire notre vitesse quand nous approchons une intersection. Ainsi, à l’intersection, on ne sera plus à 50km/h, mais de bonne fois à moins de 30km/h, toute chose qui nous permettra de freiner normalement.
    Conseil : La Police devrait davantage communiquer sur l’ensemble de ses actions en matière de sécurité.
    Les médias devront s’intéresser à des sujets qui puissent éclaircir la lanterne des populations sur leurs droits et leurs devoirs.
    Courage et félicitation à la bonne dame car beaucoup restent à faire si nous voulons lutter contre l’insécurité routière.

  • Le 14 septembre 2016 à 11:43, par Le conseiller En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Des explications claires sont données, chose qui manquait aux usagers de la route. Je pense que les usagers de bonne foie, soucieux de leur bienêtre et ceux de leurs semblables, en feront bon usage.
    De prima bord, il faut dire que la sécurité routière est directement corrélée à la tolérance des uns et des autres sur la voie publique. Même quand on a la priorité (càd quand on bénéficie du feu vert) si on sent qu’en s’engageant on risque de mettre sa vie ou celle des autres en péril, de préférence il faut s’abstenir. Le feu n’est qu’un objet programmé et nous des personnes raisonnables. Donc réfléchissons et prenons de bonnes décisions au feu au lieu de laisser les feux le faire à notre place.
    Internaute 45 (secours), on a même pas besoin d’un policier au feu pour le respecter. Qu’il se cache ou qu’il se mette à découvert, normalement on doit aboutir au même résultat, c’est-à-dire le respect scrupuleux des feux. Dans tous les cas, les policiers actuellement sont positionnés à découvert et souvent même au centre des intersections ; mais ils sont couramment obligés de sauter pour laisser partir certain usagers, afin de ne pas se faire faucher. Le problème est donc ailleurs : l’incivisme !
    Internaute 48 (tororoso), s’il y a conflit entre population, ce ne sera surement pas à cause des éclaircissement de la bonne dame. Ce conflit proviendra inéluctablement d’un incivisme grandissant induit par des individus malveillant qui normalement n’ont pas leur place dans notre société. Que chacun fasse un effort pour respecter au maximum le code de la route, tout en faisant preuve de tolérance en circulation. J’ai souvent vu des usagers qui, en étant sur la route principale, ne s’occupent même plus de ceux qui désirent traverser après avoir fait une longue durée d’attente. Vous voyez, ça (laisser traverser quelqu’un même quand on a la priorité), le code de la route ne nous l’enseigne pas ; pourtant beaucoup d’accidents en découlent.
    Internaute 50(serge), tu connais très bien calculer. Mais il a été bien dit également que l’on doit réduire notre vitesse quand nous approchons une intersection. Ainsi, à l’intersection, on ne sera plus à 50km/h, mais de bonne fois à moins de 30km/h, toute chose qui nous permettra de freiner normalement.
    Conseil : La Police devrait davantage communiquer sur l’ensemble de ses actions en matière de sécurité.
    Les médias devront s’intéresser à des sujets qui puissent éclaircir la lanterne des populations sur leurs droits et leurs devoirs.
    Courage et félicitation à la bonne dame car beaucoup restent à faire si nous voulons lutter contre l’insécurité routière.

  • Le 14 septembre 2016 à 13:56, par SAWADOGO En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Nous ne cesserons jamais d’apprendre. La semaine passée j’étais sur la circulaire direction Échangeur de l’Est vers la pédiatrie CDG. Après avoir franchi l’intersection coté Nord-Est Musée National, je fus arrêté par la police municipale. L’agent me reproche de ne pas être dans ma voie car dit il cette voie est à double flux et ne comportant pas une piste cyclable, je n’ai pas le droit de rouler sur la partie droite avec ma voiture. Que ne fut mon étonnement !? Il a contrôlé mes papiers(heureusement en règle) et m’a laissé partir. Je lui ai dit merci ! Quand je pense que mon permis est vieux de 15 ans ! Et depuis je m’aligne derrière la longue queue de voitures en attendant mon tour de traverser l’intersection malgré cette envie folle qui veut que je clignote à droite, appuie fort sur l’accelerateur et traverse en laissant plusieurs voitures à ma gauche tout en les lançant un sourire narquois ! C’est une BM quand même la ! .....

  • Le 14 septembre 2016 à 15:01, par Gypsie En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Mr secours pourquoi voulez-vous voir le policier avant de respecter les règles ? visibles ou pas la bonne conduite doit être de mise dans notre comportement de tous les jours. Il faut que cela soit un réflexe pour chacun de respecter le code de la route point barre.

  • Le 14 septembre 2016 à 18:47, par secours En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Mrs Gypsie (internaute57), Mr le conseiller (internaute55) ,si vous avez bien lu,nous avez désigné l’usager "délinquant" et internaute53 nous l’a reproché a juste titre.Mais l’objectif ici ,c’est de faire comprendre que l’usager était en infraction et même coupable d’incivisme. Cependant la présence du gendarme"à l’intersection" dissuade déjà et renforce la discipline, (cela est enseigné partout en prévention). juste vous dire que ce n’est pas pour encourager l’incivisme mais décourager ceux qui ont l’intension. Ça diminue le nombre d’infractions donc un peu plus de sécurité pour lui et surtout pour les autres usagers.En tout cas si c’est pour sécuriser la circulation ,il doit être visible.

  • Le 14 septembre 2016 à 20:06, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Que Mme Domba m’excuse. Ici je voudrais soulever quelques questions fondamentales.
    1. Le journaliste n’a pas posé la question de savoir s’il est legale pour un Policier de s’interposer à un soi-disant contrevenant. Le table-rase sur la question suggère que la Police reconnait ses torts et ses bavures en la matière.
    2. Mme Domba dit clairement que l’on ne doit passer au feu orange que lorsque on ne peut s’arrêter dans des conditions de securite suffisante. En clair, la Police fait la force aux gens en arrêtant des gens qui sont passés le feu orange au dessus de leur tête. J’en ai vu, et plusieurs ! Et c’est là le problème.
    3. Le debat sur engagé ou pas par rapport à l’intersection est nul et non-pertinent. Mme Domba, quel est la distance d’arrêt d’un vehicule à 50km/h ou à 40km/h ? C’est ce critère qui definit pertinemment si on est engagé ou pas. Le reste n’est que de la diversion technique et pourquoi pas de l’illetrisme accidentologique.
    4. Mme Domba, les techniciens qui installent les feux sont humanistes et respectueux de la vie humaine. Ils prevoient des temps de pause securitaire de sorte que les feux ne s’allument pas simultanément. Cela est programmable et devrait l’etre pour proteger davantage les usagers. La securité routière, c’est aussi la patience !
    5. Mme Domba, est-ce normal que les Agents de Police (ou VADS) demandent aux gens de bruler le feu rouge en passant durant ces temps de pause securitaire entre les feux ? Et quand les mêmes usagers passent durant les mêmes pauses d’eux-même, on les arrête. C’est anormal !
    6. Mme Domba, vous dites que le code de la route demande de ralentir aux intersections. Vous ne precisez pas les conditions de ralentissement, les types d’intersections visées.
    7. A-t-on besoin de ralentir à une intersection reglementé par des feux tricolores ? selon l’esprit de la convention de Vienne, NON ! (Article 17, Convention de Vienne). Le code de la route deconseille d’ACCELERER mais ne defend pas de maintenir son allure pour traverser un intersection tricolore. Est-ce que vous ne confondez pas ou s’agit-il d’un nouveau code taillé pour le lutte musclée anti-incivisme ? Les seules obligations qui restent valables au moment de traverser une intersection tricolore au moment de sa priorité, c’est l’obligation de prudence (Cf Convention de Vienne). On n’est pas obligé de ralentir à un passage où on nous donne clairement la priorité.
    8. Par contre, ralentir aux intersections ou encore le principe de pre-courteosie s’avère utile et philantropique dans les intersections reglementés par les STOP, les CEDEZ, le Regime de priorité à droite. Et même là, la règle n’est juridiquement invocable que dans le cadre de l’obligation de prudence. En dehors de cela, il ne faut pas confondre une disposition d’ordre ethique et morale à une responsabilité civile ou penale. L’obligation de ralentir est clair pour ceux à qui s’adressent les signalisations de non-priorité.
    9. Meme si on accepte le principe de ralentir, le code de la route ne dit pas à quel vitesse on doit ralentir : 10km/h, 30km/h, 44,99km/h ? Autrement si je suis à 50km/h et que je diminue à 45km/h, j’aurais obei à l’exigence de ralentir. C’est pourquoi, j’ai dis dans mes interventions passées, pour etre rigoureux, il faut decreter une limitaion de vitesse en agglo à 30km/h ou une limitation de vitesse en intersection à 30km/h. Dans ces conditions, n’importe qui peut improviser s’arrêter à un feu orange. Sans quoi, à 45km/h, on ne peut pas s’arrêter à l’orange à une certaine distance. Or c’est ce que les Policiers refusent d’entendre par ces temps qui courent. Dans tous les cas, je suis toujours pragmatique. L’expce peut être faite et vous m’en direz tant !
    10. Bravo, à la section Accident de la Police. Le travail est bien. Mais ce que j’ai deploré, c’est le fait que vous ratez l’occasion de sensibiliser les gens durant les confrontations. C’est l’occasion de defendre certaines valeurs : respect de la distance de securité, courteoisie routière,etc ...
    11. Je mène le même combat que vous. Seulement, les pratiques recentes de la Police sont barbare, manquent de pedagogie, d’exemplariat. Peut-etre est-ce une deformation professionnelle ? la repression, toujours le repression.
    12. Il n’est pas juste, il est illegitime d’exiger que les usagers s’arrêtent IMPERATIVMENT au feu orange : engagé je passe, non engagé je m’arrête à conditions de respecter les exigences de non-encombrement des intersections.

  • Le 14 septembre 2016 à 22:59, par BOUDA En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    continuer à sensibiliser car c’est l’un des moyens Les plus efficaces pour réduire les embrouilles sur la route.

  • Le 16 septembre 2016 à 17:18 En réponse à : Feu orange : faut –il passer ou non ? Les explications de Pulchérie Domba/Gourane, chef de section accidents (CCPO)

    Merci madame pour tous ces éclairages. Je suggère que le Ministère en charge de la sécurité initie des émissions de sensibilisation du public qui seront animées par Madame le Commissaire aussi bien en français facile que dans nos principales langues locales. Merci à LeFaso.net