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Processus de réconciliation nationale : Le CED à la rencontre du Chef de file de l’opposition

samedi 10 septembre 2016.

 

Le cadre d’expression démocratique (CED) a rencontré dans la matinée de ce vendredi, 9 septembre 2016 à Ouagadougou, le Chef de file de l’opposition politique au Burkina-Faso (CFOP-BF), Zéphirin Diabré.

Cette audience est le top départ d’une série de rencontres de ce genre annoncées par l’organisation, CED, au cours d’une conférence de presse le 2 septembre 2016. « Nous devons travailler à sauvegarder la paix et l’unité nationale, gage pour aller véritablement vers le développement. C’est pourquoi, en cette période post-insurrectionnelle doublée d’un retour à l’Etat de droit, s’il est vrai que les défis majeurs pour notre peuple s’expriment en termes de justice, d’emploi, de bonne gouvernance, de restauration de l’autorité de l’Etat, de sécurité, de relance économique, il n’en demeure pas moins qu’on ne saurait occulter la nécessité de cultiver la vraie réconciliation et l’unité nationale », avait déclaré le coordonnateur national, Pascal Zaïda, au cours de ladite conférence.

Cette audience avec le CFOP-BF entre donc dans le cadre de cette « feuille de route lancée » le 2 septembre dernier sur comment réconcilier les Burkinabè, tant au plan politique que social. « Nous avons estimé que le chef de file est un acteur qui pourra être un apport considérable dans l’aboutissement de ce projet. Et à ce titre, nous le remercions parce qu’il nous a écoutés et nous a prodigués des conseils. Il a également pris en compte notre préoccupation et les jours à venir, nous allons nous rendre vers d’autres composantes de la société afin de pouvoir amener l’ensemble des acteurs, la classe politique, et partant, l’ensemble des Burkinabè, à se parler, à communiquer pour qu’on puisse parler de développement de ce pays », souligne Pascal Zaïda. Pour la délégation du CED, il s’agit d’approcher dans cette dynamique, les acteurs clés de ce pays. Selon le CED, il faut que les Burkinabè se parlent pour solder le passif afin de pouvoir réorienter les énergies vers les questions de développement.

Sur la « conférence nationale sur l’insurrection », Pascal Zaïda a expliqué que même si l’audience n’avait pas ce sujet pour ordre du jour, elle a néanmoins permis d’échanger là-dessus. Selon le coordonnateur national du CED, dans le fond, « il y a une concordance et tout le monde veut l’union et le bien de ce pays ».

Cette initiative du CED vise principalement les notabilités du pays, les religieux, les autorités politiques et administratives, les chancelleries, les partenaires techniques et financiers, les Chefs d’Etat de la CEDEAO et la Commission des droits de l’homme des Nations-Unies.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



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