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Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

mardi 6 septembre 2016.

 

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a reçu ce mardi 6 septembre 2016, les syndicats de l’enseignement supérieur pour la reprise des négociations engagées depuis mai 2016. Seront abordés au cours de ces négociations, les points de la plateforme revendicative des syndicats qui n’avaient pas été traités lors des précédentes négociations.

Après des négociations débutées en mai 2016, les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique étaient parvenus à signer un protocole d’accord avec le gouvernement en juin 2016. Ces accords avaient permis le relèvement des indemnités et des indices des enseignants. Mais certains points n’avaient pas été abordés. Les discussions qui ont débuté ce mardi 6 septembre 2016 sont donc la continuité de ces négociations. Elles ont pour but de « sauver l’université burkinabè », selon Paul Kaba Thiéba.

Plusieurs points seront abordés. Il s’agit en priorité de la résorption des retards dans les universités publiques du Burkina Faso. C’est ce qu’explique Filiga Michel Sawadogo, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « L’une des priorités c’est qu’ensemble nous trouvions les voies et moyens pour résorber les retards qui ont cours dans nos universités. Nous avons même observé que dans certaines filières des Lettres et Sciences humaines, les bacheliers de 2015 n’ont pas commencé les cours au cours de l’année 2016. Ça veut dire plus de douze mois de retard, c’est tout à fait inacceptable » a-t- il expliqué.

D’autres points seront également abordés, il s’agit entre autres des actes académiques, des primes de recherche des enseignants, des voyages d’étude, et de la réquisition.

Sont présents à ces négociations, le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC), la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Le Pr Boubié Guel du SYNADEC prenant la parole au nom de tous les syndicats, dit attendre que leurs préoccupations soient prises en compte par le gouvernement pour sortir l’université de ses difficultés. En effet explique-t-il, « Nous avons attiré l’attention des universités sur les aspects qui relèvent de la gouvernance universitaire. Si la gouvernance universitaire, si les mécanismes sont bien mis en œuvre, nous espérons que nous sortirons de ce goulot d’étranglement que connaissent nos universités. »

Et pour « sauver l’université burkinabè », les syndicats s’engagent à jouer leur rôle de partenaires sociaux. « Les syndicats sont prêts à jouer leur partition, soyez en rassuré. Nous avons toujours été là comme des sentinelles. Nous avons toujours attiré l’attention des autorités sur toutes ces préoccupations. Nous avons espoir que la volonté politique y sera cette fois-ci. »

Le Pr Guel affirme par ailleurs que les syndicats ont proposé un ensemble de mesures pour résoudre les problèmes des universités. Parmi ces mesures, il y a la mise en place d’un plan de développement des infrastructures à l’université pour ainsi éviter le manque d’amphis.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2016 à 18:26 En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    TROP DE BLABLABLA.NOS UNIVERSITES SE MEURENT

  • Le 6 septembre 2016 à 23:09, par Wennonga Tounsba En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    DANS CE BURKINA POST-INSURRECTION, IL EST NECESSAIRE QUE TOUT LE MONDE S’IMPLIQUE DANS LA RESOLUTION DES NOMBREUX PROBLEMES QUI MINENT NOTRE DEVELOPPEMENT. A COUP SUR, L’ETAT SEUL NE PEUT RIEN FAIRE DANS CE PAYS OU TOUT EST SERIEUSEMENT PRIORITAIRE. MALHEUREUSEMENT, LA PLUPART DES BURKINABE COMPTENT CHACUN PRESERVER SES ACQUIS OU LES RENFORCER TOUT EN EXIGEANT AUX AUTRES DE SE SACRIFIER. DROLE TOUT DE MEME.

  • Le 7 septembre 2016 à 06:16, par oran En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Belle initiative. Salutaire. Sauvez les l’enseignement supérieur du pays. On ne peut que soutenir une telle initiative. Voila des syndicats responsables. Bonne suite.

  • Le 7 septembre 2016 à 08:00 En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Trop de blablabla. Pour s’inscrire de nos jours dans les universités il faut faire la queue pourquoi en pas travailler à ce que les inscriptions se fassent en ligne. La planifications des cours doit se faire en concertation avec la scolarité ou les scolarités pour faciliter l’exploitation efficientes des amphithéâtres et des salles de cours et surtout que les enseignants travaillent à éviter le report des cours. Qu’il y ait moins d’enseignants dans l’administration et dans la politique politicienne pour laisser les cours et courir participer aux différentes rencontres politiques. Ces absences aux cours programmés contribuent à alourdir la disponibilité et l’affectation des amphi et salles de cours. Aussi, le service informatique des universités doit être développés pour développer des platerformes pour l’implantation de cours où les étudiants pourront aller les télécharger et aussi des espaces d’échanges entre étudiants d’une même promotion.

  • Le 7 septembre 2016 à 09:05, par BOYOUS En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Oui un syndicat responsable soucieux de l’avenir de ses membres.que fait le synsha pour ses militants et agents ,sont-ils...... comme dans l’enseignement secondaire ?

  • Le 7 septembre 2016 à 09:07, par warzat En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    C’est bien de rencontrer ces hommes de savoir, ils peuvent faire avancer le pays, si la morale n’a pas foutu totalement le camp dans leur milieu. Beaucoup d’entre eux pensent que leur salaire et avantages doivent être directement proportionnel à leur diplôme. Si on veut des gros revenus, on crée son entreprise, on ne compte pas sur le service public. Vous devez vous souvenir que ceux qui ont été chassés du pouvoir n’ont jamais daigné vous écouter ou vous rencontrer et ont fait disparaitre certains de vos collègues. Le régime de 27 ans n’a eu que du mépris souvent teinté d’un complexe d’infériorité à votre égard. Il faudra donc accepté des compromis du fait de la bonne foi de ce gouvernement au regard de la situation économique actuelle du pays.

  • Le 7 septembre 2016 à 11:29, par DV En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    messieurs du Gouvernement et des syndicats du supérieur, ne faites pas de tergiversations, il est temps de prendre des mesures drastiques pour nos universités. Les étudiants et les parents vont pleurer un bout de temps. mais après, ce sera le soleil pour l’enseignement supérieur.

  • Le 7 septembre 2016 à 11:33, par Karim OUATTARA En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Je pense que chacun fuit ses responsabilités pour résoudre les problèmes qui etouffent nos universités publiques. Les problèmes sont connus de tous et pourquoi pas de solutions ?
    En ce qui concerne le retard, on nous fait croire que c’est le problème d’infrastructures or ce niveau contribu faiblement c’est tout simplement le problème d’organisation de l’Université. Je vous assure j’ai mené une étude sur l’occupation des amphis à l’Université Ouaga I et il se trouve que chaque jour il y’a des amphithéâtres libres mais ils nous font croire que les salles sont occupées. Il faut que les différentes UFR travaillent ensemble pour la gestion des amphis ou tout simplement les séparer dans cette gestion... Il faut que le ministre en charge ou le président de l’Université fait un programme sur la durée de l’année universitaire (par exemple chaque département doit faire de telle sorte qu’on commence...et on fini...dans la règle de l’art bien sur), il faut tout un programme bien établi pour résoudre le problème des universités publiques
    - comission de contrôle
    - sanctions
    - infrastructures, etc.
    Il y’a aussi quelque chose à analyser : Comment imposé les règles normales à quelqu’un s’il n’est pas payer normalement ? Les professeurs travaillent en fonction de ce qu’ils reçoivent...
    Nos formations sont en déphasage avec les besoins du moment. Il faut des formations en fonction de la demande du marché de l’emploi, ce qui pourrait résoudre le problème de chômage. Un pays agro-pastoral mais pas de fillière agronomique ou de l’élevage dans nos universités, un pays en voie d’industrialisation mais pas de filière en rapport...
    Je m’arrête là.

  • Le 7 septembre 2016 à 14:45, par Pacide En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Le public Burkinabè s’est-il que ces assises qui se tiennent en pleines vacances le sont sur fond d’exclusion totale de la grande mojorité des premiers consernés (LES ENSEIGNANTS !) !!!!!!!!

    Il semble qu’il ya du bruit actuellement dans nos universités publiques !!!!!!

    Si l’on y prend garde, les grands conseils du gouvernement risquent d’induire notre jeune régime KABORE dans une phase de crise irréversible du côté de nos Universités. L’histoire nous montre cependant que les grandes crises commencent toujours par les universités......
    Que le premier Minisrtre Paul Kaba TIEBA ouvre grandement les yeux pour chercher la vérité sur la crise universitaire, au lieu de faire aveuglement confiance à un groupuscule d’amis rejettés par leurs collègues ......

    Quant on sait ce que perçoivent les magistrats en terme de salaires, indemnités et avantages ..... l’on ne peut que comprendre la colère de ces enseignants qui croupissent dans la misère malgrè les efforts consentis .......

    C’est la même fonction publique qui gère tous les fonctionnaires !!!!!! Que se passe t-il alors pour les enseignants du supéreiurs.......?????

  • Le 7 septembre 2016 à 15:23, par La loupe En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Bonjour chers amis de la toile. Pour dire vrai. Je n’accorde plus de crédit à une promesse dont la mise en œuvre dépend totalement ou en partie d’un régime fut-il dictateur ou démocrate. Combien de rencontres devrons-nous organiser dans ce pays chaque mois, chaque semestre, chaque année ou quinquennat afin de joindre l’acte à la parole pour susciter l’intégrité tant cultivée à un moment de notre histoire. Comme on le dit :*A votre fils, votre exemple*. Nous ne seront que le produit de votre production chers Gouvernants. A propos, le mot chômage ou sans emploi n’est que paradoxe dans un pays en voix de développement, surtout avec l’héritage (la doctrine du développement endogène face à un capitalisme de plus en plus vorace) de son Excellence feu I. N.Thomas SANKARA. Pour moi tout le pays doit être mis en chantier avec un esprit de Service National de Développement (SND) plus élargie et à connotation nationaliste. J’ai très souvent mal quand j’entends qu’il faut s’endetter auprès de la banque mondiale ou d’autres partenaires pour financer la réhabilitation et la construction du chemin de fer inter-Etat et inter-régional à des couts de milliards qui profitera à des entreprises imprealistes. Entre-nous, de quoi avons-nous besoin ? Seulement l’expertise sinon la main d’œuvre nous la disposons. Je mets les faux fuyants en garde qui passent leur temps à dire que les jeunes ne veulent pas travailler au lieu de créer les opportunité d’affaire et de travail. Qui d’entre nous n’a pas eu à quitter un chantier soit parce que le maçon ou l’Entrepreneur a son argent de deux mois ou plus et refuge de le payer sans que les moyen (services) de l’Etat ne puisent les contraindre. Pour ça d’autres préfèrent boire du Thé plutôt que de servir une génération d’entrepreneur sans esprit nationaliste ni social. Retenons que le développement ne saurait être individuel mais collectif. Comme dit GOAMA, bonne chance nous tous !

  • Le 7 septembre 2016 à 17:17 En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Où sont passées les conclusions de la convention des UEA du MPP. peut-être qu’une bonne partie des solutions de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’y trouve. A écouter le discours d’ouverture du PAN et celui du coordonnateur national des UEA à l’ouverture de leur convention, je me dis que cette convention a surement donné de bons résultats que l’exécutif devrait courageusement mettre en application. Le programme présidentiel en soi n’est pas mauvais mais soit que l’exécutif manque des ressources pour le mettre en oeuvre, soit qu’il lui manque le courage pour affronter les difficultés. On ne veut pas faire de vagues alors que la situation initiale exige un traitement de choc. Par moment, il faut choisir de heurter au lieu de toujours glisser. Le temps ne joue pas pour eux.
    Je crois que les salaires sont en général très bas au Burkina et le fait de valoriser les salaires pour les plus diplômés du pays va leur permettre de vivre dignement et d’être à la veille au lieu de se noyer dans la politique pour survivre. Courage aux différents syndicats car seule la lutte libère.

  • Le 7 septembre 2016 à 19:10, par 3M En réponse à : Syndicats de l’enseignement supérieur- gouvernement : Les négociations ont repris

    Internaute 9, laisse les magistrats percevoir leurs salaires, indemnités et autres avantages. On en a marre de ces comparaisons à la limite puériles ! Petit truc les magistrats ! Petit truc les magistrats. Il faut retenir et accepter que ça a toujours été comme ça. Les enseignants d’Université et autres sont en P1, P2, P3 et les magistrats en P5 et on ne voit que ces derniers ! Mais donnez ou citez moi un pays où les magistrats sont moins traités. On a entendu souvent dire "ils ont été leurs enseignants", "ils ont tel ou tel diplôme", etc. Non ce n’est pas tout cela qui est rémunéré. C’est la fonction ou les fonctions. Revendiquons ou réclamons ce que nous estimons mériter et non ce que les uns et les autres ont ou en jouissent. Je revendique tel avantage parce que j’estime qu’il est lié à ma fonction et non parce que j’ai regardé chez l’autre. De toutes les façons dans tout État, il y a ce qu’on appelle les fonctions de la République. Inutile donc d’entrer dans une colère noire parce que les enseignants croupissent dans la misère malgré les efforts consentis. Un enseignant peut aller dispenser ses avoirs dans d’autres universités et instituts, ce qui est souvent même source du report de certains cours. Avez-vous entendu ou appris qu’un magistrat est allé juger dans un autre tribunal du territoire national n’en parlons même pas dans un pays étranger ! Chaque corps avec ses avantages ! Évitons donc de sombrer dans ces genres de comparaisons !