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Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

vendredi 2 septembre 2016.

 

Deux camions chargés de 144 ânes et en direction de la frontière du Ghana ont été arraisonnés par les douaniers et conduits à la mairie de l’arrondissement 3 de Ouagadougou ce mercredi 31 août 2016. Les propriétaires affirment qu’ils se rendaient à Guelwango, à la frontière pour écouler les baudets. Abdoulaye Guira est une des victimes de l’arrêté gouvernemental du 3 août portant réglementation des exportations et abattage des ânes qu’il dit ignorer et même qu’il ne quittait pas le territoire national.

Dans la cour de la mairie de l’arrondissement 3, l’ambiance est inhabituelle en cette soirée du 31 aout 2016. Des centaines d’ânes se promènent allègrement et broutent les herbes. Le gazon n’est pas épargné.

Le 2e adjoint au maire de l’arrondissement que nous avons rencontré précise que c’est aux environs de 3h du matin ce 31 aout, que la brigade mobile de douane de Manga a saisi deux camions ghanéens sur le pont de Nobéré. Ils étaient chargés de 144 ânes.

« Après constat et vérification(…) la douane a amendé les propriétaires des camions à verser la somme d’un million de Francs CFA. Par ailleurs, la douane a saisi le ministère des ressources animales qui à son tour a condamné les intéressés à payer une amende de 10 000F par tête d’âne soit une somme de 1.440 000 Frans CFA », nous explique Evariste Somé, 2e adjoint au maire de l’arrondissement 3.

Et puisque les propriétaires du chargement ont déclaré avoir chargé les animaux depuis Tampouy à Ouaga, c’est à la mairie de l’arrondissement 3 du même quartier qu’ils ont été conduits par des éléments de la douane.

En rappel, en réponse aux abattages massifs d’ânes, le gouvernement a adopté le 3 aout 2016, un décret portant réglementation de l’abattage et de l’exportation des ânes, des camelins, des équins et de leurs produits.

« En attendant l’enquête de la gendarmerie et selon le directeur de la santé animale qui affirme qu’il s’agit d’une infraction, les ânes seront parqués à la fourrière de la mairie, et on trouvera un consensus avec eux pour un délai pour qu’ils vendent les ânes à Ouagadougou et payer aussi les frais de fourrière (…) Si on n’arrive pas à liquider les animaux pendant le délai établi, la mairie a le droit de faire une vente aux enchères et la somme obtenue sera versée dans les caisses de l’Etat », a poursuivi le 2e adjoint au maire de l’arrondissement 3, Evariste Somé.

Impossible pour lui d’en savoir davantage sur la destination ‘’réelle’’ des ânes. Les propriétaires sortaient-ils du territoire avec leur ‘’marchandise’’ ? « On peut faire le lien avec les chinois qui étaient là il n’y a pas longtemps. Ils travaillent peut-être ensemble. Pour le moment on ne sait pas où ils se procurent les ânes, s’ils les élèvent eux-mêmes ou s’ils les achètent » ; ce sont autant d’hypothèses et de questionnements que le 2e adjoint au maire émet et pose.

« C’est notre travail »

Le propriétaire des ânes, lui a des réponses et ne fait pas de mystères sur l’activité qu’il mène. Guira Abdoulaye, entouré de ses collaborateurs nous explique que l’achat et la vente des ânes, c’est leur ‘’job’’. C’est une question de famille et c’est pratiquement une tradition chez eux.

Son père avant lui exerçait dans le domaine et lui, il assure la continuité. « Je suis née avec cette activité. Je peux même dire que l’argent de mon baptême est venu de la vente d’ânes. Tous ceux que vous voyez là, (Ndlr. une quinzaine de personnes autour de lui) nous sommes du même village (Mané à Kaya) et nous venons de la même grande famille ; il n’y a pas quelqu’un parmi nous dont le baptême n’a pas été organisé grâce à l’argent de la vente d’ânes. Nos femmes et nos enfants vivent de ce commerce » poursuit-il.

Il nous enseigne que les ânes n’ont pas été achetés au Burkina Faso. C’est au Mali et en Algérie qu’il s’en procure. « Au Mali, nous remettons l’argent aux arabes qui vont les acheter pour nous, parce que l’insécurité ne nous permet plus d’aller plus loin. C’est à partir de Djibo que nous embarquons les animaux », raconte-t-il.

« Le gouvernement veut nous affamer et nous tuer »

Le commerçant a déclaré ne pas être au courant d’un texte interdisant l’exportation d’ânes au Burkina, lors de son arrestation. Et même que pour lui, son cas ne peut être assimilé à une exportation. C’est à Guelwango en territoire burkinabè, à la frontière avec Ghana qu’il se rendait avec ses animaux.

Auparavant, c’est à Ouaga qu’il venait vendre ses bourricots avec les charretiers et les agriculteurs mais depuis un certain temps, la clientèle se fait rare dans la capitale. Selon ses propres explications, les charretiers utilisent désormais les tricycles et n’achètent plus les ânes. Les agriculteurs qui achetaient les ânes pour les travaux champêtres ne le font plus également, « les gens ne cultivent plus, ils ont vendu leurs terres ».

Du coup, il fallait chercher les débouchés ailleurs, et l’un d’eux, c’est Guelwango. Et il répond au 2e adjoint au maire et aux autorités qui semblent insinuer qu’il sortait du territoire national avec les ânes. « Les autorités disent de ne pas aller au-delà des frontières, mais nous restons au Burkina, c’est à Guelwango dans un marché comme celui de Djibo », a jouté Abdoulaye Guira.

Lui et ses pairs disent ne pas être contre la décision du gouvernement d’interdire l’exportation des ânes, mais estiment qu’ils auraient dû être consultés au préalable.

« C’est notre gagne-pain, et beaucoup de personnes vivent de cela. Ce qu’on oublie, c’est qu’il y a des gens qui élèvent des ânes pour les vendre. Pourquoi on n’interdit pas de vendre les autres animaux. Le gouvernement veut nous affamer et nous tuer. C’est parce que nous ne voulons pas voler que nous travaillons. Mais le gouvernement dit à ses fils qui se débrouillent de ne plus exercer ce qui leur permettait d’avoir de quoi subvenir à leurs besoins sans voler », tempête Abdoulaye, sous le regard de ses ‘’partenaires’’ qui semblent le soutenir dans ses propos.

« Même demain, nous ne pourrons pas arrêter ce travail. Qu’on nous aide. Si on nous dit ce qu’on doit payer pour continuer à commercialiser nos ânes normalement, si on peut on paye, si on ne peut pas, on laisse », tranche Salam Rabo.

Tiga Cheick Sawadogo
Anaïs Moné (stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 1er septembre 2016 à 14:37, par aaa En réponse à : Deux camions chargés de 144 d’ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Mer le 2ieme adjoint au maire ,soyez très très ferme .pas d’exportation d’ânes du Burkina .JE VOUS SOUTIENS .LES SOLUTIONS QUE VOUS PROPOSEZ SONT TRÈS BONNES .Ne cédez pas .C’est à prendre ou à laisser.Tous en avant pour l’application stricte de ce décret !Ils peuvent se reconvertir .

  • Le 1er septembre 2016 à 14:43, par aaa En réponse à : Deux camions chargés de 144 d’ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Mer le 2ieme adjoint au maire ,soyez très très ferme .pas d’exportation d’ânes du Burkina .JE VOUS SOUTIENS .LES SOLUTIONS QUE VOUS PROPOSEZ SONT TRÈS BONNES .Ne cédez pas .C’est à prendre ou à laisser.Tous en avant pour l’application stricte de ce décret !Ils peuvent se reconvertir .

  • Le 1er septembre 2016 à 14:57 En réponse à : Deux camions chargés de 144 d’ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Mon cher quand on va confisquer trois chargements pareils, on verra bien si tu va pas arrêter le commerce d’âne. N’importe quoi que c’est mon gagne pain. On te dit que ton gagne pain est interdit donc changes de métier, vend autre choses et tu es là que toi tu peut pas arrêter, les gars comme ça devraient être à la maco au lieu de raconter des balivernes.

  • Le 1er septembre 2016 à 16:24, par Pegd En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Mon cher ami, il va falloir donc commencer à trouver autre travail. Je félicite les autorités sur ce coup pas question de céder. Il faut une autorité dans ce pays là. Chaque fois les mêmes arguments.
    - Kiosques implantés sur les caniveaux = nos familles vivent de ça et ......
    - Habitations dans les zones inondables = c’est parce que nous sommes pauvres et .....
    - Essence stocké dans les maisons = c’est pour avoir à manger et .....
    - 144 ânes arrêtés = même l’argent de nos baptême provienne du commerce des ânes
    - et j’en oublie
    On ne peut chaque fois avancer les mêmes raisons de pauvreté pour défier l’Etat.

  • Le 1er septembre 2016 à 17:00 En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    ....c’est interdit si c’est à exporter mais pas dans ce cas. La destination est bien sur le territoire national et non au delà de celui-ci. Si ce qu’il est véridique et vérifiable, qu’on les libère ici et maintenant.

  • Le 1er septembre 2016 à 17:40, par Le bon citoyen En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    C’est ça aussi on dit aux gens d’avoir toujours des papiers.
    Aujourd’hui, tu nous dit que tu faisais cela depuis ta naissance sans pouvoir le justifier et en plus, tu nous dit que ça ne sort pas du territoire sans les papiers pour le prouver aussi.
    Il faut que nos commerçants apprennent à travailler avec les papiers. Si c’était le cas, il pouvait se plaindre dès la prise de la décision. Mais hélas !

  • Le 2 septembre 2016 à 02:49, par Koutou En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Ce monsieur ne doit pas prendre les autres pour des imbéciles. Cela m’étonne qu’il affrète des camions ghanéens pour transporter ses ânes pour aller vendre à Guelwongo. On ne peut pas gouverner avec des états... d’ânes... eeh pardon, d’âmes. Il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur. De toutes les façons même les vendeurs de drogue te diront que c’est parce qu’ils ne veulent pas voler qu’ils se "débrouillent" ainsi. Y en a marre !

  • Le 2 septembre 2016 à 08:06, par jean En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    internaute 5 : pourquoi te fier aux dires de ce gars ? es - tu sûr qu’il allait bien à Guelwongo ? tu connais autant de gens à Guelwongo pour manger tant d’ânes ? c’est évident que ces baudets allaient traverser la frontière, ou tout au moins leur viande, sous forme boucanée...

  • Le 2 septembre 2016 à 09:02, par ompinion En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    mon ami ce n’est pas parce que l’argent de ton baptême provient de ce commerce qu’il faut faire semblant d’ignorer la lois.je suis d’avis avec mon ami "le bon citoyen" qui accuse nos commerçant de ne pas tenir des documents légaux qui puisse leur garantir une certaine sécurité ds les activités qu’ils mènent

  • Le 2 septembre 2016 à 10:00, par sawadogo En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Il faut noter une chose !!! Le gouvernement de Roch est incompétent ou quoi ??? Je vous souligne que l’âne est loin d’être un animal sauvage en voi de disparition !!! c’est un animal domestique élève et nourrit par son propriétaire !!! c’est au propriétaire d’en décider de vendre a qui il veux !!!! et même l’exporter par centenaire vers la chine ou le BAHAMAS ou encore vers le PANAMA !!! Rock si mon capital pour payer des anes chez des producteur d’ânes qui ont des investi des sommes pour les nourrir,, je les vend a qui je veux meme a un ministre s’il a son argent ????? Depuis quand un pays interdit des exportations ???? Rock -STP dit a ton conseil de ministre d’arrêter cela !!! Réfléchissez bien car certainement l’âne de la sous région a des vertus international d’ou il faut profiter faire des études afin de produire plus d’Ânes et les exporter afin de palier vos pauvre maigres devises étrangère a la BECEAO !!!!!!!! Si le Niger se lance dedans les chinois les aideront à être le premier producteur et exportateur de viandes, peaux ou ,,,,, d’ânes !! et la vous allez regretter amèrement !!!! vos enfants a votre absence vous en voudrons énormément !!!! question : Q’est ce que vous reproche a ce qui investissent des capitaux dans la production des ânes ??? Qu’est ce vous reprochez a ces mettent leurs capitaux dans achats d’ânes pour les revendre et tirer profit ??? Vous voulez que les éleveur passe leur temps dépenser de l’argent et de l’énergie pour produire des ânes pour rien ???? Ou bien vous dites de plus produire des ânes ????Vous voulez en faire quoi des ânes ?? Franchement j’ai déjà vu dans nos conseil de ministre deux arrêtés anti-Economique !!! On est ou la !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 2 septembre 2016 à 10:09, par Elève de maternelle En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Ça sent l’abus de pouvoir. Le fait que le camion soit Ghanéen n’est pas une preuve que le monsieur tente d’exporter. Il y a camions et cars étrangers qui transportent des marchandises et personnes à l’intérieur du Faso comme des cars et camions burkinabé qui transportent des marchandises et personnes dans les pays limitrophes. Le sieur doit s’attacher les services d’un avocat pour ne pas subir un abus de pouvoir et se faire plumer.
    Les camions n’ont pas été contrôlés à la frontière tentant de sortir. Ça me rappelle l’histoire des chauffeurs qui passent au feu orange parce que déjà engagés et se font arrêter par le policier qui affirme qu’ils ont brûlé le feu rouge.

  • Le 2 septembre 2016 à 10:14 En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    N’importe quoi !!
    ton baptême a été fait avec argent d’ânes, donc tu as des comportements d’ânes.
    A comportement d’âne, les autorités doivent avoir une réaction de charretier.
    Monsieur le vendeur d’ânes, baptisé par l’argent de vente d’ânes, devenu têtu comme un âne, l’autorité te dit que ton travail est prohibé et donc interdit, qu’est ce que tu ne comprends pas ?
    tu veux qu’on te traduise ça en mooré facile ? ok !
    " tinga soalob yelam ti boang ka le kossed ye ; lebga kissgou" (les propriétaires de la terre ont dit qu’on ne vend plus d’ânes, c’est devenu un interdit).
    alors, trouvez un autre moyen pour les baptêmes des enfants à venir ou arrêtez d’en faire.
    je ne comprends pas pourquoi l’autorité discute avec des gens comme ça ; la place de ce monsieur, c’est à la MACO, après l’avoir bastonné comme un âne.
    yana marre à la fin !!r

  • Le 2 septembre 2016 à 10:24, par Amadoum En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : POURQUOI PAS ?

    Je n’ai jamais mange la viande de l’ane et prie Dieu ne jamais me trouver dans une situation ou je vais devoir en manger. Cependant, je ne trouve pas de raison valide et reflechie pour abolir la vente, et meme l’exportation des anes. En quoi les anes sont-ils diffetrents des boeufs que nous exportons, dont nous exportons la vande, la peau, et les pattes ?
    A tous ceux qui condamnent ces eleveurs et vendeurs d’anes, avez-vous une seule raison solide pour defendre vos condamnations ? Prenez le temps de reflechir, au lieu de suivre et repeter ce que les autres disent. Sur quoi les autorites se sont base pour rendre cette activite illegale ?
    Ensemble, prenons tous le temps et a tete reposee de reflechir sur et analyser l’activite avant de nous jeter dans une action qui va la detruire irreparablement et par ce fait, detruire des milliers de vies.

    Mon second message sur le sujet, contre la loi et les opposants. Webmaster, donnez l’opportunite aux Burkinabe de savoir que tout le monde n’est pas contre la vente et l’exportation des anes. Merci !

  • Le 2 septembre 2016 à 10:27, par lagitateur En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Ce monsieur Guira dit ne pas être au courant de l’interdiction d’exporter des ânes mais il sait que le Gouvernement dit de ne pas traverser la frontière. Il dit aussi ne pas être contre la décision du Gouvernement, seulement il voulait être consulté au préalable. Conclusion : il est bien au courant de cette décision mais voulait débarquer les baudets à Gelwango avant de les faire traverser la frontière à pied à traves la brousse. Ensuite, les ânes remontent dans les camions en direction du port de Téma et bonjour la Chine. Monsieur Guira, ne prenez pas les gens pour des idiots, vous qui avez été baptisé avec l’argent de la vente des ânes.

  • Le 2 septembre 2016 à 10:37, par 37 En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Mon cher ami, il va falloir donc commencer à trouver autre travail. Je félicite les autorités Désolé mon ami mais l’Etat ne doit en aucun cas céder. Il faut une discipliner les citoyens. Chaque fois les mêmes raisons de pauvreté :
    - Kiosques implantés sur les caniveaux = Nos familles vivent de ça.
    - Habitations dans les zones inondables = C’est la pauvreté. on ne sait quoi faire.
    - Essence stocké dans les maisons = C’est pour avoir de nourrir nos familles.
    - 144 ânes arrêtés = Même l’argent de nos baptême provienne du commerce des ânes.
    - A ce rythme, un jour les voleurs diront : ’’C’est pour payer la scolarité de nos enfants’’.
    On ne peut pas continuer. Mon cher, c’est mieux de commencer à chercher un autre travail ou à défaut à recadrer ta façon de travailler.

  • Le 2 septembre 2016 à 11:15, par Alexio En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Quel argument imbesile. Les Chinois sont les preneurs et les commanditaires de cette sale entreprise en Afrique. Nos rhinoceros, nos elephants tous exposes a l extermination si des mesures mesures adequates ne rentrent pas en vigueur avec fermete. Igimaginez vous dans 50-100 ans a cxe rytme ?

    Il parle du Mali, alors que ce pays a arreter dans derniere semaine d auguste un Chinois qui a declerer etre en connivence avec un Burkinabe. Et dernier est toujours en fuite. Cette nouvelle je l ai apprise par La TV5 Francaise Afrique. Des burkinabe qui contribuent a decimer irrationnellement cette race animale sans penser celle ci peut disparaitre est un crime environnemnetal qui doit etre repondu par la meme monnaie.

    Malheur a nous l argent ne pourra jamais fait revenir ces animaux, s il sont extermines en Afrique.

    Pouvez vous partir en Chine tuez les Pandas l animal national pour vendre ses peaux en Afrique ? Un Chinois va vous leguer aux autorites de l Etat. Et lui il serait un heros,mais vous un assassin.

    La corruption est l arme dans toutes fileres importations al exportations. Sinon comment cette audieuse entreprise se passe au nez de nez du pouvoir en place ?

    La nature nous a donner cet animal locomotif, utlise au Faso dans nos travaux champetres, un dur labeur que ses animaux au lieu d etre remercie par une empati humaine, ils sont vendu pour leur peau, leur chaire. Etc.

    Le Burkina Faso doit instituer une journee de l ane pour la survie de cet animal enigmatique.

  • Le 2 septembre 2016 à 14:07, par de rien En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    vivement l’enquête pour mieux nous éclairer.

  • Le 2 septembre 2016 à 14:11, par Michel En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Je voudrais apporter ma réflexion sur la question de la loi sur l’exportation de certains animaux domestiques dont l’âne.
    En réalité, j’ai du mal à comprendre ce qui a pu bien guider nos décideurs dans la prise de la décision qui s’est faite dans la précipitation et sous l’émotion.

    Je ne vois pas en réalité quel risque court le Burkina Faso en exportant en masse ces animaux. Certains l’ont déjà dit sur le forum, pourquoi ne pas en faire une fillière et l’organiser pour mieux servir les intérêts du pays.

    Pour celui qui analyse de façon un peu plus prospective, comprendra qu’avec l’évolution, l’âne ne sera que l’image de lui-même. Il aura servi mais l’on sera passé à des moyens plus adaptés du moment tant dans le transport et l’agriculture comme certains semblent indiquer le rôle si important de l’âne.

    Pour ceux qui savent encore ce qui se passe au village, toute famille qui a un peu de moyen souhaite passer au labour des champs avec les boeufs (seuls ceux qui n’ont pas les moyens utilisent encore l’âne qui est lent et moins rentable).
    Cela n’a pourtant pas empêché l’expotation massive et quotidienne des boeufs vers d’autres pays.
    Nous (Burkinabé) refusons souvent d’évoluer.

    Pourquoi le gouvernement ne penserait-il pas à la création d’un comptoir de l’âne par exemple où tous ceux qui veulent en exporter viendraient s’approvionner dans le respect d’une certaine procédure ? Cela aurait à la limite le mérite d’écouler ne serait ce que les ânes qui ne sont plus productifs pour le rôle majeur tant chanté à longueur de journée. Dans ce cas, le prix à l’exportation pourrait être vu à 200 000 voir 250 000F par tête incluant des taxes qui alimenteraient les caisses de l’Etat. Si les spéculateurs gagnent leur compte ils y viendront et c’est le peuple qui gange. Je croire qu’interdire purement et simplement l’exportation est contre-productif.

    Excusez moi mais même les enfants qui sont chers pour tout l’humanité se retrouvent légalement dans une procédure d’adoption, pas seulement simple où l’enfant continue de fréquenter ses parents biologiques mais des cas d’adoptions pleines et très souvent internationales dans lesquelles l’enfant change même de nationalité. Cela n’est pas bien sûr du commerce mais il y a un intérêt à le faire. Pourquoi c’est l’âne qui doit faire une si grande exception ?

    Même dans l’histoire du Burkina, il y a eu des conventions qui ont été signées pour exportation de mains d’oeuvre dans certains pays (CI, Ghana, Mali (pleine rizicole de Niono, il semble aussi le Gabon...). Est ce que "ces déportations" ont fait arrêter la vie au Faso ?? Non, au contraire, certains ont pu se faire des richesses et revenir pour participer à la construction de leur pays.
    C’est cette mentalité (non perspicace des dirigeants) qui nous met en retard car les pays comme le Sénégal et le Mali ont très vite compris et ont créé des ministères pour leurs ressortissants à l’extérieur et même créer des facilités pour leur permettre d’intégrer de grandes organisations internations et cela rapport en retour au pays. Ils exportent leur expertise à travers des ressources humaines bien formées.
    Pourquoi, le Burkina ne se spécialiserait pas en production et commercialisation d’ânes, avec un label reconnu internationnalement ??
    Bien, cela me fait mal et j’ai beaucoup de chose à dire mais je me limite juste là.
    Ceux qui nous dirigent devraient avoir souvent l’humilité de recueillir certains avis avant de prendre certaines décisions car leurs homologues d’autres pays qui seront informés de ces décisions se moqueraient énormément d’eux car ils laissent filer des opportunités énormes de développement pendant qu’ils courent pleurnicher pour avoir des miettes ou endêtter le pays aux dépens de la génération future.
    Pourquoi, les gens ne circulerait -ils pas à Ouaga à dos d’âne comme les grand parents le faisaient au lieu d’utiliser les motios chinoises ?
    Nos mentalités doivent évoluer.
    Toutes mes excuses si des propos ont pu choquer quelqu’un. C’est le souci d’apporter ma contribution à la construction du Pays.

  • Le 2 septembre 2016 à 14:39, par Mamon Yélé En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    A mauvais diagnostic, très mauvaise solution. L’exportation de l’âne (viande et peau) était entrain de devenir une activité lucrative source d’importantes devises pour le Burkina Faso. Les alertes et paradoxal soutien du ministère des ressources animales n’ont pas suffit à arrêter ce commerce.
    Ce qui a engendrer la réaction, c’est une crise environnementale et sociale causée dans le village de Ballolé par un exportateur glouton et cupide qui au détriment de la sensibilité de la population par rapport aux conditions d’abattage (on assomme l’âne, on fait avorter les ânesses et on jette les avortons à la nature, on tue aussi des ânesses gestantes) aux nuisances environnementales et sociales (odeurs, pollution des eaux, dégradation du couvert végétale nuisances olfactives.... etc.) qui ont
    révolté les paysans de Ballolé et alentours au point de créer la crise de l’âne.
    Face à cela il suffisait d’établir un cahier de charge avec toutes les prescriptions de mesures de mitigation, d’atténuation et de gestion de l’impact environnemental et social possible et l’exploitation de l’âne pouvait se poursuivre en gardant la précaution des paysans qui est de conserver la source et la souche reproductive.
    Nos ingénieurs et spécialistes n’y ont vu que dalle et ont conduit nos autorités à une solution inutile tant pour Ballolé, pour les vendeurs et les propriétaires d’ânes qui de toutes les façons devraient finir par reformer les pauvres bêtes qui somme toute ont une fin de vie .
    l’interdiction de l’exportation des ânes n’équivaut-elle pas à un interdiction de vente des baudets ? Si oui pourquoi et quelle compensation pour les acteurs de ce domaine ?
    Plus âne que l’âne conduit naturellement à des âneries.

  • Le 2 septembre 2016 à 15:46, par GUEULARD En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    GUIRA ABDOULAYE, change alors de métier ou va cultiver même car c’est aussi un métier sinon vos femmes et vos enfants mourront de faim ! On est fatigué des mafieux qui indexent chaque fois leurs femmes et enfants pour justifier leurs tricheries ! La loi dit non et c’est non pour toi comme pour les autres !

  • Le 2 septembre 2016 à 15:55, par GUEULARD En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Il va falloir qu’on fusille un chinois et son complice burkinabè ici pour donner l’exemple ! Eux ils fusillent les fautifs chez eux non ?

  • Le 2 septembre 2016 à 16:22, par COMPAORE En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Moi je suis intéressé de savoir ce qui va être fait de ces ânes maintenant. vont-ils restés à la mairie làbas ????

  • Le 2 septembre 2016 à 16:46, par lecorbeau En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    C’était une erreur d’interdire l’exportation et l’abatage d’ânes au Burkina. En quoi l’âne est une espèce protégé ? Le Burkina Faso est un pays qui regorge beaucoup d’ânes dont certains vivent de ce commerce au même titre que le commerce de bœufs ou de moutons.Il suffisait juste de recadre ce secteur c’est tout. Sinon que vont devenir tous ces ânes qui èrent dans la nature ? Que vont devenir tous ces marchands qui vivaient de ce commerce ?Face à l’intérèssement de certains (chinois par exemple) pour les produits d’ânes tels que la peau , la chair, ne serait t_il pas judicieux d’encourager l’élevage d’ânes pour permettre a beaucoup de burkinabé de vivre de ce commerce ?

  • Le 2 septembre 2016 à 17:28, par yaa siida En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    aidez moi à comprendre si l’ane n’est pas un animal. il suffit de promouvoir son elevage. peut etre que certains ne savent pas que le boeuf cultive aussi et mieu que l’ane. comment vendre à ouagadougou et pas à guelwango oubien guelwango est hors du pays ? j’aurai mieu compri s’ils auraient été arreté à la frontiere qu’à nobéré .

  • Le 3 septembre 2016 à 04:25 En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Amadoum, tu croyais que tu mangeais la viande d quoi quand tu venais manger chez moi quand tu etais etudiant ? Moi j’ achetais la viande d’ ane qui etait beaucoup au marhe de Zogona. Je fumais et on faisait la fete. Tu manger l viane de l’ ane mais je vous cachiaisca. Va vomir touts tes intestins maintnant.

  • Le 3 septembre 2016 à 10:04 En réponse à : Deux camions chargés de 144 ânes arrêtés : « Nos femmes et enfants vivent de ce commerce », affirme le propriétaire des baudets !

    Internaute 11, même un pensionnaire de pouponnière raisonne mieux.