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Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

mardi 9 août 2016.

 

Le bilan sur la session normale de l’examen du baccalauréat 2016, a été présenté ce lundi 08 août 2016 à Ouagadougou. C’était au cours d’une conférence de presse présidée par le Pr Filiga Michel Sawadogo, ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Sur un total de 71 712 candidats inscrits, la session normale du Baccalauréat 2016 a enregistré un total de 27 267 admis sur 68 881 candidats présents, soit un taux de succès de 39 ,59% au plan national. C’est le meilleur taux enregistré depuis la session de l’année 2011, où le taux au plan national était de 40 ,89%.

Pour la présente session, Il s’agit essentiellement, selon le ministre en charge de l’enseignement supérieur, d’un taux de 38,81% pour le BAC de l’enseignement général, 82,92% pour l’enseignement professionnel et 41,08% pour le BAC de l’enseignement technologique.

La session 2016 du baccalauréat s’est bien déroulée, a en croire Nicolas Barro, vice-président de l’université Ouaga I. « Au regard du contexte socioéconomique de notre pays, nous pouvons dire que cet examen s’est bien déroulé dans l’ensemble. » a renchéri Filiga Michel Sawadogo. Néanmoins, il reconnait : « il y a encore des points où des améliorations sont nécessaires ».

En plus du ministère de l’enseignement supérieur, la présente session a connu la participation des acteurs des ministères en charge de l’éducation nationale, de la santé, de l’administration territoriale, de la défense et de l’économie. Filiga Michel Sawadogo a tenu à remercier l’ensemble des acteurs pour « la vigilance, la diligence et le don de soi-même qui ont été de mise lors de cet examen ».

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 août 2016 à 19:02, par LY En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Pouvons-nous être satisfait d’un taux au BAC qui soit très inférieur à 50% ? Avec toute la technologie dont dispose les enfants, sont-ils devenus subitement moins intelligents que leurs devanciers ? Ce taux d’à peine 40% doit nous pousser à la réflexion. Notre BAC est-il un examen de fin de cycle ou bien est-ce un concours ? En tant que Ministre du MESRSI, j’en aurai plus tôt honte de ce résultat ! Prépare -t- on véritablement la relève ? Notre enseignement fait-il un bon qualitatif ou régressons-nous ? Pourquoi disons-nous que c’est le 1er diplôme universitaire alors qu’il sert d’entrée à l’Université ? Les acteurs clés doivent y répondre et trouver les solutions appropriées. Merci de nous éclairer.

  • Le 9 août 2016 à 01:02, par kankele tigui En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Je n’imaginais pas que le Pr KABRE Gustave ( à gauche ) soit toujours en service ? Lui qui nous a encadré en première année : Le Pr Nicolas BARRO (vice président de l’universite Ouaga 1) et moi. !!!
    il a dû faire dispense d’âge ???

  • Le 9 août 2016 à 06:52, par Garçon Facile En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    COMPARATIVEMENT, EN FRANCE, EN DESSOUS DE 80% DE TAUX D’ADMISSION, IL Y A PROBLEME ET DES DÉMISSIONS EN CASCADE.
    LE BAC BURKINABÈ EST CERTES QUALITATIF ET TRÈS SELECTIF, MAIS C’EST DANS LE SUPÉRIEUR QUE TOUT BLOQUE.

  • Le 9 août 2016 à 07:11 En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Félicitations à l’équipe de l’organisation, aux lauréats et à l’ensemble des acteurs et actrices. Merci au journaliste pour les resultats par type denseignement, mais aurait aimé voir les résultats désagrègés par sexe aussi.

  • Le 9 août 2016 à 11:43, par Lepro En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Aboubacar Ouedraogo est méritant, et est chanceux d’être reçu par la plus haute autorité du MESRSI.
    Mlle PARE ILHAAM NADA (ma parente) est la plus méritante. Aux fautifs, responsables de cette erreur de se dénoncer et de réparer cette injustice manifeste.
    Ou sont les femmes, pour crier à l’injustice ? Pourquoi la communauté san ne crie pas à la dicrimination et au complot ? Parce que c’est une ERREUR ; Seuls ceux qui ne travaillent pas ne se trompent pas ! Errare humanum est !
    Ceci dit l’ETAT Burkinabè gère mal sa seule ressource, qui est l’humain et le formidable potentiel de talent humain que beaucoup de pays plus nantis nous envient.
    J’ACCUSE l’ETAT depuis les indépendances de mal-gouvernance du talent jeune.
    Ma génération(35-45 ans) qui est aujourd’hui la principale force vitale productrice et solvable, en a été particulièrement victime.
    Les lauréats des olympiades, les premiers du BAC, les génies de toutes les régions étaient connus.
    De « simples » bourses du Maroc et de Tunisie pour les plus chanceux. La « belle » bourse nationale pour les moins chanceux ; que dire de ceux que le CIOSP (anciennement DOB) a floué, roulé dans la farine, et presque pas reconnu et récompensé leur mérite.
    Je parle en connaissance de cause : les dirigeants détournent les bourses pour leurs rejetons, leurs proches. Ils s’en justifient en évoquant un obscur principe : " le fait du Prince"
    Je rêve du jour où, nos enfants brillants et méritants, étudient sur la Terre libre et digne du Faso.
    Il n’est point obligatoire que leur talent soit développé ailleurs. Si certains peuvent être envoyés à l’étranger se s’imprégner du meilleur savoir universel, et de nous le restituer, nous sommes toutefois aussi capables de créer des pôles d’excellence sur la terre du Burkina Faso. Les burkinabè sont capables de TOUT. Point besoin de le redémontrer.
    Très bien former, ces jeunes talentueux en fonction des priorités nationales, puis faire un suivi de leur insertion dans le tissu socio-économique, pour qu’il soit des leaders, des ferments du développement.
    Tous les BAC se valent certes. Certains filières réputées plus difficiles que d’autres, mais nous avons besoin de TOUS nos fils. Que les plus talentueux soient récompensés à leur juste valeur.
    Encourageons pour plus de bacheliers, plus de moyens (bourses, prêts allocations). Mais appelons un chat un chat. Pour un élève moyen, les Bac C et E sont plus difficiles que le Bac D, et plus difficiles que la plupart des Bac G. Les bacs littéraires sont pour les élèves au profil littéraire. Il nous faut plus de Bac techniques F, H etc. Vu les ressources limitées, il est logique que l’état arbitre la répartition de la manne prévue pour les études supérieures. Mais dans l’équité et la transparence.
    J’ai applaudi lorsque la Transition a accordé des bourses à tous les bacheliers C et E de 2015. J’ai été personnellement amer à l’époque de mon BAC C obtenu avec Mention, sans récompense aucune. Mélégué et la clique de Blaise m’en ont privé(nous pourrions donner plus tard à qui le veut des détails à propos de cette injustice à nous faite en 1993).
    La voie est donc ouverte pour Roch et le MPP à aboutir à réconcilier au bénéfice du peuple les 2 principes « à chacun selon son mérite » et « à chacun selon ses besoins »
    La patrie ou la mort nous vaincrons
    Lepro(toujours vigilant)

  • Le 9 août 2016 à 12:12, par La Barbe En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Ils ont raison de dire que c’est un bon taux car ils serrent trop les mailles du filet au Bac, pour éviter que nos enfants viennent les envahir à l’université. Donc quand ils disent un taux 39,59% ça équivaut à 39,59% x 2=79,18%. Je vous le dis ils serrent trop nos petits pendant que leurs rejetons bossent tranquillement à l’extérieur sans trop se casser la tète. Et ce sont les notre qui bossent jusqu’à se casser la tête. Sinon avec un tel taux on n’a pas besoin d’être un expert pour dire que c’est un mauvais taux. N’importe quoi !!!!!!!!

  • Le 9 août 2016 à 12:14, par La barbe En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Ils ont raison de dire que c’est un bon taux car ils serrent trop les mailles du filet au Bac, pour éviter que nos enfants viennent les envahir à l’université. Donc quand ils disent un taux 39,59% ça équivaut à 39,59% x 2=79,18%. Je vous le dis ils serrent trop nos petits pendant que leurs rejetons bossent tranquillement à l’extérieur sans trop se casser la tète. Et ce sont les notre qui bossent jusqu’à se casser la tête. Sinon avec un tel taux on n’a pas besoin d’être un expert pour dire que c’est un mauvais taux. N’importe quoi !!!!!!!!

  • Le 9 août 2016 à 15:26, par goudron En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    Rien à propos de la fameuse polémique sur le meilleur bachelier ???!!! Trop de précipitation et de légèreté. Il faut rétablir la vérité et rendre justice à Paré Ilham.

  • Le 9 août 2016 à 17:28, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national

    A celui qui parle de candidats "moins intelligents que leurs devanciers" : Renseignez vous avant d’avancer des choses, car votre affirmation suppose que les résultats étaient meilleurs il y a quelques années, ce qui n’est pas vrai. Le taux de succès général actuel (39,59%) et celui de 2011 (41,08%) sont les meilleurs des 20 à 30 dernières années. A ne pas confondre avec celui de certains établissements qui font du 100%, ou avec celui de certaines séries comme la C ou la E qui font plus de 80% régulièrement.

    C’est une constante dans tous les pays, de croire que les choses étaient mieux "au bon vieux temps" et que rien ne va plus de nos jours. Un exemple amusant : Récemment, un site internet Français a publié un article dans lequel un "expert en éducation" disait que les "nouvelles technologies" allaient faire reculer l’orthographe et la lecture. Je lui ai donné raison à cause du langage sms et autres, avant de finir la lecture et de voir que l’article original datait des années 50 et que les "nouvelles technologies" dont parlait l’auteur étaient la radio et la télé !
    Nous sommes tous d’accord que 40% de succès, donc 60% d’échec, ce n’est pas bon, et qu’on doit travailler à faire mieux, mais la solution n’est ni l’idéalisation du passé, ni le laxisme consistant à faire passer tout le monde sans niveau. Vérifier un niveau n’est pas "serrer les mailles" d’un quelconque filet. La question est comment on fait, et je ne voit pas beaucoup de propositions réalistes dans les contributions. Moi j’en ai deux :

    1°) Si on arrête de faire passer en classe supérieure des élèves qui n’ont pas obtenu (souvent même pas approché) la moyenne, on aura peut être moins de candidats mais un taux de succès plus grand, car la plupart de nos candidats sont des candidats libres ou des élèves n’ayant jamais obtenu la moyenne depuis la Seconde mais qui passent quand même, surtout dans le privé !
    2°) Entre 50 et 70% des candidats du BAC général se présentent en série D, comme si dans notre pays tout le monde était scientifique, et comme si un Bac littéraire ou autre ne permettait pas de bien gagner sa vie ! Non seulement ils échouent en masse, mais perdent généralement 5 à 6 ans entre le BEPC et le BAC au lieu des 3 années normales. C’est cette série qui tire le taux de succès vers le bas. Un peu plus de rigueur dans l’orientation dans les séries à partir de la seconde aiderait à changer ces résultats décevants.